thoasm a écrit 9498 commentaires

  • [^] # Re: Contributeurs/Sources

    Posté par  . En réponse au journal Sur Wikipedia 1 homme sur 5 est une femme ! . Évalué à -4.

    Pourtant … il est connu que certaines de ces "exceptions" ont été prises pour des hommes, précisément sur la base de ton argumentation

    Pourtant la question de l'auteur des ouvrages signés "Trotula de Salerne" a longtemps été sujet de controverses : ils furent attribués à des hommes, l'idée qu'une femme, à l'époque, puisse exercer une fonction aussi prestigieuse et enseigner à l'école de Médecine de Salerne, relevant pour certains de l'affabulation pure et simple.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/l-effet-matilda-ou-les-decouvertes-oubliees-des-femmes-scientifiques-8985965

    Et si, finalement, c'était un vrai travail dans par exemple l'histoire des sciences de réexaminer les choses avec la question du sexisme en tête ?

  • # Notable : notification de la perte d'un abonné si son serveur bloque un autre serveur globalement

    Posté par  . En réponse au lien Mastodon v4.3.0 beta 1. Évalué à 4.

    Posté le lien juste pour ça vu que c'est un reproche fréquent, la perte d'abonné silencieuse suite à blocage d'instance. Ça ne marche que dans un sens, les gens sur le serveur bloqué ne seront pas notifiés, uniquement les gens de l'instance qui bloque l'autre serveur.

  • [^] # Re: Pourquoi la voiture propose une maj en roulant...

    Posté par  . En réponse au lien il paralyse Sète en lançant une mise à jour Tesla au feu rouge. Évalué à 10.

    En faisant une visite virtuelle Internetienne, ça ressemble à une ville très enclavée quasi entourée d'eau au bord de la mer. A l'intérieur, plein de "chemins de …" ou on peut probablement à peine se croiser, pas beaucoup plus de deux départementale pour accéder à l'est et à l'ouest.

    Politique anti-voiture ? Non, ville un peu ancienne et à la situation géographique particulière. La voiture ne semble pas être hyper adaptée pour y circuler. Il y a une gare pour accéder au coin.

  • [^] # Re: Mouais, pas convaincu

    Posté par  . En réponse au lien 10 Reasons Why Technological Progress Is Now Reversing — Or How Silicon Valley Started Breaking Bad. Évalué à 7.

    D'une manière générale on s'est, enfin perso c'est quand même l'impression que j'ai du bain culturel dans lequel j'ai grandi en France et en Occident à la fin du 20ème, que le progrès technique n'avait pas de limite, qu'on avait mis fin à la guerre et que la politique allait juste être là gestion des affire courante.

    Que la décolonisation c'était fait. Le réchauffement climatique était loin. Internet promettait une certaine forme d'utopie, et le partage généralisé d'informations l'air démocratiser le savoir et la sagesse des foules allait émerger …

    C'était sûrement naïf, effectivement, mais à part en jouant les éternels cyniques qui ont toujours mieux compris que tout le monde et qui de toute façon voient tout uniquement par des rapports de force et leur réussite personnelle qui s'en foutent, c'était quand même le bain culturel ambiant.

    La technique avait certes bien des effets secondaires fâcheux comme la pollution mais en éduquant les gens à mettre les déchets dans les poubelles publiques et un peu de couche technique par dessus ça allait aller.

    La, alors qu'on a jamais eu autant d'informations fiables sur le climat, on a vu une contre argumentation mensongère occuper le terrain pendant des décennies pour continuer a gagner de l'argent avec du pétrole et jouer avec des conséquences … désastreuse a une échelle jamais atteinte, des risques sur la sécurité alimentaire a l'échelle du monde, des catastrophes humanitaires et des montants de dégâts astronomiques que les assureurs ne prendront pas en charge. On s'est enfermé dans des promesses de confort et de croissance perpétuelle que forcément qu'a de tu dis aux gens "ce serait globalement utile si on avait des voitures moins grosses ou si on utilisait un peu plus le vélo" ça passe pas très bien … On a toujours des conflits autour des matières premières nécessaires a alimenter nos sociétés ogresques au niveau besoin de ressources et les populations des endroits où on va les chercher n'en profitent pas toujours. Ou l'argent profite a des oligarques.

    Les dictatures n'ont pas disparues bien au contraire et profitent d'internet désormais pour diffuser leur propagande. On peut discuter de l'évolution du financement de la presse ou des réseaux de diffusion de l'information, qui loin d'être décentralisés comme le promettait Internet et la promesse démocratique de pluralité, tendent a se concentrer entre quelques mains et c'est pas les questionnements autour de l'IA qui donne l'info potentiellement sans aller sur les sites qui est rassurantes.

    La décentralisation promise par Internet a abouti à une centralisation des capitaux et du pouvoir hyper importante, les hommes les plus riches du monde ont pour certains fait fortunes dans la tech, et promettent encore des utopies … Tout en cherchant surtout encore a trouver l'idée qui permettra d'être encore plus riche que le plus riche et donc concentrer encore plus de pouvoirs, sur le monde entier. Loin des promesses libérales de cassage efficace des monopoles pour assurer la concurrence.

    Je pense que ce n'est pas tant que les phénomènes soient inédits ou juste une forme de "c'était mieux avant" qui soit la question plutôt qu'une forme de désillusion de toute une génération qui est en jeu ici. Il y a aussi une forme de complexification du monde, du nombre d'acteurs et d'entreprises auxquels on a affaire dans la vie quotidienne, du monde entier, a part si on veut vraiment se couper du monde, qui fait que finalement ptete que le progrès technique a apporté du confort et du divertissement, du temps libre, mais une émancipation ? Une promesse de lendemain meilleurs ou au moins pas pires ?

    Alors certes, on s'est sans doute berce d'illusions, mais je pense pas qu'on puisse réduire uniquement ce qui se passe à une redite du passé parce qu'on a quand même change d'echelle sur pas mal de points. On se déplace plus vite, on communique plus vite, on a a dispositions des armes plus puissantes que jamais, un nombre de multinationales puissantes importantes et des interdépendances commerciales et des flux bien plus importants, des émissions de CO2 d'ampleur climatique et une population humaine inédite dans l'histoire …

  • [^] # Re: Lae boulangèreuratriceuse qui calcule la monnaie exécute un algorithme

    Posté par  . En réponse au lien Quand l'algorithmique devient fasciste. Évalué à 3.

    Problème de math à l'école primaire :
    * quelle est la somme de 231 et 314 ;
    * résoudre ce puzzle, un sudoku par exemple.

    Problème algorithmique : calculer la somme de deux nombre étant donné ces deux nombres. C'est une classe de problème qui inclue notre problème d'école, on dit que "trouver la somme de 231 et 314" est une instance du problème algorithmique, terminologie consacrée.

    Problème du mathématicien ou programmeur : écrire un algorithme qui résout le problème, c'est à dire qui résout n'importe quelle instance. Un algorithme est donc typiquement capable de résoudre une infinité de ces problèmes d'école primaires, un algo de résolution de Sudoku pourra résoudre tous les Sudoku.

    le problème résolu par un algorithme n'est pas l'écriture de l'algorithme.

    C'est ce que tu voulais écrire ? Non, le problème résolu par l'algorithme est une instance du problème algorithmique. Il renvoie des données qui doivent respecter les propriétés attendues (tu peux voir les spécifications d'une fonction comme une formule de math qui définit un problème algorithmique à résoudre en fonction des entrées, éventuellement trivial, en tout cas avec une certaine complexité).

    Un peu comme "demander son nom à l'utilisateur": l'algorithme ne doit pas fournir une solution à un problème.

    Ça c'est juste une donnée pour un algorithme, on peut voir ça comme un paramètre ou des données d'entrées. La validation est un problème plus intéressant.

    On peut souvent voir un algo comme une fonction "étant donné une image et un carré dans cet image, calculer une nouvelle image dans lequel le carré est peint en vert" serait le problème algorithmique associé à ton histoire de carré. Ta tache est la résolution d'une instance de ce problème, qu'un algorithme par définition accomplira parfaitement dans tous les cas si c'est un algorithme pour de vrai.

    Tu prends l'exemple de A*

    Tu réponds pas vraiment à la question, la question c'est "comment tu décris précisément A*" ? Tu vas présupposer un certain nombre d'opérations et de structures élémentaire genre des tableaux pour stocker les arêtes, une structure pour le graphe … une fois que t'as fait ça on peut écrire le langage de programmation qui va implémenter tout ça nativement. Après oui on peut écrire un compilateur pour traduire ça en C :)

  • [^] # Re: Lae boulangèreuratriceuse qui calcule la monnaie exécute un algorithme

    Posté par  . En réponse au lien Quand l'algorithmique devient fasciste. Évalué à 3.

    Définition du Larousse : « Ensemble de règles opératoires dont l'application permet de résoudre un problème énoncé au moyen d'un nombre fini d'opérations. » C'est une définition communément citée (bien qu'effectivement il puisse en exister d'autres plus relax).

    Remplir un carré en vert c'est tout à fait un problème algorithmique. On peut spécifier mathématiquement le problème. "Étant donné une forme géométrique (dans un espace), on veut obtenir (si on est dans un espace avec des pixels) la même forme (ou une forme avec les même frontières) dont tous les pixels à l'intérieurs sont verts)".

    On peut tester le résultat à l'aide de cette définition, ou prouver mathématiquement que l'algorithme de peinture à l'intérieur colorie bien tous les pixels concernés et uniquement ceux là.

    C'est juste toi qui le dis, mais j'ai toujours entendu et compris "une heuristique" comme un simple raccourci de "un algorithme heuristique", et je pense que c'est ce que la plupart des gens sous-entendent.

    Plutôt pas. Par exemple dans le cas de "algorithme heuristique" Wikipédia cite A*. A* est un algorithme exact qui utilise une heuristique (paramétré par) de recherche pour accélérer la recherche de chemin (il est exact si l'heuristique à les bonne propriété). Mais ce n'est pas lui même une heuristique, c'est un algorithme au sens ou il trouve le plus court chemin, c'est prouvé. L'heuristique aide à trouver un nœud qui est plus probablement le meilleurs, par la distance à vol d'oiseau par exemple plutôt que de partir de l'autre côté.

    Lis l'article :en:Heuristic par exemple, tu verras que c'est plus large que le strict cadre algorithmique et que ça n'implique pas que ce soit utilisé en qualificatif d'un algorithme. Pareil pour l'article :en:metaheuristic sur enwiki « Compared to optimization algorithms and iterative methods, metaheuristics do not guarantee that a globally optimal solution can be found on some class of problems. » Il est bien fait la distinction entre "algorithme d'optimisation" et "métaheuristiques" (bien qu'il existe des preuves de convergences pour certaines métaheuristiques qui en font des algos à proprement parler.)

    Sur la distinction "algorithme / programme", il y a généralement dans la définition d'algorithme un prérequis plus ou moins implicite : la suite finie doit utiliser un certain ensemble d'instruction, bien définie de façon à ce que ce soit exécutable par un ordinateur sans ambiguité. Or c'est quoi un truc qui définit des instructions bien définies et exécutables par un ordinateur ? Ben … c'est un langage de programmation justement ;) Si on veut jouer on peut dire que les manières de décrire les algorithmes doivent permettre de traduire les instructions dans un de ces "langage algorithmique", ou autrement dit, si on a un langage dans lequel écrire des algorithmes, on a un programme. En général on explicite pas le langage, il est juste tenu qu'il puisse faire un ensemble d'instructions calculables de base, comme une machine. Donc pour moi la distinction est juste quand on regarde les trucs à haut niveau. Si on veut vraiment en faire une, un algo est une classe d'équivalence de programme qui font la même chose au final. Mais écrire un algo suppose de choisir un langage.

  • [^] # Re: Lae boulangèreuratriceuse qui calcule la monnaie exécute un algorithme

    Posté par  . En réponse au lien Quand l'algorithmique devient fasciste. Évalué à 3. Dernière modification le 21 août 2024 à 12:53.

    Ta formule n'est qu'une approche arbitraire possible du point de vue du problème "suggérer du contenu à l'utilisateur". Mais il y a masse de manière de faire et pas forcément de "meilleure manière", il y a une énorme par de subjectivité qu'on ne peut pas capturer par ce style de formule, et une infinité de formules possibles.

    Moi la simple "suite d'instruction" dans le cas général, je dis que c'est un programme, un programme peut faire absolument n'importe quoi avec une suite d'instruction random, et rester un programme exécutable par une machine ou un interprète. Pour qualifier un algo il faut rajouter quelque chose, et ce quelque chose c'est la nature du problème résolu par le programme en question si ce n'est pas un problème random. Traditionnellement l'algorithmie est la science de la résolution des problèmes mathématiquement bien posés, et on dit qu'il n'y a pas d'algorithme qui résout certain problèmes (le problème de l'arrêt par exemple, et on va utiliser ce style de définition « Un problème de décision est dit décidable s'il existe un algorithme, une procédure mécanique qui se termine en un nombre fini d'étapes, qui le décide, c'est-à-dire qui réponde par oui ou par non à la question posée par le problème.  »

    Un algorithme est une série d'instructions

    Ben non, un algo est une suite d'instruction qui résout un problème. Elle est par essence liée au problème à résoudre.

    "algorithmes d'optimisation heuristiques"

    C'est vrai que c'est une terminologie qui s'utilise mais tu remarqueras qu'on utilise aussi parfois, pour les chercheurs qui font la distinction exprès, souvent aussi juste la terminologie "heuristique" en nom propre dans ces cas là, et qu'on parle de "méthode heuristique" « Une heuristique est une méthode de calcul qui fournit rapidement … » et la non utilisation de "algorithme" ici est voulue.

    Donc oui ultimement c'est un problème de terminologie, et d'utilisation différente des termes entre différentes spécialité sans doute (au sein même de l'informatique d'ailleurs, je ne parle même pas du grand public) mais la distinction reste tout de même intéressante à faire et révélatrice : quand le grand public dénonce "l'algorithme" c'est complètement le manque de maitrise, la non définition du problème résolu qui est ultimement problématique (genre les youtubeurs qui voient leurs revenus chamboulés par un changement complet et opaque et arbitraire des critères et imprévisible). Alors qu'à l'inverse un algorithme au sens algorithmique on sait précisément ce qu'il est supposé faire, et comment.

  • [^] # Re: Lae boulangèreuratriceuse qui calcule la monnaie exécute un algorithme

    Posté par  . En réponse au lien Quand l'algorithmique devient fasciste. Évalué à 3.

    Ah, en fait j'ai trouvé ce que je cherchai à expliquer plus clairement dans l'article :en:algorithm en anglais, elle est dans la dichotomie qu'on utilise en algorithmie "algorithme / heuristique", en particulier en optimisation :
    « In contrast, a heuristic is an approach to problem-solving that may not be fully specified or may not guarantee correct or optimal results, especially in problem domains where there is no well-defined correct or optimal result.[3] For example, social media recommender systems rely on heuristics in such a way that, although widely characterized as "algorithms" in 21st-century popular media, cannot deliver correct results due to the nature of the problem. » (en plus l'exemple est pile de ce qu'on cause)

    Contrairement aux algorithmes qui sont historiquement des solutions exactes à des problèmes mathématiquement bien définis, la recommandation de contenu c'est pas un problème super bien défini ou on ne peut pas forcément même plaquer un objectif super clair. En ce sens, le problème est plus de nature heuristique qu'algorithmique, à la base. Ça n'empêche pas que pour approcher sa résolution on décompose en problèmes qui sont eux bien définis.

  • [^] # Re: Lae boulangèreuratriceuse qui calcule la monnaie exécute un algorithme

    Posté par  . En réponse au lien Quand l'algorithmique devient fasciste. Évalué à 3.

    Si tu dis "ceci est à masquer" et que le logiciel masque tout seul dans le futur, c'est automatique.

    Il va pas strictement masquer "ce" contenu, il va tenter de détecter les contenus similaires par divers tactiques, un filtre bayesien par exemple, qui risque de se tromper parfois. Ça fait basculer le truc d'algos exact (pléonasme en math) dans la catégorie de l'apprentissage statistique ou tu vas essayer d'apprendre un critère qui permet de minimiser les erreurs. Pour ça tu vas utiliser une collection d'algorithme, et te renonce au critère traditionnel de la correction (la def. « Un algorithme est une méthode générale pour résoudre un type de problèmes. Il est dit correct lorsque, pour chaque instance du problème, il se termine en produisant la bonne sortie, c'est-à-dire qu'il résout le problème posé. »)

    Le critère, le modèle statistique, va évoluer à chaque fois que tu prends une décision pour s'affiner.

    La recette pour agréger les conclusions à partir de tes interactions n'est pas publiques, pas plus que les objectifs recherchés dans sa conception. Et pire ça peut être des techniques d'apprentissage automatique qui vont faire que la recette est représenté par un modèle statistique style réseau de neurone qui est une gageure à rétro-ingénierer et n'est de toute façon pas publique.

  • [^] # Re: Lae boulangèreuratriceuse qui calcule la monnaie exécute un algorithme

    Posté par  . En réponse au lien Quand l'algorithmique devient fasciste. Évalué à 2.

    Pour moi ce qui caractérise un algorithme, dans une définition stricte et plutôt mathématique, c'est que le problème résolu est bien défini mathématiquement.

    Si tu "filtres manuellement ce que tu veux pas voir" c'est pas vraiment un algorithme parce qu'il n'y a pas de critère de filtrage bien défini qui permettraient d'automatiser le filtrage. C'est plutôt un programme interactif ou tu fais un filtrage manuel d'après tes propres caractéristiques, ou c'est toi qui fait tout le travail, tu fournis toutes les données.

    Les "algorithmes" des plate-formes c'est un peu différent, parce que leur problème peut ne pas être du tout de définir un critère qui te convient, mais de résoudre un problème d'optimisation ou le critère est tout autre, style avec pour but de te garder le plus longtemps possible ou maximiser ton engagement. Et là le problème "réel" résolu, la spécification mathématique, est soit empirique soit un truc caché qui est un objectif à maximiser qui est lié à la maximisation des heures passées ou empiriquement à maximiser les clics sur la pub …

    Du coup cette opacité ne permet pas, pour nous utilisateurs, d'en savoir plus réellement sur le problème réel résolu. Et en l'absence de spécification claire on peut pas vraiment parler "d'algorithme" qui résout un problème clair, de notre point de vue. C'est juste un programme opaque. Un bon exemple c'est un réseau de neurone. Il y a bien un algorithme bien défini qui calcule la sortie d'un réseau de neurone en fonction d'une entrée, pour ça pas de problème, par contre "à quoi" correspond la sortie d'un chatbot, c'est nettement plus compliqué à évaluer. Le problème résolu est de sortir une réponse vaguement convaincante, mais c'est là encore pas tellement un problème mathématique, la réponse est en partie subjective, ça pourra convaincre quelqu'un et pas quelqu'un d'autre. Je préférerai parler de "programme de question / réponse", parce que c'en est un, que "d'algorithme" dans un tel cas.

    Contrairement à "afficher par ordre d'arrivée" ou là on a bien un critère clair, connu, et qu'on sait bien résoudre.

  • [^] # Re: Lae boulangèreuratriceuse qui calcule la monnaie exécute un algorithme

    Posté par  . En réponse au lien Quand l'algorithmique devient fasciste. Évalué à 3.

    Tu n'as pas complètement tort à mon avis, ça aurait été plus vite et ptete plus just de parler d'automatisme ou de traitement automatisé. Ça évite de devoir définir un algorithme, qui est plus devenu synonyme de "programme" dans les médias et le grand public les dernières années.

  • [^] # Le lien vers le bouquin en pas cassé

    Posté par  . En réponse au lien Quand l'algorithmique devient fasciste. Évalué à 5. Dernière modification le 20 août 2024 à 19:20.

    Le lien « Discrimination and Disrespect », Benjamin Eidelson et la fin du commentaire « … sur l'articulation du manque de respect et les discriminations »

  • [^] # Re: Il y a des baffes qui se perdent...

    Posté par  . En réponse au lien Quand l'algorithmique devient fasciste. Évalué à 8. Dernière modification le 20 août 2024 à 16:17.

    Le respect de l'identité de la personne c'est autre chose qu'un équipement de bagnole, tout de même. C'est un truc basique qu'un état qui respecte ses citoyens doit avoir bon. C'est un sujet récurrent qui nous occupe pas mal, donner un nom à ses gosses, changer de nom parce que ça nous porte préjudice ou pour changer de genre (problématique sensible des morinoms par exemple), débat de société, on peut y voir une trace de ses origines si on y tiens … c'est des problématique assez intimes.

    Au delà du respect basique, genre si ton boss fait exprès d'écorcher tout le temps ton nom tu t'énerveras peut-être à raison au bout d'un moment, les merdouilles avec les papiers d'identité ou l'usurpation d'identité c'est pas rigolo. Si tu vois ça comme une potentielle grosse source d'emmerdes administratives ou un problème de sécurité informatique … c'est peut-être différent.

  • [^] # Re: facho !

    Posté par  . En réponse au lien Quand l'algorithmique devient fasciste. Évalué à 10.

    Juste une variation trollesque sur le thème "les anti-fascistes sont les vrais fascistes à ne pas supporter les fascistes", "la vraie liberté d'expression c'est de laisser les idées contre la liberté d'expression se dire (sauf si il s'agit d'utiliser des mots que j'aime pas genre "cisgenre", spéciale dédicace à Elon Musk), les woke sont les vrais racistes …

    Bref le message général c'est "tout ce qui m'empêche de faire ce que je veux est du fascisme, j'assume qu'il existe des règles uniquement si c'est moi qui les écrit, les autres sont d'inacceptables restriction à ma liberté".

  • # Déjà couvert ici

    Posté par  . En réponse au lien Proton is transitioning towards a non-profit structure . Évalué à 4.

  • [^] # Re: Un jour ordinaire sur terre

    Posté par  . En réponse au lien Bad information drives out good or how much can we trust Wikipedia?. Évalué à 2.

    Tu fais ce que tu veux mais je relativiserai pour ma part l'aspect "problématique", il ne s'agit pas d'une plate-forme comme Twitter qui structurellement mets en avant du contenu complotiste qui fait du chiffre (qui produit des sources primaires à la pelle, les relaie aussi y compris quand elles sont problématiques en vaguement luttant contre par des notes communautaires sporadiques)

  • [^] # Re: Un jour ordinaire sur terre

    Posté par  . En réponse au lien Bad information drives out good or how much can we trust Wikipedia?. Évalué à 2.

    On peut toujours râler sur telle ou telle chose et continuer cette discussion, ce n'est pas constructif. On est dans un cas limite aux entournures, et les discussions infinies sur ce genre de cas c'est monnaie courante sur Wikipédia, ou on peine toujours à résoudre les conflits dans lesquels les gens n'arrivent pas à se mettre d'accord, ça se termine souvent par des cycles de blocage de tout ou partie des gens, rancune …

    C'est un peu dommage et on a tenté différents trucs, il y a toujours des discussions qui se terminent de manière "expéditives" sinon ça finit par drainer l'énergie de tout le monde.

    Ici le truc constructif à faire, si tu tiens à l'information de qualité sur les logiciels, c'est de réfléchir à ou et comment la construire. C'est pas forcément sur Wikipédia si les frontières du projets n'évoluent pas comme tu le veux. Ça ne résoud rien de se plaindre éternellement dans des fils entiers. Le truc c'est que finalement tout le monde veut ce genre de chose, de l'info de qualité, mais n'est pas d'accord sur la méthode. A partir de là ben le truc constructif à faire c'est de créer les ressources de qualité, et si jamais ça fonctionne, tu as même des chances de rapatrier les synthèses des ces infos sur Wikipédia en partie si la qualité de ces nouvelles sources est consensuelle.

  • [^] # Re: Un jour ordinaire sur terre

    Posté par  . En réponse au lien Bad information drives out good or how much can we trust Wikipedia?. Évalué à 2.

    Ben un bandeau de vérification de notabilité est présent sur l'article qu'on discute, il y a des chances qu'il y ait re un débat d'admissibilité à un moment. Il y en avait déjà eu un en 2009 avec au moins 4 !vote pour la suppression et à peine plus pour la conservation : https://en.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Articles_for_deletion/LabPlot

    Autrement dit oui, le manque de sources secondaire est aussi un problème pour l'admissibilité, et ceux qui étaient pour la suppression argumenteraient sûrement que c'est parce que c'est un problème pour la vérifiabilité des infos.

  • [^] # Re: Un jour ordinaire sur terre

    Posté par  . En réponse au lien Bad information drives out good or how much can we trust Wikipedia?. Évalué à 2.

    Be careful what you wish for, l'homogénéité pourrait s'obtenir par la suppression d'infos sur d'autres logiciels, qui ont été créés à un autre âge de l'encyclo, si les mêmes personnes s'y penchent. Tu ne dois pas être familier avec ce que les wikipédiens appellent WP:Pikachu

  • [^] # Re: Un jour ordinaire sur terre

    Posté par  . En réponse au lien Bad information drives out good or how much can we trust Wikipedia?. Évalué à 2.

    Il y a des chances que l'aspect "site communautair"e rende le truc limite auprès de certains Wikipedien. Il y a bien sélection et relecture des dépêches mais pas tant que ça d'écrit sur la nature de cette relecture sur le font ? Ça passait probablement dans le passé sur frwiki, quand des libristes s'y mettaient pour un débat d'admissibilité, ça restait limite aux yeux d'autres, mais c'est plus trop le genre de sujets qui mobilisent les masses de nos jours.

  • [^] # Re: Un jour ordinaire sur terre

    Posté par  . En réponse au lien Bad information drives out good or how much can we trust Wikipedia?. Évalué à 2.

    Ben ça fait bien longtemps qu'il y a débat sur la pertinence des listes et des tableaux. Il n'y en a quasi plus sur Wikipedia en français par exemple …

    Wikipedia n'est plus comme il y a 15 ans, ça a beaucoup changé, je l'ai dit dans d'autres commentaires, j'ai l'impression que pleins de libristes se réveillent après hibernation et n'ont pas suivi l'évolution et sont du coup choqués.

  • [^] # Re: Un jour ordinaire sur terre

    Posté par  . En réponse au lien Bad information drives out good or how much can we trust Wikipedia?. Évalué à 3.

    J'ai bien compris. Mais Wikipedia est par essence un projet ou le contenu se joue sur l'interprétation des règles et principes du projet, en partie au rapport de force. Tout le monde n'a pas la même lecture.

    Du coup si ça ne tourne pas comme tu veux dans le domaine du logiciel et du logiciel libre, il est pertinent de se tourner vers des projets qui sauront trouver des méthodes peut être plus spécifiques et pertinentes. Avec pourquoi pas si la réputation de fiabilité et de sérieux des méthodes vient l'horizon d'être accepté par Wikipédia (mais les simples wikis ouverts sans plus de précision ne sont pas considérés comme fiables, faudrait un truc qui s'apparente à de la relecture par les pairs)

  • [^] # Re: Un jour ordinaire sur terre

    Posté par  . En réponse au lien Bad information drives out good or how much can we trust Wikipedia?. Évalué à 1.

    Connaissance ou simple information sur un logiciel ? Rien n'empêche de créer un wiki du logiciel avec ses propres règles, par ailleurs, ou d'indexer ça dans l'annuaire de Framasoft. Il y a celui de la FSF par exemple : https://directory.fsf.org/wiki/Main_Page

  • [^] # Re: Langage intéressant, mais

    Posté par  . En réponse au lien Hush : un shell calme. Évalué à 3.

    Il y a aussi https://www.nushell.sh/ en variante structurée, par exemple.

  • [^] # Re: Langage intéressant, mais

    Posté par  . En réponse au lien Hush : un shell calme. Évalué à 2.

    Il y a(vait) iPython https://ipython.readthedocs.io/en/stable/interactive/shell.html ou xonsh : https://xon.sh/ pour ça (la doc de iPython conseille xonsh désormais)