Zenitram a écrit 29447 commentaires

  • # Besoin pas bien défini, contraintes non plus

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Distribuer une app, besoin d'aide. Évalué à 5.

    ça ne me dit pas sous quelle licence je devrais la distribuer,

    Toi seul peut décider des droits que tu veux bien donner.
    Pas lié à Linux, tu as le même problème avec l'App Store (qui ne dit rien sur la licence de ton code/binaire, juste des contraintes liées à la distribution, perso j'ai du code libre sous Mac App Store).
    Donc si tu as rien mis sur Mac, met rien sous Linux ( = les gens n'ont aucun droit, ils utiliseront en illégalité sous Mac comme Linux sans que tu leur fasse un procès).

    Le problème est alors ailleurs : apprendre à packager pour Linux. Mais en fait, tu dois savoir packager pour quelle distro, Linux n'ayant pas un système unique de packaging, tu as des trucs très différents (en gros : .deb et .spec, à customiser suivant la distro, Google est ton ami ou tu peux acheter des prestations à des gens qui connaissent).

    tout en protégeant mon travail.

    C'est dommage ce préjugé sur une hypothétique protection de ton travail, le libre n’empêche aucunement de protéger ton travail, il permet juste aux autres de réutiliser. Voulais-tu dire que tu cherches simplement à la rendre gratuite pour cette plateforme tout en empêchant la réutilisation de ton code par d'autres? Par curiosité pourquoi ça te gène que d'autres utilisent ton travail si tu comptes retirer aucun bénéfice financier à cet empêchement de réutiliser? Et surtout qu'entends-tu par "protéger"? Balancé comme ça, ça ne veut rien dire, ça donne surtout l'impression que tu as des préjugés sur ton travail et que tu ne sais pas pourquoi tu as peur du libre. Je t'invite à réfléchir dessus et savoir pourquoi tu ne veux pas que d'autres puisse tout simplement réutiliser ton code.

    Et c'est dommage, car du coup tu ne pourras pas utiliser des fermes de compilation pour Linux genre https://build.opensuse.org/ et tu vas devoir te créer ton propre système de build (compliqué).

    D'après vous, quelle licence serait la plus appropriée ?

    Licence BSD, simple à lire et comprendre, qui répond à ton besoin affiché de protéger ton travail tout en étant libre donc te permettant d'utiliser des fermes de compilation Linux.

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 2.

    C’est pas plutôt Debian qui a influencé et a changé d’avis sur la libritude et qui distribue FF ?

    C'est Debian et Mozilla qui ont conclu un accord officieux (plus ou moins Mozilla dit qu'ils n'ont pas violé la licence des noms et logos) d'utilisation de la marque.
    En résumé Mozilla reconnaît que Debian est assez sérieux pour ne pas faire de patches moisis, et a maintenant une version ESR plus facilement maintainable par Debian qui a moins besoin de backporter seule des patches de sécurité (la majorité des patches passent upstream).

    Source: The end of the Iceweasel Age.

    Troll: bref, pour RMS pas de changement, il continuera de hurler dessus en arguant que la liberté de distribuer une modif est entravée comme si il ne savait pas utiliser sed (oui, je caricature) et en faisant comme si le libre avait un quelconque lien avec d'autres lois comme les droits des marques, en refusant l'excuse de réputation de la marque Mozilla tout en refusant le libre pour ses textes pour soit disant, faux comme dit ailleurs, éviter de mauvaises interprétations de ses textes, sic.

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 5. Dernière modification le 03 avril 2019 à 15:11.

    « c’est le logiciel initialement codé par machin mais modifié (éventuellement beaucoup) par nous »

    Tu acceptes ça? OK, donc…

    « c’est l’opinion de machin traduite par mes soins »

    « c’est l’opinion de machin traduite par mes soins qui n'engage que moi, non officielle, en cas de désaccord se référer à la version originale »

    Tiens, on arrive à la même chose.
    (et avec les licences logicielles tu peux pas forcer, par contre en CC tu peux forcer les gens à l'écrire, c'est bien fait la vie non?)

    tu t'enfonces…

    mais ne gèrent pas ça par la licence libre mais par le droit des marques

    Oui. (enfin, quand ils pensent à déposer la marque, et ça coûte un pognon de dingue)
    C'est une différence avec les paroles traduites par exemple, les CC-BY se base sur le droit public pour ne pas imputer des mots à une personne, qui est… Gratuit et automatique.

    Donc en fait la différence entre les deux est encore plus militant pour les textes libre.

    Encore une différence pratique.

    En faveur du texte libre, en effet.

    Tu t'enfonces, en "argumentant", tes arguments se font défoncer, tu en cherches d'autres. Ça, c'est quand on a son idée en tête et qu'on ne veut pas la changer, pas quand on cherche à comprendre.

    Difficile dans ces conditions de donner tort à Stallman et de lui faire un procès en cohérence.

    Ben si. Et d'ailleurs, on n'est pas seul hein à le dire, le flambeau a été repris par d'autres (merci Creative Commons, licence art libre etc).

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 2. Dernière modification le 03 avril 2019 à 12:27.

    As-tu besoin d’avoir légalement le droit de traduire le texte pour transmettre ces idées ? Je n’ai pas l’impression.

    Argument contre le logiciel libre, le logiciel libre ne te remercie pas.
    En effet, tu n'as pas besoin du code libre pour ton driver, tu as juste à créer une imprimante en "copiant" l'autre dans les idées de l'imprimante, vraiment je ne vois pas de quoi tu te plains à ne pas pouvoir faire plus simple…

    Si on n’admet pas cette différence fondamentale

    Tiens, un argument des noirs à propos des homos… (ou l'inverse hein, ça marche pareil, on a aussi des homos racistes qui voient une différence fondamentale entre eux et les noirs qui n'a rien à voir avec la différence que les noirs voient entre hétéros et homos)
    Tu veux y voir une différence pour te conforter dans tes idées, ça ne veut pas dire qu'il y a une différence.

    La question de savoir si tu voles des libertés aux autres est quelque peu étrange, du coup, les noirs ou l’homophobie franchement ça n’a absolument rien à voir.

    Ben justement, tu viens de démontrer encore une fois que tu demandes des choses pour ce qui t’intéresse mais que tu refuses (tu en es à défendre des interdits quand même, tu n'es pas neutre dessus) que les autres demandent la même chose quand ça ne t’intéresse pas.

    La FSF a tout un argumentaire pour expliquer que tout logiciel doit être libre.

    J'ai déjà dit et redit : faux.
    La FSF a tout un argumentaire pour expliquer que tout logiciel en ligne de commande doit être libre. la FSF ne s’intéressent pas aux interface graphiques nécessitant par exemple de l'art libre, encore moins aux jeux libre dont 90% est de l'art qu'ils excluent besoin d'être libre. Les limites de leurs principes à ne pas étendre le libre en dehors du code…

    je ne suis pas convaincu par les arguments qui disent que c’est pas cohérent.

    La, on y peux plus rien. On a fait le tour, rendez-vous dans 10 ou 30 ans pour refaire le point (pour reprendre ma comparaisons noirs/homos, ça a parfois même mis plus de temps à se rendre compte qu'il y a un soucis de cohérence, on verra).

    En attendant, tu fais le nécessaire pour que les gens contre le logiciels libre utilisent tes argument contre les textes libre comme outils contre le logiciel libre, car il n'y a pas de différence de concept. C'est un choix.

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 2.

    C'est d'une mauvaise foi…

    Driver: prend l'OS avec le drivers, tu peux, pas difficile (pas OS libre mais ça bloque pas l'install), ce matériel est utile la preuve les autres n'ont aucun problème avec.
    Texte non traduisible : faut enseigner l'anglais à toute la planète ou toi apprendre toutes les langues pour écrire une prose et attention sans contrefaire, réalisable? A mon avis c'est moins réalisable que d'installer un OS.

    Et merde! (oui je suis grossier, mais la c'est vraiment se foutre de la gueule du monde) Ce n'est pas le sujet. le logiciel libre dépasse le problème du driver : tu admets juste des arguments quand ça te plaît et les rejette quand d'autres veulent faire pareil pour la même raison. Pour résumer, tu veux des libertés pour toi mais n'a rien à faire des autres.

    Assume que tu n'as rien à faire des demandes de libertés des autres mais dont toi tu te fous (seul toi compte) plutôt que de trouver des excuses bidons pour te le cacher.
    Ca me fait penser aux noirs homophobes qui demandent l'égalité entre blancs et noirs car "les principes d'égalité c'est important" mais surtout pas entre hétéros et homos parce qu'en fait l'égalité rien à foutre c'est surtout soit qui compte, on a juste trouvé une excuse à laquelle on ne croit pas vraiment en fait mais qui nous est utile.

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 3. Dernière modification le 03 avril 2019 à 11:30.

    Je suis très dubitatif sur cette vision des choses.

    (Re)lire le commentaire plus haut de Renault.
    Le problème n'est pas spécialement qu'ils ne s’intéressent qu'au logiciel libre, le problème est qu'ils réutilisent les mêmes arguments bidons ("réputation"? Renault a démontré que ça marche pour les opinions exactement pareil que pour les logiciels, et on sait s'en protéger en libre, une autre entité appelée "Creative Commons" a travaillé sur le sujet) contre le logiciel libre quand le libre ne leur plaît pas (= en dehors du logiciel libre).

    Au final, la FSF donne des armes contre le logiciel libre, en légitimant les arguments dans des domaines semblables. Désolé, je ne peux en étant honnête avec moi-même accepter un argument quand ça arrange, quand j'adhère à un argument je le prend en entier (pas applicable partout car des différences, juste que la FSF est incapable d'argumenter sur une différence sans se ridiculiser à donner des exemples qui passent pour le logiciel).

    Qu'ensuite le fait que le libre aille plus loin que le logiciel libre n'est qu'une évolution logique à partir du moment où on refuse (en prenant les arguments pour des idées réelles plutôt que des excuses utilisées quand ça arrange et refusées quand ça n'arrange pas) les attaques contre le logiciel libre : pourquoi de telles libertés seraient bien pour X et pas pour Y, alors que tu me donnes aucun argument qui ne s'applique qu'à X et pas du tout à Y?

    C’est le monde extérieur qui est venu étendre cette définition, au risque de trahir l’esprit initial.

    On peut aussi voir l'inverse, en adhérant aux arguments qu'en nous donne et en ne voyant juste pas pourquoi ça ne s'appliquerait pas ailleurs.
    Peut-être se demander si ce n'est pas la FSF elle-même qui trahit l'esprit initial (en tous cas celui affiché). Ca ne serait pas la première entité ou personne à trahir l'esprit initial (coucou les leaders anti-dictature qui arrivés au pouvoir créent une nouvelle dictature; bon la pas de chance la FSF n'a pas réussi à imposer ses limites bizarre, et le libre a pris son envol en s'extirpant de la FSF sans en subir ses bizarretés philosophiques genre avoir défini libre pour ensuite dire que le libre non copyleft était à éviter, en plus du libre enfermé dans le logiciel en mode texte).

  • # Code multi-version

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Fedora 30 bêta est là !. Évalué à 1. Dernière modification le 03 avril 2019 à 07:58.

    Les shebangs Python ambigües concernant la version de Python à employer génèrent des erreurs, #!/usr/bin/python devant devenir #!/usr/bin/python2 ou #!/usr/bin/python3 ;

    Et on fait comment alors pour indiquer que le contenu est compatible avec l'un ou l'autre suivant ce qu'il y a de disponible, et ne pas avoir 2 fichiers avec juste un caractère de différence à devoir dire aux gens de choisir suivant leur plateforme?

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 4.

    Effectivement, ici la FSF estime qu'un texte d'opinion n'a pas à être réutilisé tel-quel

    Même astuce utilisée par des gens n'aimant pas le logiciel libre : "on estime que la liberté que tu demandes n'est pas bien"
    Ca n'en fait pas un argument valide, surtout quand d'un côté on refuse cet argument quand il nous plaît pas.

    Bref, tu as "omis" toute la critique faite par Renault et n'a fait que répéter ce qu'il a démonté.
    Pour paraphraser une personne que tu connais : c'est dommage car ceux qui défendent d'autres points de vue sont obligés de perdre du temps à te reprendre.

    la FSF offre des recommandations afin d'être clair et d'éviter les confusions, qui sont source de frustrations et de malentendus

    Les CC permettent d'être clair que le dérivé n'est pas de l'auteur original sans abandonner le libre, justement à cause de ces problèmes.
    La où des gens ont trouvé une excuse pour ne pas faire de libre, d'autres ont fait des licences qui permettent de faire du libre sans confusion (la CC-BY correspond tout à fait pour répondre à la peur qu'ils ont).
    C'est un choix, mais alors pourquoi ne pas l'assumer qu'on n'aime pas le libre sauf le logiciel libre pour les mêmes raisons que des gens n'aiment pas le logiciel libre? Peur d'incohérence dans ses idées?
    Pour paraphraser une personne que tu connais : c'est dommage car ceux qui défendent d'autres points de vue sont obligés de perdre du temps à te reprendre.

    le logiciel est très différent d'un texte d'opinion destiné à un être humain.

    En effet, au contraire c'est depuis des siècles que l'être humain a écouté ou lu les discours (on peut parler d'art aussi, que RMS n'aime pas non plus en libre et la pas d'excuse d'opinion) d'autres, pour ensuite s'en inspirer plutôt que de réfléchir à partir de 0 (On na juste mis un curseur arbitraire sur à quel moment on va dire que c'est un dérivé ou pas).
    Bref, du libre avant le logiciel libre.
    Pour paraphraser une personne que tu connais : c'est dommage car ceux qui défendent d'autres points de vue sont obligés de perdre du temps à te reprendre.

    ça tourne en boucle, merci. Passons…

  • [^] # Re: Juste un point comptable

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Logiciel comptable et ergonomie. Évalué à 6. Dernière modification le 02 avril 2019 à 19:58.

    il faut un capital entièrement libéré pour donner une existence légale à la société

    Non. Par exemple :
    En SARL : les associés sont tenus de libérer au moins 20% de leurs apports en numéraire à la constitution. (pour info : le reste sous 5 ans après la constitution de la société, bref ça te fait quelques bilans à faire avec une société qui n'aurait pas d'existence légale…).

    d'où la phrase dans le journal, justement, elle n'est pas sorti de nul part.

    Pour et contre des libération partielles.

    Peut-être que cette notion, qui est le point qui t'a apparemment bloqué, est ce qui a altéré ton avis sur ce logiciel.

    Ou au contraire, ne pas pouvoir indiquer de libération partielle peut être vu comme une base gênante quand on créé une société et que donc c'est la première chose qu'on doit faire avec le logiciel. Ça ne met pas en confiance si on n'arrive pas à faire sa première action facilement.
    Note : aucune idée de comment faire, c'est mon comptable qui fait (quand on créé une société, on a vraiment d'autres choses à faire que gérer la compta, de mon point de vue, mais la n'est pas le sujet) et j'ai fait libération complète à la constitution, je sais juste que la libéralisation partielle existe sans en connaître l'impact comptable.

    NB : idem, ce n'est pas une agression ^

    Pareil.

  • [^] # Re: Non mais c'est sérieux ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 0.

    je suis content, que ce débat ait été lancé.

    Ca fait plaisir de lire que ça a fait réfléchir, quand d'autres balancent des "hommes de paille" sans arguments dès que ça va à l'opposé de leurs idées.

    Donc : merci de ce commentaire, j'apprécie le contre-poids.

  • # Rien compris

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal hey wasm : wasi ! wazaaaaaaa. Évalué à 5. Dernière modification le 01 avril 2019 à 19:40.

    J'ai essayé de suivre, mais difficile… J'ai des logiciels codé en C++ mis en WASM donc je peux mettre dans le navigateur (avec ces limitations d'API genre impossible d'avoir l'API fichier "normale"), ça OK je comprend WASM.
    J'ai sans doute rien compris sur WASI, car ce que je vois c'est un concurrent d'API de navigateurs en terme d'évolution qui pourraient être dans le navigateur aussi, avec une forme de navigateur sans interface web (node.js?), bref juste un fork de navigateur "étendu" en terme d'API et "sans GUI" saupoudré d'un peu de marketing.
    J'ai loupé quoi?

  • [^] # Re: Non mais c'est sérieux ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 3.

    J'aime avec le copyleft en montrer les limites non pas en empêchant de faire une version non libre (argument peu convainquant pour des gens ne jurant en théorie que pour du libre) mais en montrant que leur licence empêche de faire des trucs libres, par exemple impossible de mettre un pilote libre sous GPLv3 dans Linux qui a pourtant une licence libre et même copyleft et même écrite par les mêmes ayant écrit la GPLv3 (c'est ballot hein…)

    Des licences libres sont privatrices de droits de faire du libre mais étonnant les adorateur du mot oublient cette privation de libre.

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 5. Dernière modification le 01 avril 2019 à 17:44.

    d'enlever ce journal […] aucun raison de maintenir ce journal à mon sens.

    Le journal édité comme pour mon autre lien (contenu "interdit" retiré) aurait son intérêt pour enseigner aux autres les soucis qu'on peut avoir avec la FSF, en imaginant qu'ils aiment tellement le libre qu'on peut faire des œuvres dérivées de leur œuvres mais qu'en fait ho que non.
    L'enlever serait cacher que les gens ne sont pas forcément au fait que la FSF ne promeut pas le libre en général comme on pourrait l'imaginer (c'est bien free software foundation affiché mais tu es l'exemple que ce n'est pas assez explicite pour les gens), mais plutôt qu'elle ne l'aime pas sauf exception (seul le logiciel libre les intéresse, et encore pas forcément tous les logiciels, plutôt ceux sans interface graphique/sonore car l'art libre nécessaire aux interfaces graphiques/sonores ne les intéressent pas non plus, et le pire est que parfois ça fait 90% du produit final genre des jeux, les développeurs libristes se retrouvent donc bloqués faute de matériau libre défendu par "ceux défendant le logiciel libre").

    Il ne faut pas se cacher les problèmes dans la "communauté libriste", et ton erreur à contrefaire sans t'en rendre compte car tu avais confiance peut aider d'autres à faire bien plus attention.

    mais pour moi elle doit être consciente, avoir une raison d'être et ne pas impliquer d'autres personnes que soi-même.

    C'est tout à ton honneur.
    Effectivement dans ce cas (LinuxFr) le directeur de publication peut prendre aussi.

    je vais recopier 100 fois que je dois beaucoup mieux lire les licences mêmes (et surtout) sur FSF.org

    Fait attention, à force tu risques de migrer à parler d'open source à la place de libre.
    Note que le site de l'OSI est sous Creative Commons Attribution 4.0 International License, une licence libre et donc tu es autorisé à faire des œuvres dérivées de leur prose ;-).

  • [^] # Re: La FSF m'a répondu, il n'a pas les droits.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 4.

    Certes David a vaincu Goliath, mais ça reste de la mythologie, en pratique faut juste les laisser dans leur coin pour qu'ils meurent tout seuls par disparitions de leur idées ailleurs.

    Mais perso, ça me ferait sourire qu'une personne aimant tellement la FSF au point de faire une traduction se prenne un rappel que cet amour n'est qu'à sens unique, et se rende peut-être compte (à terme?) que ses idées ne sont finalement que peu compatibles avec les idées de son amour (perso, j'ai vu une migration côté US vers "Open Source" comme mot pour désigner les 4 libertés, ce genre de réponse fait partie il me semble de ce qui motive les gens à s'éloigner d'un discours FSF).

  • [^] # Re: Non mais c'est sérieux ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 4.

    La bonne traduction, c'est logiciel privé car il reste la propriété de quelqu'un. à contrario de logiciel libre

    Foutaises, les logiciels libres, surtout ceux de GNU, ont un propriétaire (la GNU par exemple des logiciels GNU, ils demandent qu'on fournisse la propriété).
    C'est d'ailleurs un gros moyens pour pas mal de projets de garder la propriété de logiciels copyleft, pour… Pouvoir faire une version non libre (RMS ayant "oublié" de préciser dans sa définition du copyleft que le propriétaire du code devrait pouvoir utiliser que les mêmes droits que ce qu'il donne et pas d'autres droits que lui seul a, et jamais corrigé contrairement à TiVo qui lui laissait le droit de faire pareil, étonnant…).

    Bref, efface cette opposition de tes idées, elle est factuellement fausse, un logiciel libre est très compatible avec la notion de propriété, pas du tout opposé de logiciel libre.

    Le seul opposé (pour le moment du moins faute d'alternative sérieuse) de logiciel libre est logiciel non libre (non, "logiciel propriétaire" ne va pas non plus, mais ça reste "moins faux"), n'en déplaise à ceux qui veulent inventer un mot pour se mousser quand ils veulent dénigrer ceux pas comme eux sans pouvoir définir ce mot.

    Mais finalement, la question à ce poser est ailleurs : pourquoi ce besoin d'avoir un autre mot que "non libre" (autre que "non x" en général en fait, ça marche pour d'autres choses) pour définir ce qui ne correspond pas à des critères arbitraire utilisé pour définir dans un sens? Ca passe les critères ou pas, c'est tout.

  • [^] # Re: La FSF m'a répondu, il n'a pas les droits.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 4. Dernière modification le 01 avril 2019 à 15:35.

    mais il va falloir supprimer

    Chiant ces trucs qui limitent, faudrait inventer un principe genre 4 libertés droit de modifier puis redistribuer ses modifs pour améliorer la vie des gens qui reçoivent, on appellerait ça… Oh, attends, qui écrit déjà? ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha

    c'est une opinion, pas un logiciel ou un travail qui a un intérêt pratique,

    Bizarre quand même d'interdire des traduction non officielle mais de dire en même temps que si leur logiciel est modifié pour construire une bombe qui détruit l'humanité ça va…

    Pour eux ce n'est pas incohérent avec leur message général.

    Pas la première fois que des gens disent que leur incohérence est cohérente pour eux, rien de nouveau dans ce bas monde.


    Cool, on voit qu'on a les mêmes plaies depuis 30 ans et que rien ne change dans leurs dogmes incohérents. Et il y a sérieusement des gens qui arrivent à les suivre même au point de faire des traductions de la propagande religieuse incohérente et contre leur gré? Bravo bravo…

    PS : et oui j'avais oublié de dire que la traduction est en CC-BY alors que l'original est en CC-BY-NC donc risque supplémentaire.

  • # As-tu les droits?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 10.

    J'aimerai que tu me confirmes que tu as eu l'autorisation de faire une œuvre dérivée.
    Car à défaut, tu fais de la contrefaçon au même titre que si tu avais fait une traduction d'un article d'un journal papier.

    La page que tu traduis a ça :
    "This page is licensed under a Creative Commons Attribution-NoDerivatives 4.0 International License."
    --> Interdiction de faire des traductions.
    (oui, RMS me fera toujours rire sur son extrémisme libriste… très sélectif)

    (oui, je sais, RMS ne fera sans doute pas de procès, mais sans autorisation explicite ça reste de la contrefaçon car tu ne peux pas préjuger d'une autorisation non explicitement donnée)

  • [^] # Re: Non mais c'est sérieux ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 0.

    Si tu as une meilleure traduction que privateur pour nonfree, je suis preneur.

    Non libre (inverse de libre).

    Non-libre ne me semble en général pas une bonne traduction, trop littérale.

    Ouais, donc en fait tu rejettes la meilleure traduction par principe, forcément ça ne va pas aider.


    Continuez à relayer tant d'extrémisme rigolo, ça va continuer à faire descendre le "libre" dans les limbes, et ça laissera plus de place pour l' "Open Source" (les 2 sont pareils, sauf la manière d'approcher les gens de manière religieuse, pas de perte de liberté donc mais les trucs rigolos seront juste du folklore dont la plupart des gens entendront peu parler, pas un mal).

  • [^] # Re: « Société, tu m'auras pas... »

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nouvelles fonctionnalités radicales pour Telegram. Évalué à -2.

    Oh l'article putaclic…
    Utiliser un nom connu pour parler bêtement de messagerie instantanée, prendre des exemples de problématiques individuelles de gens incapables de dire stop et de s'expliquer avec la famille/amis et en faire comme si c'était général et dû à la messagerie instantanée…

    Les outils sont une chose, ce qu'en font les gens une autre, et le problème ici est comme souvent simplement les gens.

  • [^] # C'était libre, ça ne l'est plus, c'est tout

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Ces licences Open-Source qui font quelques entorses aux lois du libre à cause d'Amazon. Évalué à 2. Dernière modification le 30 mars 2019 à 10:10.

    C'est dommage, très dommage de devoir restreindre les libertés des licences Open-Source.

    Hein??? tu peux dire les faits plutôt que de tourner autour du pot : des gens ont décider de quitter l'Open-Source / libre car elles estiment que l'Open-Source / libre laissent trop de libertés.
    Ce qui est (peut-être) dommage c'est de devoir (sic, ça reste un choix de business surtout, pour mieux valoriser…) quitter l'Open Source / libre.

    Amazon en est le principal coupable

    Ho, zut, une entité qui utilise les droits qu'on lui donne… OK, ton point de vue est donc qu'on a des droits tant qu'on ne les utilises pas. Euh… Elle fait peur ta vision du libre.

    Ce n'est du libre-washing et pourtant quelques part ça s'en approche.

    C'est du libre-washing car les entreprises ne disent pas explicitement que le libre ne correspond plus à leur business model et que donc elles passent en non libre.
    Le titre de l'article est trompeur, car il appelle "résistance" un abandon du libre, ils appellent donc "résistance" un passage à "l'ennemi" (si le non libre est l'ennemi, mais si il ne l'est pas "editeur open source qui entrent en résistance" voudrait dire quoi? ça aurait été écrit "ces éditeur qui entrent en résistance").

    Je n'ai personnellement pas d'avis tranché sur cette pratique.

    Et pourtant tu accuses Amazon d'utiliser des droits de l'Open-Source / libre, et ne dit pas explicitement que les fournisseurs de code ont quitté l'Open-Source / libre… Ca ressemble à avis.

    Note : non, je n'ai pas d'avis tranché dessus (sur le fait qu'elles font bien de quitter le libre ou pas), la j'ai juste nommé correctement les choses, en disant que ça fait chier des entreprises X qui vu l'utilisation que fait une entreprise Y des droits conférés par Open-Source / libre ont décidé de quitter l'Open-Source / libre parce qu'en fait ils ne croient pas en l'Open-Source / libre et avaient un business model basé sur l'idée qu'on utiliseraient pas les droits de l'Open-Source / libre (bref, un peu de pub gratos par le libre mais tentative de vendre le code déjà fait et pas le futur code). Le nom de X et Y n'a aucune importance, Y serait la FSF qui appliquerait à la lettre ses licences qu'on devrait réfléchir pareillement sur bien ou mal, bref pour analyser il ne faut pas nommer Y pour ne pas y associer ses idées sur Y qui n'ont rien à faire dans la réflexion.

    Note 2 : bon, finalement j'ai peut-être un avis, ça semble être juste une histoire de thune (certaines entreprises aimeraient avoir leur valorisation plus haute et valoriser plus du code dont ils détiennent les droits, et du code libre a moins de valeur), et l'Open Source / libre n'est pas assez bankable pour eux. Ca risque toutefois de se retourner contre eux, car leur succès initial était surtout parce que c'était libre, à vouloir trop on peut tout perdre.

    Note 3 : ton titre était plus correct.


    En fait, on voit surtout que ça semble être des entreprises qui ont pas forcément un code intéressant, juste la au bon moment et comme c'est libre on reprend, car au final les projets ne sont même pas forkés à partir de la dernière version libre genre souvenirs de X11 (coucou les gens qui pestaient déjà à l'époque contre les "libertés trop larges" du libre, rien de nouveau dans la critique du libre qui laisserait trop de libertés), non le code semble tellement peu intéressant qu'on recode le tout et garde juste les interfaces pour la compatibilité, ou on expulse le projet de la distro.

  • [^] # Re: Libre Washing

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Hygiène Mentale en libre... diffusion. Évalué à 3. Dernière modification le 30 mars 2019 à 08:50.

    peut-être qu'il aimerait en vivre

    J'adore les sous-entendus sur un site libriste que le libre c'est que pour les hobbys et que c'est pas vraiment pour en faire son métier… On se croirait avec des gens qui n'aiment pas le libre.

  • [^] # Re: « Société, tu m'auras pas... »

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nouvelles fonctionnalités radicales pour Telegram. Évalué à 1.

    mais la pression sociale monte de plus en plus

    tu as défini ton critère principal, donc tu l'appliques, c'est tout ( = tu prends celui utilisé par tes connaissances, plusieurs ne dérange finalement pas trop à part pour faire des groupes car les interfaces se ressemblent et tu peux en installer plein sans trop avoir d'inconvénients).

    Perso, chez moi c'est passé de Skype à WhatsApp en quelques années.

  • [^] # Re: Privateur?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nouvelles fonctionnalités radicales pour Telegram. Évalué à -2.

    Quicksy, un service proposé par Daniel Gultsch, l'auteur de Conversations, tente de faire le pont entre utilisateurs de base […]

    Par curiosité, j'ai jeté un œil sur ton lien, et… Bordel, raté!!!

    Le bouton pour aller sur Google Play est minuscule (bref, 90% de gens lâchent avant de le trouver), celui pour aller sur Apple Store inexistant.
    "GPLv3", OK c'est mort pour Apple Store, donc mort pour le grand public, suivant.

  • [^] # Re: Privateur?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nouvelles fonctionnalités radicales pour Telegram. Évalué à 3.

    le souci ce n'est pas jabber/XMPP, c'est l'ergonomie des clients.

    Oui et non : si j'ai bien suivi les histoires, les évolutions de Jabber étaient très très lentes même sans débattre des clients.

    Mais oui, le plus gros soucis de Jabber fût les clients, des gens techniques ayant fait le protocole mais ayant oublié que ça ne peut marcher que si ça sort des gens techniques dont avec une interface pensée pour les utilisateurs et non les geeks, tout comme avec du marketing…

    Peut-être y aura-t-il un renouveau un jour, mais pour le moment je ne vois personne à part des amis geeks (et encore, ils sont plutôt ailleurs genre Matrix) utiliser Jabber.

    convaincre des atouts de ce protocole

    En a-t-il encore face aux autres, nouveaux (Matrix, Signal…)?

  • [^] # Re: Privateur?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nouvelles fonctionnalités radicales pour Telegram. Évalué à 1.

    Tu as la possibilité de démarrer des conversations 100% chiffrées, mais tu perds alors la synchronisation sur plusieurs appareils

    Donc on te motive à ne pas utiliser la sécurité "c'est en échange de fonctionnalités", OK… Avec WhatsApp (autant apprécié de la Chine que Telegram) j'ai 2 appareils synchronisés et conversations chiffrées (il faut que l'appareil "maître" soit actif, mais comme c'est un mobile allumé 24/24 pas contraignant), et son protocole a été plus contrôlé, alors certes pas libre mais j'avoue avoir plus confiance niveau vie privée.

    Telegram offre un bon compromis,

    Ca dépend sans doute du point de vue, perso j'ai souvent lu qu'une option non activée par défaut est souvent oubliée même quand les gens pensaient qu'elle serait utile (surtout si elle est "invisible" comme la sécurité) donc dangereux (faux sentiment de sécurité), le chiffrage devrait plutôt être par défaut et désactivable si on veut une fonctionnalité qui est incompatible, sans que ce soit trop chiant à gérer (sinon, ça veut dire que chiffrer est chiant à gérer…).

    Bref, c'est utilisé OK et tant mieux, mais je n'arrive pas à être convaincu que c'est pour des raisons techniques.

    des solutions complexes avec 15 ans de retard auxquelles le grand public ne pige rien (Jabber).

    La on est d'accord :).