Autonomie : la liberté de pensée
L'université de l'Illinois à Urbana-Champaign était devenue la principale ressource économique de la région. Sans elle, la ville serait devenue une ville fantôme, comme ses plus proches voisines. C'était l'une des sept universités du continent à être encore assez riche ou chanceuse pour, grâce à un large portefeuille de brevets et de droits d'auteur, autoriser des recherches d'ampleur significative. Oh, personne ne pouvait plus prétendre faire de la recherche librement, certainement plus comme dans les années fastes du vingtième siècle. »
C'est ainsi que débute Autonomie : la liberté de pensée, roman de science-fiction de Jean-Michel Smith qui illustre la dérive de la « propriété intellectuelle ». Il est publié sous la licence Creative Commons « Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique » (Attribution-ShareAlike, « by-sa »), une licence libre et copyleft.
Copie du résumé sur Wikipedia :
« L'histoire raconte un futur proche et possible, un monde où la brevetabilité du logiciel, du vivant et plus généralement de tous les savoirs humains, est légale dans tous ces domaines et pratiquée à outrance dans un but mercantile. La recherche scientifique y est interdite de fait, car réservée aux quelques multinationales qui ont les moyens de se défendre juridiquement de leurs concurrents.
Lors, quelques scientifiques avides de liberté créent une communauté d'humains "autonomes", où le respect de l'autonomie d'autrui est la seule et unique règle. Si des innovations technologiques récentes (et prohibées) leur permettent d'arriver à leurs fins, ils s'attirent les foudres des autorités mondiales... »