Liorel a écrit 718 commentaires

  • [^] # Re: digital, vraiment ?

    Posté par  . En réponse au journal Pollution numérique. Évalué à 8.

    Mais ce n'est pas ce qu'il dit. Je reformule, Kerro me corrigera si je comprends mal.

    Ce que je comprends de son raisonnement, c'est que l'argent qui sort des entreprises d'Internet pour payer l'énergie doit bien y retourner, et que l'électricité a un coût non nul. Si envoyer un mail coûte 10 centimes d'électricité et que tu en envoies 100 par jour, quelqu'un doit bien sortir ces 10€ par jour, et vu le volume des spams, ce nombre de mails est probablement sous-évalué. Et oui, on parle bien d'un prix qui croît avec le nombre de mails, parce que même s'il fonctionne en permanence indépendamment de sa charge à un instant t, le serveur est dimensionné en fonction du nombre de mails à gérer.

    Or, on n'observe pas ces coûts. Financer 300€ de mail par mois via la pub sur gmail, c'est impossible. Donc :
    - Soit les fournisseurs de mail (transposer à la vidéo, le web, whatever) perdent chroniquement de l'argent et auraient dû mettre la clé sous la porte depuis longtemps ;
    - Soit les coûts sont bien plus faibles et peuvent rentrer dans les 30€ par mois qu'on paie pour accéder à internet + ce que finance la pub / les ventes / le modèle économique.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: La section "LIENS" est faite pour ça...

    Posté par  . En réponse au journal Pollution numérique. Évalué à 9.

    Je suis assez d'accord. Il serait bien de tirer un bilan de la section liens et de son impact sur les nourjaux.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: digital, vraiment ?

    Posté par  . En réponse au journal Pollution numérique. Évalué à 6.

    En soi, lire sur écran c'est pas dur. Le problème, c'est quand tu dois lire un doc long et complexe, ou quand tu dois faire des allers-retours constants entre le doc et une autre appli. Pour le doc long et complexe, je préfère l'imprimer et aller tranquillement me poser sur mon lit pour le lire (d'ailleurs, mon bureau manque d'un lit pour cet usage, penser à demander ça à mon prochain chef). Pour les allers-retours constants entre le doc et une appli, alt-tab c'est bien mais ça a ses limites. Et il y a des possibilités offertes par un livre et pas par le numérique. Les 3/4 des documents PDF que je me paluche ne sont même pas munis d'un sommaire cliquable, donc pour aller au chapitre XIV tu dois scroller manuellement. Le format PDF n'impose pas que la numérotation des pages soit la même que celle du fichier (mais il a le mérite de le permettre). Résultat : 99% du temps, tu lis "chapitre XIV : page 42" et il est en fait à la page 44 du doc. Ça ne serait pas gênant si le logiciel permettait un scroll rapide, mais au bural j'ai Acrobat Reader et quand tu utilises les flèches pour défiler, ça te fait défiler une espèce de curseur analogue à un traitement de texte (qui en plus te remet là où il était si tu as le malheur de scroller en regardant une autre page que celle du curseur). Et Acrobat Reader est effroyable pour gérer les docs un peu lourds : il rame tout le temps. Accessoirement, pour chaque nouveau doc que je lis, je dois désactiver la transition page par page pour avoir des transitions douces entre pages (un jour, j'aimerais qu'on me présente le type qui a inventé un machin pareil, pour pouvoir lui dire ma façon de penser à grands coups de laptop dans les dents).

    Au final, oui, j'aimerais bien pouvoir lire sur écran. Mais il y a une accumulation de petits détails qui font que la lecture papier finit par devenir franchement reposante. Et tu remarqueras que je n'ai aucunement évoqué les écrans. Lire sur écran de chez moi, sur Okular (ou evince, je ne suis pas sectaire), sur un ordi bien configuré, c'est un plaisir. Sur le Windows du bural dont je ne suis pas admin, c'est juste un calvaire.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Passer outre grâce aux réseaux de téléphonie mobile

    Posté par  . En réponse au journal Légalité de l'interception du flux SSL au sein d'une entreprise. Évalué à 9.

    Effectivement, c'est pas très discret :P. J'ai opté pour une approche encore moins discrète, vu que le boulot était de toutes façons pas intéressant : j'en ai trouvé un autre, puis j'ai gentiment remis ma lettre de démission. A priori, mon futur bâtiment sera plus ancien et laissera passer le réseau téléphonique.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Passer outre grâce aux réseaux de téléphonie mobile

    Posté par  . En réponse au journal Légalité de l'interception du flux SSL au sein d'une entreprise. Évalué à 8.

    À condition d'avoir du réseau. Mon bâtiment est un bâtiment "moderne", dont la déco consiste en des plaques de métal peint. Résultat, je bosse dans une cage de Faraday et je ne capte pas le réseau téphélonique.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Bonne nuit

    Posté par  . En réponse au journal J'ai testé... me faire électriser. Évalué à 7.

    Alors, en effet, il faut éviter le sport après 19h. Le sport est un excitant, au même titre que le café ou le tabac (qui doivent aussi être évités, surtout le tabac pour tout un tas de bonnes raisons). Par contre, il y a des données plutôt solides qui montrent que le sport en journée est plutôt favorable à l'endormissement.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Cause psychologique ?

    Posté par  . En réponse au journal J'ai testé... me faire électriser. Évalué à 7.

    On le fait par exemple quand le patient ne doit pas bouger mais qu'il ne peut pas être sous anésthésie.

    Euh non, on ne curarise jamais un patient non sédaté (plongé dans le coma, cf mon post plus haut). Pour une raison simple : la curarisation est une expérience atroce. C'est une perte totale de contrôle, on ne maîtrise même pas sa respiration, on a une angoisse de mort tout au long de la curarisation.

    On a pu le faire par le passé, mais on ne le fait plus depuis longtemps. Si on injecte un curare, c'est toujours sous anesthésie. Point.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Cause psychologique ?

    Posté par  . En réponse au journal J'ai testé... me faire électriser. Évalué à 10.

    Je serais curieux de savoir quel est cet état étrange dans lequel un être vivant peut être plongé lorsqu'il est sous anesthésie.

    Le sommeil est défini comme l'abolition de la conscience mais pas de la vigilance. Quand tu dors, tu peux être réveillé par un événement extérieur (un bébé qui pleure, un réveil qui sonne, un prédateur, le lever du soleil, une odeur de brûlé, un contact… Ça peut être n'importe quelle modalité sensorielle). Ceci est possible parce que le cerveau n'arrête pas tout fonctionnement : le sommeil est un état actif, au sens où le cerveau continue de tourner (certes différemment). Il existe plusieurs phases de sommeil où différents modes de fonctionnement alternent, et le réveil n'est pas toujours aussi facile selon la phase. Mais il est toujours possible.

    L'état où le cerveau est rendu incapable de fonctionner s'appelle le coma et il est défini par l'abolition simultanée de la conscience et de la vigilance. Une personne dans le coma peut ressembler en tout point à une personne endormie, si ce n'est qu'elle est non réveillable. Cet état est causé par un dysfonctionnement du cerveau.

    Il peut exister des pseudo-comas : c'est le cas d'une personne qui est consciente mais paralysée et donc incapable d'exprimer une réponse. Cet état se retrouve dans le syndrome du scaphandrier, mais il peut aussi survenir suite à l'administration de curares qui bloquent les muscles mais pas la conscience.

    L'anesthésie générale correspond à l'association de trois produits : un sédatif, un curare et un antalgique (morphinique). Le sédatif plonge le patient dans le coma en bloquant certaines protéines au niveau neuronal. Le curare et l'antalgique ne sont pas systématiques.
    Le curare empêche les muscles de se contracter. Il faut savoir que, même inconscient, le corps réagit à la douleur en se contractant. Ceci a pour conséquence un risque de blessures et une gêne pour le chirurgien. Le curare empêche ceci. Le curare est aussi nécessaire à l'intubation et à la ventilation mécanique car les muscles du larynx se contractent par réflexe sans lui. Note que, en bloquant le diaphragme, le curare rend lui-même l'intubation nécessaire, anesthésie générale ou pas (après, il y a plein de cas où on intube un patient non curarisé, mais on ne curarise pas un patient sans l'intuber derrière).
    Le morphinique (qui est parfois utilisé directement à titre de sédatif) permet de diminuer l'intensité de la douleur et donc la quantité de sédatif nécessaire. Toutefois, il ne faut pas se leurrer : la chirurgie serait atrocement douloureuse sans sédatif, bien plus que tout ce que permet un morphinique. Il est impossible de supprimer une douleur chirurgicale sans sédatif.

    Pour faire court : l'état dans lequel on est lors d'une anesthésie générale, c'est donc le coma. Pour faire long : il y a plusieurs types d'anesthésie générale selon le type d'opération prévue, plusieurs profondeurs de coma, et au final, l'état dans lequel on est plongé lors d'une anesthésie générale est suffisamment spécifique pour justifier un nom spécifique. Je propose donc de le nommer "anesthésie générale".

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Cause psychologique ?

    Posté par  . En réponse au journal J'ai testé... me faire électriser. Évalué à 5.

    L'anesthésie est probablement en partie responsable des pertes de mémoire.

    En petite partie, mais il y a aussi une grosse partie qui est spécifique à la sismothérapie. On parle d'une anesthésie extrêmement courte (quelques minutes, le temps d'effectuer les chocs électriques), rien à voir avec une anesthésie de plusieurs heures comme dans de la chirurgie cardiaque lourde.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • # Mémoire

    Posté par  . En réponse au journal J'ai testé... me faire électriser. Évalué à 10.

    • perte de mémoire de la période de sismothérapie : je n'ai presque aucun souvenir du livre que j'ai lu en salle d'attente, et la plupart des deux mois d'hospitalisation sont oubliés (j'ai même reçu le compte-rendu d'une réunion à laquelle il semblerait que j'aie activement participé, mais je n'en ai vraiment aucun souvenir)
    • perte de gros éléments de ma mémoire : j'ai oublié le mariage d'un ami, la dernière fête d'halloween, la réorganisation à mon travail qui datait de deux ans, et des tonnes de trucs que je découvre au fur et à mesure (il y a encore 2 semaines, j'ai enfin vu une personne que je rêvais de rencontrer… qui s'est approchée de moi et m'a dit « salut Denis ! », visiblement on se connaissait)

    C'est pas faute de répéter qu'il faut faire des sauvegardes…

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: liquide métal

    Posté par  . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 3.

    Oui, je pensais surtout à l'acheteur qui ne lit pas linuxfr ;)

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Des moines et de la récurrence

    Posté par  . En réponse au journal [Énigme] Vœu de silence et épidémie. Évalué à 3.

    Oui mais je ne vois pas ce que ça change.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Des moines et de la récurrence

    Posté par  . En réponse au journal [Énigme] Vœu de silence et épidémie. Évalué à 3.

    Je m'auto-réponds sur la contagion. On peut diviser les moines en cas de contagion, en deux catégories : les moines initialement malades et les moines contaminés ultérieurement.

    Si les moines peuvent se reconnaître entre eux (c'est-à-dire si Alice est discernable de Bob), alors le raisonnement que je tiens leur est applicable. Pour s'en convaincre, il suffit de modifier l'ordre donné par le chef moine au premier jour ainsi "je demande à tous ceux qui sont initialement contaminés de quitter le monastère" et de considérer que les moines mémorisent qui est contaminé dès le premier jour.

    Dans cette hypothèse, au n-ième jour, les n moines initialement contaminés quittent le monastère. On peut alors relancer le compteur pour les moines contaminés au n-ième jour, à condition qu'il y ait de nouveau un appel à quitter le monastère.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Des moines et de la récurrence

    Posté par  . En réponse au journal [Énigme] Vœu de silence et épidémie. Évalué à 4. Dernière modification le 06 juillet 2018 à 13:24.

    puis de nouveaux malades chaque jour, au moins 1

    C'est une hypothèse forte. L'hypothèse minimaliste sur la contagion est "il existe au moins un nouveau cas depuis le premier jour".

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • # Des moines et de la récurrence

    Posté par  . En réponse au journal [Énigme] Vœu de silence et épidémie. Évalué à 10.

    Proposition 1 : Il y a au moins un moine malade, car s'il y en avait 0, le monastère ne serait pas touché par l'épidémie.

    Hypothèse 1 : Supposons que la maladie est non contagieuse.

    Raisonnement 1 : Supposons qu'un et un seul moine soit malade. Il se dira qu'il y a au moins un moine malade (proposition 1), et que comme il ne voit aucun moine malade, alors il est le moine malade. Il quitte donc le monastère le premier soir.

    Raisonnement 2 : Supposons que deux moines sont malades. Chacun s'attend à voir l'autre effectuer le raisonnement 1 et quitter le monastère le premier soir. Comme, au deuxième jour, il voit un moine malade, chacun en déduit qu'il existe un autre moine malade (lui-même) et quitte le monastère à J2.

    Par récurrence, on peut généraliser le raisonnement 2 à un nombre quelconque de malades. Avec 3 malades, au jour 3, chacun des 3 malades s'attend à voir les 2 autres être partis. Comme ce n'est pas le cas, il en déduit qu'il est le troisième malade, et ainsi de suite pour n malades. Ils quitteront tous le monastère au n-ième soir, et au n+1-ième matin, il ne restera que les moines sains.

    Il y avait donc 17 malades.

    Pour que ce raisonnement soit valide, il faut que la maladie soit non contagieuse, incurable, et que les moines soient mathématiciens en plus d'être moines. Je ne sais pas s'il existe une solution avec une maladie contagieuse, mais je pense que non.

    En pratique, si je réservais des vacances dans un monastère bouddhiste et qu'à J1 on m'annonçait une étrange épidémie sur laquelle on ne sait rien, même pas sa contagiosité, ça serait rapatriement sanitaire en urgence à J1+1h, malade ou pas :P. Mais l'énigme est intéressante ;)

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: liquide métal

    Posté par  . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 6.

    Ah oui c'est pas du tout pareil. Personnellement, en lisant "Liquid Metal", j'ai pensé à une marque, un artifice commercial, aka "on a plein de microparticules de métal, on conduit super bien la chaleur". En fait non, c'est juste du gallium. Alors le gallium, c'est sûr que c'est rigolo, mais ça serait bien de préciser vraiment ce que c'est, parce que ça peut effectivement gentiment te flinguer un ventirad en alu.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • # Étain ?

    Posté par  . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 4. Dernière modification le 04 juillet 2018 à 23:56.

    On commence à entrer dans le pas accessible à tous, mais je me demandais si ça a été essayé d'utiliser de l'étain comme pâte thermique, i.e. souder le ventilo au die.

    Ça semble très con à première vue, alors je m'explique :

    • Comme on a dit, les métaux sont de loin les meilleurs conducteurs. La conductivité thermique de l'étain est de 66 W/K.m. On est 3 à 6 fois meilleur que les meilleures pâtes thermiques du marché.
    • L'étain fondu est bien plus fluide qu'une pâte thermique. Ça laisse envisager la possibilité d'étaler une couche plus fine à pression égale.
    • Pas d'usure possible

    Par contre, les inconvénients semblent évidents aussi :

    • Il faut un fer à souder et les précautions de sécurité qui vont avec ;
    • Pas de retour en arrière possible. Si on se plante, on se plante ;
    • Pas de possibilité de faire évoluer le matériel. On change le CPU en même temps que le bloc de refroidissement ;
    • L'étain est conducteur électrique. S'il déborde du CPU, c'est un court-circuit assuré ;
    • Et surtout : est-ce que le simple fait de souder le CPU à 230°C ne risque pas, en soi, de le cramer ?

    Du coup, ça m'a l'air d'être une opération risquée, mais qui donne les meilleurs résultats possibles en cas de réussite (mais probablement une belle connerie quand même, hein :P). Je me demandais si certains avaient testé sur des vieux CPU qu'il n'aurait pas été trop grave de perdre ?

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Application

    Posté par  . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 3.

    Effectivement, c'est une boule plutôt qu'une sphère. En fait, ça peut être n'importe quel patatoïde convexe, et la boule est un cas particulier de patatoïde convexe. Après, je me suis permis l'approximation parce que ce qui compte, ce n'est pas tellement ce qui se passe au sein de la boule (que je considère en première approximation comme homogène) mais ce qui se passe à la surface de la sphère (formation de bulles).

    Pour m'assurer du recouvrement intégral du CPU, j'ai un moyen simple mais efficace : la pâte thermique déborde nécessairement en fin de fixation (sinon, on n'en a pas mis assez). Bah oui, on a vu que la sphère/boule formait un disque par écrasement, or le CPU et la base du ventilateur sont carrés. On a donc nécessairement un débordement. Puisqu'on est dans la géométrie, si on admet l'hypothèse que la pâte thermique forme un disque sur le CPU, alors elle recouvre le disque circonscrit aux extrémités des segments de débordement.

    Bien évidemment, il faut ensuite essuyer la pâte thermique qui a débordé afin qu'elle ne provoque pas de courts-circuits.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Application

    Posté par  . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 9.

    Le but est d'en mettre le moins possible (une couche de pâte trop épaisse se comporte comme un isolant) et de couvrir un maximum de surface du CPU. Personnellement, j'ai un ventilo capable de se fixer assez fermement au socket (à moins que ce soit le socket qui vienne avec une fermeture intégrée, me souviens plus). J'opte donc pour la technique suivante : une noisette sphérique (c'est important, j'y reviens) écrasée par le fermoir, puis essuyage latéral.

    Pourquoi cette technique : le risque est de piéger une bulle d'air entre la pâte thermique et le CPU. Or, une bulle d'air a pour effet d'isoler toute sa surface : localement, on peut considérer qu'il n'y a pas de pâte thermique. L'intérêt de mettre une sphère est qu'initialement, les surfaces du CPU et du ventirad ne peuvent qu'être tangentes à la bille : pas de risque de coincer une bulle. Ça marche avec n'importe quelle surface convexe mais il faut être bien sûr qu'il n'y a aucune concavité.

    Ensuite, en écrasant la sphère, j'ai la certitude qu'elle maintient sa convexité et qu'elle ne capture pas de bulle d'air.

    Je bannis la méthode avec étalement préalable par un ticket de métro ou autre : trop de risque de ne pas obtenir une surface de pâte parfaitement plane et en définitive de coincer une bulle.

    J'évite aussi de mettre plus d'une boule de pâte : chaque boule va former un disque de rayon croissant au fur et à mesure de l'écrasement. Dès que les disques s'atteignent, tout l'air qui se trouvait entre eux est bloqué. Il n'y a pas ce problème avec une seule boule.

    Ma méthode a l'inconvénient de mal couvrir les coins. Ce n'est pas très gênant : c'est la zone la moins chaude. Si c'est vraiment crucial, on peut compenser par un peu d'étalage sur les coins avant l'écrasement.

    Note qu'avec cette méthode (comme avec toutes les autres), rouvrir ton socket et soulever ton ventirad impose de remettre de la pâte thermique : après ouverture, tu auras forcément une surface de pâte pas plane du tout, propice à la formation de bulles.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Faut juste bien l'appliquer [TM]

    Posté par  . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 4.

    Mouarf. J'ai voulu écrire électrique et j'ai validé trop vite. La phrase exacte est "c'est aussi un excellent conducteur électrique". Si un modérateur peut corriger…

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Faut juste bien l'appliquer [TM]

    Posté par  . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 4.

    J'y ai pensé, mais ce n'est pas présenté comme tel, rien pour permettre de croire que c'est de l'ironie. C'est peut-être humoristique, mais ça risque d'enduire des lecteurs de pâte thermique d'erreur.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Point de détail et un peu de hors sujet

    Posté par  . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 10.

    Oui, c'est comme le passage sur le cuivre parce que "si on en fait des stérilets c'est que c'est toxique" alors que c'est précisément le contraire : si on en fait des stérilets, c'est précisément parce que ça a un effet très spécifique, local (rappelons qu'un stérilet, ça se pose dans l'utérus, c'est pas pour rien) sur les spermatozoïdes et l'embryon.
    Il est vrai que la surcharge en cuivre est une pathologie en tant que telle, mais c'est précisément une question de quantité absorbée, ce n'est pas 3 microparticules dans l'air ambiant qui vont provoquer une surcharge (bah oui, une nanoparticule, c'est… petit, il y a pas 3 g de cuivre qui se baladent dans l'air ambiant à chaque poussée de seringue).

    En fait, si on ne se souciait pas de la toxicité des matériaux employés, on ferait directement des stérilets en iridium et plus de problème d'échec de stérilet !

    Bref, tout ça pour dire deux choses :
    - À s'improviser médecin, on prend le risque de dire des bêtises ;)
    - Si vous ne bouffez pas de pâte thermique et que vous vous lavez les mains après utilisation, il ne vous arrivera rien (merci Captain Obvious).

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Faut juste bien l'appliquer [TM]

    Posté par  . En réponse au journal Tectonique de la pâte thermique (Linux Pratique). Évalué à 10. Dernière modification le 04 juillet 2018 à 10:34.

    Je n'arrive pas à savoir si c'est de l'incompétence ou de la malveillance que de balancer une image pareille. Enfin, pour que ce soit plus clair : la pâte thermique s'applique entre le processeur et le système de refroidissement, et pas du tout comme ce qui est indiqué à l'image.

    Sur l'image, on voit un bel exemple de ce qu'il ne faut surtout pas faire : la pâte thermique est appliquée sur les pins qui connectent le proc à la carte mère. Or la pâte thermique n'est pas qu'un bon conducteur thermique : c'est aussi un excellent conducteur électrique. Une seule application comme ça, et comme c'est non nettoyable, c'est une carte mère qui part à la poubelle et probablement le processeur avec.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Linux est il devenu un truc de vieux ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche 20 ans de LinuxFr.org. Évalué à 8.

    Je ne vois pas très bien pourquoi Zenitram se fait inutiler là-dessus. Ce qu'il dit, avec raison, c'est ce qu'il a toujours soutenu, et avec raison : si on utilise Linux uniquement pour ses qualités techniques, alors on se dirige tout droit vers un échec patent du logiciel libre. Je voudrais citer une phrase qui a été en exergue sur le Framablog pendant des années :

    Mais ce serait peut-être le plus grand échec de notre époque si le logiciel libre ne libérait rien d'autre que du code.

    Le but du LL n'a jamais été de libérer des logiciels, mais des humains. Et quoi qu'on en dise, ce combat n'est pas moins pertinent aujourd'hui : il l'est de plus en plus. A l'heure où la moindre application est capable de récolter des données personnelles et de les envoyer Dieu sait où, où on n'a plus un mais 2 ou 3 ordinateurs par personne (un PC + un smartphone), où on contrôle de moins en moins qui sait quoi sur nous, on n'a pas besoin de Linux ou de Firefox : on a besoin des 4 libertés, et Linux et Firefox doivent être un moyen d'atteindre ce but. Or, actuellement, c'est exactement le contraire qui est en cours : les 4 libertés sont un moyen de produire Linux ou Firefox, pas une fin en soi.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Bravo et merci !

    Posté par  . En réponse au journal Tutoriel 3D - 2D découpe au laser, le retour du tux. Évalué à 10.

    FabLab Pau n'ont pas de découpeuse laser, nous on en a une…nananère !

    D'un autre côté, eux ils ont un plafond. C'est pas mal non plus.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.