Zenitram a écrit 29443 commentaires

  • # Besoin régulier et TPE = ça coûte!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien [Basecamp][HEY] Why we're leaving the cloud. Évalué à 6.

    C'est impressionnant le nombre d'entreprises qui ne jurent que par le cloud, parce que c'est hype et sans se poser de question.
    Aux 2 extrêmes du spectre indiqué (simple et peu consommateur, ou très irrégulier), je rajouterai aussi la taille de l'entreprise : si grosse entreprise, les prix ne sont pas du tout les mêmes (à la baisse).

    Le classique où les TPE/ETI suivent les GE "ils le font donc c'est bien" sans comprendre que le prix n'est pas le même pour eux.

    Certains sont plus malins, ont leurs site basé sur leurs serveurs bare metal pour le tous les jours et prévoient le cloud pour les pics de charges. Un peu plus de dev certes mais pour un gros gain financier.

  • # Pas un soucis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le cloud ça scale bien. Évalué à 4.

    Je suis agacé de me prendre systématiquement dans les dents le coup de l'incendie d'un datacenter français…

    Euh, la réponse est simple, comme pour le cloud tu as 3 serveurs bare metal sur 3 sites physiques différents (non, SBG1 et SBG2 ne sont pas 2 sites différents) et donc tu n'es pas impacté, rapide à rembarrer.
    (et si pas 3 serveurs, c'est voulu de réduire le prix au risque d'indispo correspondant)

    Et puis le taux de dispo 100% n'existe pas.

    A ma connaissance les 3 "gros" n'ont jamais été HS en même temps, donc redondance de cloud et hop 100% en pratique hors tes bêtises à toi. Par contre le prix est en correspondance!

  • [^] # Re: 🙏🏻

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 1.

    Le gens ne sont pas tous au même revenu horaire justement parce qu'ils vendent leur savoir.

  • [^] # Re: chômage zéro

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 6.

    Tu peux t'amuser à jouer sur la sémantique, mais en pratique pour les gens qui subissent ça l'est : monopole et obligation pour l'employeur et choisi par l’État (gestion des nominations, des règles, etc. Oui, tu va me répondre "codécision avec X", je sais, mais si pas d'accord l’État a le dernier mot quand même et je ne peux quand même pas échapper à la décision de cette entité), impossible d'y échapper en salarié.

    "État" ou pas "État", ce sont surtout des batailles de pouvoir au sein de l'appareil d’État. Comme quand Orange s'appelait France Telecom et était le seul contact, c'était étatique aussi et pour y échapper il fallait accepter de ne pas avoir de tél.

    Si encore c'était juste obligatoire et qu'on avait un choix de prestataire… Par exemple en Allemagne on peut choisir sa caisse d'assurance maladie (mais à ma connaissance quand même pas pour le chômage). Pour l'UNEDIC, même pas, c'est eux et que eux (salarié), sauf si c'est interdit d'avoir eux (non salarié).

    Appelle ça "monopole obligatoire discrétionnaire" si ça te convient mieux, ça ne change absolument rien au sujet.

    PS : ne pas s'y tromper, c'est 100% démocratique, c'est très bien comme ça, et même si on me catalogue ici "ultra-libéral" je ne voudrai pas ne pas l'avoir (tant qu'il n'y a pas un système de dividende universel), ici je parle de l'impact pratique sur la personne qui est impactée.

  • [^] # Re: Arguments en vrac

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi cette passion française pour les ESN?. Évalué à 0.

    Autant le contenu se tenait, autant ça :

    des salariés qui auront l'outrecuidance d'être motivés et de vouloir s'impliquer dans leur boîte.

    ça décrédibilise complet l'objectivité.
    Une des blagues quand j'étais presta est qu'heureusement qu'on était là car les internes ne foutaient pas grand chose.

    Alors ce que je dis n'est pas généralisable à 100%, mais ta phrase n'est pas la généralité, loin de la.

    Autant il y a plein de critiques à faire sur les modes de fonctionnement, autant ne pas essayer de comprendre les donneurs d'ordre ne sert qu'à flatter son égo "anti" sans pour autant être convainquant pour ceux qu'il faut convaincre, au contraire, tu leur confirmerais que tu n'y comprend rien.

  • [^] # Re: chômage zéro

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 7.

    Les personnes qui choisissent ces status ne peuvent absolument pas cotiser à pôle emploi ?

    Ils ne peuvent pas cotiser à pôle emploi, la version étatique de l'assurance chômage, en effet.
    Mais rien ne leur interdit de cotiser à une assurance chômage privée, exemple à l'arrache (pas testé).

    Ça et la réaction des artisans quand ils sont en difficulté pour faire pleurer les bonnes âmes « On est entrepreneurs, on n’a pas droit au chômage »

    Ce sont des menteurs, ils ont le droit au "chômage" (à l'assurance chômage), juste pas celle étatique.
    Spoileur : ces personnes veulent le beurre (le résultat de l'assurance) et l'argent du beurre (ne pas payer pour).

    En pratique, les indépendants sont responsables de leur assurance, et à ma connaissance 99.9% des gens choisissent de ne pas prendre une assurance privée, et à la louche 50% des gens "oublient" de gérer "en interne" (mettre de côté quand les temps sont bons, pour quand les temps sont mauvais) et ne doivent s'en prendre qu'à eux-même quand il n'y a rien dans la caisse le moment où il y en a besoin. Beaucoup de personnes n'ont pas compris qu'être indépendant c'est être responsable, plus qu'un salarié, l’État protège moins des conneries dans les choix. Pour la partie chômage, zéro mais il reste en France le RSA/CAF/etc (qui fonctionne aussi pendant qu'on a du travail mais pas assez), ce n'est pas rien non plus comme protection "chômage" (j'ai apprécié avoir le RSA pendant quelques années de vaches maigres).

    C'est donc juste pour faire pleurer, de la manipulation, si on te sort ça.

    A noter : dans d'autres pays, comme l'Allemagne, c'est même pire, il n'y a aucune obligation pour la retraite alors qu'en France l'obligation est d'environ la moitié de l'obligation pour les salariés, et plein de "flambeurs" crament tous l'argent pendant les années de travail, et sont "surpris" arrivés à la retraite de n'avoir rien de la part de l’État et se retrouvent donc au RSA (pas d'allocation de solidarité aux personnes âgées en Allemagne). La France protège un minimum des grosses conneries à très long terme.

    Bref auraient-ils voulu faire des économies de charges sans en voir les conséquences ?

    Oui pour les économies, non pour les charges (enfin, sémantiquement : ce n'est pas obligatoire donc pas une charge dans ma façon de regarder les flux).

  • [^] # Re: Et les TNS ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 1.

    En effet, il y a ensuite les subtilités des conventions. Mais ça se paye quelque part pour le salarié, et le TNS peut prendre aussi ce genre d'assurance.
    Ce sont des prestations dont le coût est équivalent, la différence est sur le côté obligatoire ou pas suivant X. Pour les indés à la CIPAV par exemple la partie obligatoire est sur invalidité et décès (0.5%, similaire à salarié), pas maladie longue durée à prendre ailleurs (0.5% environ en plus pour les salarié Syntec, et la je m'arrêterai, je sais que ça existe pour les indépendants mais je n'ai pas regardé plus loin donc je ne sais pas trop pour le montant exact).

    L'indépendance permet de choisir à la carte suivant tes priorités, le salariat c'est pas mal de choses incluses par défaut. Une faute de ma part a sans doute de ne pas assez le préciser dans le journal (j'ai un peu dit pour la retraite, clairement pas assez pour la maladie).

  • [^] # ça gonfle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 2. Dernière modification le 09 novembre 2022 à 16:35.

    Il serait intéressant d’avoir des infos sur les SCOP / SCIC.

    Ce sont des entreprises non unipersonnelles, et surtout un mode de gouvernance, tout une autre histoire, et surtout c'est une petit monde parce que ça n’intéresse pas tant foule, peso je ne suis pas intéressé à faire un résumé à part "regardez seulement si le principe vous botte".

    Et je milite pour l’emploi du mot "COTISATIONS" plutôt que "CHARGES", car c’est bien de cela qu’il s’agit 

    il s’agit à la fois de cotisations (point de vue du fonctionnement global) et de charges (point de de vue financier/comptable/fiscal), et ici on parle financier/comptable/fiscal donc ce sont des charges (surtout pour maladie/allocs, où il y a littéralement rien de plus en échange de payer plus), c'est factuel. Je l'ai pourtant déjà écrit dans le journal…

    notre système repose sur des cotisations pour apporter une aide à ceux qui ne travaillent pas

    Le fait d'appeler la chose charges lorsqu'on parle financier/comptable/fiscal ne change absolument rien à ça car ça n'a absolument rien à voir avec le sujet qui est centré sur le travailleur qui cherche à savoir ce qu'il va payer (et ce qu'il va recevoir).

    Quitte à répéter ce que j'ai mis dans le journal, décrire les faits ne dit rien sur mes opinions.
    C'est lourd cette façon de faire du prosélytisme, surtout quand en face tu as un convaincu (je n'ai aucun reproche à faire à payer des charges, ou taxes, ou impôts, on se fout complet du mot, au final c'est la même chose; si je dois faire un reproche ce serait sur la complexité inutile du bousin avec des dénomination et des règles à la con, même si pour un indé ça évolue vers la simplification en attendant la réforme plus globale reportée, mais pour les salariés la simplification attendra du fait de résistances), franchement des fois ce genre de bataille sémantique est comme libre contre open source, ça fait surtout fuir ou faire l'opposé, la j'ai juste envie de demander à l’État de réduire mes cotisations sociales pour le plaisir de faire chier les gens qui veulent diviser. Arrêtez.
    En vrai je ne le ferai pas, ces batailles sont moins importantes que les retraités, chômeurs, personnes en incapacité de travailler… Je pense à elles plutôt qu'à une bataille sémantique. J'utiliserai "charges" encore et encore, comme j'utilise open source, pour m'éloigner des gens avec ces batailles qui sont la plus pour l'égo que pour les personnes qu'on dit vouloir défendre, et en fait c'est un bon filtre aussi pour savoir à qui on parle.

    En vrai, c'est vraiment comme libre contre open source : on s'en fout pas mal de la dénomination, ça n'a aucun impact pratique, c'est la même chose pour qui s’intéresse au fond et non l'affichage pour diviser plus qu'autre chose. Et oui j'ai mis un troll "libre" ici.

  • [^] # Re: Et les TNS ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 7.

    Donc si on résume :
    EI, auto-entrepreneur : tu es en ton nom propre (personne physique)
    EURL/EIRL (et plein d'autres) : création d'une personne morale dont tu es gérant

    Raté. EIRL est une EI! Impossible de différencier à par la responsabilité limitée (donc juste protection de ton patrimoine). auto-entrepreneur est "micro-entreprise" maintenant et est un régime de fiscalité de l'EI, pas une forme juridique.
    Donc :

    • EI/EIRL (régime de la micro-entreprise ou pas) : tu es en ton nom propre (personne physique)
    • EURL/SARL/SASU/SAS/SA/… : création d'une personne morale dont tu es gérant (ou assimilé)

    Et

    • EI/EIRL/EURL/SARL : TNS
    • Salarié/Portage/SASU/SAS/SA : TS

    Différents sujets orthogonaux ou presque (pas toutes les combinaisons sont possible).

  • [^] # Re: 🙏🏻

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 4.

    🙏🏻

    ☺️

    d'avoir dit n'importe quoi

    C'est un gros point de le reconnaître, beaucoup se calfeutrent dans leurs idées incompatibles avec les faits quand on montre les faits.

    la loi de Cunningham a encore frappé

    Alors celle la je ne l'aime pas, c'est dommage d'en arriver la.

    il était important pour moi de continuer à bénéficier des arrêts de maladie en cas de pépin.

    A noter que dans ton cas spécial (retour de l'étranger), c'est un argument (pas d’indemnisation les 12 premiers mois en EI/EURL/SASU) mais pas dans le cas plus classique de chômeur ou salarié en France avant ("si les droits ne sont pas réunis, votre arrêt de travail peut, sous certaines conditions, être indemnisable au titre du maintien de droits de votre activité précédente").

    Tu es tombé par gros hasard sur un cas où le portage coûteux est (très) intéressant.

    Aujourd'hui je me lance dans une activité entrepreunariale, avec des revenus complètement instables et memes inconnus, donc de ce que je comprends la solution de long terme serait EURL ou SASU

    Si tu vises un revenu instable moyen (disons que tu factures 40k-80k/an), oui.
    Si tu vises en dessous, l'EIRL pour commencer avec moins de paperasse

    de m'économiser mon temps qui est ma resource la plus précieuse pour l'instant.

    Le temps c'est de l'argent.
    A quelle adresse la facture pour le journal? (je plaisante!)

  • [^] # Re: Factuel

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 1. Dernière modification le 09 novembre 2022 à 13:19.

    une option facturé

    Voila.
    Pareil pour SAS & EURL (des assurances font ce taf, il ne faut pas se leurrer, les ESN/portage ne gèrent pas ce risque et délèguent aux mêmes, elles te font une facilité de gestion… Qu'elles facturent en plus, pas de soucis la dessus, mais peuvent se rattraper en négociant du volume pour faire baisser le prix alors que toi non, kif kif).
    Toujours aucune différence, c'est partout en option facturée.

  • [^] # Re: Et les TNS ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 1. Dernière modification le 09 novembre 2022 à 13:01.

    incités fortement à adhérer à une AGA (association de gestion agrée)

    Pas le plus cher (pour une EURL je paye ~250 €), et l'incitation diminue pour disparaître en 2023 (bon débarras), donc pas mis dans le journal.

    et ayant l'option de gérer leur compta en franchise de TVA ou en régime de TVA.

    L'idée n'était de donner toutes les possibilités, la TVA est encore un autre sujet (de moindre importance sur la rentabilité, plus sur la simplicité).

    Pas au top sur le plan du risque accident/maladie, chômage

    Chômage : déjà parlé dans le journal, c'est ton choix sur le calcul de risque (perso vu qu'en 15 ans indé je n'ai pas été au chômage du tout, ne pas payer pour m'est largement bénéficiaire).

    accident/maladie du travail : je parle pour la cible du site, qui n'a pas ce genre de soucis. Pour les autres, c'est un truc à prévoir en plus dans le calcul, ça reste rentable, encore une fois c'est suivant tes priorités, tu donnes l'impression que c'est un coût constant que "pas top" d'un côté et ça va de l'autre, alors que non, c'est tout le sujet du journal.

    Dans la pratique, tant qu'on a la santé,…

    Pareil pour les salariés, l'entreprise ne paye pas en longue maladie et c'est aussi pour ta pomme à 50%. Et court aussi (délai de carence de 3 jours, sauf volonté de l'employeur mais c'est en plus, ce plus est compris dans la rentabilité de ton salaire).

    En pratique, toujours la même chose : on paye moins pour moins de prestation, en indé on peut compenser par du volontaire si on a des priorités autre que le par défaut de l'indé, c'est ton choix.

    PS pour les débutant : TNS = travailleur non salarié, donc "régime non salarié" dans le journal (EI et EURL).

  • [^] # Re: Précision

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 6.

    En soit ce n'est pas faux, j'avais hésité à supprimer cette phrase en relecture.
    Je fais toutefois une différence car il y a un intermédiaire en plus qui peut être chiant ce qui en rajoute (salarié : toi-employeur-client, non salarié : toi-client), l'idée est le rajout de l'intermédiaire potentiellement chiant.
    Cette partie sert surtout de référence sur la partie coût par rapport à indé.

  • [^] # Re: Factuel

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 2. Dernière modification le 09 novembre 2022 à 12:15.

    Ils assumaient tout a fait que ce n’était pas le plus optimal financièrement

    C'est un choix, tant qu'il est assumé ça ne me pose aucun problème (quand pas assumé je considère que c'est de la tromperie dans une discussion).

    mais la sécurité d’avoir le chômage

    C'est un calcul.
    Si on prend comme "coût" 10% du CA (je prend 10% de différence pour la partie retraite, à adapter suivant la valorisation de la retraite de chacun)
    Pour un "gain" max de 24 mois à 50% du net (qui est à ~30% du CA) = 30% du CA annuel, il faut donc utiliser entre 2 ans (nécessaire pour avoir le gain max) et 3 ou 4 ans (pour rentabiliser le coût), sinon autant mettre de côté soit-même et ça fera l'équivalent ou mieux en terme financier, et sans la pression de pole emploi.

    après, encore une fois, si c'est assumé ben chacun choisi suivant ses critères, le tout est de savoir avant d'argumenter sur l’intérêt.

    (et en limite légal, le coup de 6 mois taf, 6 mois chômage, un classique…)

    Pour l’auto-entrepreneur il y en a qui arrivent a rester sous ce statu des années alors qu’ils dépassent allègrement le plafond.

    Perso je doute de l’intérêt, à ce niveau l'EI est plus rentable avec moins de frais (environ 30% contre 34%) et vaut le coup de quelque paperasse en plus (quelques milliers d'€ pour quelques heures de paperasse).

    Pour SAS & EURL un des risques les plus impactant est le délai de paiement des factures.

    Je ne vois pas du tout la différence que tu fais : l'entreprise de portage salarial ne te payes pas tant qu'ils n'ont pas reçu le paiement de l'autre côté, et l'EI c'est exactement pareil en facturation que SAS/EURL.
    Ce dont tu parles est salarié contre tous les autres.

    Je sais bien que en si peu de ligne on ne peux pas tout expliqué

    Oui, il y a aussi des nuances, à chacun d'adapter suivant ses priorités.

    PS : j'ai réutilisé les termes du commentaire, mais le "RL" (responsabilité limitée) ou "U" (unipersonnelle) manquant ne change rien sur la partie financière (c'est du légal/administratif).

  • [^] # Re: Arguments en vrac

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi cette passion française pour les ESN?. Évalué à 10.

    Fait, voyons donc (je me baserai sur la note, de ce commentaire et du journal) si ça intéresse réellement du monde.

  • [^] # Re: Arguments en vrac

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi cette passion française pour les ESN?. Évalué à 4.

    Les banques ne sont pas connes, elles savent que portage salarial = indé en terme de risque, pas CDI, tu auras (si elle accepte de prêter) la grille tarifaire des indés. Donc pas d'argent du beurre avec le portage salarial.

    Je voudrai troller que je dirai que passer par le portage salarial c'est n'avoir ni le beurre (tu peux être viré comme un indé) in l'argent du beurre (tu payes les cotisations comme un salarié). Bon je trollerai, en vrai il y a des avantages (cotisation donc assurance chômage) et des choix (cotiser plus pour la retraite étatique plutôt que perso donc recevoir plus à la fin en étatique si on pense que l'état fera mieux que soit-même)

    Si tu aimes le portage salarial, tu n'as pas besoin d'inventer des avantages qui n'existent pas mais peut le défendre sans tromper.

    Dans ce cas là c'est une erreur de la part des ingénieurs,

    Et tu disais que tu ne voulais pas dénigrer

    A un moment il faudrait peut-être que tu prennes un peu de recule et essaye de comprendre pourquoi les gens n'ont pas choisi comme toi (et il y a bien moins de gens en portage salarial que TNS…) plutôt que de les prendre pour des plus idiots que toi qui aurait bien choisi… La, on en est presque à croire que tu as choisis le portage salarial un peu au pif des discussion avec des prosélytistes mais sans comparer les avantages et inconvénients des possibilités qui t'étaient offertes par rapport à tes propres priorités.

  • [^] # Re: Tentatives d'explication

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi cette passion française pour les ESN?. Évalué à 0.

    Ce que j'avais compris de ton message c'était que certains passaient par une ESN pour ne pas à avoir se coltiner le poids juridique d'être indépendant.

    Je n'ai pas dit ça. J'ai parlé d'administratif.
    Il est beaucoup plus simple (voire l'unique possibilité) de passer par une ESN déjà enregistrée dans une GE que de faire enregistrer ton entité.

    C'est toi qui a commencé à parler d’administratif pour du salariat, qui est encore une autre histoire. A noter qu'il est fort à parier que ton entreprise de portage ne soit pas enregistrée dans la GE, dans mon exemple tu aurais alors le droit à 5% de frais pour ton entreprise de portage + 5% de frais pour l'ESN intermédiaire "écran".

    Et je n'avais pas l'intention de les dénigrer mais de leur faire une suggestion.

    Je cite : "fausse bonne idée". C'est du dénigrement si tu ne peux pas argumenter dessus (et tu ne l'a pas fait, parler de "on cotise au chomage/maladie/retraites" n'est pas un argument, ou plutôt un argument contre toi car c'est exactement ce que pas mal de gens veulent éviter pour gérer soit-même une partie du risque).

  • [^] # Re: Tentatives d'explication

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi cette passion française pour les ESN?. Évalué à 0.

    mais salarié juridiquement

    Exactement ce qui est souhaité d'éviter par pas mal de monde.

    Du point de vue développeur cela me parait une fausse bonne idée.

    C'est ton choix de préférer le salariat et de payer pour, d'autres préfèrent éviter pour diverses raisons (grosso modo gérer soit-même une partie de sa sécurité sociale), ça n'en fait pas une fausse bonne idée.

    https://www.admissions.fr/ (la société qui me porte)

    C'est sympa d'avoir le simulateur, j'avoue que j'avais la flemme, j'ai MAJ que mon simulateur indé, mais voila, pour par ex 100k/an de CA en portage salarial tu récupères 50% avant IR quand en indé je récupère 65% (en prenant en compte aussi les 5% de marge de l’intermédiaire mais sachant qu'en direct, pour des PME plutôt que GE, je n'en ai pas besoin). Tu as certes plus de retraite mais perso je prend une part des 15% (ou 20% quand pas besoin d'intermédiaire) de différence pour.
    Et pour 10k/an de CA, c'est toujours 50% en portage salarial (pas vraiment compris, niveau SMIC on est sensé avoir moins de charges sociales, mais bon je me base sur leur calcul) alors qu'indé c'est 70% (75% sans intermédiaire).

    Je recommenderai l'ESN uniquement quand tu débutes et que tu ne sais pas trouver les entreprises tout seul et passer les entretiens.

    Je ne parle pas de la partie "placement" justement, mais plutôt de la partie "société écran" (facturé moins cher, dans les 5% comme pour ton intermédiaire), le mieux étant bien sûr de ne pas avoir d'intermédiaire (possible en indé TNS, pas possible en portage salarial).

    Bref : c'est ton choix que de faire du portage salarial et c'est le choix d'autres d'être TNS, pas la peine de dénigrer les gens qui préfèrent un autre système que celui que tu as choisi.

  • [^] # Re: on n'est pas sorti de l'auberge…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Le refus de communiquer le code de déverrouillage d’un téléphone portable peut constituer un délit. Évalué à 1. Dernière modification le 08 novembre 2022 à 09:44.

    Le téléphone est chiffré avec une clé au setup initial.

    En fait ça dépend de la conf constructeur.
    - C'est non chiffré : la police met le tél en mode debug et lit, pas un délit
    - C'est chiffré : la police ne peut rien faire, délit

    La problématique qui fait qu'on peut faire sauter le délit est si la police oublie de vérifier si c'est chiffré ou pas dans son process (elle doit le démontrer, et non le supputer, pas grand chose à voir avec la réponse de "on n'est pas sorti de l'auberge").

  • # Tentatives d'explication

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi cette passion française pour les ESN?. Évalué à 6. Dernière modification le 08 novembre 2022 à 09:08.

    Si vous voulez rigoler, vous pouvez envoyer à des pro-MEDEF cet article sur la co-décision et leur demander si ils sont toujours chaud pour s'inspirer du modèle allemand.

    Bon, déjà, il me semble que tu as une piste sur la différence, ça passe moins bien en codécision d'essayer d'éviter une partie des décisionnaires. Je rajouterai que les syndicats allemands sont "réalistes", font grève pour acter un énorme différent et non pas pour commencer une négociation, et qu'ils ont le soutien des salariés.

    il peut y avoir aussi des spécificités légales plus subtiles, par exemple (et de ce que j'ai compris) la législation et l'acceptation de travailler moins ou plus (de tête genre entre 25 et 45 h/semaine) suivant le carnet de commande qui fait que ça fait moins peur d'embaucher.

    Au final, peut-être que c'est une culture de réalisme économique des syndicats allemands qui fait une différence avec la France.

    L'explication du droit du travail ne tient pas la route dans notre secteur

    Plus ou moins. Un grande différence entre l'Allemagne et la France est la taille des entreprises : un tissu de PME en Allemagne contre des GE (Grande Entreprises) en France, et quand un projet merde il reste plus facile de licencier pour motif économique au niveau d'un PME que dans une GE.

    Oui à part si tu as un environnement hyper toxique j'ai beaucoup de mal à croire que le budget total indemnités de licenciements soit conséquent par rapport au surcoût de passer par une ESN.

    De souvenir c'est même pire, j'étais payé plus en SSII/ESN que interne ensuite, c'était la "prime de risque" en plus de l'ajout de la part de l'ESN (gestion risque, commercial, etc).
    La problématique n'est pas les indemnités de licenciement (prévisibles), mais les conflits judiciaires qui peuvent faire exploser le coût de manière assez aléatoire, sans parler des "plans de sauvegarde l'emploi" (mots bien pompeux…) en cas de gros problèmes et qui peuvent coûter très cher au moment où l'entreprise a le moins de thune. Au moins avec la régie tu sais en avance ce que tu payes dans tous les cas. Il y avait eu une tentative de réduire un peu cette peur avec les "barèmes Macron" mais en fait non (la pratique a montré que le risque est toujours là).

    A noter aussi, et c'est mon expérience/volonté perso avec pas que moi qui veut mais aussi d'autres que j'ai croisé, plein de gens préfèrent une relation plus lâche avec l'employeur et utilisent l'ESN pour des formalités administratives (les GE ont une liste d'ESN "autorisées", en indépendant tu passes par elles avec leur surcoût, tu vois ça comme régie mais en réalité c'est juste un travailleur qui préfère garder la thune de gestion de risque, genre paiement chômage ou jours maladie ou licenciement, pour lui; pour les PME c'est moins rigide donc ce sera en direct et tu ne le verras pas dans les stats ESN régie).

    Petit truc par petit truc, ça fait une culture différente entre les 2 pays, et il ne faut pas prendre les entreprises pour des connes, elles calculent plus que toi si c'est rentable ou pas, des 2 côtés de Rhin.

    Aucun développeur à Berlin n'a un status de minijob.

    Le minijob (résumé pour ceux qui ne connaissent pas : 520 €/mois max, quasi absence de cotisation retraite et maladie et donc de prestations correspondantes) est hors sujet pour le domaine de l'informatique, mais donne aussi une idée de la vie en Allemagne quand tu n'as pas de compétences… Quand tu regardes de plus près à l'étranger en enlevant les œillères, tu arrêtes assez vite la démagogie "la France pays ultra-libéral".

    Tout cela n'est pas complètement faux et je ne veux pas rejouer à nouveau le débat de savoir qui entre la France et les États-Unis est tout blanc ou tout noir.

    J'ai pour habitude de dire que l'Allemagne est entre les USA (voire UK) et la France, un bon compromis pour les gens à compétence qui n'ont pas le rêve américain, mais vaut toujours mieux rester en France pour les gens avec moins de compétences.

  • [^] # Re: on n'est pas sorti de l'auberge…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Le refus de communiquer le code de déverrouillage d’un téléphone portable peut constituer un délit. Évalué à 3. Dernière modification le 07 novembre 2022 à 21:20.

    on n'est pas sorti de l'auberge…

    Pourquoi donc? La court d'appel a merdé, c'est tout, et la court de cassation est constante sur le sujet qu'on lui a soumis.
    Et de manière tout à fait logique : avoir le code est le seul moyen d'accéder aux données, et la l'esprit de la loi est d'accéder aux données.

    Et une source peut confirmer, alors qu'elle est connue pour être loin d'aimer aider les policiers (d'où la suite qui va vous étonner :-p).

  • [^] # Clé

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Le refus de communiquer le code de déverrouillage d’un téléphone portable peut constituer un délit. Évalué à 2.

    Question depuis la Béotie : changer le code de déverrouillage change alors la clé de chiffrement ? ou il n'y a pas de lien ?

    Typiquement, la clé de chiffrement est une clé AES pour gérer entre le disque et ce qui et fournit à l'utilisateur, et cette clé, petite (256 bits) est stockée elle aussi et protégée par ton mot de passe / code. quand tu changes ton code, c'est cette partie qui est modifiée, pas la clé de chiffrement du disque.

  • [^] # Re: Concernant la censure

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mastodonte contre oiseau bleu : bouquet de liens. Évalué à 5.

    «Il peut suffire d'un seul post où tu exprimes une opinion contraire aux convictions politiques ou sociétales d'un de ces petits tyrans, et pof ! Ton compte se voit coupé d'une demi-douzaines d'instances où sont la moitié de tes potes.»

    Mastodon arrive à la mode comme alternative, mais les gens voient assez vite les problématiques du fait de l'expérience il y a quelques années pour des gens qui voulaient déjà quitter Twitter.
    Et de ce que j'ai lu, c'est encore pire : il suffit que le modo de ton instance ne se plie pas à X, par exemple en refusant de virer une personne "pas gentille", pour que l'instance soit blacklistée, et que donc tu le sois par ricochet, sans que tu n’aies rien fait, donc même sans un seul post.

    La grand problématique face à ce qui arrive chez Twitter est sans doute qu'en pratique l'alternative "évidente" n'est peut-être pas si pratique que ça, pas encore prêt à un usage "grand public" avec toutes les problématiques qui en découlent et une modération qui soit acceptable par ce "grand public" (passer d'un truc horrible à pire n'enthousiasme que les masochistes ou intégristes).

    Et c'est bien dommage.

  • [^] # Re: Concernant la censure

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mastodonte contre oiseau bleu : bouquet de liens. Évalué à 2.

    Une petite histoire (le lien avec le commentaire ici arrivera) :

    Il fût une époque où Microsoft sortit une version de Windows à faire fuir pas mal de monde bloqué sur tout Microsoft (la version était Vista. Ha, 10 avant on avait eu aussi "Millenium" dans la même problématique). Un occasion en or pour les "alternatifs" de proposer une alternative viable, les gens était tellement dégoûtés par ces Windows qu'ils étaient d'humeur à tester autre chose, un truc rare qui fait rêver n'importe quel marketeux ayant affaire à cette résistance due à l'habitude, le moment pour que l'alternatif ne soit pas le truc rare qui fait que des fournisseurs répondent "tu me les brises avec ton truc rare" quand ils veulent juste pouvoir accéder à un service qui leur plaît mais sont bloqués, 10 ans plus tard ils sont toujours à se plaindre de ne pas être écouté sans comprendre que le problème vient de leur façon de faire "ça serait bien que tu quittes le grand méchant, ha mais dès qu'on me signale un soucis avec mon offre que je t'ai balancé en prosélytisme sans le dire je te répond que tu n'es pas obligé pour éviter de voir la réalité en face". Ce genre de comportement fait exactement l'inverse de ce que les gens pensent que ça ferait, tellement c'est repoussoir, OK Windows est merdique mais l'alternatif n'est pas seulement moins bien techniquement, il est aussi rempli de gens encore pire en terme de capacité de débat (en réalité le débat n'existe pas, soit tu es d'accord soit tu es prié d'aller voir ailleurs… Ce que les gens font donc).

    Le rapport avec le sujet? Remplacer Windows par Twitter. Et dans 10 ans il y aura des gens pour se plaindre qu'on ignore leur alternatif et que le monde fonctionne autrement que ce qu'ils voudraient. Et Elon aura gagné son pari même en foutant la grosse merde.

  • [^] # Re: Titre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Rakuten abandonne Red Hat pour son réseau openRAN (article & entrevue). Évalué à 3. Dernière modification le 04 novembre 2022 à 09:43.

    C'est complètement faux parce qu'ils n'utilisaient pas RedHat la distribution, et on parle de la distribution, pas du proprio.
    Ils passent d'un clone qui abandonne d'être clone à un clone, donc en réalité l'annonce est qu'ils ont décidé d'activement ne rien changer que de suivre le changement par défaut de leur précédent choix de fournisseur du clone.

    Mais bon, "Rakuten à décidé de ne rien changer" c'est bien moins putaclic… développez.com classique.