Ce n'est pas prévu par le langage. Tu peux tricher en employant la syntaxe , mais si ce n'est pas possible… Alors ce n'est pas une complexité du langage ;).
Et ce n'est même pas un souci dans le cas d'utilisation qu'il décrivait. Si le but est d'arriver à la fin à rédiger un article scientifique, ce n'est pas à l'auteur de choisir la couleur du texte. C'est le travail de la revue, et généralement, elle te demande un texte en une seule couleur (et c'est du noir).
Je crois qu'ils n'ont pas apprécié (entre autre) cette chaîne de faire, puisqu'ils ne pouvaient plus « éditer » le document.
Bah tu mets le Rmd sur une instance gitlab (éventuellement interne à la boîte) et ils éditent directement le Rmd, c'est pas comme si Markdown était bien compliqué.
Bon après c'est sûr que s'ils préfèrent gérer 36 Word en parallèle… Ben comme tu dis, ça sert de filtre.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Je pense que ça peut aussi être LaTeX spécifiquement, dans mon cas de figure c'est évident : je peux être amené à rédiger des documents en LaTeX dans les postes où je postule. Dans ce cas, avant même d'avoir lu le CV, le recruteur voit que je sais utiliser LaTeX.
Du coup, dans ce cas de figure, il est contre-productif d'en faire des caisses. Notamment, je veille à garder la police Computer Modern. Mon but est que le recruteur comprenne que j'ai utilisé LaTeX.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
En droit français, c'est faux. Les droits patrimoniaux (droit de commercialisation notamment) peuvent être cédés et faire l'objet d'un contrat, qui donne lieu le cas échéant à rémunération. D'ailleurs, la loi française impose que cette rémunération soit une fonction linéaire du nombre de ventes et interdit tout autre mode de rémunération (par exemple achat pour un prix fixe. Elle n'interdit toutefois pas de verser une avance sur les droits).
La loi prévoit cependant les droits moraux : droit d'attribution (avoir son nom associé à l'œuvre), droit au respect de l'œuvre (qui, par exemple, peut être invoqué par un sculpteur pour interdire que sa maginifique sculpture trône désormais au milieu d'une décharge), droit de retrait (l'auteur peut à tout moment demander à ce que son œuvre sorte de la circulation). Le droit de retrait impose cependant une juste compensation vis-à-vis de ceux qui ont acquis des copies de l'œuvre et vis-à-vis de ceux qui ont engagé des frais pour la diffusion de l'œuvre.
Les droits moraux sont incessibles : il est impossible d'y renoncer, y compris dans le cadre d'un contrat, et une licence est un contrat. Si l'auteur souhaite retirer son œuvre de la circulation, il en a le droit, et il est illégal, en France, de lui opposer la CC-whatever. Il est par contre parfaitement légal de lui demander une compensation financière des frais qu'on a engagés pour acquérir une copie de l'œuvre, mais dans le cas des geekscottes, les frais sont généralement nuls, donc bon…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Indépendamment de leur train de vie, c'est du domaine de la Constitution, pas de la Loi. Donc ils ne peuvent pas voter ce principe sauf révision constitutionnelle.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Alors c'est intéressant parce que j'ai une vision très différente (et ce que j'aime bien sur DLFP, c'est qu'on peut en discuter calmement entre gens raisonnables :))
Donc, ma vision, c'est que l'Assemblée Nationale se fout complètement de la constitutionnalité des textes qu'elle vote et que ce ne devrait même pas être un argument.
Pourquoi ? Parce que l'Assemblée est la représentante de la volonté du peuple1. Et à ce titre, elle vote les lois que souhaite le peuple. Or, les révolutionnaires savaient (et ça peut même remonter à Rousseau, voire à Montesquieu) que le peuple peut être tyrannique. C'est pourquoi ils ont élaboré une série de principes généraux qui restreignaient la portée des lois : la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen. Et l'institution chargée de contrôler la conformité des lois à ce texte, c'est le Conseil Constitutionnel.
En fait, j'ai une vision très unixienne : une institution pour chaque tâche. L'Assemblée pour légiférer, et le CC pour contrôler. Et c'est assez logique en fait : l'Assemblée n'a jamais, dans l'esprit d'aucun constitutionnaliste, été vue comme la garante des libertés. Tout simplement parce qu'elle est l'émanation du groupe, de la société, et que toutes les sociétés, de tout temps, ont eu tendance à restreindre les libertés de ceux qui s'écartaient de la "norme" (par contre, c'est la norme qui a changé).
Le gardien des libertés, ça a toujours été le juge. Le juge n'est pas seulement celui qui condamne, c'est surtout celui qui a le monopole de la condamnation, c'est le seul à pouvoir priver de liberté. ce qui en fait naturellement le gardien des libertés puisque s'il n'est pas d'accord, il ne vous privera pas de liberté et personne d'autre n'en aura le pouvoir. Et donc, le gardien ultime des libertés est de l'ordre judiciaire et c'est tout à fait logique.
Donc, dans cette vision, il n'est pas surprenant que l'Assemblée se fasse régulièrement retoquer par le CC. C'est même le cours normal des choses. Dans un premier temps, le peuple exprime sa volonté, dans un second temps, on contrôle que la volonté du groupe n'entre pas en collision avec les droits minimaux garantis aux minorités, et notamment à la minorité ultime : les individus.
Ensuite, une raison supplémentaire de se faire retoquer par le CC est que, bien souvent, la loi ne restreint pas unilatéralement une liberté : ce serait trop simple. Elle restreint une liberté pour mieux en protéger une autre. Même cette loi n'échappe pas à la règle : elle ne se contentait pas de restreindre la liberté d'expression, elle la restreignait pour protéger les personnes qui subissent des appels à la haine. Les détails lui ont valu une censure, mais c'est ce qui fait la difficulté de l'exercice : il ne s'agit jamais de déterminer si la loi viole les libertés fondamentales, il s'agit de déterminer si elle les viole excessivement par rapport au gain qu'elle permet par ailleurs.
TL;DR : c'est normal que l'Assemblée se fasse retoquer par le CC car voter une loi parfaitement constitutionnelle n'est ni évident, ni le rôle des députés.
En théorie. Je suis aussi un geek des systèmes de vote donc j'ai mes réserves sur le mode de scrutin mais c'est un autre débat. ↩
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Justement : le code noir a été rédigé sur demande de Louis XIV. Il a d'ailleurs été promulgué sous forme d'un édit royal. D'où ma remarque : pourquoi se focalise-t-on tant sur l'exécutant et non sur le donneur d'ordre ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
J'ai un peu de mal avec cet acharnement sur Colbert. Il travaillait sur ordre de Louis XIV. Pourquoi personne ne propose de déboulonner la gigantesque statue équestre de Louis XIV située devant le château de Versailles ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Je suis surpris, j'avais sélectionné R pour les data sciences et j'avais répondu au mail (mail en date du 4 avril). Je ne le vois pas dans la liste. Mon mail est-il bien arrivé ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
De manière générale, on peut rappeler que les droits de l'homme sont les droits vus comme naturels, pour tout individu, et qui le protègent de la tyrannie du groupe (en fait, te connaissant, je m'attendais à un rappel de ce type, et je serais d'ailleurs curieux de ce que Kant aurait à dire sur le sujet. Je ne serais pas contre un journal de philosophie politique sur COVID-19 et libertés individuelles ;)). Si on admet l'idée de renoncer aux droits de l'homme pour protéger le groupe, alors ils perdent leur caractère absolu, et ils perdent leur capacité à protéger l'individu (qui est la minorité ultime) de la tyrannie de la société. Autrement dit, ils perdent la totalité de leur intérêt.
Il ne faut pas oublier que dans l'esprit des rédacteurs de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, la tendance normale de l'État est d'être totalitaire, même en démocratie, car il est toujours plus facile de plaire à la majorité en lui démontrant qu'on restreint les libertés d'une minorité vue comme dangereuse. Que cette minorité soit définie par une maladie, par sa race, son orientation sexuelle ou même son caractère délinquant ne change pas fondamentalement le problème : dans tous les cas, l'État tendra naturellement à entraver les libertés de la minorité pour protéger la majorité, et ce en toute sincérité : il ne faut pas croire que les dirigeants sont machiavéliques. C'est juste qu'ils représentent le groupe et que le groupe a naturellement peur des éléments qui dévient de la norme.
Par ailleurs, pour moi, le secret médical est un droit de l'Homme : il découle du droit à la vie privée. Même une personne qui a le SIDA n'est pas obligée de le révéler (le SIDA est soumis à déclaration obligatoire et fait donc l'objet d'une transmission aux agences régionales de santé, mais uniquement dans un but statistique). Et pourtant, le SIDA est autrement plus lourd que le COVID-19.
Quant au confinement, je suis plus que dubitatif sur sa pertinence, je prépare justement un journal à ce sujet.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Et qui présente l'avantage d'être contre-indiqué en cas de difficulté respiratoire, un des symptômes du Covid-19.
Parce qu'il expose, comme tous les sédatifs et benzodiazépines, au risque d'arrêt respiratoire. Ce qui est précisément évité par… l'intubation avec ventilation mécanique.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
C'est surtout qu'on est en train d'aller vers une pénurie d'anesthésiants et qu'une intubation, ça se fait sous anesthésie. Donc, pour pallier à l'urgence, on utilise l'usage du rivotril, qui peut à la rigueur être utilisé dans ce cas de figure et qui présente l'avantage d'une bonne tolérance.
Désolé, pas de complot ici.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Je suis médecin, j'ai écrit un nourjal sur linuxfr sur le Sars-CoV-2 qui a eu un certain succès, je donne des cours de lecture critique d'article en fac de médecine, je n'ai pas de conflit d'intérêt, je crie haut et fort que l'étude du Pr Raoult est de la merde en barre.
Et je te souhaite bon courage pour trouver une attaque ad hominem.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Sur ce point particulier, l'asthme peut être aggravé par le Covid-19 et déclencher des crises potentiellement mortelles. Il est donc jugé plus dangereux d'arrêter les corticoïdes inhalés que de les maintenir.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Typo qui pique les yeux
Posté par Liorel . En réponse au journal Privacy Shield, suite et fin. Évalué à 2. Dernière modification le 16 juillet 2020 à 11:51.
Je veux bien, merci :)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Typo qui pique les yeux
Posté par Liorel . En réponse au journal Privacy Shield, suite et fin. Évalué à 2.
s/aux question/aux questions, bien évidemment.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: LaTeX
Posté par Liorel . En réponse au journal Ces quelques modèles de CV. Évalué à 2.
Comme 1
Ce n'est pas prévu par le langage. Tu peux tricher en employant la syntaxe
, mais si ce n'est pas possible… Alors ce n'est pas une complexité du langage ;).
Et ce n'est même pas un souci dans le cas d'utilisation qu'il décrivait. Si le but est d'arriver à la fin à rédiger un article scientifique, ce n'est pas à l'auteur de choisir la couleur du texte. C'est le travail de la revue, et généralement, elle te demande un texte en une seule couleur (et c'est du noir).
Ceci ↩
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: LaTeX
Posté par Liorel . En réponse au journal Ces quelques modèles de CV. Évalué à 2.
Bah tu mets le Rmd sur une instance gitlab (éventuellement interne à la boîte) et ils éditent directement le Rmd, c'est pas comme si Markdown était bien compliqué.
Bon après c'est sûr que s'ils préfèrent gérer 36 Word en parallèle… Ben comme tu dis, ça sert de filtre.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: LaTeX
Posté par Liorel . En réponse au journal Ces quelques modèles de CV. Évalué à 5.
Je pense que ça peut aussi être LaTeX spécifiquement, dans mon cas de figure c'est évident : je peux être amené à rédiger des documents en LaTeX dans les postes où je postule. Dans ce cas, avant même d'avoir lu le CV, le recruteur voit que je sais utiliser LaTeX.
Du coup, dans ce cas de figure, il est contre-productif d'en faire des caisses. Notamment, je veille à garder la police Computer Modern. Mon but est que le recruteur comprenne que j'ai utilisé LaTeX.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Tous les coups ne sont pas permis
Posté par Liorel . En réponse au journal Publicité télévisée pour les vélos interdite. Évalué à 6.
On a vu plus anxiogène comme pub…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: A iha iha...
Posté par Liorel . En réponse au journal Un de plus de moins :'(. Évalué à 7.
Oui mais c'est beaucoup plus compliqué de faire l'harmonica au clavier :P.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: La nimage qui va bien
Posté par Liorel . En réponse à la dépêche Vingt‑deux ans de LinuxFr.org. Évalué à 7.
En droit français, c'est faux. Les droits patrimoniaux (droit de commercialisation notamment) peuvent être cédés et faire l'objet d'un contrat, qui donne lieu le cas échéant à rémunération. D'ailleurs, la loi française impose que cette rémunération soit une fonction linéaire du nombre de ventes et interdit tout autre mode de rémunération (par exemple achat pour un prix fixe. Elle n'interdit toutefois pas de verser une avance sur les droits).
La loi prévoit cependant les droits moraux : droit d'attribution (avoir son nom associé à l'œuvre), droit au respect de l'œuvre (qui, par exemple, peut être invoqué par un sculpteur pour interdire que sa maginifique sculpture trône désormais au milieu d'une décharge), droit de retrait (l'auteur peut à tout moment demander à ce que son œuvre sorte de la circulation). Le droit de retrait impose cependant une juste compensation vis-à-vis de ceux qui ont acquis des copies de l'œuvre et vis-à-vis de ceux qui ont engagé des frais pour la diffusion de l'œuvre.
Les droits moraux sont incessibles : il est impossible d'y renoncer, y compris dans le cadre d'un contrat, et une licence est un contrat. Si l'auteur souhaite retirer son œuvre de la circulation, il en a le droit, et il est illégal, en France, de lui opposer la CC-whatever. Il est par contre parfaitement légal de lui demander une compensation financière des frais qu'on a engagés pour acquérir une copie de l'œuvre, mais dans le cas des geekscottes, les frais sont généralement nuls, donc bon…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Je ne sais pas
Posté par Liorel . En réponse au journal Les syndicats mentent-ils ?. Évalué à 10.
Je crois que c'est la première fois que je vois un post sur DLFP qu'on peut inutiler parce qu'on est d'accord avec la conclusion.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Conformité (très) partielle
Posté par Liorel . En réponse au journal Bronsonisation de la loi «visant à lutter contre les contenus haineux sur internet» dite loi «Avia». Évalué à 2.
Indépendamment de leur train de vie, c'est du domaine de la Constitution, pas de la Loi. Donc ils ne peuvent pas voter ce principe sauf révision constitutionnelle.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Conformité (très) partielle
Posté par Liorel . En réponse au journal Bronsonisation de la loi «visant à lutter contre les contenus haineux sur internet» dite loi «Avia». Évalué à 10.
Alors c'est intéressant parce que j'ai une vision très différente (et ce que j'aime bien sur DLFP, c'est qu'on peut en discuter calmement entre gens raisonnables :))
Donc, ma vision, c'est que l'Assemblée Nationale se fout complètement de la constitutionnalité des textes qu'elle vote et que ce ne devrait même pas être un argument.
Pourquoi ? Parce que l'Assemblée est la représentante de la volonté du peuple1. Et à ce titre, elle vote les lois que souhaite le peuple. Or, les révolutionnaires savaient (et ça peut même remonter à Rousseau, voire à Montesquieu) que le peuple peut être tyrannique. C'est pourquoi ils ont élaboré une série de principes généraux qui restreignaient la portée des lois : la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen. Et l'institution chargée de contrôler la conformité des lois à ce texte, c'est le Conseil Constitutionnel.
En fait, j'ai une vision très unixienne : une institution pour chaque tâche. L'Assemblée pour légiférer, et le CC pour contrôler. Et c'est assez logique en fait : l'Assemblée n'a jamais, dans l'esprit d'aucun constitutionnaliste, été vue comme la garante des libertés. Tout simplement parce qu'elle est l'émanation du groupe, de la société, et que toutes les sociétés, de tout temps, ont eu tendance à restreindre les libertés de ceux qui s'écartaient de la "norme" (par contre, c'est la norme qui a changé).
Le gardien des libertés, ça a toujours été le juge. Le juge n'est pas seulement celui qui condamne, c'est surtout celui qui a le monopole de la condamnation, c'est le seul à pouvoir priver de liberté. ce qui en fait naturellement le gardien des libertés puisque s'il n'est pas d'accord, il ne vous privera pas de liberté et personne d'autre n'en aura le pouvoir. Et donc, le gardien ultime des libertés est de l'ordre judiciaire et c'est tout à fait logique.
Donc, dans cette vision, il n'est pas surprenant que l'Assemblée se fasse régulièrement retoquer par le CC. C'est même le cours normal des choses. Dans un premier temps, le peuple exprime sa volonté, dans un second temps, on contrôle que la volonté du groupe n'entre pas en collision avec les droits minimaux garantis aux minorités, et notamment à la minorité ultime : les individus.
Ensuite, une raison supplémentaire de se faire retoquer par le CC est que, bien souvent, la loi ne restreint pas unilatéralement une liberté : ce serait trop simple. Elle restreint une liberté pour mieux en protéger une autre. Même cette loi n'échappe pas à la règle : elle ne se contentait pas de restreindre la liberté d'expression, elle la restreignait pour protéger les personnes qui subissent des appels à la haine. Les détails lui ont valu une censure, mais c'est ce qui fait la difficulté de l'exercice : il ne s'agit jamais de déterminer si la loi viole les libertés fondamentales, il s'agit de déterminer si elle les viole excessivement par rapport au gain qu'elle permet par ailleurs.
TL;DR : c'est normal que l'Assemblée se fasse retoquer par le CC car voter une loi parfaitement constitutionnelle n'est ni évident, ni le rôle des députés.
En théorie. Je suis aussi un geek des systèmes de vote donc j'ai mes réserves sur le mode de scrutin mais c'est un autre débat. ↩
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Discutons
Posté par Liorel . En réponse au journal Une question complexe : pourquoi on déboulonne des statues. Évalué à 10.
Justement : le code noir a été rédigé sur demande de Louis XIV. Il a d'ailleurs été promulgué sous forme d'un édit royal. D'où ma remarque : pourquoi se focalise-t-on tant sur l'exécutant et non sur le donneur d'ordre ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Discutons
Posté par Liorel . En réponse au journal Une question complexe : pourquoi on déboulonne des statues. Évalué à 10. Dernière modification le 15 juin 2020 à 10:22.
J'ai un peu de mal avec cet acharnement sur Colbert. Il travaillait sur ordre de Louis XIV. Pourquoi personne ne propose de déboulonner la gigantesque statue équestre de Louis XIV située devant le château de Versailles ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: J'aime pas :)
Posté par Liorel . En réponse au journal Mi kama sona e toki pona*. Évalué à 6.
Un jouet sexuel, comme une poupée gonflable.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# OUPS
Posté par Liorel . En réponse au lien Springer met 400 livres techniques en téléchargement gratuit en PDF pendant la crise du COVID. Évalué à 2. Dernière modification le 11 mai 2020 à 15:23.
Il manque un D à COVID, si un modérateur passe par là et peut corriger, merci.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Précisions :
Posté par Liorel . En réponse au lien Springer met 400 livres techniques en téléchargement gratuit en PDF pendant la crise du COVID. Évalué à 3.
Moyennant quoi, ça reste un éditeur d'ouvrages très intéressants et de bonne qualité.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Mail non reçu ?
Posté par Liorel . En réponse à la dépêche Meilleures contributions LinuxFr.org : les primées de mars 2020. Évalué à 3.
C'est envoyé. Merci encore :)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Mail non reçu ?
Posté par Liorel . En réponse à la dépêche Meilleures contributions LinuxFr.org : les primées de mars 2020. Évalué à 3.
Je suis surpris, j'avais sélectionné R pour les data sciences et j'avais répondu au mail (mail en date du 4 avril). Je ne le vois pas dans la liste. Mon mail est-il bien arrivé ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Bah si
Posté par Liorel . En réponse au journal Covid 19 - un traçage organisé par le monde du libre ?. Évalué à 10.
De manière générale, on peut rappeler que les droits de l'homme sont les droits vus comme naturels, pour tout individu, et qui le protègent de la tyrannie du groupe (en fait, te connaissant, je m'attendais à un rappel de ce type, et je serais d'ailleurs curieux de ce que Kant aurait à dire sur le sujet. Je ne serais pas contre un journal de philosophie politique sur COVID-19 et libertés individuelles ;)). Si on admet l'idée de renoncer aux droits de l'homme pour protéger le groupe, alors ils perdent leur caractère absolu, et ils perdent leur capacité à protéger l'individu (qui est la minorité ultime) de la tyrannie de la société. Autrement dit, ils perdent la totalité de leur intérêt.
Il ne faut pas oublier que dans l'esprit des rédacteurs de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, la tendance normale de l'État est d'être totalitaire, même en démocratie, car il est toujours plus facile de plaire à la majorité en lui démontrant qu'on restreint les libertés d'une minorité vue comme dangereuse. Que cette minorité soit définie par une maladie, par sa race, son orientation sexuelle ou même son caractère délinquant ne change pas fondamentalement le problème : dans tous les cas, l'État tendra naturellement à entraver les libertés de la minorité pour protéger la majorité, et ce en toute sincérité : il ne faut pas croire que les dirigeants sont machiavéliques. C'est juste qu'ils représentent le groupe et que le groupe a naturellement peur des éléments qui dévient de la norme.
Par ailleurs, pour moi, le secret médical est un droit de l'Homme : il découle du droit à la vie privée. Même une personne qui a le SIDA n'est pas obligée de le révéler (le SIDA est soumis à déclaration obligatoire et fait donc l'objet d'une transmission aux agences régionales de santé, mais uniquement dans un but statistique). Et pourtant, le SIDA est autrement plus lourd que le COVID-19.
Quant au confinement, je suis plus que dubitatif sur sa pertinence, je prépare justement un journal à ce sujet.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Ce n'est (toujours) pas un complot...
Posté par Liorel . En réponse au journal [Covid-19] Une euthanasie déguisée des personnes les plus âgées ?. Évalué à 8.
En plus, Décathlon vend aussi des tubas ! Confit d'intérêts ! Complot !
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Ce n'est (toujours) pas un complot...
Posté par Liorel . En réponse au journal [Covid-19] Une euthanasie déguisée des personnes les plus âgées ?. Évalué à 10. Dernière modification le 03 avril 2020 à 18:59.
Parce qu'il expose, comme tous les sédatifs et benzodiazépines, au risque d'arrêt respiratoire. Ce qui est précisément évité par… l'intubation avec ventilation mécanique.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Ce n'est (toujours) pas un complot...
Posté par Liorel . En réponse au journal [Covid-19] Une euthanasie déguisée des personnes les plus âgées ?. Évalué à 10.
C'est surtout qu'on est en train d'aller vers une pénurie d'anesthésiants et qu'une intubation, ça se fait sous anesthésie. Donc, pour pallier à l'urgence, on utilise l'usage du rivotril, qui peut à la rigueur être utilisé dans ce cas de figure et qui présente l'avantage d'une bonne tolérance.
Désolé, pas de complot ici.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Pourquoi ...
Posté par Liorel . En réponse au journal Le gouvernement français autorise la prescription de l'hydroxychloroquine en traitement du COVID-19. Évalué à 5.
Si le journal t'a plu, je te conseille l'excellent journal de jben qui met en application avec python le modèle présenté.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Pourquoi ...
Posté par Liorel . En réponse au journal Le gouvernement français autorise la prescription de l'hydroxychloroquine en traitement du COVID-19. Évalué à 10.
Je suis médecin, j'ai écrit un nourjal sur linuxfr sur le Sars-CoV-2 qui a eu un certain succès, je donne des cours de lecture critique d'article en fac de médecine, je n'ai pas de conflit d'intérêt, je crie haut et fort que l'étude du Pr Raoult est de la merde en barre.
Et je te souhaite bon courage pour trouver une attaque ad hominem.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Je suis persuadé de l'avoir eu mais comment le savoir
Posté par Liorel . En réponse au journal Sars-CoV-2 et moi. Évalué à 10. Dernière modification le 26 mars 2020 à 00:00.
La société française de pharmacologie et de thérapeutique a publié une FAQ assez complète à ce sujet : https://www.pharmacol-fr.org/covid19-foire-aux-questions
Sur ce point particulier, l'asthme peut être aggravé par le Covid-19 et déclencher des crises potentiellement mortelles. Il est donc jugé plus dangereux d'arrêter les corticoïdes inhalés que de les maintenir.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.