Au vu du nombre de commentaires qui prennent le terme cabale au premier degré, je me permets humblement de suggérer d'éditer le post pour que le terme de cabale renvoie vers l'entrée correspondante du kiwi.
Comme ça il n'y aura plus aucune excuse pour se faire avoir :P.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Le point que soulève Zenitram est qu'à un moment ou un autre, tu te poses en juge de ce qui est bien et de ce qui ne l'est pas.
Le raisonnement que je propose pour lever ce point est que tu ne peux pas revendiquer la liberté d'ôter aux autres la leur (de liberté). Il établit de plus une hiérarchie entre libertés puisqu'Alice ne peut pas user de sa liberté d'expression pour appeler à priver Bob de sa liberté, de sa vie ou de ses biens (sauf s'il est prouvé que bob a lui-même commis une infraction, c'est-à-dire qu'il a lui-même attenté à la vie, à la liberté ou aux biens de quelqu'un).
La liberté d'expression est essentielle, mais la limite qui lui est fixée est celle-ci : elle ne peut servir à entraver les autres libertés fondamentales d'autrui. Dans le cadre de ces limites, elle doit être aussi étendue que possible.
Ce raisonnement ne fait aucunement appel à la notion de bien ou de mal, sauf au tout début : définir les libertés essentielles.
Qu'est-ce qui te permet de juger les nazis différemment des libristes ou n'importe quel autre groupe de la population ? Il me semble qu'en France, il n'est pas possible de condamner quelqu'un pour ses pensées/croyances.
Pas pour les pensées et les croyances, mais l'appel à la haine est tout à fait répréhensible, précisément sur la base du raisonnement que je viens d'évoquer. Il est, en soi, nuisible à la société et est donc accessible à la Loi.
Un logiciel "libre" dont on interdit l'utilisation ne serait plus un logiciel libre puisqu'il ne respecterait pas strictement les 4 libertés.
Oui, mais si on considère le logiciel libre comme un moyen de tendre vers une société meilleure et non comme un but en soi, ce n'est pas un problème.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
En fait, trope a un emploi attesté et assez ancien en tant que nom d'une figure de style consistant à utiliser un mot pour en signifier un autre : mille épées pour dire mille soldats, par exemple. Ça regroupe donc la métaphore, la métonymie et d'autres figures de style. https://www.cnrtl.fr/definition/dmf/trope
Par contre, l'emploi pour parler d'un schéma narratif fréquent est effectivement un anglicisme. En bon français de chez nous, on dirait cliché. On pourrait aussi ce demander si c'est vraiment un anglicisme que de reprendre en français un mot anglais qui était déjà importé du vieux français ;)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
L'expérience montre que c'est généralement le contraire. Un livre vendu 15€ avec un peu de pub (ici, rien de bien envahissant : juste faire savoir qu'il est sorti) a de bien meilleures chances d'être un succès qu'un PDF publié sur un obscur site web.
J'aime beaucoup le libre et tout, qu'il n'y ait aucun doute là-dessus. Mais, tant pour des raisons sociales qu'économiques, ce n'est pas le moyen optimal de diffuser un écrit long. De plus, il ne s'agit pas que d'écrire : il a fallu traduire en français, relire, éventuellement faire préciser des passages peu clairs… Tout ceci participe clairement de l'amélioration du texte, mais a aussi un coût, que la diffusion en libre ne permet que rarement d'amortir.
je comprends qu'il veuille faire des sous pour vivre
Oui alors si pour faire des sois tu en es réduit à écrire un livre, ta situation financière est pas sur le point de s'améliorer…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Je m'aperçois que j'ai dû oublier de retirer ce titre de section avant la soumission. Un modérateur pourrait-il supprimer ce titre de section vide ? Merci !
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
le gout pour le logiciel libre et la liberté (la vraie hein, pas celle articulée autour d'une pensée unique)
Donc si je comprends bien, tu souhaites pouvoir t'exprimer, mais le fait que d'autres critiquent (faisant ainsi usage de leur propre liberté d'expression) te chagrine ?
Après vérification, elle n'était ni fille de, ni sud-africaine. Elle se trouve avoir le même nom de famille que Desmond Sacco. C'est tout. Elle n'est pas apparentée. Elle est américaine. Elle a effectivement fait un tweet ironique et s'y est très mal pris, ce qui peut arriver à n'importe qui.
Du coup, mon post un peu plus haut est factuellement faux, quant à tout les commentaires sur "ce qu'elle devrait savoir en tant que sud-africaine", ils sont à côté de la plaque aussi.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Posté par Liorel .
En réponse au journal Tristesse.
Évalué à 4.
Son employeur considère qu'il a mal agit dans le cadre de ses fonctions (vu qu'il a posté sur une mailing liste de l'employeur et en tant que chercheur invité au MIT).
Je ne sais pas ce qu'il en est en Gelbique, mais en France, ceci ne serait pas suffisant. Ça n'aurait une chance de l'être qu'en l'existence d'un règlement antérieur, préexistant à l'affaire, interdisant ce types de comportement. Et encore, ça ferait sans doute l'objet d'une action judiciaire visant à démontrer le caractère excessif dudit règlement intérieur.
Enfin c'est quand même une caractéristique des universitaires de dire tout haut ce qu'ils pensent et de mettre les pieds dans le plat. On le fait, genre, ah ben tout le temps en fait. C'est comme ça qu'on remet en causes les idées reçues, ce qui est le boulot des universitaires.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Posté par Liorel .
En réponse au journal Tristesse.
Évalué à 8.
est-ce que cette descente médiatique serait volontaire pour le faire démissionner (et si oui, pour quelles raisons) ou alors c'est juste pour faire le buzz ?
Je pense qu'elle est surtout le fait de personnes qui ont mal lu, d'un téléphone arabe médiatique où personne n'a contrôlé la source et de personnes à fleur de peau sur ces sujets.
Personne n'a été mal intentionné là-dedans. Des personnes se sont sincèrement trompées. Le problème, c'est qu'au tribunal de l'opinion publique, il n'y a pas de procédure d'appel quand les gens se trompent.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Posté par Liorel .
En réponse au journal Tristesse.
Évalué à 0.
Tu veux bien mettre ce commentaire sous CC-by-SA ? J'en aurais bien l'usage, vu le nombre impressionnant de fois où j'aurais besoin de le ressortir tel quel et vu que tu l'as bien mieux formulé que je ne l'aurais fait.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
◦Rappeler que l'enquête est en cours et que elle seule peut déterminer le vrai du faux (et qu'on ne doit pas vilipender un camp comme l'autre)
Quelle enquête ? Une femme accuse un mort (Jeffrey Epstein) de l'avoir proposée comme objet sexuel à un autre mort (Marvin Minsky). Une caractéristique des morts est qu'ils ne peuvent pas se défendre, il ne saurait donc y avoir de procès équitable contre eux, surtout que ça ne mènerait à rien (condamner un mort ?). Il incombe donc aux civils vivants qui le souhaitent de défendre la mémoire de leur collègue, ce qu'ils font à leur façon, c'est à dire en non-professionnels du droit.
Par ailleurs, je trouve déplorable cette idée que l'on n'a pas le droit de s'exprimer sur une enquête en cours. Il est important que la police puisse faire son travail et le faire bien. Mais il est tout aussi important de ne pas bâillonner la société sous prétexte qu'une enquête est en cours. Il est enfin crucial de noter que dans une société démocratique, la justice est rendue au nom du peuple, et qu'il a non seulement un droit mais même un devoir de regard sur la procédure pénale. En l'occurrence, rappeler qu'on ne condamne pas sans preuve ne devrait même pas considéré comme une prise de position courageuse.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Ben ça dépend vraiment du contexte. On pourrait y voir une critique de la non-prise en charge du problème du SIDA en Afrique parce que ce sont des noirs qui en meurent. En fait, ce qui est interprété au premier degré comme un tweet raciste pourrait tout à fait, dans un autre contexte, être une moquerie du discours raciste généralisé.
Bon, concernant la personne en question, le contexte était accablant et les propos étaient tenus en public (même si elle n'en avait pas conscience). Mais ça ne fait qu'illustrer l'importance du contexte.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
We know that Giuffre was being coerced into sex. She was being harmed. But the details do affect to whether, and to what extent, Minsky was responsible for that.
D'où il ressort que :
* Il ne fait pas preuve d'insensibilité quisqu'il reconnaît noir sur blanc qu'elle a souffert.
* Il ne discute pas de son consentement réel : il admet qu'elle ne l'était pas.
Il explique juste que son collègue a pu se fourvoyer sur le consentement apparent de l'élève, et que ceci affecte sa responsabilité. D'ailleurs, ni le consentement de l'étudiante ni la responsabilité d'Epstein ne sont en question (ce n'est pas l'objet du mail), ce qui est en question, c'est le comportement de Minsky.
Alors oui, quand on veut lui taper dessus, il est facile de sortir un élément de son contexte et de l'utiliser à tort et à travers. Chaque phrase de ce mail, prise isolément, est une munition contre Stallman. Mais l'ensemble fait sens. Le tout est cohérent et ne saurait être retenu contre lui. Et, qu'on apprécie ou non le bonhomme (mon appréciation personnelle est qu'il a beaucoup aidé le libre mais l'a aussi beaucoup entravé), on doit reconnaître qu'il n'y a aucune justice dans le traitement de cette information.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Poser la question de façon un peu sérieuse (c'est-à-dire en faisant une recherche de 30 secondes), c'est déjà y répondre. Wikipédia donne deux définitions de l'abus de droit : l'abus avec intention de nuire est l'usage d'un droit dans le but exclusif de nuire à autrui, tandis que l'abus social est l'usage d'un droit à une fin différente de celle prévue par le législateur. Dans les deux cas, autant la lettre du texte est respectée, autant son esprit est violé.
Après, il faut se poser deux questions :
- Sommes-nous face à un abus de droit ?
- Est-ce que ça tient juridiquement ?
Sommes-nous face à un abus de droit : probablement. On est à la fois dans l'usage d'un droit dans le but exclusif de nuire à autrui sous un prétexte fallacieux, ET dans l'usage à une fin différente de celle prévue par l'auteur de la licence libre initiale. Personne ne peut sérieusement prétendre qu'en forkant GIMP, on fait progresser les 4 libertés, et encore moins qu'on rend service à l'utilisateur final, comme il a été assez bien démontré par Jehan.
Est-ce que ça tient juridiquement, c'est-à-dire est-ce que ça peut donner lieu à condamnation au civil : probablement pas. En premier lieu, se pose la question du tribunal compétent, comme pour tout logiciel. Ensuite, même en admettant qu'une juridiction française se déclare compétente, on est ici en droit des contrats. Dans ce domaine, l'esprit du texte est quasi-systématiquement ignoré, puisque la doctrine est qu'on ne peut pas savoir ce qu'avaient les co-contractants en tête quand ils ont contracté (par opposition à la loi, puisque les débats parlementaires sont archivés). Les choses pourraient être différentes concernant les différentes versions de la GPL puisque Stallman et la FSF ont produit une abondante littérature décrivant la genèse de la GPL, mais ce n'est pas l'habitude des juges que d'aller regarder cette littérature.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
L'avantage de Markdown, c'est qu'il permet d'utiliser la notation barré, qui a le même sens en plus d'être accessibles à ceux qui sont trop jeunes pour avoir connu IRC (qui commence à sérieusement accuser les années)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Le mode lecture a un gros avantage : il transforme n'importe quelle page en gris typographique. Pratique quand tu es au bureau et que tu lis une page bien tape à l'œil au lieu de travailler : le collègue qui jette un œil distrait à ton écran ne verra pas un énorme titre qui lui signalera clairement que tu pourrais accepter plus de travail.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Alors je suis assez d'accord sur le fait que la crise de la représentativité est avant tout un problème politique. Seulement, comme je l'écrivais (mais sans le détailler), je considère que le mode de scrutin impacte fortement l'offre politique. Dans un vote par valeurs, on peut fortement se différencier au sein d'un parti, et présenter de nombreux courants sans que ça ne nuise électoralement car on ne se marche pas sur les pieds. Ça permet ainsi de proposer une offre politique plus variée, mieux représentative. Charge aux représentants élus de se mettre d'accord ensuite, ce qui peut effectivement poser des soucis comme ça a été le cas en Belgique par exemple, avec une longue période sans gouvernement du tout au début des années 2000 (c'était un scrutin proportionnel cependant).
Tu as un cas extrême avec le mode de scrutin britannique qui déforme complètement le vote : dans chaque circonscription, le vote est à un tour, le premier gagne la circonscription. Ceci verrouille de fait le système et empêche un parti minoritaire d'émerger, sans même parler de gagner des sièges. Toute dissidence au sein d'un parti est bloquée par la perspective de ne pas être investi par le parti à la prochaine élection. Résultat : la crise de la représentativité en France, c'est du pipi de chat par rapport à ce qui se passe au Royaume-Uni.
De manière générale, je considère que la solution à un problème politique peut souvent être technique, parce que la technique, c'est déjà de la politique. Ce n'est pas du tout qu'une question de scrutin : le mode de calcul de l'impôt et son assiette sont des questions très techniques mais éminemment politiques, et on peut trouver des exemples dans quasiment tous les domaines où s'exerce l'autorité de l'état.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Il y a la méthode du vote qui a son importance mais tout aussi important est l'objet du vote : voter pour un représentant c'est donner sa voix, voter une idée c'est exprimer sa voix. Ne parler que de méthode de vote ou de l'objet du vote, c'est oublier une moitié du problème de l'expression citoyenne.
Je suis d'accord avec une moitié de ton message (la première), mais je ne comprends pas en quoi la seconde est un problème.
Prenons un vote par valeurs simple : tu attribues à chaque candidat une note sur 10. Il est alors simple de publier, pour chaque candidat, le nombre de bulletins avec chaque note. Pour chaque candidat, on a alors bien plus d'informations que juste le nombre de personnes qui estiment que c'est le meilleur : on a l'opinion de la totalité des votants. Je ne vois pas en quoi ce n'est pas permettre au votant d'exprimer sa voix que de lui demander de fournir plus d'information.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Le second degré, c'est pas évident
Posté par Liorel . En réponse au journal Open Education. Évalué à 3.
Au vu du nombre de commentaires qui prennent le terme cabale au premier degré, je me permets humblement de suggérer d'éditer le post pour que le terme de cabale renvoie vers l'entrée correspondante du kiwi.
Comme ça il n'y aura plus aucune excuse pour se faire avoir :P.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Pas satisfait par la réponse
Posté par Liorel . En réponse au journal Du logiciel libre et de la liberté en général. Évalué à 3.
Le raisonnement que je propose pour lever ce point est que tu ne peux pas revendiquer la liberté d'ôter aux autres la leur (de liberté). Il établit de plus une hiérarchie entre libertés puisqu'Alice ne peut pas user de sa liberté d'expression pour appeler à priver Bob de sa liberté, de sa vie ou de ses biens (sauf s'il est prouvé que bob a lui-même commis une infraction, c'est-à-dire qu'il a lui-même attenté à la vie, à la liberté ou aux biens de quelqu'un).
La liberté d'expression est essentielle, mais la limite qui lui est fixée est celle-ci : elle ne peut servir à entraver les autres libertés fondamentales d'autrui. Dans le cadre de ces limites, elle doit être aussi étendue que possible.
Ce raisonnement ne fait aucunement appel à la notion de bien ou de mal, sauf au tout début : définir les libertés essentielles.
Pas pour les pensées et les croyances, mais l'appel à la haine est tout à fait répréhensible, précisément sur la base du raisonnement que je viens d'évoquer. Il est, en soi, nuisible à la société et est donc accessible à la Loi.
Oui, mais si on considère le logiciel libre comme un moyen de tendre vers une société meilleure et non comme un but en soi, ce n'est pas un problème.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Tropes ?
Posté par Liorel . En réponse au journal Critique positive de Terminator Dark Fate. Évalué à 6.
En fait, trope a un emploi attesté et assez ancien en tant que nom d'une figure de style consistant à utiliser un mot pour en signifier un autre : mille épées pour dire mille soldats, par exemple. Ça regroupe donc la métaphore, la métonymie et d'autres figures de style.
https://www.cnrtl.fr/definition/dmf/trope
Par contre, l'emploi pour parler d'un schéma narratif fréquent est effectivement un anglicisme. En bon français de chez nous, on dirait cliché. On pourrait aussi ce demander si c'est vraiment un anglicisme que de reprendre en français un mot anglais qui était déjà importé du vieux français ;)
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Dommage c'est pas libre
Posté par Liorel . En réponse à la dépêche Mémoires vives ("Permanent record") par Edward Snowden. Évalué à 10.
L'expérience montre que c'est généralement le contraire. Un livre vendu 15€ avec un peu de pub (ici, rien de bien envahissant : juste faire savoir qu'il est sorti) a de bien meilleures chances d'être un succès qu'un PDF publié sur un obscur site web.
J'aime beaucoup le libre et tout, qu'il n'y ait aucun doute là-dessus. Mais, tant pour des raisons sociales qu'économiques, ce n'est pas le moyen optimal de diffuser un écrit long. De plus, il ne s'agit pas que d'écrire : il a fallu traduire en français, relire, éventuellement faire préciser des passages peu clairs… Tout ceci participe clairement de l'amélioration du texte, mais a aussi un coût, que la diffusion en libre ne permet que rarement d'amortir.
Oui alors si pour faire des sois tu en es réduit à écrire un livre, ta situation financière est pas sur le point de s'améliorer…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Médecin traitant
Posté par Liorel . En réponse au journal Aller au travail, quand on n'a plus le choix.. Évalué à 6.
Ça me semble être le cas d'usage typique d'une consultation à domicile.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# Section "Aller plus loin"
Posté par Liorel . En réponse à la dépêche Mémoires vives ("Permanent record") par Edward Snowden. Évalué à 3.
Je m'aperçois que j'ai dû oublier de retirer ce titre de section avant la soumission. Un modérateur pourrait-il supprimer ce titre de section vide ? Merci !
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Chez Maitre Eolas
Posté par Liorel . En réponse au journal [HS] L’initiatrice du mouvement Balance ton porc condamnée pour diffamation. Évalué à 2.
La lecture de la section cacagate de son blog devrait t'éclairer à ce sujet.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
# En fait, tu te plains de la liberté des autres
Posté par Liorel . En réponse au journal Au revoir, LinuxFR. Évalué à 10.
Donc si je comprends bien, tu souhaites pouvoir t'exprimer, mais le fait que d'autres critiquent (faisant ainsi usage de leur propre liberté d'expression) te chagrine ?
Bon vent, tu ne me manqueras pas.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Tant mieux
Posté par Liorel . En réponse au journal Richard Stallman démissionne. Évalué à 8. Dernière modification le 20 septembre 2019 à 10:33.
Après vérification, elle n'était ni fille de, ni sud-africaine. Elle se trouve avoir le même nom de famille que Desmond Sacco. C'est tout. Elle n'est pas apparentée. Elle est américaine. Elle a effectivement fait un tweet ironique et s'y est très mal pris, ce qui peut arriver à n'importe qui.
Du coup, mon post un peu plus haut est factuellement faux, quant à tout les commentaires sur "ce qu'elle devrait savoir en tant que sud-africaine", ils sont à côté de la plaque aussi.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Insultes
Posté par Liorel . En réponse au journal Richard Stallman démissionne. Évalué à 4.
Traiter Zenitram de SJW, on aura tout vu…
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: La peau ?
Posté par Liorel . En réponse au journal Tristesse. Évalué à 4.
Je ne sais pas ce qu'il en est en Gelbique, mais en France, ceci ne serait pas suffisant. Ça n'aurait une chance de l'être qu'en l'existence d'un règlement antérieur, préexistant à l'affaire, interdisant ce types de comportement. Et encore, ça ferait sans doute l'objet d'une action judiciaire visant à démontrer le caractère excessif dudit règlement intérieur.
Enfin c'est quand même une caractéristique des universitaires de dire tout haut ce qu'ils pensent et de mettre les pieds dans le plat. On le fait, genre, ah ben tout le temps en fait. C'est comme ça qu'on remet en causes les idées reçues, ce qui est le boulot des universitaires.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Intégrité, intégrité ...
Posté par Liorel . En réponse au journal Tristesse. Évalué à 8.
Je pense qu'elle est surtout le fait de personnes qui ont mal lu, d'un téléphone arabe médiatique où personne n'a contrôlé la source et de personnes à fleur de peau sur ces sujets.
Personne n'a été mal intentionné là-dedans. Des personnes se sont sincèrement trompées. Le problème, c'est qu'au tribunal de l'opinion publique, il n'y a pas de procédure d'appel quand les gens se trompent.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Intégrité, intégrité ...
Posté par Liorel . En réponse au journal Tristesse. Évalué à 0.
Tu veux bien mettre ce commentaire sous CC-by-SA ? J'en aurais bien l'usage, vu le nombre impressionnant de fois où j'aurais besoin de le ressortir tel quel et vu que tu l'as bien mieux formulé que je ne l'aurais fait.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: "on prenait les loups pour des chiens"
Posté par Liorel . En réponse au journal Richard Stallman démissionne. Évalué à 3.
Un peu comme le commentaire Reddit en fait.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Sscandales
Posté par Liorel . En réponse au journal Richard Stallman démissionne. Évalué à 10. Dernière modification le 17 septembre 2019 à 16:55.
Quelle enquête ? Une femme accuse un mort (Jeffrey Epstein) de l'avoir proposée comme objet sexuel à un autre mort (Marvin Minsky). Une caractéristique des morts est qu'ils ne peuvent pas se défendre, il ne saurait donc y avoir de procès équitable contre eux, surtout que ça ne mènerait à rien (condamner un mort ?). Il incombe donc aux civils vivants qui le souhaitent de défendre la mémoire de leur collègue, ce qu'ils font à leur façon, c'est à dire en non-professionnels du droit.
Par ailleurs, je trouve déplorable cette idée que l'on n'a pas le droit de s'exprimer sur une enquête en cours. Il est important que la police puisse faire son travail et le faire bien. Mais il est tout aussi important de ne pas bâillonner la société sous prétexte qu'une enquête est en cours. Il est enfin crucial de noter que dans une société démocratique, la justice est rendue au nom du peuple, et qu'il a non seulement un droit mais même un devoir de regard sur la procédure pénale. En l'occurrence, rappeler qu'on ne condamne pas sans preuve ne devrait même pas considéré comme une prise de position courageuse.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Tant mieux
Posté par Liorel . En réponse au journal Richard Stallman démissionne. Évalué à 10.
Ben ça dépend vraiment du contexte. On pourrait y voir une critique de la non-prise en charge du problème du SIDA en Afrique parce que ce sont des noirs qui en meurent. En fait, ce qui est interprété au premier degré comme un tweet raciste pourrait tout à fait, dans un autre contexte, être une moquerie du discours raciste généralisé.
Bon, concernant la personne en question, le contexte était accablant et les propos étaient tenus en public (même si elle n'en avait pas conscience). Mais ça ne fait qu'illustrer l'importance du contexte.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Sscandales
Posté par Liorel . En réponse au journal Richard Stallman démissionne. Évalué à 10.
C'est intéressant, parce que tu fais précisément ce qui est reproché à toute cette affaire : sortir les infos de leur contexte.
L'original de la fuite se trouve ici.
Moi, j'y lis :
D'où il ressort que :
* Il ne fait pas preuve d'insensibilité quisqu'il reconnaît noir sur blanc qu'elle a souffert.
* Il ne discute pas de son consentement réel : il admet qu'elle ne l'était pas.
Il explique juste que son collègue a pu se fourvoyer sur le consentement apparent de l'élève, et que ceci affecte sa responsabilité. D'ailleurs, ni le consentement de l'étudiante ni la responsabilité d'Epstein ne sont en question (ce n'est pas l'objet du mail), ce qui est en question, c'est le comportement de Minsky.
Alors oui, quand on veut lui taper dessus, il est facile de sortir un élément de son contexte et de l'utiliser à tort et à travers. Chaque phrase de ce mail, prise isolément, est une munition contre Stallman. Mais l'ensemble fait sens. Le tout est cohérent et ne saurait être retenu contre lui. Et, qu'on apprécie ou non le bonhomme (mon appréciation personnelle est qu'il a beaucoup aidé le libre mais l'a aussi beaucoup entravé), on doit reconnaître qu'il n'y a aucune justice dans le traitement de cette information.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Ha les gens disant aimer mais n'aimant pas le libre...
Posté par Liorel . En réponse au journal un (non-)aperçu du libre . Évalué à 7.
Poser la question de façon un peu sérieuse (c'est-à-dire en faisant une recherche de 30 secondes), c'est déjà y répondre. Wikipédia donne deux définitions de l'abus de droit : l'abus avec intention de nuire est l'usage d'un droit dans le but exclusif de nuire à autrui, tandis que l'abus social est l'usage d'un droit à une fin différente de celle prévue par le législateur. Dans les deux cas, autant la lettre du texte est respectée, autant son esprit est violé.
Après, il faut se poser deux questions :
- Sommes-nous face à un abus de droit ?
- Est-ce que ça tient juridiquement ?
Sommes-nous face à un abus de droit : probablement. On est à la fois dans l'usage d'un droit dans le but exclusif de nuire à autrui sous un prétexte fallacieux, ET dans l'usage à une fin différente de celle prévue par l'auteur de la licence libre initiale. Personne ne peut sérieusement prétendre qu'en forkant GIMP, on fait progresser les 4 libertés, et encore moins qu'on rend service à l'utilisateur final, comme il a été assez bien démontré par Jehan.
Est-ce que ça tient juridiquement, c'est-à-dire est-ce que ça peut donner lieu à condamnation au civil : probablement pas. En premier lieu, se pose la question du tribunal compétent, comme pour tout logiciel. Ensuite, même en admettant qu'une juridiction française se déclare compétente, on est ici en droit des contrats. Dans ce domaine, l'esprit du texte est quasi-systématiquement ignoré, puisque la doctrine est qu'on ne peut pas savoir ce qu'avaient les co-contractants en tête quand ils ont contracté (par opposition à la loi, puisque les débats parlementaires sont archivés). Les choses pourraient être différentes concernant les différentes versions de la GPL puisque Stallman et la FSF ont produit une abondante littérature décrivant la genèse de la GPL, mais ce n'est pas l'habitude des juges que d'aller regarder cette littérature.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Mais encore
Posté par Liorel . En réponse au journal je me débarrasse de java. Évalué à 9.
L'avantage de Markdown, c'est qu'il permet d'utiliser la notation
barré, qui a le même sens en plus d'être accessibles à ceux qui sont trop jeunes pour avoir connu IRC (qui commence à sérieusement accuser les années)Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: C'est dans l'idée du nouveau design :-)
Posté par Liorel . En réponse au journal J'aime le Télétype. Évalué à 10.
Pour moi, il y a un gros warning : Zenitram fait des critiques à l'équipe de DLFP et se fait plussoyer. Ça n'arrive juste jamais en temps normal.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Le libre
Posté par Liorel . En réponse au journal Glossaire de l'infographiste d'André Pascual et réflexions sur communauté et continuité de projet. Évalué à 1.
Il y en a au moins un qui n'a pas compris la référence.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Le libre
Posté par Liorel . En réponse au journal Glossaire de l'infographiste d'André Pascual et réflexions sur communauté et continuité de projet. Évalué à 3.
Ou alors, on pourrait y mettre des plants de tomate.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Firefox, mode lecture
Posté par Liorel . En réponse au journal [ma vie] Parfois, il est préférable de ne rien faire. Évalué à 6.
Le mode lecture a un gros avantage : il transforme n'importe quelle page en gris typographique. Pratique quand tu es au bureau et que tu lis une page bien tape à l'œil au lieu de travailler : le collègue qui jette un œil distrait à ton écran ne verra pas un énorme titre qui lui signalera clairement que tu pourrais accepter plus de travail.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Transparence (et divers)
Posté par Liorel . En réponse au journal Référendum d’initiative partagée : couvrez ces noms que je ne saurais voir. Évalué à 4.
Alors je suis assez d'accord sur le fait que la crise de la représentativité est avant tout un problème politique. Seulement, comme je l'écrivais (mais sans le détailler), je considère que le mode de scrutin impacte fortement l'offre politique. Dans un vote par valeurs, on peut fortement se différencier au sein d'un parti, et présenter de nombreux courants sans que ça ne nuise électoralement car on ne se marche pas sur les pieds. Ça permet ainsi de proposer une offre politique plus variée, mieux représentative. Charge aux représentants élus de se mettre d'accord ensuite, ce qui peut effectivement poser des soucis comme ça a été le cas en Belgique par exemple, avec une longue période sans gouvernement du tout au début des années 2000 (c'était un scrutin proportionnel cependant).
Tu as un cas extrême avec le mode de scrutin britannique qui déforme complètement le vote : dans chaque circonscription, le vote est à un tour, le premier gagne la circonscription. Ceci verrouille de fait le système et empêche un parti minoritaire d'émerger, sans même parler de gagner des sièges. Toute dissidence au sein d'un parti est bloquée par la perspective de ne pas être investi par le parti à la prochaine élection. Résultat : la crise de la représentativité en France, c'est du pipi de chat par rapport à ce qui se passe au Royaume-Uni.
De manière générale, je considère que la solution à un problème politique peut souvent être technique, parce que la technique, c'est déjà de la politique. Ce n'est pas du tout qu'une question de scrutin : le mode de calcul de l'impôt et son assiette sont des questions très techniques mais éminemment politiques, et on peut trouver des exemples dans quasiment tous les domaines où s'exerce l'autorité de l'état.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
[^] # Re: Transparence (et divers)
Posté par Liorel . En réponse au journal Référendum d’initiative partagée : couvrez ces noms que je ne saurais voir. Évalué à 3.
Je suis d'accord avec une moitié de ton message (la première), mais je ne comprends pas en quoi la seconde est un problème.
Prenons un vote par valeurs simple : tu attribues à chaque candidat une note sur 10. Il est alors simple de publier, pour chaque candidat, le nombre de bulletins avec chaque note. Pour chaque candidat, on a alors bien plus d'informations que juste le nombre de personnes qui estiment que c'est le meilleur : on a l'opinion de la totalité des votants. Je ne vois pas en quoi ce n'est pas permettre au votant d'exprimer sa voix que de lui demander de fournir plus d'information.
Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.