Même rythme qu'Ubuntu (tous les six mois) dont elle reprend la base, Linux Mint est sorti en version 14 fin novembre, puis en 14.1 une semaine après afin de corriger trois bugs bloquants : une situation de compétition entre Plymouth et Xorg sur les GPU Intel, une problématique de connectivité DNS notamment dans le cas d'installation virtualisée et une impossibilité d'utiliser un EFI.
Linux Mint se distingue de sa grande sœur par une philosophie différente au niveau du bureau pour lequel elle offre un choix plus « traditionnel » basé sur Gnome 2, que ce soit avec Cinnamon, une personnalisation poussée de Gnome 3 (sans Gnome-shell) pour ressembler à Gnome 2, ou encore MATE, un fork en bonne et due forme de Gnome 2. La base logicielle est donc la même que le Quetzal Quantique d'Ubuntu, nous ne reviendrons pas dessus (en fait si, mais un peu plus bas). Les nouveautés et spécificités sont plutôt à chercher du côté de ces deux environnements de bureaux spécifiques à Linux Mint.
Enfin, sachez que depuis Noël (voire un peu avant), deux nouvelles « saveurs » de Linux Mint sont disponibles pour ceux qui ne sont pas fans de Gnome : Xfce et KDE !