En 2012, j’avais écrit cette dépêche Rapport PDF de l’Hadopi, ou comment (ne pas) masquer une adresse IP qui montrait une erreur de caviardage d’information d’un document au format PDF par l’HADOPI, et qui discutait ensuite des deux mythes autour des fichiers PDF : une prétendue inaltérabilité et le caviardage à la truelle.
L’actualité récente nous permet de revenir une nouvelle fois sur le sujet.
- cela pourrait être à propos de cette discussion surréaliste sur un réseau social bien connu (« (question) vous pensez qu’on peut lire sous le bloc noir de ce document administratif ? (réponse) des fois le caviardage est mal fait (riposte) arrêtez d’aider les administrations ») ;
- mais je pense surtout à la Commission européenne qui a publié une version caviardée du contrat vaccinal avec AstraZeneca, version qui est plus bavarde que prévu. L’info serait accessible « en utilisant simplement la fonction signets d’Acrobat Reader », comme évoqué là ou plus largement dans la presse 1, 2, 3, 4, 5, 6, ou 7), et si le document en ligne a été remplacé, une copie de la première version est toujours en ligne.
Profitons-en pour rappeler que depuis sa version 6.3, LibreOffice offre une fonction de caviardage (voir les annonces dans ce journal et cette dépêche).