Je serais curieux de savoir quel est cet état étrange dans lequel un être vivant peut être plongé lorsqu'il est sous anesthésie.
Le sommeil est défini comme l'abolition de la conscience mais pas de la vigilance. Quand tu dors, tu peux être réveillé par un événement extérieur (un bébé qui pleure, un réveil qui sonne, un prédateur, le lever du soleil, une odeur de brûlé, un contact… Ça peut être n'importe quelle modalité sensorielle). Ceci est possible parce que le cerveau n'arrête pas tout fonctionnement : le sommeil est un état actif, au sens où le cerveau continue de tourner (certes différemment). Il existe plusieurs phases de sommeil où différents modes de fonctionnement alternent, et le réveil n'est pas toujours aussi facile selon la phase. Mais il est toujours possible.
L'état où le cerveau est rendu incapable de fonctionner s'appelle le coma et il est défini par l'abolition simultanée de la conscience et de la vigilance. Une personne dans le coma peut ressembler en tout point à une personne endormie, si ce n'est qu'elle est non réveillable. Cet état est causé par un dysfonctionnement du cerveau.
Il peut exister des pseudo-comas : c'est le cas d'une personne qui est consciente mais paralysée et donc incapable d'exprimer une réponse. Cet état se retrouve dans le syndrome du scaphandrier, mais il peut aussi survenir suite à l'administration de curares qui bloquent les muscles mais pas la conscience.
L'anesthésie générale correspond à l'association de trois produits : un sédatif, un curare et un antalgique (morphinique). Le sédatif plonge le patient dans le coma en bloquant certaines protéines au niveau neuronal. Le curare et l'antalgique ne sont pas systématiques.
Le curare empêche les muscles de se contracter. Il faut savoir que, même inconscient, le corps réagit à la douleur en se contractant. Ceci a pour conséquence un risque de blessures et une gêne pour le chirurgien. Le curare empêche ceci. Le curare est aussi nécessaire à l'intubation et à la ventilation mécanique car les muscles du larynx se contractent par réflexe sans lui. Note que, en bloquant le diaphragme, le curare rend lui-même l'intubation nécessaire, anesthésie générale ou pas (après, il y a plein de cas où on intube un patient non curarisé, mais on ne curarise pas un patient sans l'intuber derrière).
Le morphinique (qui est parfois utilisé directement à titre de sédatif) permet de diminuer l'intensité de la douleur et donc la quantité de sédatif nécessaire. Toutefois, il ne faut pas se leurrer : la chirurgie serait atrocement douloureuse sans sédatif, bien plus que tout ce que permet un morphinique. Il est impossible de supprimer une douleur chirurgicale sans sédatif.
Pour faire court : l'état dans lequel on est lors d'une anesthésie générale, c'est donc le coma. Pour faire long : il y a plusieurs types d'anesthésie générale selon le type d'opération prévue, plusieurs profondeurs de coma, et au final, l'état dans lequel on est plongé lors d'une anesthésie générale est suffisamment spécifique pour justifier un nom spécifique. Je propose donc de le nommer "anesthésie générale".
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
L'anesthésie est probablement en partie responsable des pertes de mémoire.
En petite partie, mais il y a aussi une grosse partie qui est spécifique à la sismothérapie. On parle d'une anesthésie extrêmement courte (quelques minutes, le temps d'effectuer les chocs électriques), rien à voir avec une anesthésie de plusieurs heures comme dans de la chirurgie cardiaque lourde.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
perte de mémoire de la période de sismothérapie : je n'ai presque aucun souvenir du livre que j'ai lu en salle d'attente, et la plupart des deux mois d'hospitalisation sont oubliés (j'ai même reçu le compte-rendu d'une réunion à laquelle il semblerait que j'aie activement participé, mais je n'en ai vraiment aucun souvenir)
perte de gros éléments de ma mémoire : j'ai oublié le mariage d'un ami, la dernière fête d'halloween, la réorganisation à mon travail qui datait de deux ans, et des tonnes de trucs que je découvre au fur et à mesure (il y a encore 2 semaines, j'ai enfin vu une personne que je rêvais de rencontrer… qui s'est approchée de moi et m'a dit « salut Denis ! », visiblement on se connaissait)
C'est pas faute de répéter qu'il faut faire des sauvegardes…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Je m'auto-réponds sur la contagion. On peut diviser les moines en cas de contagion, en deux catégories : les moines initialement malades et les moines contaminés ultérieurement.
Si les moines peuvent se reconnaître entre eux (c'est-à-dire si Alice est discernable de Bob), alors le raisonnement que je tiens leur est applicable. Pour s'en convaincre, il suffit de modifier l'ordre donné par le chef moine au premier jour ainsi "je demande à tous ceux qui sont initialement contaminés de quitter le monastère" et de considérer que les moines mémorisent qui est contaminé dès le premier jour.
Dans cette hypothèse, au n-ième jour, les n moines initialement contaminés quittent le monastère. On peut alors relancer le compteur pour les moines contaminés au n-ième jour, à condition qu'il y ait de nouveau un appel à quitter le monastère.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Proposition 1 : Il y a au moins un moine malade, car s'il y en avait 0, le monastère ne serait pas touché par l'épidémie.
Hypothèse 1 : Supposons que la maladie est non contagieuse.
Raisonnement 1 : Supposons qu'un et un seul moine soit malade. Il se dira qu'il y a au moins un moine malade (proposition 1), et que comme il ne voit aucun moine malade, alors il est le moine malade. Il quitte donc le monastère le premier soir.
Raisonnement 2 : Supposons que deux moines sont malades. Chacun s'attend à voir l'autre effectuer le raisonnement 1 et quitter le monastère le premier soir. Comme, au deuxième jour, il voit un moine malade, chacun en déduit qu'il existe un autre moine malade (lui-même) et quitte le monastère à J2.
Par récurrence, on peut généraliser le raisonnement 2 à un nombre quelconque de malades. Avec 3 malades, au jour 3, chacun des 3 malades s'attend à voir les 2 autres être partis. Comme ce n'est pas le cas, il en déduit qu'il est le troisième malade, et ainsi de suite pour n malades. Ils quitteront tous le monastère au n-ième soir, et au n+1-ième matin, il ne restera que les moines sains.
Il y avait donc 17 malades.
Pour que ce raisonnement soit valide, il faut que la maladie soit non contagieuse, incurable, et que les moines soient mathématiciens en plus d'être moines. Je ne sais pas s'il existe une solution avec une maladie contagieuse, mais je pense que non.
En pratique, si je réservais des vacances dans un monastère bouddhiste et qu'à J1 on m'annonçait une étrange épidémie sur laquelle on ne sait rien, même pas sa contagiosité, ça serait rapatriement sanitaire en urgence à J1+1h, malade ou pas :P. Mais l'énigme est intéressante ;)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Ah oui c'est pas du tout pareil. Personnellement, en lisant "Liquid Metal", j'ai pensé à une marque, un artifice commercial, aka "on a plein de microparticules de métal, on conduit super bien la chaleur". En fait non, c'est juste du gallium. Alors le gallium, c'est sûr que c'est rigolo, mais ça serait bien de préciser vraiment ce que c'est, parce que ça peut effectivement gentiment te flinguer un ventirad en alu.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
On commence à entrer dans le pas accessible à tous, mais je me demandais si ça a été essayé d'utiliser de l'étain comme pâte thermique, i.e. souder le ventilo au die.
Ça semble très con à première vue, alors je m'explique :
Comme on a dit, les métaux sont de loin les meilleurs conducteurs. La conductivité thermique de l'étain est de 66 W/K.m. On est 3 à 6 fois meilleur que les meilleures pâtes thermiques du marché.
L'étain fondu est bien plus fluide qu'une pâte thermique. Ça laisse envisager la possibilité d'étaler une couche plus fine à pression égale.
Pas d'usure possible
Par contre, les inconvénients semblent évidents aussi :
Il faut un fer à souder et les précautions de sécurité qui vont avec ;
Pas de retour en arrière possible. Si on se plante, on se plante ;
Pas de possibilité de faire évoluer le matériel. On change le CPU en même temps que le bloc de refroidissement ;
L'étain est conducteur électrique. S'il déborde du CPU, c'est un court-circuit assuré ;
Et surtout : est-ce que le simple fait de souder le CPU à 230°C ne risque pas, en soi, de le cramer ?
Du coup, ça m'a l'air d'être une opération risquée, mais qui donne les meilleurs résultats possibles en cas de réussite (mais probablement une belle connerie quand même, hein :P). Je me demandais si certains avaient testé sur des vieux CPU qu'il n'aurait pas été trop grave de perdre ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Effectivement, c'est une boule plutôt qu'une sphère. En fait, ça peut être n'importe quel patatoïde convexe, et la boule est un cas particulier de patatoïde convexe. Après, je me suis permis l'approximation parce que ce qui compte, ce n'est pas tellement ce qui se passe au sein de la boule (que je considère en première approximation comme homogène) mais ce qui se passe à la surface de la sphère (formation de bulles).
Pour m'assurer du recouvrement intégral du CPU, j'ai un moyen simple mais efficace : la pâte thermique déborde nécessairement en fin de fixation (sinon, on n'en a pas mis assez). Bah oui, on a vu que la sphère/boule formait un disque par écrasement, or le CPU et la base du ventilateur sont carrés. On a donc nécessairement un débordement. Puisqu'on est dans la géométrie, si on admet l'hypothèse que la pâte thermique forme un disque sur le CPU, alors elle recouvre le disque circonscrit aux extrémités des segments de débordement.
Bien évidemment, il faut ensuite essuyer la pâte thermique qui a débordé afin qu'elle ne provoque pas de courts-circuits.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Le but est d'en mettre le moins possible (une couche de pâte trop épaisse se comporte comme un isolant) et de couvrir un maximum de surface du CPU. Personnellement, j'ai un ventilo capable de se fixer assez fermement au socket (à moins que ce soit le socket qui vienne avec une fermeture intégrée, me souviens plus). J'opte donc pour la technique suivante : une noisette sphérique (c'est important, j'y reviens) écrasée par le fermoir, puis essuyage latéral.
Pourquoi cette technique : le risque est de piéger une bulle d'air entre la pâte thermique et le CPU. Or, une bulle d'air a pour effet d'isoler toute sa surface : localement, on peut considérer qu'il n'y a pas de pâte thermique. L'intérêt de mettre une sphère est qu'initialement, les surfaces du CPU et du ventirad ne peuvent qu'être tangentes à la bille : pas de risque de coincer une bulle. Ça marche avec n'importe quelle surface convexe mais il faut être bien sûr qu'il n'y a aucune concavité.
Ensuite, en écrasant la sphère, j'ai la certitude qu'elle maintient sa convexité et qu'elle ne capture pas de bulle d'air.
Je bannis la méthode avec étalement préalable par un ticket de métro ou autre : trop de risque de ne pas obtenir une surface de pâte parfaitement plane et en définitive de coincer une bulle.
J'évite aussi de mettre plus d'une boule de pâte : chaque boule va former un disque de rayon croissant au fur et à mesure de l'écrasement. Dès que les disques s'atteignent, tout l'air qui se trouvait entre eux est bloqué. Il n'y a pas ce problème avec une seule boule.
Ma méthode a l'inconvénient de mal couvrir les coins. Ce n'est pas très gênant : c'est la zone la moins chaude. Si c'est vraiment crucial, on peut compenser par un peu d'étalage sur les coins avant l'écrasement.
Note qu'avec cette méthode (comme avec toutes les autres), rouvrir ton socket et soulever ton ventirad impose de remettre de la pâte thermique : après ouverture, tu auras forcément une surface de pâte pas plane du tout, propice à la formation de bulles.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Mouarf. J'ai voulu écrire électrique et j'ai validé trop vite. La phrase exacte est "c'est aussi un excellent conducteur électrique". Si un modérateur peut corriger…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
J'y ai pensé, mais ce n'est pas présenté comme tel, rien pour permettre de croire que c'est de l'ironie. C'est peut-être humoristique, mais ça risque d'enduire des lecteurs de pâte thermique d'erreur.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Oui, c'est comme le passage sur le cuivre parce que "si on en fait des stérilets c'est que c'est toxique" alors que c'est précisément le contraire : si on en fait des stérilets, c'est précisément parce que ça a un effet très spécifique, local (rappelons qu'un stérilet, ça se pose dans l'utérus, c'est pas pour rien) sur les spermatozoïdes et l'embryon.
Il est vrai que la surcharge en cuivre est une pathologie en tant que telle, mais c'est précisément une question de quantité absorbée, ce n'est pas 3 microparticules dans l'air ambiant qui vont provoquer une surcharge (bah oui, une nanoparticule, c'est… petit, il y a pas 3 g de cuivre qui se baladent dans l'air ambiant à chaque poussée de seringue).
En fait, si on ne se souciait pas de la toxicité des matériaux employés, on ferait directement des stérilets en iridium et plus de problème d'échec de stérilet !
Bref, tout ça pour dire deux choses :
- À s'improviser médecin, on prend le risque de dire des bêtises ;)
- Si vous ne bouffez pas de pâte thermique et que vous vous lavez les mains après utilisation, il ne vous arrivera rien (merci Captain Obvious).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Je n'arrive pas à savoir si c'est de l'incompétence ou de la malveillance que de balancer une image pareille. Enfin, pour que ce soit plus clair : la pâte thermique s'applique entre le processeur et le système de refroidissement, et pas du tout comme ce qui est indiqué à l'image.
Sur l'image, on voit un bel exemple de ce qu'il ne faut surtout pas faire : la pâte thermique est appliquée sur les pins qui connectent le proc à la carte mère. Or la pâte thermique n'est pas qu'un bon conducteur thermique : c'est aussi un excellent conducteur électrique. Une seule application comme ça, et comme c'est non nettoyable, c'est une carte mère qui part à la poubelle et probablement le processeur avec.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Je ne vois pas très bien pourquoi Zenitram se fait inutiler là-dessus. Ce qu'il dit, avec raison, c'est ce qu'il a toujours soutenu, et avec raison : si on utilise Linux uniquement pour ses qualités techniques, alors on se dirige tout droit vers un échec patent du logiciel libre. Je voudrais citer une phrase qui a été en exergue sur le Framablog pendant des années :
Mais ce serait peut-être le plus grand échec de notre époque si le logiciel libre ne libérait rien d'autre que du code.
Le but du LL n'a jamais été de libérer des logiciels, mais des humains. Et quoi qu'on en dise, ce combat n'est pas moins pertinent aujourd'hui : il l'est de plus en plus. A l'heure où la moindre application est capable de récolter des données personnelles et de les envoyer Dieu sait où, où on n'a plus un mais 2 ou 3 ordinateurs par personne (un PC + un smartphone), où on contrôle de moins en moins qui sait quoi sur nous, on n'a pas besoin de Linux ou de Firefox : on a besoin des 4 libertés, et Linux et Firefox doivent être un moyen d'atteindre ce but. Or, actuellement, c'est exactement le contraire qui est en cours : les 4 libertés sont un moyen de produire Linux ou Firefox, pas une fin en soi.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Même en interne, il y a une raison d'obfusquer. Ça peut être d'avoir un point de négociation en cas de licenciement ("vous me virez, mais le logiciel XXX vous lâchera dès qu'il faudra le mettre à jour").
C'est très égoïste, mais si la boîte a un gros turnover…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
La calculatrice est jolie. Elle est élégante, les couleurs sont belles, l'écran est beau, les caractères semblent lisibles à l'écran.
Mais si je devais acheter une calculette à mon moi qui entrait en seconde en septembre 2000, en sachant ce que m'a apporté cette calculette, c'est bien simple : je n'achèterais jamais cette calculatrice en l'état actuel.
Pour faire court : elle est plus chère qu'une Casio Graph 35, et présente moins de fonctionnalités.
La fonctionnalité la plus évidente est l'autonomie. J'ai dit, dans le journal en lien, que j'avais codé un RPG sur Graph 35. Je vous laisse imaginer que ça a pris plus de 20 heures. Eh bien c'est simple : depuis que je possède cette calculette, j'ai changé ses piles une fois. Une seule. J'ai passé des partiels de stats avec cette calculette en 2015, c'est dire. Pour moi, une calculette qui présente un risque de s'éteindre en cours d'épreuve par manque de batterie, c'est hors de question.
D'ailleurs, Une calculette avec batterie intégrée, c'est le meilleur moyen de se faire avoir : on peut toujours emporter des piles de rechange dans sa trousse et les changer en cours d'épreuve (j'avais des piles de rechange au cas où). Une batterie intégrée, c'est mort.
Concernant les fonctions mathématiques, elle semble convenir à un élève de lycée qui n'ira pas en prépa. Sauf qu'une Casio a à peu près les mêmes fonctions (un peu plus) et coûte 10€ de moins à la Fnac.
Concernant le langage de programmation, je ne comprends pas l'enthousiasme. Déjà, on ne peut pas transférer de données : ni entre deux calculettes, ni d'ordinateur à calculette, ni l'inverse (d'après l'article de nextinpact. Je n'ai pas pu tester, car le simulateur ne permet pas de simuler une connexion par câble USB). Ceci ose un premier problème : les programmes seront nécessairement tapés en intégralité depuis le clavier de la calculatrice. Ils sont de plus éphémères : en effet, le passage en mode examen a pour effet d'effacer la mémoire de la calculatrice, or, sans transfert possible vers un autre support, pas de sauvegarde possible.
Mais le pire est à venir : Python est un très mauvais choix dans cette configuration ! En effet, le manuel utilisateur ne précise nulle part comment utiliser Python (je suppose que l'élève regardera sur Internet, où il trouvera des dizaines de tutoriels inutilement compliqués), ni même comment taper des lettres sur la calculatrice ! Or, sur la plupart des calculatrices, la touche ALPHA permet de taper une lettre tandis que la combinaison Shift-Alpha permet de ne plus taper que des lettres (et des espaces) jusqu'au prochain appui sur alpha. Ça pourrait permettre de pallier à l'absence de clavier 105 touches avec un peu d'habitude. Sauf que… Sur la Numworks, Alpha permet de taper une minuscule, Shift-Alpha de taper une majuscule, et le manuel utilisateur ne précise pas comment verrouiller le mode alphabétique. Il faut aller sur la FAQ sur le site. Pourquoi ne pas l'inclure dans le manuel ? Et d'ailleurs, pourquoi ne pas proposer une saisie assistée pour les commandes les plus fréquentes, ce qui est le cas de toutes les autres calculatrices programmables du marche ? En fait, d'après les screenshots, cette saisie assistée existe bel et bien. Elle n'est juste pas documentée dans le manuel.
Ensuite, le langage en lui-même. Python est un très bon langage dans l'absolu. Cependant, les mises à jour citées dans l'article de NextInpact ajoutent la librairie random. La librairie random fait partie des bibliothèques de base de Python. Quelles autres librairies de base sont manquantes ? Faut-il procéder par essais et erreurs ?
Enfin, Python est un bon langage à condition de savoir par où commencer. Si la marche de départ est trop élevée, l'élève ne saura pas par où commencer. C'est pourquoi le langage de la Casio Graph 35 était si approprié : il réutilise les objets de la mémoire de la calculatrice de façon intuitive, ce qui lui permet de facilement s'intégrer dans l'environnement logiciel existant, il propose suffisamment de fonctionnalités pour être utilisable mais pas trop pour ne pas perdre l'élève, et surtout, il est intégralement documenté dans le manuel.
On pourrait tabler sur les mises à jour pour corriger tout ce que je viens d'évoquer. Sauf que les mises à jour sont en elles-mêmes un calvaire à réaliser.
Bref, une calculatrice qui a du potentiel, c'est sûr, mais qui nécessite encore un gros travail d'ergonomie, de documentation, et à laquelle il manque encore pas mal de fonctionnalités, notamment en matière de connexion.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
En fait, ton problème, c'est que si tu savais les gérer, tu serais content d'avoir plus de 10 onglets, mais que tu ne sais pas les gérer.
As-tu regardé du côté des extension permettant d'avoir les onglets dans une barre verticale sur le côté plutôt qu'horizontalement en haut de l'écran ?
Je m'explique : la plupart des écrans sont plus larges que hauts, et c'est encore plus vrai pour les écrans 16/10 modernes. Peu de sites utilisent toute cette largeur : il n'y a qu'à voir DLFP qui laisse deux bandes vides latérales dans la CSS par défaut.
Il y a donc de la place pour un élément consommant de la largeur. Il se trouve qu'un onglet nécessite qu'on puisse au moins partiellement en lire le titre. Or, c'est rendu difficile dès qu'ils sont nombreux car la position par défaut de la barre d'onglets fait qu'au-delà d'un certain nombre d'onglets, la barre d'onglets est obligée de les réduire en largeur puis d'ajouter un ascenseur horizontal (et les ascenseurs horizontaux, c'est le diable).
D'où la solution de mettre les onglets dans une barre verticale de largeur fixe ! Plus de problème de réduction de largeur, et les onglets sont tous visibles tout le temps (enfin, sauf si tu dépasses la hauteur de ton écran, mais scroller verticalement reste plus simple).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
D'ailleurs, depuis que j'ai mes scripts Ansible, je ne m'embête plus à faire des upgrades de distro, ça prend moins de temps de tout reinstaller que de faire l'upgrade.
En ce qui me concerne, depuis que je suis sous Archlinux… Ah mince, je vais passer pour pédant :P
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Ca montre également qu'il n'y a pas qu'en tant que root qu'on peut faire de grosses erreurs.
C'est même souvent le contraire. Le système de droits Unix est remarquablement efficace pour protéger le système, mais avec les distribs modernes, ce qui est précieux, ce sont les données utilisateur, car elles sont encore souvent non sauvegardées, et que la distrib se réinstalle en 20 minutes (plus si t'es sous Gentoo, mais c'est l'idée).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Avant chaque mise à jour, un coup d'œil rapide pour vérifier que je n'ai pas loupé une mise à jour du flux (c'est facile : s'il y a eu une mise à jour, le flux est affiché en gras)
Si action manuelle, une commande clé en main est généralement fournie
Ça prend environ 20 secondes par mise à jour
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Cause psychologique ?
Posté par Liorel . En réponse au journal J'ai testé... me faire électriser. Évalué à 10.
Le sommeil est défini comme l'abolition de la conscience mais pas de la vigilance. Quand tu dors, tu peux être réveillé par un événement extérieur (un bébé qui pleure, un réveil qui sonne, un prédateur, le lever du soleil, une odeur de brûlé, un contact… Ça peut être n'importe quelle modalité sensorielle). Ceci est possible parce que le cerveau n'arrête pas tout fonctionnement : le sommeil est un état actif, au sens où le cerveau continue de tourner (certes différemment). Il existe plusieurs phases de sommeil où différents modes de fonctionnement alternent, et le réveil n'est pas toujours aussi facile selon la phase. Mais il est toujours possible.
L'état où le cerveau est rendu incapable de fonctionner s'appelle le coma et il est défini par l'abolition simultanée de la conscience et de la vigilance. Une personne dans le coma peut ressembler en tout point à une personne endormie, si ce n'est qu'elle est non réveillable. Cet état est causé par un dysfonctionnement du cerveau.
Il peut exister des pseudo-comas : c'est le cas d'une personne qui est consciente mais paralysée et donc incapable d'exprimer une réponse. Cet état se retrouve dans le syndrome du scaphandrier, mais il peut aussi survenir suite à l'administration de curares qui bloquent les muscles mais pas la conscience.
L'anesthésie générale correspond à l'association de trois produits : un sédatif, un curare et un antalgique (morphinique). Le sédatif plonge le patient dans le coma en bloquant certaines protéines au niveau neuronal. Le curare et l'antalgique ne sont pas systématiques.
Le curare empêche les muscles de se contracter. Il faut savoir que, même inconscient, le corps réagit à la douleur en se contractant. Ceci a pour conséquence un risque de blessures et une gêne pour le chirurgien. Le curare empêche ceci. Le curare est aussi nécessaire à l'intubation et à la ventilation mécanique car les muscles du larynx se contractent par réflexe sans lui. Note que, en bloquant le diaphragme, le curare rend lui-même l'intubation nécessaire, anesthésie générale ou pas (après, il y a plein de cas où on intube un patient non curarisé, mais on ne curarise pas un patient sans l'intuber derrière).
Le morphinique (qui est parfois utilisé directement à titre de sédatif) permet de diminuer l'intensité de la douleur et donc la quantité de sédatif nécessaire. Toutefois, il ne faut pas se leurrer : la chirurgie serait atrocement douloureuse sans sédatif, bien plus que tout ce que permet un morphinique. Il est impossible de supprimer une douleur chirurgicale sans sédatif.
Pour faire court : l'état dans lequel on est lors d'une anesthésie générale, c'est donc le coma. Pour faire long : il y a plusieurs types d'anesthésie générale selon le type d'opération prévue, plusieurs profondeurs de coma, et au final, l'état dans lequel on est plongé lors d'une anesthésie générale est suffisamment spécifique pour justifier un nom spécifique. Je propose donc de le nommer "anesthésie générale".
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Cause psychologique ?
Posté par Liorel . En réponse au journal J'ai testé... me faire électriser. Évalué à 5.
En petite partie, mais il y a aussi une grosse partie qui est spécifique à la sismothérapie. On parle d'une anesthésie extrêmement courte (quelques minutes, le temps d'effectuer les chocs électriques), rien à voir avec une anesthésie de plusieurs heures comme dans de la chirurgie cardiaque lourde.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Mémoire
Posté par Liorel . En réponse au journal J'ai testé... me faire électriser. Évalué à 10.
C'est pas faute de répéter qu'il faut faire des sauvegardes…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: liquide métal
Posté par Liorel . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 3.
Oui, je pensais surtout à l'acheteur qui ne lit pas linuxfr ;)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Des moines et de la récurrence
Posté par Liorel . En réponse au journal [Énigme] Vœu de silence et épidémie. Évalué à 3.
Oui mais je ne vois pas ce que ça change.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Des moines et de la récurrence
Posté par Liorel . En réponse au journal [Énigme] Vœu de silence et épidémie. Évalué à 3.
Je m'auto-réponds sur la contagion. On peut diviser les moines en cas de contagion, en deux catégories : les moines initialement malades et les moines contaminés ultérieurement.
Si les moines peuvent se reconnaître entre eux (c'est-à-dire si Alice est discernable de Bob), alors le raisonnement que je tiens leur est applicable. Pour s'en convaincre, il suffit de modifier l'ordre donné par le chef moine au premier jour ainsi "je demande à tous ceux qui sont initialement contaminés de quitter le monastère" et de considérer que les moines mémorisent qui est contaminé dès le premier jour.
Dans cette hypothèse, au n-ième jour, les n moines initialement contaminés quittent le monastère. On peut alors relancer le compteur pour les moines contaminés au n-ième jour, à condition qu'il y ait de nouveau un appel à quitter le monastère.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Des moines et de la récurrence
Posté par Liorel . En réponse au journal [Énigme] Vœu de silence et épidémie. Évalué à 4. Dernière modification le 06 juillet 2018 à 13:24.
C'est une hypothèse forte. L'hypothèse minimaliste sur la contagion est "il existe au moins un nouveau cas depuis le premier jour".
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Des moines et de la récurrence
Posté par Liorel . En réponse au journal [Énigme] Vœu de silence et épidémie. Évalué à 10.
Proposition 1 : Il y a au moins un moine malade, car s'il y en avait 0, le monastère ne serait pas touché par l'épidémie.
Hypothèse 1 : Supposons que la maladie est non contagieuse.
Raisonnement 1 : Supposons qu'un et un seul moine soit malade. Il se dira qu'il y a au moins un moine malade (proposition 1), et que comme il ne voit aucun moine malade, alors il est le moine malade. Il quitte donc le monastère le premier soir.
Raisonnement 2 : Supposons que deux moines sont malades. Chacun s'attend à voir l'autre effectuer le raisonnement 1 et quitter le monastère le premier soir. Comme, au deuxième jour, il voit un moine malade, chacun en déduit qu'il existe un autre moine malade (lui-même) et quitte le monastère à J2.
Par récurrence, on peut généraliser le raisonnement 2 à un nombre quelconque de malades. Avec 3 malades, au jour 3, chacun des 3 malades s'attend à voir les 2 autres être partis. Comme ce n'est pas le cas, il en déduit qu'il est le troisième malade, et ainsi de suite pour n malades. Ils quitteront tous le monastère au n-ième soir, et au n+1-ième matin, il ne restera que les moines sains.
Il y avait donc 17 malades.
Pour que ce raisonnement soit valide, il faut que la maladie soit non contagieuse, incurable, et que les moines soient mathématiciens en plus d'être moines. Je ne sais pas s'il existe une solution avec une maladie contagieuse, mais je pense que non.
En pratique, si je réservais des vacances dans un monastère bouddhiste et qu'à J1 on m'annonçait une étrange épidémie sur laquelle on ne sait rien, même pas sa contagiosité, ça serait rapatriement sanitaire en urgence à J1+1h, malade ou pas :P. Mais l'énigme est intéressante ;)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: liquide métal
Posté par Liorel . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 6.
Ah oui c'est pas du tout pareil. Personnellement, en lisant "Liquid Metal", j'ai pensé à une marque, un artifice commercial, aka "on a plein de microparticules de métal, on conduit super bien la chaleur". En fait non, c'est juste du gallium. Alors le gallium, c'est sûr que c'est rigolo, mais ça serait bien de préciser vraiment ce que c'est, parce que ça peut effectivement gentiment te flinguer un ventirad en alu.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Étain ?
Posté par Liorel . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 4. Dernière modification le 04 juillet 2018 à 23:56.
On commence à entrer dans le pas accessible à tous, mais je me demandais si ça a été essayé d'utiliser de l'étain comme pâte thermique, i.e. souder le ventilo au die.
Ça semble très con à première vue, alors je m'explique :
Par contre, les inconvénients semblent évidents aussi :
Du coup, ça m'a l'air d'être une opération risquée, mais qui donne les meilleurs résultats possibles en cas de réussite (mais probablement une belle connerie quand même, hein :P). Je me demandais si certains avaient testé sur des vieux CPU qu'il n'aurait pas été trop grave de perdre ?
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Application
Posté par Liorel . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 3.
Effectivement, c'est une boule plutôt qu'une sphère. En fait, ça peut être n'importe quel patatoïde convexe, et la boule est un cas particulier de patatoïde convexe. Après, je me suis permis l'approximation parce que ce qui compte, ce n'est pas tellement ce qui se passe au sein de la boule (que je considère en première approximation comme homogène) mais ce qui se passe à la surface de la sphère (formation de bulles).
Pour m'assurer du recouvrement intégral du CPU, j'ai un moyen simple mais efficace : la pâte thermique déborde nécessairement en fin de fixation (sinon, on n'en a pas mis assez). Bah oui, on a vu que la sphère/boule formait un disque par écrasement, or le CPU et la base du ventilateur sont carrés. On a donc nécessairement un débordement. Puisqu'on est dans la géométrie, si on admet l'hypothèse que la pâte thermique forme un disque sur le CPU, alors elle recouvre le disque circonscrit aux extrémités des segments de débordement.
Bien évidemment, il faut ensuite essuyer la pâte thermique qui a débordé afin qu'elle ne provoque pas de courts-circuits.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Application
Posté par Liorel . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 9.
Le but est d'en mettre le moins possible (une couche de pâte trop épaisse se comporte comme un isolant) et de couvrir un maximum de surface du CPU. Personnellement, j'ai un ventilo capable de se fixer assez fermement au socket (à moins que ce soit le socket qui vienne avec une fermeture intégrée, me souviens plus). J'opte donc pour la technique suivante : une noisette sphérique (c'est important, j'y reviens) écrasée par le fermoir, puis essuyage latéral.
Pourquoi cette technique : le risque est de piéger une bulle d'air entre la pâte thermique et le CPU. Or, une bulle d'air a pour effet d'isoler toute sa surface : localement, on peut considérer qu'il n'y a pas de pâte thermique. L'intérêt de mettre une sphère est qu'initialement, les surfaces du CPU et du ventirad ne peuvent qu'être tangentes à la bille : pas de risque de coincer une bulle. Ça marche avec n'importe quelle surface convexe mais il faut être bien sûr qu'il n'y a aucune concavité.
Ensuite, en écrasant la sphère, j'ai la certitude qu'elle maintient sa convexité et qu'elle ne capture pas de bulle d'air.
Je bannis la méthode avec étalement préalable par un ticket de métro ou autre : trop de risque de ne pas obtenir une surface de pâte parfaitement plane et en définitive de coincer une bulle.
J'évite aussi de mettre plus d'une boule de pâte : chaque boule va former un disque de rayon croissant au fur et à mesure de l'écrasement. Dès que les disques s'atteignent, tout l'air qui se trouvait entre eux est bloqué. Il n'y a pas ce problème avec une seule boule.
Ma méthode a l'inconvénient de mal couvrir les coins. Ce n'est pas très gênant : c'est la zone la moins chaude. Si c'est vraiment crucial, on peut compenser par un peu d'étalage sur les coins avant l'écrasement.
Note qu'avec cette méthode (comme avec toutes les autres), rouvrir ton socket et soulever ton ventirad impose de remettre de la pâte thermique : après ouverture, tu auras forcément une surface de pâte pas plane du tout, propice à la formation de bulles.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Faut juste bien l'appliquer [TM]
Posté par Liorel . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 4.
Mouarf. J'ai voulu écrire électrique et j'ai validé trop vite. La phrase exacte est "c'est aussi un excellent conducteur électrique". Si un modérateur peut corriger…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Faut juste bien l'appliquer [TM]
Posté par Liorel . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 4.
J'y ai pensé, mais ce n'est pas présenté comme tel, rien pour permettre de croire que c'est de l'ironie. C'est peut-être humoristique, mais ça risque d'enduire des lecteurs
de pâte thermiqued'erreur.Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Point de détail et un peu de hors sujet
Posté par Liorel . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 10.
Oui, c'est comme le passage sur le cuivre parce que "si on en fait des stérilets c'est que c'est toxique" alors que c'est précisément le contraire : si on en fait des stérilets, c'est précisément parce que ça a un effet très spécifique, local (rappelons qu'un stérilet, ça se pose dans l'utérus, c'est pas pour rien) sur les spermatozoïdes et l'embryon.
Il est vrai que la surcharge en cuivre est une pathologie en tant que telle, mais c'est précisément une question de quantité absorbée, ce n'est pas 3 microparticules dans l'air ambiant qui vont provoquer une surcharge (bah oui, une nanoparticule, c'est… petit, il y a pas 3 g de cuivre qui se baladent dans l'air ambiant à chaque poussée de seringue).
En fait, si on ne se souciait pas de la toxicité des matériaux employés, on ferait directement des stérilets en iridium et plus de problème d'échec de stérilet !
Bref, tout ça pour dire deux choses :
- À s'improviser médecin, on prend le risque de dire des bêtises ;)
- Si vous ne bouffez pas de pâte thermique et que vous vous lavez les mains après utilisation, il ne vous arrivera rien (merci Captain Obvious).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Faut juste bien l'appliquer [TM]
Posté par Liorel . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 10. Dernière modification le 04 juillet 2018 à 10:34.
Je n'arrive pas à savoir si c'est de l'incompétence ou de la malveillance que de balancer une image pareille. Enfin, pour que ce soit plus clair : la pâte thermique s'applique entre le processeur et le système de refroidissement, et pas du tout comme ce qui est indiqué à l'image.
Sur l'image, on voit un bel exemple de ce qu'il ne faut surtout pas faire : la pâte thermique est appliquée sur les pins qui connectent le proc à la carte mère. Or la pâte thermique n'est pas qu'un bon conducteur thermique : c'est aussi un excellent conducteur électrique. Une seule application comme ça, et comme c'est non nettoyable, c'est une carte mère qui part à la poubelle et probablement le processeur avec.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Linux est il devenu un truc de vieux ?
Posté par Liorel . En réponse à la dépêche 20 ans de LinuxFr.org. Évalué à 8.
Je ne vois pas très bien pourquoi Zenitram se fait inutiler là-dessus. Ce qu'il dit, avec raison, c'est ce qu'il a toujours soutenu, et avec raison : si on utilise Linux uniquement pour ses qualités techniques, alors on se dirige tout droit vers un échec patent du logiciel libre. Je voudrais citer une phrase qui a été en exergue sur le Framablog pendant des années :
Le but du LL n'a jamais été de libérer des logiciels, mais des humains. Et quoi qu'on en dise, ce combat n'est pas moins pertinent aujourd'hui : il l'est de plus en plus. A l'heure où la moindre application est capable de récolter des données personnelles et de les envoyer Dieu sait où, où on n'a plus un mais 2 ou 3 ordinateurs par personne (un PC + un smartphone), où on contrôle de moins en moins qui sait quoi sur nous, on n'a pas besoin de Linux ou de Firefox : on a besoin des 4 libertés, et Linux et Firefox doivent être un moyen d'atteindre ce but. Or, actuellement, c'est exactement le contraire qui est en cours : les 4 libertés sont un moyen de produire Linux ou Firefox, pas une fin en soi.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Bravo et merci !
Posté par Liorel . En réponse au journal Tutoriel 3D - 2D découpe au laser, le retour du tux. Évalué à 10.
D'un autre côté, eux ils ont un plafond. C'est pas mal non plus.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Pas forcément commercial
Posté par Liorel . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 3.
Même en interne, il y a une raison d'obfusquer. Ça peut être d'avoir un point de négociation en cas de licenciement ("vous me virez, mais le logiciel XXX vous lâchera dès qu'il faudra le mettre à jour").
C'est très égoïste, mais si la boîte a un gros turnover…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Une belle version alpha
Posté par Liorel . En réponse au journal Et numworks tu connais ?. Évalué à 10.
La calculatrice est jolie. Elle est élégante, les couleurs sont belles, l'écran est beau, les caractères semblent lisibles à l'écran.
Mais si je devais acheter une calculette à mon moi qui entrait en seconde en septembre 2000, en sachant ce que m'a apporté cette calculette, c'est bien simple : je n'achèterais jamais cette calculatrice en l'état actuel.
Pour faire court : elle est plus chère qu'une Casio Graph 35, et présente moins de fonctionnalités.
La fonctionnalité la plus évidente est l'autonomie. J'ai dit, dans le journal en lien, que j'avais codé un RPG sur Graph 35. Je vous laisse imaginer que ça a pris plus de 20 heures. Eh bien c'est simple : depuis que je possède cette calculette, j'ai changé ses piles une fois. Une seule. J'ai passé des partiels de stats avec cette calculette en 2015, c'est dire. Pour moi, une calculette qui présente un risque de s'éteindre en cours d'épreuve par manque de batterie, c'est hors de question.
D'ailleurs, Une calculette avec batterie intégrée, c'est le meilleur moyen de se faire avoir : on peut toujours emporter des piles de rechange dans sa trousse et les changer en cours d'épreuve (j'avais des piles de rechange au cas où). Une batterie intégrée, c'est mort.
Concernant les fonctions mathématiques, elle semble convenir à un élève de lycée qui n'ira pas en prépa. Sauf qu'une Casio a à peu près les mêmes fonctions (un peu plus) et coûte 10€ de moins à la Fnac.
Concernant le langage de programmation, je ne comprends pas l'enthousiasme. Déjà, on ne peut pas transférer de données : ni entre deux calculettes, ni d'ordinateur à calculette, ni l'inverse (d'après l'article de nextinpact. Je n'ai pas pu tester, car le simulateur ne permet pas de simuler une connexion par câble USB). Ceci ose un premier problème : les programmes seront nécessairement tapés en intégralité depuis le clavier de la calculatrice. Ils sont de plus éphémères : en effet, le passage en mode examen a pour effet d'effacer la mémoire de la calculatrice, or, sans transfert possible vers un autre support, pas de sauvegarde possible.
Mais le pire est à venir : Python est un très mauvais choix dans cette configuration ! En effet, le manuel utilisateur ne précise nulle part comment utiliser Python (je suppose que l'élève regardera sur Internet, où il trouvera des dizaines de tutoriels inutilement compliqués), ni même comment taper des lettres sur la calculatrice ! Or, sur la plupart des calculatrices, la touche ALPHA permet de taper une lettre tandis que la combinaison Shift-Alpha permet de ne plus taper que des lettres (et des espaces) jusqu'au prochain appui sur alpha. Ça pourrait permettre de pallier à l'absence de clavier 105 touches avec un peu d'habitude. Sauf que… Sur la Numworks, Alpha permet de taper une minuscule, Shift-Alpha de taper une majuscule, et le manuel utilisateur ne précise pas comment verrouiller le mode alphabétique. Il faut aller sur la FAQ sur le site. Pourquoi ne pas l'inclure dans le manuel ? Et d'ailleurs, pourquoi ne pas proposer une saisie assistée pour les commandes les plus fréquentes, ce qui est le cas de toutes les autres calculatrices programmables du marche ? En fait, d'après les screenshots, cette saisie assistée existe bel et bien. Elle n'est juste pas documentée dans le manuel.
Ensuite, le langage en lui-même. Python est un très bon langage dans l'absolu. Cependant, les mises à jour citées dans l'article de NextInpact ajoutent la librairie random. La librairie random fait partie des bibliothèques de base de Python. Quelles autres librairies de base sont manquantes ? Faut-il procéder par essais et erreurs ?
Enfin, Python est un bon langage à condition de savoir par où commencer. Si la marche de départ est trop élevée, l'élève ne saura pas par où commencer. C'est pourquoi le langage de la Casio Graph 35 était si approprié : il réutilise les objets de la mémoire de la calculatrice de façon intuitive, ce qui lui permet de facilement s'intégrer dans l'environnement logiciel existant, il propose suffisamment de fonctionnalités pour être utilisable mais pas trop pour ne pas perdre l'élève, et surtout, il est intégralement documenté dans le manuel.
On pourrait tabler sur les mises à jour pour corriger tout ce que je viens d'évoquer. Sauf que les mises à jour sont en elles-mêmes un calvaire à réaliser.
Bref, une calculatrice qui a du potentiel, c'est sûr, mais qui nécessite encore un gros travail d'ergonomie, de documentation, et à laquelle il manque encore pas mal de fonctionnalités, notamment en matière de connexion.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Pour moi, ce genre d'addon est vraiment nécessaire
Posté par Liorel . En réponse au journal tlimit: un addon de navigateur pour limiter le nombre de tabs ouverts. Évalué à 2.
En fait, ton problème, c'est que si tu savais les gérer, tu serais content d'avoir plus de 10 onglets, mais que tu ne sais pas les gérer.
As-tu regardé du côté des extension permettant d'avoir les onglets dans une barre verticale sur le côté plutôt qu'horizontalement en haut de l'écran ?
Je m'explique : la plupart des écrans sont plus larges que hauts, et c'est encore plus vrai pour les écrans 16/10 modernes. Peu de sites utilisent toute cette largeur : il n'y a qu'à voir DLFP qui laisse deux bandes vides latérales dans la CSS par défaut.
Il y a donc de la place pour un élément consommant de la largeur. Il se trouve qu'un onglet nécessite qu'on puisse au moins partiellement en lire le titre. Or, c'est rendu difficile dès qu'ils sont nombreux car la position par défaut de la barre d'onglets fait qu'au-delà d'un certain nombre d'onglets, la barre d'onglets est obligée de les réduire en largeur puis d'ajouter un ascenseur horizontal (et les ascenseurs horizontaux, c'est le diable).
D'où la solution de mettre les onglets dans une barre verticale de largeur fixe ! Plus de problème de réduction de largeur, et les onglets sont tous visibles tout le temps (enfin, sauf si tu dépasses la hauteur de ton écran, mais scroller verticalement reste plus simple).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Les données du /home sont souvent les moins protégées
Posté par Liorel . En réponse au journal [MaVie] La grosse gaffe du jour ..... Évalué à 3.
En ce qui me concerne, depuis que je suis sous Archlinux… Ah mince, je vais passer pour pédant :P
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Gag
Posté par Liorel . En réponse au journal [MaVie] La grosse gaffe du jour ..... Évalué à 8.
J'en suis protégé par mon clavier bépo, et à te lire j'en suis bien content, c'est le genre de trucs qui aurait pu m'arriver…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Les données du /home sont souvent les moins protégées
Posté par Liorel . En réponse au journal [MaVie] La grosse gaffe du jour ..... Évalué à 10.
C'est même souvent le contraire. Le système de droits Unix est remarquablement efficace pour protéger le système, mais avec les distribs modernes, ce qui est précieux, ce sont les données utilisateur, car elles sont encore souvent non sauvegardées, et que la distrib se réinstalle en 20 minutes (plus si t'es sous Gentoo, mais c'est l'idée).
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: PKGBUILD
Posté par Liorel . En réponse au journal Construire des paquets DEB pour Debian (deuxième partie). Évalué à 2.
En pratique :
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.