Soutenu par le ministère de l'Éducation Nationale, que penser d'un jeu censé « aider les élèves à maîtriser Internet et les outils de communication numérique en toute sécurité » dont un document d'accompagnement n'évoquerait que les services Google et inciterait plus que fortement des élèves de 11/12 ans à se créer un compte chez Google pour y participer ?
C'est ce qui vient de se produire avec le lancement, le 20 mars dernier, du jeu ChercheNet « initié par Google et mis en œuvre par Calysto » dont le « Kit pédagogique » que l'on pouvait trouver sur le site de l'opération s'est avéré être, malgré quelques références au logiciel libre, beaucoup plus Google que pédagogique.
Trois jours plus tard le Kit était retiré du site, le ministère ayant expliqué « ne pas souhaiter que Google soit aussi fortement mis en avant sur ce document destiné aux professeurs et aux élèves ».
Framasoft, qui dénonce souvent la trop forte influence de Microsoft à l'école, l'a récupéré et nous en propose une analyse détaillée sur le Framablog.
Le plan d'action anglais « Open Source, Open Standards and Re-Use »
Le 24 février, le gouvernement britannique mettait en ligne le plan d'action « Open Source, Open Standards and Re-Use » dont l'objectif clairement affiché est de passer à la vitesse supérieure pour ce qui concerne l'usage des logiciels libres dans l'ensemble des institutions publiques.
Les arguments avancés exposent les avantages du logiciel libre sur le logiciel propriétaire. Il est question d'économie (ne pas payer deux fois le même logiciel, assurer les conditions de sa réutilisation, etc.) mais également de formats ouverts, d'interopérabilité, ainsi que de faciliter voire favoriser le logiciel libre dans les procédures d'appels d'offre.
Il a été traduit par le Framablog, qui a également traduit deux articles connexes (l'un de la BBC et l'autre d'un site éducatif engagé dans le logiciel libre), et qui se demande au passage si on trouve la même volonté et ambition en France.
Création et Internet : étude du cas Trent Reznor de Nine Inch Nails
Au dernier MIDEM de Cannes, Mike Masnick a donné une conférence d'une quinzaine de minutes, récemment sous-titrée par Framasoft, analysant le parcours réussi du chanteur Trent Reznor de Nine Inch Nails.
Il y explique en quoi l'équation « CwF + RtB = $$$ » peut être aujourd'hui un pertinent modèle économique alternatif (CwF pour Connect with Fan et RtB pour Reason to Buy).
Un exemple intéressant (reproductible ?) en ces temps d'Hadopi où Internet apparaît à certains bien plus comme une menace que comme une formidable opportunité.
Il y explique en quoi l'équation « CwF + RtB = $$$ » peut être aujourd'hui un pertinent modèle économique alternatif (CwF pour Connect with Fan et RtB pour Reason to Buy).
Un exemple intéressant (reproductible ?) en ces temps d'Hadopi où Internet apparaît à certains bien plus comme une menace que comme une formidable opportunité.
Microsoft, marketing et éducation
Associé à l'agence Infoflash, Microsoft a récemment remporté le Grand Prix « Acquisition et Fidélisation Clients » au dernier salon du CMIT, le « rendez-vous de la communauté marketing et communication des TIC ».
Rien que de plus normal sauf qu'il s'agissait de sa campagne « Éducation » ainsi présentée sur le site d'Infoflash :
Le Framablog, qui a récemment mis en ligne un article sur « l'influence disproportionnée de Microsoft à l'école », se demande si un tel vocable mais surtout de tels agissements sont adaptés au « sanctuaire scolaire », compliquant d'autant la visibilité des alternatives libres comme OpenOffice.org.
Rien que de plus normal sauf qu'il s'agissait de sa campagne « Éducation » ainsi présentée sur le site d'Infoflash :
- L’objectif : une campagne de conquête de marché et d’adoption de Microsoft Office 2007 dans l'Éducation.
- La cible : les enseignants des 12 000 collèges et lycées et des 40 000 écoles primaires ;
- L’idée : une communication personnalisée par discipline enseignée afin de provoquer l’adhésion des enseignants et leur reconnaissance ;
- Les moyens : un dispositif efficace au travers de poster, lettre d’introduction, mailing, portail de téléchargement riche et interactif avec introduction en vidéo. Un message positif, clair et personnalisé aux cibles identifiées.
Le Framablog, qui a récemment mis en ligne un article sur « l'influence disproportionnée de Microsoft à l'école », se demande si un tel vocable mais surtout de tels agissements sont adaptés au « sanctuaire scolaire », compliquant d'autant la visibilité des alternatives libres comme OpenOffice.org.
Un exemple probant d'usage pédagogique de Wikipédia
Il y débat actuellement dans le monde de l'éducation sur la pertinence et donc l'usage de Wikipédia en situation scolaire. Certains prônent l'interdiction pure et simple quand d'autres préconisent l'encyclopédie sans la moindre précaution. Et si il y avait comme un malentendu lié à une approche erronée de ce qu'est réellement Wikipédia ?
Le Framablog propose une sorte de réconciliation par l'exemple en mettant en avant un projet pédagogique original et documenté mené l'année dernière par Jon Beasley-Murray, professeur de littérature latino-américaine à l’Université de la Colombie-Britannique. Ayant constaté que ce domaine était très faiblement couvert par la version anglaise de Wikipédia, il a décidé d’intégrer l’encyclopédie à l’un de ses cours en lançant le « défi » suivant à ses étudiants : quitte à les créer pour l’occasion, choisissons quelques articles afférents, répartissez-vous par groupes, et faisons en sorte qu’ils obtiennent tous le label « Article de Qualité » dans le temps imparti du semestre universitaire (sachant que moins de 0,1% des articles possèdent effectivement ce label).
Ont-ils réussi ? Vous le saurez en parcourant les différentes traductions qui exposent le point de vue et l'analyse des acteurs impliqués dans le projet : professeur, étudiants mais aussi éditeurs réguliers de Wikipédia.
Le Framablog propose une sorte de réconciliation par l'exemple en mettant en avant un projet pédagogique original et documenté mené l'année dernière par Jon Beasley-Murray, professeur de littérature latino-américaine à l’Université de la Colombie-Britannique. Ayant constaté que ce domaine était très faiblement couvert par la version anglaise de Wikipédia, il a décidé d’intégrer l’encyclopédie à l’un de ses cours en lançant le « défi » suivant à ses étudiants : quitte à les créer pour l’occasion, choisissons quelques articles afférents, répartissez-vous par groupes, et faisons en sorte qu’ils obtiennent tous le label « Article de Qualité » dans le temps imparti du semestre universitaire (sachant que moins de 0,1% des articles possèdent effectivement ce label).
Ont-ils réussi ? Vous le saurez en parcourant les différentes traductions qui exposent le point de vue et l'analyse des acteurs impliqués dans le projet : professeur, étudiants mais aussi éditeurs réguliers de Wikipédia.
Mémoriser, lire, écrire et vivre à l'ère d'Internet
Cette dépêche est clairement hors-sujet mais dans la mesure où les fidèles de DLFP sont souvent aux avant-postes de l'usage d'Internet et des nouvelles technologies, il m'a paru intéressant de compiler ici quatre traductions récentes du Framablog qui interrogent voire interpellent nos perceptions, capacités et comportements à l'aube de ce nouveau millénaire.
NdM : et pour replacer cette dépêche dans la charte du site : à votre avis quelle est la place du libre et quel rôle a-t-il à jouer dans tout cela ?
- Mémoriser : Traduction de Education 2.0: Never Memorize Again?, il s'agit de se demander si cela a encore un sens d'apprendre par cœur des informations que l'on peut trouver d'un simple clic sur la Toile. Et alors ne vaut-il pas mieux orienter l'apprentissage sur l'optimisation de nos recherches ?
- Lire : Traduction de Is Google Making Us Stupid?, ce dense et fort commenté article revisite certaines mutations technologiques en partant du constat qu'il nous est devenu plus difficile de nous concentrer sur la lecture « calme et profonde » d'un livre ou d'un document d'une certaine longueur. Arriverez-vous à le parcourir jusqu'à la fin ?
- Écrire : Traduction de Writing in the age of distraction, l'auteur Cory Doctorow nous livre ses trucs et astuces pour achever jusqu'à son terme la rédaction de votre travail alors que tout est fait pour vous en distraire.
- Vivre : Traduction de Technology is Great, but Are We Forgetting to Live?, cet article pose la question de la pertinence d'enregistrer systématiquement sur des machines de plus en plus perfectionnées et connectées les moments forts de nos vies, quitte à peut-être finir par en oublier l'essentiel.
NdM : et pour replacer cette dépêche dans la charte du site : à votre avis quelle est la place du libre et quel rôle a-t-il à jouer dans tout cela ?
Une vidéo sur les dangers de l'allongement des droits des artistes-interprètes en Europe
En mars dernier, une dépêche DLFP évoquait la question de l'allongement des droits des artistes-interprètes, que certains voudraient voir porter de 50 à 95 ans en Europe. L'Open Rights Group et l'EFF Europe avaient alors lancé la campagne SoundCopyright pour refuser cette proposition qui avantagerait bien plus l'industrie musicale que les artistes.
Cette campagne est toujours d'actualité et l'Open Rights Group a récemment diffusé une vidéo expliquant en quoi cet allongement était néfaste et devait être combattu.
Cette vidéo a été sous-titrée par Framasoft qui en fait de même avec une interview du chanteur Curt Smith (ex-Tears for Fears) justifiant clairement son choix d'avoir placé sous dernier album sous licence Creative Commons BY-NC-SA.
Cette campagne est toujours d'actualité et l'Open Rights Group a récemment diffusé une vidéo expliquant en quoi cet allongement était néfaste et devait être combattu.
Cette vidéo a été sous-titrée par Framasoft qui en fait de même avec une interview du chanteur Curt Smith (ex-Tears for Fears) justifiant clairement son choix d'avoir placé sous dernier album sous licence Creative Commons BY-NC-SA.
Neuf mauvaises pratiques du logiciel libre
Dans un récent article qui vient d'être traduit sur le Framablog, le chroniqueur Bruce Byfield recense neuf attitude problems qui constituent selon lui autant de freins à un développement serein et mature du logiciel libre.
Et de conclure ainsi : « Le message que je veux vraiment faire passer, c'est que le libre a tellement gagné en importance, et si vite, qu'il n'a pas eu le temps de se demander si les comportements des débuts étaient encore pertinents ou si les nouvelles approches s'accordaient avec ses valeurs essentielles. Avant de croître davantage, la communauté doit se pencher sur ses modes de fonctionnement et les évaluer. Si elle ne le fait pas, elle risque, sinon de s'effondrer sous le poids des contradictions, du moins de se créer sans nécessité de lourds handicaps. »
NdM : il est intéressant de comparer cette chronique avec l'interview de Jeroen van Meeuwen - Fedora Project Vice President Fedora EMEA publiée récemment.
- Se tromper d'ennemi ;
- Ennuyer le monde avec des histoires de logiciels ;
- Se contenter d'imiter d'autres systèmes d'exploitation ;
- Se méfier des nouveaux venus ;
- Accorder aux développeurs un statut privilégié ;
- Passer son temps à cracher sur Microsoft ;
- Prendre comme modèle de croissance le mode de développement des entreprises commerciales ;
- Placer les parts de marché en tête des priorités ;
- Se contenter d'un système d'exploitation qui ne soit pas complètement libre.
Et de conclure ainsi : « Le message que je veux vraiment faire passer, c'est que le libre a tellement gagné en importance, et si vite, qu'il n'a pas eu le temps de se demander si les comportements des débuts étaient encore pertinents ou si les nouvelles approches s'accordaient avec ses valeurs essentielles. Avant de croître davantage, la communauté doit se pencher sur ses modes de fonctionnement et les évaluer. Si elle ne le fait pas, elle risque, sinon de s'effondrer sous le poids des contradictions, du moins de se créer sans nécessité de lourds handicaps. »
NdM : il est intéressant de comparer cette chronique avec l'interview de Jeroen van Meeuwen - Fedora Project Vice President Fedora EMEA publiée récemment.
Entretien avec Dries Buytaert, le créateur de Drupal
Le Framablog propose la traduction d'une interview du créateur de Drupal, Dries Buytaert, parue en juin dernier sur le site Webmonkey.
Drupal est un système de gestion de contenu (CMS) vanté entre autres pour sa souplesse, sa modularité et sa gestion fine des utilisateurs. Dernièrement ce sont ainsi les sites de l'APRIL, d'Ubuntu-fr et bientôt de Framasoft qui ont migré vers Drupal.
Dries Buytaert nous raconte l'origine du projet, son nom et ses évolutions successives qui l'ont amené à être aujourd'hui l'un des CMS les plus utilisés. Il nous explique également pourquoi il a récemment créé la société Acquia qui voudrait être pour Drupal ce que Red Hat ou Canonical sont pour GNU/Linux.
Drupal est un système de gestion de contenu (CMS) vanté entre autres pour sa souplesse, sa modularité et sa gestion fine des utilisateurs. Dernièrement ce sont ainsi les sites de l'APRIL, d'Ubuntu-fr et bientôt de Framasoft qui ont migré vers Drupal.
Dries Buytaert nous raconte l'origine du projet, son nom et ses évolutions successives qui l'ont amené à être aujourd'hui l'un des CMS les plus utilisés. Il nous explique également pourquoi il a récemment créé la société Acquia qui voudrait être pour Drupal ce que Red Hat ou Canonical sont pour GNU/Linux.
Barack Obama et l'Open Source
La campagne de futur président des États-Unis a impressionné par son usage massif d'internet et des nouvelles technologies. Les différents sites mis en place auront en effet permis de créer une dynamique, communiquer, échanger, faire adhérer au projet, coordonner les manifestations locales, etc. sans oublier lever des fonds.
Certains n'hésitent pas, comme le journaliste Alex Castellanos sur CNN, à évoquer une stratégie bottom-up sur le mode bazar en référence au livre d'Eric Raymond La Cathédrale et le Bazar. D'autres évoquent la dynamique Open Source de la campagne, comme Doc Searls (Linux Journal) qui, partant de la précédente campagne d'Howard Dean, nous gratifie d'un long article à l'intérieur des équipes techniques de la campagne d'Obama.
On notera enfin que le site de transition d'Obama, change.gov, est récemment passé sous licence Creative Commons By et qu'un texte signé par de grandes figures d'Internet (dont Lawrence Lessig, la Mozilla Foundation, Jimmy Wales, Tim O'Reilly, Cory Doctorow ou encore Mitch Kapor) invite Barack Obama à aller encore plus loin en adoptant trois grands principes pour assurer un gouvernement ouvert : l'absence d'obstacles légaux au partage, l'absence d'obstacles technologiques au partage et la libre concurrence.
Certains n'hésitent pas, comme le journaliste Alex Castellanos sur CNN, à évoquer une stratégie bottom-up sur le mode bazar en référence au livre d'Eric Raymond La Cathédrale et le Bazar. D'autres évoquent la dynamique Open Source de la campagne, comme Doc Searls (Linux Journal) qui, partant de la précédente campagne d'Howard Dean, nous gratifie d'un long article à l'intérieur des équipes techniques de la campagne d'Obama.
On notera enfin que le site de transition d'Obama, change.gov, est récemment passé sous licence Creative Commons By et qu'un texte signé par de grandes figures d'Internet (dont Lawrence Lessig, la Mozilla Foundation, Jimmy Wales, Tim O'Reilly, Cory Doctorow ou encore Mitch Kapor) invite Barack Obama à aller encore plus loin en adoptant trois grands principes pour assurer un gouvernement ouvert : l'absence d'obstacles légaux au partage, l'absence d'obstacles technologiques au partage et la libre concurrence.
Nouvelle version du framabook « Simple comme Ubuntu » de Didier Roche
Moins de trois semaines après la sortie d'Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex, Didier Roche, administrateur chez Ubuntu-fr, nous propose la nouvelle version mise à jour de son livre « Simple comme Ubuntu » de la collection Framabook.
Vous trouverez le détail des nombreuses modifications et ajouts effectués dans le changelog du billet de présentation du Framablog. Vous y trouverez également une nouvelle et originale préface signée Erwan Cario, journaliste aux Ecrans.fr (Libération), qui tire là en cinq règles malicieuses les leçons de son Linux : Le journal d'un novice qui a tenu en haleine de nombreux internautes cet été.
Comme pour les autres framabooks, ce livre de 350 pages est à découvrir et à télécharger sur le site qui héberge le projet, mais aussi à commander au prix de 15 euros chez le partenaire éditeur InLibroVeritas (un CD d'Ubuntu 8.10 francisé vous sera offert à l'occasion). Les animateurs du projet tiennent à rappeler que la meilleure façon de le soutenir est d'acheter le livre, montrant ainsi par l'exemple que licence libre et réussite économique ne sont pas incompatibles.
PS : L'ancienne version du livre est toujours disponible à la vente puisque Ubuntu 8.04 est une version LTS Long Term Support.
Vous trouverez le détail des nombreuses modifications et ajouts effectués dans le changelog du billet de présentation du Framablog. Vous y trouverez également une nouvelle et originale préface signée Erwan Cario, journaliste aux Ecrans.fr (Libération), qui tire là en cinq règles malicieuses les leçons de son Linux : Le journal d'un novice qui a tenu en haleine de nombreux internautes cet été.
Comme pour les autres framabooks, ce livre de 350 pages est à découvrir et à télécharger sur le site qui héberge le projet, mais aussi à commander au prix de 15 euros chez le partenaire éditeur InLibroVeritas (un CD d'Ubuntu 8.10 francisé vous sera offert à l'occasion). Les animateurs du projet tiennent à rappeler que la meilleure façon de le soutenir est d'acheter le livre, montrant ainsi par l'exemple que licence libre et réussite économique ne sont pas incompatibles.
PS : L'ancienne version du livre est toujours disponible à la vente puisque Ubuntu 8.04 est une version LTS Long Term Support.
Quelques nouvelles du logiciel libre dans la sphère éducative française
La situation demeure difficile pour le logiciel libre dans l'Éducation Nationale. Si l'on peut se réjouir de voir apparaître pour la première fois les expressions logiciel libre et copyleft dans un programme officiel d'enseignement (celui de Technologie), cela reste bien timide.
De plus le principal canal d'information des enseignants, le Café pédagogique, se trouve obstrué par un partenariat avec Microsoft qui, d'après le Framablog, participe à freiner son avènement. Il a ainsi vivement réagi à une chronique de voyage à Hong-Kong du Café pédagogique qui, dans le cadre du quatrième Forum mondial des enseignants innovants organisé par Microsoft, présentait à sa manière le logiciel libre et ceux qui le soutiennent.
Peut-être devrions-nous prendre exemple sur le Département de l'instruction publique du Canton de Genève qui a récemment fait passer une directive intitulée Transition vers les standards ouverts et les logiciels libres ? On y préconise explicitement « les produits sous licence libre et les standards ouverts par défaut ». Et « tout choix de solutions propriétaires devra être dûment justifié par les demandeurs, en expliquant de façon détaillée les usages qui rendent indispensable l’acquisition d’un produit ou l’utilisation d’un standard non libre ».
On notera enfin et à la marge que l'on souhaite faire entrer l'Hadopi dans le Brevet Informatique et Internet (B2i) des élèves et que le ministère compte débourser 220 000 euros par an, pour surveiller l'opinion sur Internet !
De plus le principal canal d'information des enseignants, le Café pédagogique, se trouve obstrué par un partenariat avec Microsoft qui, d'après le Framablog, participe à freiner son avènement. Il a ainsi vivement réagi à une chronique de voyage à Hong-Kong du Café pédagogique qui, dans le cadre du quatrième Forum mondial des enseignants innovants organisé par Microsoft, présentait à sa manière le logiciel libre et ceux qui le soutiennent.
Peut-être devrions-nous prendre exemple sur le Département de l'instruction publique du Canton de Genève qui a récemment fait passer une directive intitulée Transition vers les standards ouverts et les logiciels libres ? On y préconise explicitement « les produits sous licence libre et les standards ouverts par défaut ». Et « tout choix de solutions propriétaires devra être dûment justifié par les demandeurs, en expliquant de façon détaillée les usages qui rendent indispensable l’acquisition d’un produit ou l’utilisation d’un standard non libre ».
On notera enfin et à la marge que l'on souhaite faire entrer l'Hadopi dans le Brevet Informatique et Internet (B2i) des élèves et que le ministère compte débourser 220 000 euros par an, pour surveiller l'opinion sur Internet !
Une pièce officielle de 5 euros créée avec des logiciels libres
Le ministère des finances néerlandais a récemment lancé un concours pour la création d'une pièce commémorative de 5 euros, sur le thème « Les Pays-Bas et l'architecture ».
Stani, graphiste et hacker Python connu entre autres pour son IDE SPE, a non seulement pris part au concours, mais l'a emporté. Comme il le souligne sur son blog, tout a été fait entièrement avec des logiciels libres, bien que seules les qualités artistiques du résultat aient été prises en compte.
Le design complet a été réalisé à 100% avec des logiciels libres. Il s'agit principalement de programmes maison écrits en Python, évidemment avec l'éditeur SPE. J'ai utilisé PIL et pyCairo, et ponctuellement aussi Gimp, Inkscape et Phatch.
Il conclut avec humour : J'aurais aimé publier la pièce sous la licence GPL, ce qui aurait peut-être résolu la crise financière. Mais pour des raisons évidentes, je n'ai pas pu le faire.. Ce qui est particulièrement intéressant sur son blog est qu'il explique la démarche (technique et artistique) qu'il a suivie, permettant de répondre au thème demandé.
Stani, graphiste et hacker Python connu entre autres pour son IDE SPE, a non seulement pris part au concours, mais l'a emporté. Comme il le souligne sur son blog, tout a été fait entièrement avec des logiciels libres, bien que seules les qualités artistiques du résultat aient été prises en compte.
Le design complet a été réalisé à 100% avec des logiciels libres. Il s'agit principalement de programmes maison écrits en Python, évidemment avec l'éditeur SPE. J'ai utilisé PIL et pyCairo, et ponctuellement aussi Gimp, Inkscape et Phatch.
Il conclut avec humour : J'aurais aimé publier la pièce sous la licence GPL, ce qui aurait peut-être résolu la crise financière. Mais pour des raisons évidentes, je n'ai pas pu le faire.. Ce qui est particulièrement intéressant sur son blog est qu'il explique la démarche (technique et artistique) qu'il a suivie, permettant de répondre au thème demandé.
2% de femmes dans le développement de logiciel libre - 10 propositions pour y remédier
1.5% des développeurs de logiciels libres sont des femmes, presque 20 fois moins que dans le logiciel propriétaire. Telles sont les édifiantes conclusions de l'enquête FLOSSPOLS mené de mars 2004 à février 2006 et financée par la commission Européenne. (NdM : voir la dépêche Et les femmes ? de janvier 2007 qui fournit des chiffres supplémentaires)
Ces quelques chiffres ne peuvent manquer d'interpeller une communauté qui prône si souvent l'ouverture et la non discrimination.
Ainsi, dans un article récemment traduit par Framasoft, Terry Hancock propose « dix façons d'attirer facilement la gent féminine vers votre projet libre ». Si l'accent est mis sur le social, ce n'est pas au détriment de la technique mais au contraire pour bonifier l'ensemble du projet. Et à ce titre ses considérations se veulent pertinentes en dehors même de la problématique des sexes ( NdM : il y a quelques perles de misogynie dans le texte même si l'effort est louable ).
Il s'agit alors moins de faire entrer les femmes dans des modèles élaborés par et pour des hommes que de sensiblement modifier nos pratiques et mentalités pour s'enrichir mutuellement au bénéfice de tous.
Ces quelques chiffres ne peuvent manquer d'interpeller une communauté qui prône si souvent l'ouverture et la non discrimination.
Ainsi, dans un article récemment traduit par Framasoft, Terry Hancock propose « dix façons d'attirer facilement la gent féminine vers votre projet libre ». Si l'accent est mis sur le social, ce n'est pas au détriment de la technique mais au contraire pour bonifier l'ensemble du projet. Et à ce titre ses considérations se veulent pertinentes en dehors même de la problématique des sexes ( NdM : il y a quelques perles de misogynie dans le texte même si l'effort est louable ).
Il s'agit alors moins de faire entrer les femmes dans des modèles élaborés par et pour des hommes que de sensiblement modifier nos pratiques et mentalités pour s'enrichir mutuellement au bénéfice de tous.
Un nouveau framabook sur LaTeX
« Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur LaTeX sans jamais oser le demander » est le titre du cinquième framabook, la collection de livres libres sur le logiciel libre, coordonnée par Framasoft et matérialisée par l'éditeur In Libro Veritas.
Sous licence Art Libre (340 pages et 15 €), il est l'œuvre de Vincent Lozano, maître de conférence en informatique à l'École nationale d'ingénieurs de Saint-Étienne, qui s'en donne à cœur joie pour nous proposer un livre accessible et progressif au style sérieux mais décontracté.
Pour l'occasion le site framabook.org a subi un sérieux lifting et la Framakey propose une application portable dédiée qui aidera ceux sous Windows à être tout de suite opérationnel.
Sous licence Art Libre (340 pages et 15 €), il est l'œuvre de Vincent Lozano, maître de conférence en informatique à l'École nationale d'ingénieurs de Saint-Étienne, qui s'en donne à cœur joie pour nous proposer un livre accessible et progressif au style sérieux mais décontracté.
Pour l'occasion le site framabook.org a subi un sérieux lifting et la Framakey propose une application portable dédiée qui aidera ceux sous Windows à être tout de suite opérationnel.







