Va justifier que tu as passé trois jours à réfléchir comment satisfaire un besoin en 10 lignes de code
C'est marrant, j'ai la problématique en ce moment : les biostats du service nous sortent des scripts de 1500 lignes de R pour faire ce que je sors en 300 (dplyr et magrittr aggravant le problème). Sauf que quand mon chef me demande une évolution, il l'a dans l'aprem, alors que pour eux, il l'a dans la semaine.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Les seuls moments où je réinstalle c'est quand je change de disque dur
Et même dans ce cas, ce n'est pas nécessaire ! D'ailleurs, il y a une page de wiki pour ça (de manière générale, il semble exister un genre de règle 34 du wiki d'Arch : si vous pouvez y penser, il existe une page de wiki pour ça).
D'expérience, j'ai pu transférer mon install sur un nouveau disque dur avec un changement de carte mère au passage, et ça s'est bien passé. Ça a été remarquablement simple, le plus long étant le montage du hardware. Après, c'est quand même prudent d'avoir un smartphone pour lire le wiki, et une clé USB pour tout réinstaller en cas de gros coup dur.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Une fois tous les 4/5 ans je fais un pacman -Q > list.txt et je trie à la mano sur mon poste perso.
Tu pourrais déjà gagner du temps avec un pacman -Qe, voire pacman -Qet.
Intérêt : ça limite ton output aux packages installés explicitement (pacman -Qe est le complémentaire de pacman -Qd), voire aux packages installés explicitement que tu peux probablement virer sans tout casser (ils ne sont dépendance d'aucun package).
Mine de rien c'est vachement puissant d'enregistrer si un package a été installé explicitement ou en tant que dépendance. Je n'ai pas souvenir d'un équivalent dans apt (mais mon dernier usage d'une Ubuntu doit remonter à 10 ans, donc mes souvenirs sont pas forcément fiables…)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Parfois je me dis "ça serait bien de repartir de zéro pour faire un grand ménage de tous ces restes de paquets que je n'utilise plus"
pacman -Rcs $(pacman -Qqdt)
Petite explication :
pacman -Qt liste les packages qui ne sont dépendance d'aucun package ;
pacman -Qd restreint l'output aux packages installés en tant que dépendance ;
pacman -Qq limite l'output au nom des packages (il retire notamment les numéros de version), indispensable pour que pacman -R accepte l'entrée ;
On passe le tout à pacman -Rcs :
pacman -Rs désinstalle ces packages et parcourt l'arbre de leurs dépendances pour retirer toutes les dépendances rendues inutiles ;
pacman -Rc nettoie le cache de pacman en même temps, pour libérer un peu plus d'espace disque.
En théorie, si on n'utilisait que pacman -Rcs, on n'aurait presque jamais besoin d'utiliser pacman -Qqdt. En pratique, on aurait parfois un package qui perd une dépendance au cours d'une mise à jour, donc il apparaîtrait quand même quelques orphelins au fil du temps.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Après, c'est non recommandé, mais tu peux interdire certaines màj automatiques à pacman, quitte à les faire à la main. Si tu veux figer PHP, tu peux tout à fait le faire. Bon c'est sûr que ça réduit l'intérêt de la rolling release.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Un point m'embête dans ton implémentation de la suite : chaque appel de la fonction appelle 2 instances supplémentaires, qui se résolvent récursivement, donc qui restent en attente jusqu'à ce que toutes les instances aient atteint 0 ou 1. Alors ça marche sans trop de problèmes pour fib(5) ou fib(7), mais essaie de calculer fib(24) et tu vas beaucoup moins rigoler. En effet, cette implémentation appelle de l'ordre de 2^n instances de la fonction. Le problème étant que quand tu écris :
int => fib(n - 1) + fib(n - 2),
tu ne gardes pas en réutilises pas le résultat de fib(n-2) pour calculer fib(n-1) : tu appelles une nouvelle instance toute neuve. Une solution est d'avoir un objet de type tuple, indiçable et de faire retourner un tuple à ta fonction :
La graphie, c'est surtout l'action de fixer sur un support. dans photographie, il s'agit bien d'une fixation sur un support par l'action de la lumière (photo). Pour le coup, egophoto, ça serait "lumière de soi-même", c'est joli mais ça ne veut strictement rien dire.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Ben, c'est quand même un des postulats de base de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, rien que ça. Pour rappel, quand elle a été adoptée, l'immense majorité des français était encore royaliste. L'idée fondamentale de ce texte, c'est justement d'empêcher l'État, quelle que soit sa forme (monarchie, oligarchie, démocratie) de priver les individus de certains droits qu'on considère comme fondamentaux, inaliénables. Le groupe y est vu comme un risque naturel d'oppression et il importe d'offrir à l'individu une protection minimale contre ce risque.
Donc non, ça ne me choque pas de considérer le peuple comme trop con pour protéger les droits fondamentaux. En fait, il suffit d'un attentat pour rendre le peuple vraiment très con sur ce sujet. C'est exactement à ça que servent les garde-fous comme la déclaration des droits de l'homme ou les traités internationaux.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Ma thèse est précisément que ces deux mots ont la même origine, et qu'il est ironique qu'un mot d'origine française soit brandi en étendard de l'invasion du français par le perfide anglais.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Je trouve que l'on fait un bien mauvais procès à spoiler.
Qu'est-ce que to spoil ? C'est ruiner, gâcher, rendre définitivement inutilisable sans pour autant détruire. Mais the spoil, c'est aussi le butin, la prise de guerre. To spoil, c'est avant tout piller, c'est se rendre coupable de spoliation.
Spoiler est donc un mot français à l'origine, qui ne fait que revenir au pays après un petit tour par la terre des Angles. Et nous, en bons hypocrites, nous l'accusons de ne pas être de chez nous ! Comment peut-on décemment se prévaloir de lutter contre l'invasion du vocabulaire anglois en luttant contre des éléments de ce vocabulaire qui résultent précisément de son invasion par le nôtre, de vocabulaire ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Ah non, c'était un nourjal parodique. L'idée était de dénoncer le fonctionnement ubuesque de la carte vitale (sérieusement, ces histoires de droits pas à jour, c'est juste n'importe quoi…). Après, c'est le principe d'un nourjal : chacun en a sa lecture.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Les deux objections que tu formules sont tout à fait justes, d'où le :
Si c'est bien fait
Tu décris assez bien le cas de figure où c'est mal fait. Par exemple, dans ma vision des choses, tu resterais inscrit dans un bureau, ton bureau de référence,et tu pourrais y voter sur simple présentation d'un papier d'identité. Comme le bureau connaîtrait ton identité, il se chargerait lui-même d'actualiser la base. Double avantage : on garde les possibilités actuelles (vote dans un bureau unique avec un papier d'identité au choix) et on garde la possibilité de voter n'importe où.
le problème de l'abstention, qui n'est pas du tout un problème lié à la complexité du vote, mais au dégoût de bon nombre de citoyens pour la politique et les politiques
On est tout à fait d'accord, sauf sur le "pas du tout". Il est évident qu'il y a un gros problème de représentation et qu'il est à l'origine d'une bonne part de l'abstention. La forme du gouvernement et le mode de scrutin y sont pour beaucoup, soit directement (ne permettent pas d'écouter les électeurs), soit indirectement (favorisent les candidats capables de faire le vide dans leur champ politique plutôt que de rechercher le consensus). Mais ce n'est pas la seule cause d'abstention. Je ne pense pas que l'abstention soit un problème monocausal, et donc une mesure unique ne peut permettre de le régler.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Ah non, moi c'est beaucoup plus simple :
- Bonjour, je voudrais du paracétamol.
- Vous avez une prescription ?
- sudo je voudrais du paracétamol. balance la carte de l'ordre des médecins
- OK
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Je précise, au cas où ça n'apparaîtrait pas clairement, que je ne suis pas hostile de principe à une carte d'électeur unique permettant de voter dans n'importe quel bureau de vote. Si c'est bien fait, ça peut être une vraie solution à la mal-inscription sur les listes électorales, qui est une cause connue d'abstention (même si pas la seule). Ça se voulait plus comme une critique du fonctionnement absurde de la carte vitale.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Alors, sur ce point, j'aimerais savoir comment ils font (c'est pas une question rhétorique, je suis vraiment preneur d'une explication).
Parce qu'autant je vois très bien comment gmail peut détecter qu'un mail from @gmail.com vient bien de son expéditeur annoncé, autant je ne vois pas comment gmail fait pour vérifier qu'un mail from interieur.gouv.fr vient bien de interieur.gouv.fr. Une bonne âme pour m'expliquer comment il fait concrètement ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
doit-on s'attendre à une cyber guerre contre nous ou une guerre à l'ancienne ?
Les deux ne sont pas mutuellement exclusives et se renforcent lême mutuellement. Pour prendre deux exemples, l'un militaire, l'autre civil :
On dispose de systèmes capables de tirer sur une cible à une quarantaine de kilomètres avec une bonne précision (je suppose que les détails sont confidentiels). Il est évident que ce tir apporte un avantage tactique (tirer en restant hors de portée de l'ennemi). Cependant, ça impose des capacités de communication (on ne voit pas sur qui on tire) et de calcul (c'est un ordinateur qui calcule la trajectoire et automatise une bonne partie de la séquence de tir). Ici, la cyberguerre peut consister à saboter les capacités de communication (empêcher le tir), intercepter la communication (obtenir la position de l'éclaireur pour le détruire), bloquer ou fausser le calcul de trajectoire, ou empêcher le canon de se remettre en place après le tir (ce qui l'immobilise et le rend vulnérable à un contre-tir).
Dans le domaine civil, bloquer une usine d'armement est un objectif évident, mais paralyser le SI d'un gros CHU produit des effets stratégiques assez intéressants aussi. Ou oaralyser une centrale électrique.
Bref, une cyberattaque seule est d'un intérêt forcément limité. Mais la combiner à une attaque terrestre peut décupler son potentiel. De même que l'attaque terrestre a plus de potentiel si tu as saboté pendant 6 mois le SI des rémunérations des militaires ennemis. Les deux ne s'excluent pas, elles se complètent.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Fais quand même une sérologie (ou, si tu en as une, relis-la).
Le Sars-CoV-2 est constitué de plusieurs protéines dont 2 sont immunogènes : Spike (S) et nucléocapside (NC).
Lors d'une infection, on fait des anticorps anti-S et souvent des anticorps anti-NC. Cependant, les anticorps anti-NC ne sont pas considérés comme efficaces, donc on ne vaccine que contre Spike. Du coup, on peut s'attendre à ce que tu aies des anticorps anti-S, mais si tu as des anticorps anti-NC, ils constituent une preuve d'infection passée (mais non datable).
Seul inconvénient de ces anticorps, ils n'ont pas une sensibilité de 100% : certaines personnes sont authentiquement infectés et n'ont jamais d'anticorps anti-NC. J'ignore pourquoi.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Parce que le titre d'anticorps circulants est assez mal corrélé avec l'immunité observée empiriquement.
Il faut savoir qu'il existe deux types d'anticorps : les anticorps circulants et les immunoglobulines de membrane, qui sont fixées à la membrane de certaines populations de cellules immunitaires. La composante principale de l'immunité au SARS-CoV-2 est cellulaire. Or, en routine, on n'a accès qu'aux anticorps circulants car ces cellules sont positionnées dans les tissus, et prélever un bout de bronche pour vérifier ton immunité est plus difficilement acceptable que prélever un bout de sang.
On n'a donc accès qu'à un proxy, certes corrélé à la variable d'intérêt, mais cette corrélation est très imparfaite.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Il n'est pas si arbitraire que ça : les données sont assez fortement en faveur d'une absence d'intérêt du rappel chez les personnes ayant eu un schéma complet + covid. Au vu des résultats scientifiques, c'est la posture allemande qui apparaît arbitraire (à remettre dans le contexte culturel, ceci dit. Notamment, le rappel a tellement peu d'effets secondaires sérieux qu'il n'est probablement pas si grave de l'imposer).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
En fait on n'a pas d'argument en faveur d'une meilleure efficacité vaccinale pour les personnes ayant eu 2 doses + covid + 1 dose versus 2 doses + covîd sans dose 3. C'est précisément la raison pour laquelle elle est facultative pour les personnes ayant eu le covid.
Note par ailleurs qu'on n'a pas non plus d'argument pour contre-indiquer la dose 3, étant donné qu'elle est extrêmement bien tolérée.
Conclusion : faites-la ou ne la faites pas, c'est sans impact.
Source : reco HAS sur le rappel vaccinal chez les personnes ayant eu un covid, ça date de décembre ou janvier, flemme de chercher.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Adage
Posté par Liorel . En réponse au journal Software architecture considered harmful. Évalué à 5.
C'est marrant, j'ai la problématique en ce moment : les biostats du service nous sortent des scripts de 1500 lignes de R pour faire ce que je sors en 300 (dplyr et magrittr aggravant le problème). Sauf que quand mon chef me demande une évolution, il l'a dans l'aprem, alors que pour eux, il l'a dans la semaine.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Arch <3
Posté par Liorel . En réponse au journal Quelques mots sur Arch. Évalué à 4.
Et même dans ce cas, ce n'est pas nécessaire ! D'ailleurs, il y a une page de wiki pour ça (de manière générale, il semble exister un genre de règle 34 du wiki d'Arch : si vous pouvez y penser, il existe une page de wiki pour ça).
D'expérience, j'ai pu transférer mon install sur un nouveau disque dur avec un changement de carte mère au passage, et ça s'est bien passé. Ça a été remarquablement simple, le plus long étant le montage du hardware. Après, c'est quand même prudent d'avoir un smartphone pour lire le wiki, et une clé USB pour tout réinstaller en cas de gros coup dur.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Arch <3
Posté par Liorel . En réponse au journal Quelques mots sur Arch. Évalué à 4.
Tu pourrais déjà gagner du temps avec un pacman -Qe, voire pacman -Qet.
Intérêt : ça limite ton output aux packages installés explicitement (pacman -Qe est le complémentaire de pacman -Qd), voire aux packages installés explicitement que tu peux probablement virer sans tout casser (ils ne sont dépendance d'aucun package).
Mine de rien c'est vachement puissant d'enregistrer si un package a été installé explicitement ou en tant que dépendance. Je n'ai pas souvenir d'un équivalent dans apt (mais mon dernier usage d'une Ubuntu doit remonter à 10 ans, donc mes souvenirs sont pas forcément fiables…)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Arch <3
Posté par Liorel . En réponse au journal Quelques mots sur Arch. Évalué à 9.
Petite explication :
pacman -Qt
liste les packages qui ne sont dépendance d'aucun package ;pacman -Qd
restreint l'output aux packages installés en tant que dépendance ;pacman -Qq
limite l'output au nom des packages (il retire notamment les numéros de version), indispensable pour quepacman -R
accepte l'entrée ;pacman -Rcs
:pacman -Rs
désinstalle ces packages et parcourt l'arbre de leurs dépendances pour retirer toutes les dépendances rendues inutiles ;pacman -Rc
nettoie le cache de pacman en même temps, pour libérer un peu plus d'espace disque.En théorie, si on n'utilisait que
pacman -Rcs
, on n'aurait presque jamais besoin d'utiliserpacman -Qqdt
. En pratique, on aurait parfois un package qui perd une dépendance au cours d'une mise à jour, donc il apparaîtrait quand même quelques orphelins au fil du temps.Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Prochaine cible : les stations de recharge pour les voitures électriques
Posté par Liorel . En réponse au journal L'Union européenne va imposer l'USB-C !. Évalué à 10.
Je ne suis pas sûr que le cheval apprécie.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Arch <3
Posté par Liorel . En réponse au journal Quelques mots sur Arch. Évalué à 4.
Après, c'est non recommandé, mais tu peux interdire certaines màj automatiques à pacman, quitte à les faire à la main. Si tu veux figer PHP, tu peux tout à fait le faire. Bon c'est sûr que ça réduit l'intérêt de la rolling release.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Be evil
Posté par Liorel . En réponse au lien étude : les freins à l'accès des filles aux filières informatiques et numériques. Évalué à 6.
C'est amusant que tu te sentes obligé de préciser que ta réponse est ironique… Sans t'apercevoir que tu réponds à un message qui l'est aussi.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Complexité algorithmique
Posté par Liorel . En réponse au journal [Letlang] Hommage à Leonardo Pisano Fibonacci. Évalué à 3.
Un point m'embête dans ton implémentation de la suite : chaque appel de la fonction appelle 2 instances supplémentaires, qui se résolvent récursivement, donc qui restent en attente jusqu'à ce que toutes les instances aient atteint 0 ou 1. Alors ça marche sans trop de problèmes pour
fib(5)
oufib(7)
, mais essaie de calculerfib(24)
et tu vas beaucoup moins rigoler. En effet, cette implémentation appelle de l'ordre de2^n
instances de la fonction. Le problème étant que quand tu écris :tu ne gardes pas en réutilises pas le résultat de
fib(n-2)
pour calculerfib(n-1)
: tu appelles une nouvelle instance toute neuve. Une solution est d'avoir un objet de type tuple, indiçable et de faire retourner un tuple à ta fonction :Ainsi, tu n'appelles ta fonction qu'une seule fois par instance, et ton temps de calcul progresse désormais en O(n) et non en O(2n).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: egoportrait
Posté par Liorel . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 6.
Si tu émets dans le visible, inquiète -toi ;)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: egoportrait
Posté par Liorel . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 4.
La graphie, c'est surtout l'action de fixer sur un support. dans photographie, il s'agit bien d'une fixation sur un support par l'action de la lumière (photo). Pour le coup, egophoto, ça serait "lumière de soi-même", c'est joli mais ça ne veut strictement rien dire.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Dans mon pays
Posté par Liorel . En réponse au journal la démocratie directe en action. Évalué à 9.
Ben, c'est quand même un des postulats de base de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, rien que ça. Pour rappel, quand elle a été adoptée, l'immense majorité des français était encore royaliste. L'idée fondamentale de ce texte, c'est justement d'empêcher l'État, quelle que soit sa forme (monarchie, oligarchie, démocratie) de priver les individus de certains droits qu'on considère comme fondamentaux, inaliénables. Le groupe y est vu comme un risque naturel d'oppression et il importe d'offrir à l'individu une protection minimale contre ce risque.
Donc non, ça ne me choque pas de considérer le peuple comme trop con pour protéger les droits fondamentaux. En fait, il suffit d'un attentat pour rendre le peuple vraiment très con sur ce sujet. C'est exactement à ça que servent les garde-fous comme la déclaration des droits de l'homme ou les traités internationaux.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Le Quebec doit renverser l'académie française !
Posté par Liorel . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 4.
Ma thèse est précisément que ces deux mots ont la même origine, et qu'il est ironique qu'un mot d'origine française soit brandi en étendard de l'invasion du français par le perfide anglais.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Le Quebec doit renverser l'académie française !
Posté par Liorel . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 10.
Je trouve que l'on fait un bien mauvais procès à spoiler.
Qu'est-ce que to spoil ? C'est ruiner, gâcher, rendre définitivement inutilisable sans pour autant détruire. Mais the spoil, c'est aussi le butin, la prise de guerre. To spoil, c'est avant tout piller, c'est se rendre coupable de spoliation.
Spoiler est donc un mot français à l'origine, qui ne fait que revenir au pays après un petit tour par la terre des Angles. Et nous, en bons hypocrites, nous l'accusons de ne pas être de chez nous ! Comment peut-on décemment se prévaloir de lutter contre l'invasion du vocabulaire anglois en luttant contre des éléments de ce vocabulaire qui résultent précisément de son invasion par le nôtre, de vocabulaire ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Carte Vitale
Posté par Liorel . En réponse au journal Un scrutin vital. Évalué à 4.
Ah non, c'était un nourjal parodique. L'idée était de dénoncer le fonctionnement ubuesque de la carte vitale (sérieusement, ces histoires de droits pas à jour, c'est juste n'importe quoi…). Après, c'est le principe d'un nourjal : chacun en a sa lecture.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: rafraîchissant
Posté par Liorel . En réponse au journal Un scrutin vital. Évalué à 3.
Les deux objections que tu formules sont tout à fait justes, d'où le :
Tu décris assez bien le cas de figure où c'est mal fait. Par exemple, dans ma vision des choses, tu resterais inscrit dans un bureau, ton bureau de référence,et tu pourrais y voter sur simple présentation d'un papier d'identité. Comme le bureau connaîtrait ton identité, il se chargerait lui-même d'actualiser la base. Double avantage : on garde les possibilités actuelles (vote dans un bureau unique avec un papier d'identité au choix) et on garde la possibilité de voter n'importe où.
On est tout à fait d'accord, sauf sur le "pas du tout". Il est évident qu'il y a un gros problème de représentation et qu'il est à l'origine d'une bonne part de l'abstention. La forme du gouvernement et le mode de scrutin y sont pour beaucoup, soit directement (ne permettent pas d'écouter les électeurs), soit indirectement (favorisent les candidats capables de faire le vide dans leur champ politique plutôt que de rechercher le consensus). Mais ce n'est pas la seule cause d'abstention. Je ne pense pas que l'abstention soit un problème monocausal, et donc une mesure unique ne peut permettre de le régler.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Tu vas adorer la e-Santé !
Posté par Liorel . En réponse au journal Un scrutin vital. Évalué à 10.
Ah non, moi c'est beaucoup plus simple :
- Bonjour, je voudrais du paracétamol.
- Vous avez une prescription ?
- sudo je voudrais du paracétamol.
balance la carte de l'ordre des médecins
- OK
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: rafraîchissant
Posté par Liorel . En réponse au journal Un scrutin vital. Évalué à 6.
Je précise, au cas où ça n'apparaîtrait pas clairement, que je ne suis pas hostile de principe à une carte d'électeur unique permettant de voter dans n'importe quel bureau de vote. Si c'est bien fait, ça peut être une vraie solution à la mal-inscription sur les listes électorales, qui est une cause connue d'abstention (même si pas la seule). Ça se voulait plus comme une critique du fonctionnement absurde de la carte vitale.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: En fait c'est une bonne règle, qui devrait être mieux diffusée
Posté par Liorel . En réponse au journal Quand la DGFiP (les impôts) donne des conseils de sécurité.... Évalué à 4.
Alors, sur ce point, j'aimerais savoir comment ils font (c'est pas une question rhétorique, je suis vraiment preneur d'une explication).
Parce qu'autant je vois très bien comment gmail peut détecter qu'un mail from @gmail.com vient bien de son expéditeur annoncé, autant je ne vois pas comment gmail fait pour vérifier qu'un mail from interieur.gouv.fr vient bien de interieur.gouv.fr. Une bonne âme pour m'expliquer comment il fait concrètement ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: mais... qui va faire la météo ?
Posté par Liorel . En réponse au journal Jean-Pierre Pernaut bronsonisé. Évalué à 4.
En Ukraine ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Les deux mon général
Posté par Liorel . En réponse au journal Cyber guerre ou pas finalement. Évalué à 8.
Les deux ne sont pas mutuellement exclusives et se renforcent lême mutuellement. Pour prendre deux exemples, l'un militaire, l'autre civil :
On dispose de systèmes capables de tirer sur une cible à une quarantaine de kilomètres avec une bonne précision (je suppose que les détails sont confidentiels). Il est évident que ce tir apporte un avantage tactique (tirer en restant hors de portée de l'ennemi). Cependant, ça impose des capacités de communication (on ne voit pas sur qui on tire) et de calcul (c'est un ordinateur qui calcule la trajectoire et automatise une bonne partie de la séquence de tir). Ici, la cyberguerre peut consister à saboter les capacités de communication (empêcher le tir), intercepter la communication (obtenir la position de l'éclaireur pour le détruire), bloquer ou fausser le calcul de trajectoire, ou empêcher le canon de se remettre en place après le tir (ce qui l'immobilise et le rend vulnérable à un contre-tir).
Dans le domaine civil, bloquer une usine d'armement est un objectif évident, mais paralyser le SI d'un gros CHU produit des effets stratégiques assez intéressants aussi. Ou oaralyser une centrale électrique.
Bref, une cyberattaque seule est d'un intérêt forcément limité. Mais la combiner à une attaque terrestre peut décupler son potentiel. De même que l'attaque terrestre a plus de potentiel si tu as saboté pendant 6 mois le SI des rémunérations des militaires ennemis. Les deux ne s'excluent pas, elles se complètent.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Attestation de niveau d'anticorps
Posté par Liorel . En réponse au journal De l'information contenue dans les passes. Évalué à 5.
Fais quand même une sérologie (ou, si tu en as une, relis-la).
Le Sars-CoV-2 est constitué de plusieurs protéines dont 2 sont immunogènes : Spike (S) et nucléocapside (NC).
Lors d'une infection, on fait des anticorps anti-S et souvent des anticorps anti-NC. Cependant, les anticorps anti-NC ne sont pas considérés comme efficaces, donc on ne vaccine que contre Spike. Du coup, on peut s'attendre à ce que tu aies des anticorps anti-S, mais si tu as des anticorps anti-NC, ils constituent une preuve d'infection passée (mais non datable).
Seul inconvénient de ces anticorps, ils n'ont pas une sensibilité de 100% : certaines personnes sont authentiquement infectés et n'ont jamais d'anticorps anti-NC. J'ignore pourquoi.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Une seule vérification
Posté par Liorel . En réponse au journal De l'information contenue dans les passes. Évalué à 3.
Dont moi. Et je ne considère pas un symptôme temporaire, et facilement traitable par paracétamol, comme impactant ;).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Attestation de niveau d'anticorps
Posté par Liorel . En réponse au journal De l'information contenue dans les passes. Évalué à 10.
Parce que le titre d'anticorps circulants est assez mal corrélé avec l'immunité observée empiriquement.
Il faut savoir qu'il existe deux types d'anticorps : les anticorps circulants et les immunoglobulines de membrane, qui sont fixées à la membrane de certaines populations de cellules immunitaires. La composante principale de l'immunité au SARS-CoV-2 est cellulaire. Or, en routine, on n'a accès qu'aux anticorps circulants car ces cellules sont positionnées dans les tissus, et prélever un bout de bronche pour vérifier ton immunité est plus difficilement acceptable que prélever un bout de sang.
On n'a donc accès qu'à un proxy, certes corrélé à la variable d'intérêt, mais cette corrélation est très imparfaite.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Une seule vérification
Posté par Liorel . En réponse au journal De l'information contenue dans les passes. Évalué à 3.
Il n'est pas si arbitraire que ça : les données sont assez fortement en faveur d'une absence d'intérêt du rappel chez les personnes ayant eu un schéma complet + covid. Au vu des résultats scientifiques, c'est la posture allemande qui apparaît arbitraire (à remettre dans le contexte culturel, ceci dit. Notamment, le rappel a tellement peu d'effets secondaires sérieux qu'il n'est probablement pas si grave de l'imposer).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Une seule vérification
Posté par Liorel . En réponse au journal De l'information contenue dans les passes. Évalué à 4.
En fait on n'a pas d'argument en faveur d'une meilleure efficacité vaccinale pour les personnes ayant eu 2 doses + covid + 1 dose versus 2 doses + covîd sans dose 3. C'est précisément la raison pour laquelle elle est facultative pour les personnes ayant eu le covid.
Note par ailleurs qu'on n'a pas non plus d'argument pour contre-indiquer la dose 3, étant donné qu'elle est extrêmement bien tolérée.
Conclusion : faites-la ou ne la faites pas, c'est sans impact.
Source : reco HAS sur le rappel vaccinal chez les personnes ayant eu un covid, ça date de décembre ou janvier, flemme de chercher.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.