Zenitram a écrit 29447 commentaires

  • [^] # Re: HT et performances...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Rumeurs sur l'hyper-threading - TLBleed . Évalué à 3.

    ( si ton code est vectorisé correctement )

    Et si le code n'est pas vectorisable (plein de "if" qui se baladent, par exemple)?

  • [^] # Re: http >> https

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un incident et des opérations de maintenance sur le site. Évalué à 5. Dernière modification le 25 juin 2018 à 11:29.

    Le HSTS c'est pas si bien que ça dans la vraie vie….

    Ha… On ne parle pas de HPKP la! (qui va être "retiré" car justement on a vu, au contraire de HSTS, que ce n'est pas si bien, car ça merde plus souvent qu'aide, donc "pas si bien que ça dans la vraie vie" là oui).

    Les mises à jour du certificat ne sont pas toujours garanties, comme cela a pu être expérimenté ici.

    Et ça se corrige, dans tous les cas il y a un gros problème car pas mal de monde est en HTTPS, et ici il y a des geeks, si HTTPS merde soit ils ajoutent le certificat en exception comme des gorets car ils se souviennent que c'est le "bon" vieux certificat, soit ils trollent sur Twitter. Mais ça m'étonnerai (en fait j'espère pour eux) qu'ils ne passeront pas en HTTP (sinon c'est super facile de leur refiler un LinuxFr vérolé…)
    En fait le plus dangereux est déjà fait : la redirection automatique.

    Dans ces cas, le HSTS apporte plus d’inconvénient car interdit de facto un repli fonctionnel en http.

    C'est exactement le but que d’empêcher une repli sur HTTP, HTTP n'étant pas sûr.

    Ce n'est pas encore assez sec pour vouloir jouer avec le feu

    HTTPS existe depuis des lustres sur LinuxFr.

    De ce que j'ai lu il y a bien d'autres priorités à traiter avant.

    C'est quelques lignes de conf, ça va prendre trop trop de temps à faire, ou pas.

    A noter que HSTS est un prérequis pour le préenregistrement HTTPS, pour éviter de voir sa page modifiée (genre en enlevant la redirection HTTPS) lors de la première connexion.

    Bref, c'est un choix, un "priorité", mais pour la "complexité" pas la peine de sortir ce genre de raison (le plus risqué est déjà fait), tout comme il n'est pas très pertinent de balancer "c'est pire ailleurs", ça fait excuse foireuse pour ne pas appliquer les "meilleures pratiques" (ça fait douter des compétences d'admin) alors que "ce n'est pas notre priorité et c'est nous qui décidons" ou "on n'a pas pris le temps, c'est bénévole" sont des raisons 100% légitimes pour un serveur géré par des bénévoles.

  • [^] # Re: http >> https

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un incident et des opérations de maintenance sur le site. Évalué à 2.

    (et il faut que je regarde pour mettre en place du HSTS).

    Ha, le classique cordonnier mal chaussé… (la note "on est à jour et blindés" est A+)

    Et dire que le plus dur est fait, il reste juste une entrée de config dans le serveur web et une entrée de config dans le serveur DNS.

  • [^] # Re: Des exemples ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 3. Dernière modification le 16 juin 2018 à 22:04.

    Il y avait un moment où une personne s'était lancé dans une notation "niveau de liberté" de chaque projet.
    Problème : ça posait plus de questions qu'autre chose.

    Car déjà, si tu lis ici les réactions, tu vois que plein de monde mélange libre (donc les 4 libertés) avec communautaire (faudrait un forum, du support, faut l'historique du code…), donc les "décideurs" auraient un rapport sur un truc qui n'a rien à voir avec le libre mais avec un jugement subjectif.
    Pour de l'objectif, c'est très difficile de noter, car le libre demande surtout que tu fournisses ce que tu as utilisé (si le code contient des chemins en dur, ce n'est pas contraire au libre car le fournisseur a peut-être utilisé ça lui aussi, donc c'est le code en libre en entier, point), mais comment savoir si le fournisseur ne cache rien?

  • [^] # Re: Mais quand est-ce que ça va s'arrêter!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L’Internet libre et ouvert est en danger : vous pouvez arrêter ce désastre. Évalué à -10.

    Je crains que toutes ces "attaques" répétées, ACTA, TIPP, article 13, etc. (peux pas les énumérer tous, il y a trop d'exemples et je ne les retiens pas)

    Allez, tout dans le même sac, "méchant pas bien"…
    Perso, je trouve que ces pays qui "aiment" ACTA, TIPP, article 13… Sont les pires, à l'exception de tous les autres (dans tous les pays "contre le système", bizarrement la démocratie disparaît, et on a le droit à la dictature, aux opposants enfermés et torturés quand ils ne disparaissent pas…) alors crache ta haine de ces trucs, mais retient quand même que tu ne meurs pas de ton opposition, et que pour le moment les gens qui ont voulu faire des révolutions contre ce "système" ont fini dictateurs et ne permettent pas une opposition.

    on voit clairement que cet article 13 va bien au-delà de ça en s'attaquant aux fondements du partage consensuel.

    C'est le genre de message (mais pas le seul, la dépêche est dans le même genre "L’Internet libre et ouvert est en danger" et quand on regarde ça parle de vérifier que le contenu ne matche pas avec du code copyrighté, du coup "pshit" et même pire on a l'impression que les libristes sont contre la protection du code des autres, ça les fait passer pour des contrefacteurs) qui fait que quand il y a un réel problème, on n'écoute plus les gens qui en parlent.
    Comme les grèves, trop de pétitions tuent les pétitions, ce sont ceux qui hurlent le plus "c'est horrible" pour tout et n'importe quoi qui aident à ce que le pire passe.

    ces lois imbéciles

    Et bien sûr, c'est toi qui sait ce qui est imbécile et tous les autres qui pensent le contraire sont des imbéciles méchants avec les 7 péchés capitaux, c'est ça?

    Je ne veux pas avoir l'air défaitiste mais j'ai froid dans le dos.

    Pas défaitiste, juste la critique facile sans regarder la réalité en face et sans imaginer que peut-être ce serait toi qui aimerait des "lois imbéciles". Pour rappel, des gens disent que autoriser le mariage homo (ou "inter-racial", ou le droit de vote des femmes etc) est une loi imbécile, qui a raison?

    (oui, petit coup de gueule devant ces "le monde est mauvais" dès que ce n'est pas comme les gens veulent, alors que le monde occidental n'a jamais été aussi agréable pour ses citoyens, surtout en comparaison aux autres "modèles" testés ailleurs)

  • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Retour sur la licence de NumWorks. Évalué à 1.

    Avec un éco-système sur le logiciel libre, tu déportes une grosse partie des coût de développement en externe, sur la communauté.

    Pour le développement externe, pas besoin de libre, du NC (voire ND-NC) suffit.
    Ce n'est pas une argument ici (libre ou leur licence actuelle, les deux permettent de filer des patch upstream).

    Ne mélangeons pas libre (s’intéresse à celui qui reçoit) et communautaire (celui qui donne essaye de récupérer des patchs externes), les deux sont orthogonaux (il y en a qui lient leurs patch au fait que ce soit libre, mais c'est alors un choix personnel).

  • [^] # Re: Valeur pécuniaire du logiciel libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 4.

    J’ai l’impression que c’est souvent le binaire pour Windows pour lequel on demande une participation. C’est peut-être une idée que je me fais mais la compilation d’un programme sous Windows est plus complexe.

    C'est un préjugé, c'est aussi simple différemment : pas de ligne de commande à se taper, télécharger/installer le compilateur, double-clic sur le fichier projet, cliquer sur "compiler", et attendre que ça compile (on s'emmerde avec les dépendances d'une manière différente aussi, mais pareille "simplicité").
    Juste que :
    - Il y a 50x plus d'utilisateurs Windows que Linux
    - Une bonne partie de ces utilisateurs déjà peu nombreux savent compiler contrairement aux utilisateurs Windows un peu moins habitués, et en plus les repos aident à se passer du dev' pour le binaire.
    Donc autant se focaliser sur la grosse partie en premier.

    A noter que Ardour par exemple fait payer tout le monde.

  • [^] # Re: Mettre à dispo du code coûte cher

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 0.

    Mais dans ce cas il ne faut pas s'attendre à avoir automagiquement des retours positifs et plein de gens qui contribuent

    Ca tombe bien, ce n'est pas le but du libre.

    Mais si on veut profiter des retours de la communauté, des contributions d'autres gens, etc, il faut s'investir un peu plus que ça.

    Je n'ai pas dit le contraire, mais tu mélanges beaucoup de choses très orthogonales : tout ce dont tu parles n'a pas besoin de libre (du CC-ND-NC va très bien pour).

    mais ça peut être une bonne justification pour faire du logiciel libre.

    Ben non, c'est se tromper sur ce qu'est le libre. Ce n'est pas parce que tu "vends" le libre avec des arguments hors sujet que je dis amen fonce. J'aime bien ne pas mentir aux gens.
    Si une entreprise veut profiter des retours de la communauté, des contributions d'autres gens, etc, pas la peine de faire du libre (ce n'est pas le sujet, on peut filer moins de libertés si c'est juste ça le but, ça évite les forks tout en ayant les contributions).

    Désolé, mais je croyais qu'on parlait de mettre en libre, donc j'ai répondu en pensant au libre, pas à d'autres choses orthogonales (qui ne demandent pas de faire du libre), faudrait préciser que vous parlez hors sujet sinon on s'y pomme.

  • [^] # Re: Mettre à dispo du code coûte cher

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 5.

    Tu peux expliquer dans ce cas, quel est le rapport avec le libre si on ne veut rien gérer?

    Rappel : le libre s’intéresse à celui qui reçoit un code, et pas un autre code (bref, les 4 libertés du logiciel libre). Il n'a rien à faire de celui qui développe, parler d'un retour vers le développeur est hors sujet par rapport au libre.

    Récupérer des patchs, de testeurs, des retours utilisateurs, ça se fait en non libre genre CC-ND-NC, ça n'a rien à voir avec le libre, c'est justement le message que je passe depuis le début : vous mélangez libre d'un côté et communautaire / retours attendus de l'autre, et c'est bien ma critique (comme ma critique dans le journal mis en lien, on peut essayer de choper des patchs de la communauté sans faire de libre).

    Bref, je te défie de me démontrer le rapport entre ce dont vous parlez et le libre.

    Ps : pour l’intérêt, ben ce sont les arguments classiques sur le libre (qui ne sont pas des arguments sur des retours de patchs).

  • [^] # Re: Mettre à dispo du code coûte cher

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 3.

    Tu marques un point.

    Avec quelques bémols :
    - Vu ce qu'on nous pond comme code des fois pour remplir les obligations de la GPL (c'est à dire que les gens ne voulaient pas ouvrir mais ont dû), il y a de la marge sur les critiques de qualité :).
    - Ca va être plus sensible si c'est une assez grosse boite, pour la "réputation" à cause des râleurs qui vont trouver une cible. Pour une petite boite, je dirai que tout le monde s'en fou. Mon code est pas propre / tout pourri, et on ne m'a jusqu'à maintenant pas fait de remarques à part des gens voulant faire des attaques personnelles, une paire de fois (non, je ne penses pas à des gens de LinuxFr…)

    Après, oui, je comprend que "risque sur réputation" contre "à quoi ça me sert si je pose juste comme ça", ça peut faire pencher la balance sur ne pas ouvrir. Les quelques cas (en dehors des "GitHub c'est pratique, je te pose le truc la pour l'hébergement gratos, le plus classique quand même) où j'ai vu une entreprise changer de position sur la libéralisation est quand un gros client a demandé en libre (le code lui même ne vaut pas grand chose, c'est la maintenance qui rapporte, alors tant qu'à faire, autant filer à tout le monde).

    Bref, bonne raison de ne pas le faire mais sur laquelle on peut faire changer une entreprise pas grosse sur le sujet, question de "sensibilité" sur le sujet.

  • [^] # Re: Mettre à dispo du code coûte cher

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 2.

    supprimer des infos confidentielles (…) du code proprio que l'on ne veut pas libérer

    La, je suis d'accord, ça bouffe (beaucoup) de temps.

    anonymiser les contributeurs dans l'historique pour des raisons de confidentialités.

    Tu prend le dernier master, et tu pushes qu'un commit "global", pas long. décorrélé du libre.

    qu'il faut pouvoir compiler avec des outils open-sources, avec en plus ici (un peu particulier certes), l'ouverture aux outils d'intégration continue, au bug tracker, sans compter l'ouverture d'un site dédié etc.

    La, je ne suis pas du tout d'accord, c'est décorrélé du libre justement. C'est en associant les deux qu'on démotive des entreprise à libérer, alors que ça n'a pas grand chose à voir (le libre est mettre à disposition ce qui a été utilisé pour compiler, chemins en dur si c'est dans le code, rien ne dit que ce n'est pas libre si chemins en dur). On peut libérer sans vouloir gérer, ou libérer en proposant un écosystème, c'est un choix et non une obligation.

  • [^] # Re: HS CLA

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à -1.

    Ensuite, tu as aussi des gens pour qui les CLA sont apparemment rédhibitoires.

    Bah… Comme des gens qui envoient un patch GPLv3 quand le projet et GPLv2+ et qui disent qu'il n'est pas acceptable pour eux que leur code soit dans TiVo, ça n'est pas vraiment un argument pour dire que ça gène ou pas : ici, c'est autre chose qui gène, pas une volonté de bloquer de la part de l'upstream. Et tant que tu mélangeras les 2 sujets (un désaccord sur des idées contre une volonté de gérer des personnes), on n'y arrivera pas à débattre.

    Mozilla demande un CLA, OK. Mais Mozilla n’est pas Sun, ou Oracle, ou Microsoft. Et même là, rien ne garantit que ça ne rebute personne non plus. Bref, toi non plus, « tu ne sais pas ».

    Je ne sais pas, en effet. Comme toi. Mais toi te permet d'affirmer que c'est plus gênant qu'utile, en critiquant bien les CLA, surtout en de grandes phrases "ça plait à l'entreprise mais bof pour le logiciel". Désolé, mais je réagis face à ça.
    Mais sinon, rigolo tu viens juste de te contredire en laissant Mozilla pas dérangeant à faire un CLA : tu montres que ce n'est pas un problème du libre ou de la contribution en général.

    c’est seulement pour te demander ce que tu espères à t’élever au rang de tribunal

    Euh… Je réagis surtout quand il y a des affirmations "c'est comme ça, pas bien parce que moi j'ai décidé", exemple ici avec les CLA. Pour indiquer aux autres surtout que c'est loin d'etre la vérité absolue comme c'est balancé.

    à exiger des réponses

    Je n'exige rien, je réagis juste, après ça peut ne pas te plaire, forcément je contredis la personne qui affirme des choses :-D, la personne doit défendre alors ses idées et la ça coince souvent (avoir des idées c'est facile, les confronter c'est une autre paire de manches).

    Bref, sérieusement, qu’est-ce que tu attends de nous du haut de la chaire où tu t’es hissée ?

    J'ai un fantasme que les gens ne considère pas leur point de vue comme la seule vérité. Par exemple ici les CLA sont montré comme pas bien, alors que ça dépend énormément des gens (et ça peut être bien pour le projet, scoop : c'est même pour ça que des gens font des CLA).

    Bon, la on part dans les attaques personnelles alors que j'attaquais les idées, il est temps de laisser tomber le "débat" (attaquer la personne est banalement classique quand on n'a un soucis à attaquer les idées). Oui, j'espère aussi avoir des débats d'idées… Ce qui n'est pas facile quand ça part en attaque personnelles.

  • [^] # Re: Des exemples ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 3.

    Donc forcément un bug évident.

    Bof, ton cas n'est pas le cas des autres, c'est tout, pas la peine de crasher sur le logiciel que tu n'as pas payé.
    Si tu veux un fix pour ton cas, tu peux toujours prendre un contrat de support, et je parie que ça sera fixé vite.

  • [^] # Re: Valeur pécuniaire du logiciel libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 2.

    Ce modèle ne me semble pas être le plus malin.

    Il l'est si tu as un plus, par exemple une réputation, un nom (dont tu as déposé le trademark, de préférence).

    GCompris le fait et à ma connaissance la version recompilée Windows sans limitations n'est pas la plus téléchargée. Pareil pour Ardour.

  • [^] # Re: Mettre à dispo du code coûte cher

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 2.

    Si, mettre du code sous licence libre a un coût.

    Vous pouvez dire lequel? Vou parle de coût, mais désolé je ne vois pas : mettre un fichier de licence, pusher sur le Git public plutôt que privé, écrire "posé la, faite ce que vous voulez mais ne m'emmerdez pas avec", bloquer les trackers sur GitHub, et basta, ça coûte tant que ça pour vous?

    Et le décideur pressé va retenir ça: "le libre, ça marche pas on a essayé".

    Tu parles de libre, ou d'autre chose? quoi "ça marche pas"? Je ne vois pas de quoi tu parles, le libre c'est fournir le code, il n'y a rien à faire marcher pour l'entreprise.
    Si tu parles de "retour sur investissent" (des commits en retour), ce n'est pas du libre.

    Ne gâche pas ta chance et fait les choses proprement dès le début, merci :)

    Pour ne pas gâcher, il faut commencer à expliquer ce qu'est le libre, et le libre n'a rien à voir avec un truc qui marcherait ou pas (ou file surtout ce qu'on a, avec une licence).
    Bref, il faudrait surtout commencer à ne pas parler du libre comme quelque chose qu'il n'est pas.

  • [^] # Re: HS CLA

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à -4. Dernière modification le 14 juin 2018 à 08:26.

    Je ne répondais pas au journal mais au commentaire précédent.

    D'après toi, d'où venait les mots "effet est imparable"? Du journal?
    Ca commence bien…
    Je persiste donc, surtout à la vue de ce genre de phrase qui montre l'attention prise à ma réponse.

    Que cela puisse avoir une utilité pour la boîte qui l’exige, oui, bien sûr.
    Mais que cela soit propice au logiciel ou au développement d’une communauté, c’est une autre affaire.

    Opposer, toujours opposer, sans imaginer qu'un logiciel peut être étroitement lié à la boite qui le soutient…
    A partir de cette opposition, difficile de discuter.

    OpenOffice.org exigeait la signature d’un CA,

    Je fais un édit sur ma première réponse : CA, ça veut dire CAA ("je te file tous les droits et je les perd"), ou CLA ("je te file e droit de faire comme moi sans rien perdre")? A ma connaissance, c'était CAA, et le CAA pose des problèmes et n'est plus vraiment utilisé.
    Mais ça reste toujours orthogonal au libre.

    À la naissance de LibreOffice, les premières choses faites ont été :

    4 choses donc. Et tu n'as aucune idée si la suppression du CLA a aidé ou pas.
    Un peu comme les gens disant que Linux a marché sur BSD grâce au copyleft pour faire dire que le copyleft marche mieux que le copyfree (en fait, on soupçonne que c'est plus à cause de procès intentés sur BSD au début et à la gestion du meneur).

    Sinon, les projets GNU demandent carrément de transmettre les droits, jQuery a un CLA, Mozilla aussi (un peu joueurs, passent par "set of licenses acceptable to the Mozilla Foundation"), OpenStack… et ne s'en portent pas plus mal. Ha, Wikipedia aussi, ils sont même passé de GFDL à CC-BY-SA (ouf), c'est pourri Wikipedia à demander à ce que tu ne puisses pas bloquer un changement de licence sans qu'on doive virer tes contributions?

    Bref, tu ne sais pas.


    Mais tu n'as toujours pas dit en quoi c'est lié au libre, au journal, ou au commentaire auquel tu répondais. La gestion légale (aussi connue par "évitons les merdes plus tard", parce que du monde en a connu des merdes quand il y a eu un petit problème à régler pour le projet mais que les gens ont dit "ha ben non moi je ne veux pas") n'est pas pour "faire chier" c'est à dire bloquer les autres comme ce dont on parle, et n'influe pas sur l'utilisabilité ou l'extensibilité du code (mais par contre ça peut permettre de filtrer les chieurs :) ).

    Les CLA sont un tout autre débat sur savoir comment on veut piloter un projet dans le futur, au mêe titre qu'un débat Copyleft contre Copyfree tout aussi orthogonal, pas sur comment gérer (utiliser, contribuer) sur l'existant.

  • # Quelques mélanges

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 5.

    Pas mal… Mais un bémol :

    visiblement quelqu’un ne veut pas que les libertés soient trop utilisées.

    Je trouve qu'il y a un mélange entre 2 cas en grosse maille :
    - Le fournisseur cache quelque chose
    - Le fournisseur ne cache rien
    Dans le deuxième cas, tu n'aimes pas mais même l'esprit du libre est respecté : l'idée est qu'on te fournisse ce qui a été utilisé pour compilé, pour que tu sois à armes égales. Si les répertoires sont codés en dur, si le code dépend d'un environnement précis, ça reste dans l'idée du libre car on t'as fourni ce qui a été utilisé. C'est orthogonal au libre, c'est plus lié à une façon de développer.

    Donc à ne pas mettre dans le même sac vis à vis du libre.

    Qu'un logiciel soit libre n'impose pas que son développeur doive vous faciliter l'application des libertés.

    Tout à fait, ce n'est pas l'idée, l'idée est de fournir ce qui a été utilisé (facile ou pas, le but n'est pas d'ajouter des contraintes).
    Mais note que des libristes l'oublient souvent, et hurlent que c'est horrible quand une boite pose le code qu'il ont (tout le code, projets compris) en libre suite à des demandes. C'est à mon avis très contre-productif (j'ai entendu des dizaines de fois des gens dirent qu'ils n'ont rien contre le libre, mais qu'ils n'ont pas envie de devoir mettre au propre et gérer les réactions, et du coup on perd du code libre comme ça, à demander aux gens de travailler plus que poser le workspace), d'où ma remarque sur séparer entre les gens cachant des choses et des gens posant en l'état leur code.

  • [^] # HS CLA

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 4. Dernière modification le 13 juin 2018 à 13:58.

    le sujet de CLA n'a absolument rien à voir avec le sujet débattu (aucun "effet est imparable"), c'est complètement orthogonal.
    Et depuis, on s'est rendu compte que les CLA étaient assez utiles (coucou VLC qui en a chié pour relicensier en LGPL).

    Un journal sur le sujet : Utilité des CLA quand on fait du libre et que du libre

  • [^] # Re: Process d'acceptabilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Retour sur la licence de NumWorks. Évalué à 2. Dernière modification le 13 juin 2018 à 13:26.

    Si le logiciel est distribué à la fois en opensource ET en proprio, tu le jettes ?
    Curieux.

    Pas curieux, juste suspicieux que l'opensource ne sert que de produit d'appel castré pour te vendre la version proprio qui contiendra comme par hasard les fonctionnalités bankable.
    Perso (alerte aux gens traduisant perso en "ça doit être pareil pour tout le monde" : c'est très subjectif, chacun sa vision sur ce qu'il veut faire, dans tous les cas les produits ont une partie libre, contrairement à NumWorks par exemple qui a rien de libre, donc ça apporte au libre das tous les cas), je fais la différence dans ce cas entre différentes gestions de cet opensource :
    - A la Eucalyptus (il y en a d'autre dans le genre mais plus en tête la), produit d'appel et impossible de concurrencer avec même business model car ils vendent des trucs que je ne peux demander à un autre de vendre: poubelle, je sais que je me ferai avoir par une vente proprio dès que je souhaiterai avoir une fonctionnalité et difficile d'avoir une compétition saine. Comme pour NumWorks en fait, on te file des liberté pour appâter, mais pas de compétition saine possible car le vendeur se garde des droits qu'il utilise, et ça c'est pas bon que de voir une entreprise se garder des droits qu'elle utilise et compte bien en garder le monopole pour avoir une rente.
    - A la Qt, comme le précédent mais ils libèrent au bout d'un moment (une fois développement rentabilisé?), c'est limite (faut que tu attendes pour avoir la version libre), bon on prend si il n'y a pas mieux
    - A la MySQL, le produit est le même, juste ils se gardent la vente pour utiliser du proprio avec du libre : c'est limite (produit d'appel pour te vendre un truc que eux seuls peuvent vendre), bon on prend si il n'y a pas mieux
    - A la GitLab, produit d'appel pour une vente proprio mais ils ne gardent pas le business model pour eux, donc tu peux forker et avoir le même business model si ça se passe mal, c'est réglo (même droits pour tous), allons-y un peu plus que les autres si pas mieux en que libre.

    Bref, c'est surtout que derrière du dual-licensing il y a de forte chances que le libre soit juste pour te faire venir, mais pas l'idée derrière le produit (on va essayer de te refourguer du non libre), donc alerte danger, bien regarder la philosophie de la boite derrière, si elle a pour but te t’appâter ou si elle est d'accord pour jouer le jeu de la concurrence saine (GitLab est pour moi un bon exemple, ils jouent le jeu car donnent les mêmes droits à un concurrent de faire comme eux donc ils doivent toujours être bons).

  • [^] # Re: plus basé sur Debian?!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Devuan 2.0 « ASCII ». Évalué à -7.

    j'aimerais vraiment que quelqu'un m'explique la raison d'être de Devuan aujourd'hui.

    Se faire plaisir à afficher être "contre le système" et se la péter "vétérans donc meilleurs" sans dépenser l'énergie pour.

  • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Retour sur la licence de NumWorks. Évalué à 0. Dernière modification le 12 juin 2018 à 18:22.

    A moins que tu veuilles te lancer dans le développement de calculatrices

    Ouais, bon, la tu montres juste que tu n'as pas compris l’intérêt du libre (celui de rendre l'utilisateur indépendant d'un fournisseur; oui, là je parle de l'utilisateur, si si, tu t'en fous de ta dépendance envers un fournisseur, OK, mais dit-le alors clairement sans minimiser la chose), donc le débat n'est pas vraiment possible, il faudrait d'abord que tu comprennes en quoi le libre apporte comme libertés à l'utilisateur, pour après pouvoir argumenter que c'est peu utile. Et au passage, tu flingues le libre en entier avec ce genre de généralités, car ton "argument" s'applique à tout libre sans se limiter à certains domaines (Mettons donc Linux en NC, car à part si tu veux faire un OS ça ne sert à rien… Euh… Ben si, justement).

    C'est plutôt l'originalité d'avoir créé un produit from scratch avec un OS a eux que je trouve cool techniquement.

    Originalité? HP, Ti, Casio… Font ça depuis des dizaines d'années. Alors bon, pas facile de débattre si on a déjà une base fausse (genre ils font un truc techniquement différent), où on ne peut se concentrer sur un débat d'idée car il faut déjà élaguer tous les préjugés sur un truc qui te plaît (tu peux voir le code) "donc c'est innovant" (non, il n'y a rien d'innovant à voir un code, peux-tu vraiment argumenter en quoi c'est innovant?).

    Bref, pour débattre vaut mieux commencer à savoir de quoi on parle, sans se cacher derrière des préjugés genre voir du code rend le code innovant, sinon c'est juste essayer de vendre ses idées derrière un pseudo débat.

  • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Retour sur la licence de NumWorks. Évalué à -1.

    Cela veut dire que les personnes qui t'ont mis le code en SharedSource te donnent le droit de le lire, le modifier, le redistribuer avec la même licence.

    Ce que tu n'arrives pas à comprendre est que ces droits sont des droits peu utiles (c'est même pour ça qu'ils les donnent…), et qu'ils gardent bien pour eux les droits utiles.

    mais les gens ont encore le droit de dire que ce genre de licence apportent plus de liberté car il y a plus de droit concédés qu'un simple binaire.

    Et d'autres gens ont le droit de te répondre que les libertés fournies sont peu utiles, et qu'ils gardent l'utile.

    Dans le mien, ce n'est pas libre, mais c'est intéressant.

    Tu as le droit de le dire. D'autres ont le droit de dire que pas tant que ça, vu qu'il gardent le plus utile.

    Bizarrement, tu veux absolument avoir le droit de dire quelque chose, mais n'apprécie pas que d'autres utilisent ce même droit.

  • [^] # Re: Troll classique contre le libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Retour sur la licence de NumWorks. Évalué à 5. Dernière modification le 12 juin 2018 à 11:17.

    C’est une affirmation ou une négation?

    Typo. Non, il n'existe pas systématiquement un modèle économique viable libre.
    Tu me connais suffisamment pour savoir que j'utilise du non libre, et ce parce qu'il n'y a pas de version libre équivalente ou mieux ;-), justement parce que je suis bien conscient que le libre n'est pas une modèle qui s'applique à tout (un gros exemple est les jeux vidéos, mêmes si il y a quelques jeux libre de qualité de nos jours).

    Je n'ai aucun problème à utiliser du non libre, juste qu'en non libre on a déjà TI, Casio, HP, du coup je ne vois pas ce qu'apporte NumWorks (le journal autant que le commentaire de réponse ne me convainquant pas sur un intérêt quelconque de voir le code d'une calculette comme celle la, il n'y a pas eu d'argument convainquant, en tous cas pour moi, comme quoi le code méritait d'être lu, du coup je ne vois pas ce que cette calculatrice apporte à part montrer que le libre-washing marche bien), et surtout le coup de "méchants qui vont réutiliser sans rien payer" m'irrite vite ("vive le libre, mais bon seulement si tu fais ce que je veux même si je n'ai pas mis dans la licence", c'est faux-cul et voir cette phrase dans un texte montre que la personne a un soucis avec le libre en général, pas que pour des "niches"). Et surtout, "c'est un marché de niche donc pas possible de faire du libre" n'est pas non plus un argument à lui tout seul (faut expliquer, car en fait justement quand c'est un marché de niche ça peut aussi permettre facilement le libre pour faire augmenter la niche).

  • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Retour sur la licence de NumWorks. Évalué à 0.

    La licence BSD ne te pose pas de probleme alors?

    Lequel? Le code est la, chacun est libre de le fermer pour la modification suivante, auteur original ou autre.
    Tu n'a pas dit égalité il n'y a pas, juste que cette égalité te pose problème à toi sans arguments ("moins clair"? Ha… Ce qui a été fait avant a été fait, donc qu'est-ce que ça vient faire la? Justement c'est l’intérêt de l'égalité que de ne pas vouloir prendre un avantage sur ce qu'on a fait avant; argumente donc sur ce qui manque comme égalité en parlant du sujet, c'est à dire ce qui est livré).
    Mais bon, attaque classique contre la BSD, rien de nouveau…

  • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Retour sur la licence de NumWorks. Évalué à 4.

    Le logiciel libre permet la libre concurrence. Tous les acteurs, y compris le concepteur d'origine sont sur un pied d'égalité pour améliorer le logiciel, et ne peuvent pas utiliser le droit d'auteur pour avoir un avantage compétitif sur les concurrents.

    Euh… Bémol la : affirmation sur le libre non universelle. Vrai si et seulement si l'auteur d'origine n'utilise pas une liberté qu'il n'a pas fourni aux autres.
    Par exemple, la GPL est très souvent utilisé pour ne pas être sur un pied d'égalité : obligation de faire de la GPL pour les autres, code fermé ou linké du code fermé pour soit (modèle MySQL), ce qui est un énorme avantage concurrentiel pour l'auteur original.