Les licences Creative Commons et la liberté

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Jaimé Ragnagna.
0
17
juil.
2006
Audiovisuel
Dans des commentaires postés ici, j'ai encore pu constater que pour beaucoup de lecteurs de ce site - pourtant plus informés que la moyenne - si une oeuvre est distribuée sous une licence Creative Commons, c'est que c'est libre ! L'oeuvre en question est pourtant distribuée sous la licence Attribution-NonCommercial-NoDerivs. En clair (je reprend ici la description officielle) :
  • Vous êtes libres de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public mais :
  • Vous devez citer le nom de l'auteur original.
  • Vous n'avez pas le droit d'utiliser cette création à des fins commerciales.
  • Vous n'avez pas le droit de modifier, de transformer ou d'adapter cette création.
Donc vous n'avez que le droit de recopier l'oeuvre, c'est une licence facilitant seulement la diffusion (dans le genre freeware/graticiel), qui n'a rien de libre.

Je pense qu'il est donc utile de donner à nouveau quelques explications sur les licences Creative Commons. Il s'agit de 6 licences restreignant, ou pas, votre liberté sur différents points. Elles sont nommées par la concaténation de ces contraintes.

Journal Les programmes compilés par EiffelStudio doivent être en GPL

Posté par  (site web personnel, Mastodon) .
Étiquettes :
0
7
mai
2006
A l'issue de la nouvelle de la libération d'EiffelStudio ( http://linuxfr.org/2006/04/06/20628.html ), nous étions plusieurs à nous demander si oui ou non les binaires produit par la version sous la licence GPL de cet environnement devaient obligatoirement être aussi en GPL (comme le disait le site web officiel).

C'est bien le cas.

En fait le facteur bloquant n'est pas la bibliothèque standard qui est sous une licence permissive style BSD, mais le support d'exécution (run-time) inclus à chaque compilation. J'imagine (…)

Journal Droit d'auteur sur la musique classique ?

Posté par  (site web personnel) .
0
16
jan.
2006
J'avoue être collé sur cette question, je vous résume les faits.

Je me suis amusé à créer une animation en images de synthèses sur Mars, le tout sonorisé sur le Boléro de Ravel (pour les curieux, c'est ici : http://dominique.hoffmann.free.fr/source/animations.php codec divx 6 nécessaire), musique que j'ai utilisée d'un CD acheté légalement toussa...

Une association d'astronomie est intéressée de montrer cette vidéo pour ses expos/animations et me le demande, ce qui ne me gêne pas du tout.

Le responsable de (…)

Projet de loi DADVSI: EUCD.INFO publie un dossier d'information complet et un appel

Posté par  . Modéré par Mouns.
0
17
nov.
2005
Justice
Alors que le ministère de la culture, décidément constant dans ses pratiques anti-démocratiques, envisage de faire voter de nuit un projet de loi ultra-polémique sur le droit d'auteur (le DADVSI) le 22 et 23 décembre prochain - dans un hémicycle traditionnellement déserté par les parlementaires à l'approche des fêtes de Noël, l'initiative EUCD.INFO vient de publier trois documents que les majors du disque, du film et du logiciel propriétaire, auraient sans doute préféré voir gardés secret encore quelques temps. L'initiative publie également un dossier d'information complet et un appel.

NdM Cette dépêche complète l'article précédent publié à ce sujet.

Faut-il célébrer la confiscation intellectuelle ?

Posté par  . Modéré par Benoît Sibaud.
0
26
avr.
2005
Communauté
Dans un communiqué de presse publié aujourd'hui, l'APRIL, la FFII et la FSF France saisissent l'occasion de la « journée mondiale de la propriété intellectuelle » organisée par l'OMPI pour dénoncer les dérives du droit d'auteur et de la brevetabilité.

Une lecture intéressante pour tous ceux qui n'ont pas forcément le temps de suivre au jour le jour l'actualité juridique et politique du logiciel libre et souhaitent prendre connaissance des principaux enjeux en quelques minutes.

« Le droit d'auteur ne peut plus aujourd'hui prétendre constituer un équilibre entre les intérêts du public et ceux des ayants-droit. » :
- restrictions sur le droit effectif à la copie privée avec les « mesures techniques de protection » (dispositifs de contrôle de l'usage) ;
- extension continuelle de la durée des droits patrimoniaux.

« Le brevet a lui aussi été détourné de sa mission originelle, soit l'augmentation du savoir commun par la publication en échange de la concession d'un monopole d'exploitation sur une invention susceptible d'application industrielle, nouvelle et impliquant une activité inventive. »

Journal Clause de non concurrence: validité ?

Posté par  .
0
23
juin
2004
Bonjour journal,

Une petite question.

Je suis dans une SSII actuellement en clientèle. Ce client serait assez interessé par une éventuelle embauche (et moi aussi ;)).

Problème, mon contrat contient une clause de non concurrence. J'en ai déjà parlé ici et on m'avait dit que très souvent voir pratiquement toujours, ces clauses étaient mal ficelées et n'avait aucune valeur. Je me permets donc de vous soumettre la mienne et voudrait savoir ce qu'elle vaut exactement (en toute sincérité):

"Article 8 (…)

Journal Mauvaise SSII

Posté par  .
Étiquettes :
0
8
mai
2004
Voilà,

Je m'explique, ça fait 4 ans que je suis dans ma boîte.

Avec les problèmes qu'ont connu les sociétés depuis 2/3 ans, nous avons dû être racheté par une SSII.

Jusque là tout va bien.

Le hic, c'est que depuis que cette SSII nous a repris, elle refuse de rembourser les frais, refuse de réévaluer mon coefficient SYNTEC.

Si on ajoute à cela, le fait que j'ai à plusieurs reprises été payé au delas du 10 du mois, et (…)

Journal licences en contrat implicite ?

Posté par  (site web personnel) .
0
17
mar.
2004
Chers juristes,
chers linuxiennes
chers linuxiens,
les autres aussi ;-)

Imaginons, je suis pris dans une boite qui a besoin d'un site WEB, qui doit faire telle ou telle feature (par exemple Base de données, ...) et je le fais pour la boite.
Le contrat ne parle que de mes heures et de tarifs horaires.

Le logiciel en question m'appartient il ou la boite en a t elle l'exclusivité.

Je suppose que les habitués (micro* ) ont des contrats qui (…)

Journal Propriété intellectuelle et SSII ?

Posté par  (site web personnel) .
Étiquettes :
0
7
jan.
2004
Travaillant depuis quelques années en SSII, je me pose la question suivante.

Ils nous arrivent souvent, en tant que prestataire, d'écrire des scripts, des programmes avec différents langages , et je voudrais savoir à qui appartient ce script ( potentiellement a la société qui utilise notre prestation ) et qui à la propriété intellectuel ( la meme société, la SSII ou nous ) de ce script, et/ou programme.
Et surtout pouvons nous mettre les scripts que nous écrivons sous licence (…)

Contrat de travail et Logiciel Libre

Posté par  . Modéré par Nÿco.
Étiquettes :
0
26
nov.
2003
Justice
Il arrive qu'une employée et son employeur aiment la philosophie Logiciel Libre et veuillent l'intégrer à leur projet professionnel. Durant l'entretien d'embauche chacun échange sa vision mais il est rare que cela se traduise par des clauses spécifiques dans le contrat de travail. Les paramètres à prendre en compte sont nombreux et trouver un équilibre qui sécurise l'employeur et l'employée sans les enfermer dans un carcan n'est pas une tâche facile. La FSF France s'y est attelée avec l'aide des membres de la liste de diffusion et propose une série de clauses destinées à être incluses dans un contrat de travail. S'agissant d'une première publication et malgré le fait que des juristes en ont validé la forme, les critiques et commentaires sont les bienvenus.

Le lobby du logiciel propriétaire ne veut pas entendre parler Open Source à l'OMPI

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
Étiquettes :
0
22
août
2003
Justice
Alors que l'OMPI [1] envisageait d'organiser une rencontre entre ses membres et des avocats des biens publics, les Etats-Unis, via leur représentant, l'USPTO [2], ont fait savoir qu'ils s'opposaient à la tenue d'un tel évènement.

D'après James Love, responsable du Consumer Project on Technology [3], cette décision ferait suite aux pressions de certains éditeurs de logiciels propriétaires, dont Microsoft, qui refusent catégoriquement que des partisans de l'Open Source s'expriment à l'OMPI.[4]

Le BSA a d'ailleurs fait savoir que ses membres étaient opposés à l'idée que des droits de propriété intellectuelle trop exclusifs puissent nuire dans certains cas à l'innovation technologique et à la croissance économique.[5]