Petit aperçu de Nix : il y a plusieurs articles sympas ici, la récente revue de Seb95, à cause de laquelle je suis passé sur cette distribution il y a quelques jours (et sachant que visiblement lui n’y est pas resté!, peut-être qu’il me lit haha), ou cette revue plus ancienne, donc j’essaierai de mettre en avant d’autres aspects.
Le pare-feu d'OpenOffice.org existe !
Vous pensiez madame Albanel, l'ancienne ministre de la culture, à côté de ses pompes lorsqu'elle a parlé du pare-feu d'OpenOffice.org en pleine Assemblée Nationale lors des débats hadopiens ? Détrompez-vous, elle était juste un peu en avance sur son temps. Mis au défi, Pollux, bien connu dans le domaine de la sécurité informatique et du libre, vient d'implémenter la fonction dans la célèbre suite bureautique. Le tout n'est pas un simple petit bidouillage ou une blague potache à l'aide d'une macro, mais une véritable petite architecture basée sur :
D'une simplicité déconcertante, il suffit juste de lister les ports à autoriser et OOo va les filtrer, Pollux en a de plus fait un outil daycidors-compliant en remontant graphiquement le nombre de paquets rejetés et acceptés, le tout mis à jour en temps réel ! Tous les détails sur son blog ! À proposer d'urgence à Orange pour remplacer leur console de téléchargement, car au vu des performances (~10 paquets par seconde), cela vous fera passer l'envie de faire du P2P !
- OpenOffice.org (forcément !) ;
- nfqueue et python pour amener les paquets en espace utilisateur (l'auteur ne se voyait pas porter OOo en espace noyau) ;
- python-uno pour manipuler OOo ;
D'une simplicité déconcertante, il suffit juste de lister les ports à autoriser et OOo va les filtrer, Pollux en a de plus fait un outil daycidors-compliant en remontant graphiquement le nombre de paquets rejetés et acceptés, le tout mis à jour en temps réel ! Tous les détails sur son blog ! À proposer d'urgence à Orange pour remplacer leur console de téléchargement, car au vu des performances (~10 paquets par seconde), cela vous fera passer l'envie de faire du P2P !
Présentation de nginx
Nginx est un reverse proxy et serveur web, ainsi qu'un proxy mail (IMAP et POP3), sous licence BSD. Igor Sysoev a commencé à le développer en 2002 pour un site russe à fort trafic, et depuis la popularité de nginx n'a cessé de croître. Selon netcraft, 6,5% des sites web dans le monde seraient servis par nginx.
Nginx est réputé pour ses performances et sa faible consommation mémoire. Cela vient de son architecture : au lieu de dédier un processus ou un thread pour traiter chaque requête, il utilise un modèle événementiel. Cela lui permet notamment de tenir un grand nombre de connexions simultanées sans voir sa consommation mémoire s'envoler. Des sites connus comme Wordpress, github et SourceForge l'ont choisi pour cette raison.
Nginx est également développé selon une approche modulaire : il est composé d'un cœur réduit et d'un grand nombre de modules que l'on peut choisir d'inclure à la compilation. Comme il est facile de développer un module, il en existe de nombreux et qui couvrent une large palette de fonctionnalités, des plus essentielles (SSL, fastcgi, gzip, rewrite, log) aux plus exotiques (servir des fichiers GIF vides, afficher des pages d'index aléatoires).
Si vous souhaitez télécharger nginx, 3 versions vous seront proposées : la branche 0.8 offre les dernières avancées, la branche 0.7 est la branche stable, et la branche 0.6 (legacy) est encore maintenue. La dernière version, sortie le 15 juin, est la 0.8.41. Vous pourrez l'installer sur Linux, BSD, Solaris, OSX ou encore Windows.
Nginx est réputé pour ses performances et sa faible consommation mémoire. Cela vient de son architecture : au lieu de dédier un processus ou un thread pour traiter chaque requête, il utilise un modèle événementiel. Cela lui permet notamment de tenir un grand nombre de connexions simultanées sans voir sa consommation mémoire s'envoler. Des sites connus comme Wordpress, github et SourceForge l'ont choisi pour cette raison.
Nginx est également développé selon une approche modulaire : il est composé d'un cœur réduit et d'un grand nombre de modules que l'on peut choisir d'inclure à la compilation. Comme il est facile de développer un module, il en existe de nombreux et qui couvrent une large palette de fonctionnalités, des plus essentielles (SSL, fastcgi, gzip, rewrite, log) aux plus exotiques (servir des fichiers GIF vides, afficher des pages d'index aléatoires).
Si vous souhaitez télécharger nginx, 3 versions vous seront proposées : la branche 0.8 offre les dernières avancées, la branche 0.7 est la branche stable, et la branche 0.6 (legacy) est encore maintenue. La dernière version, sortie le 15 juin, est la 0.8.41. Vous pourrez l'installer sur Linux, BSD, Solaris, OSX ou encore Windows.
Des nouvelles du possible avenir de Mandriva
Certains d'entre-vous le savent déjà, la société Mandriva traverse en ce moment une nouvelle crise grave qui pourrait bien être la dernière... Depuis la fameuse « fuite » en mai dernier d'un compte rendu du CA de Mandriva annonçant un possible projet de reprise par Linagora ou par la société britannique LightApps, les bruits les plus fous courent sur la toile.
Un très bon post publié par Frédéric Cuif et Olivier Méjean (tous 2 membres très impliqués de la communauté Mandriva Linux, en tant que fondateurs de l'Association des Utilisateurs Francophones de Mandriva Linux) donne une vision assez synthétique et claire des dernières avancées sur le sujet :
« L’avenir n’est pas scellé loin de là. La direction se rendra-t-elle au tribunal de commerce pour déclarer la cessation des paiements ? Alors que cela semblait acquis ces derniers jours, cela n’a manifestement pas été fait. L’avenir des salariés semble se jouer en partie sans eux, et la colère gronde. La communauté se tient, elle aussi, à l’écoute et une solution qui ne préserverait pas suffisamment son attachement à la distribution pourrait entraîner une réaction épidermique et aboutir à un fork pour vider la société de sa substance ainsi que le projet Mandriva Linux. »
NdM : un mois plus tard, la situation n'a que peu évolué, et pas forcément dans le sens d'une amélioration de la situation pour les salariés et la communauté.
Un très bon post publié par Frédéric Cuif et Olivier Méjean (tous 2 membres très impliqués de la communauté Mandriva Linux, en tant que fondateurs de l'Association des Utilisateurs Francophones de Mandriva Linux) donne une vision assez synthétique et claire des dernières avancées sur le sujet :
- Une première partie qui reprend les difficultés actuelles de Mandriva et les procédures possibles ;
- Une synthèse du projet présenté par Alexandre Zapolsky, PDG de Linagora.
« L’avenir n’est pas scellé loin de là. La direction se rendra-t-elle au tribunal de commerce pour déclarer la cessation des paiements ? Alors que cela semblait acquis ces derniers jours, cela n’a manifestement pas été fait. L’avenir des salariés semble se jouer en partie sans eux, et la colère gronde. La communauté se tient, elle aussi, à l’écoute et une solution qui ne préserverait pas suffisamment son attachement à la distribution pourrait entraîner une réaction épidermique et aboutir à un fork pour vider la société de sa substance ainsi que le projet Mandriva Linux. »
NdM : un mois plus tard, la situation n'a que peu évolué, et pas forcément dans le sens d'une amélioration de la situation pour les salariés et la communauté.
Programme de la session technique « Systèmes d'exploitation » des RMLL 2010
Lors des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre à Bordeaux du 6 au 11 juillet, la session technique "Systèmes d'exploitation" regroupera 13 conférences le jeudi et le vendredi.
Easy WEMP sortie en 1.0
Easy WEMP v1.0 est sorti. Sur le modèle de WampServer, Easy WEMP permet d'installer un environnement de développement Nginx, MySQL et PHP sur Microsoft Windows. La principale différence est l'utilisation de nginx comme serveur HTTP à la place d'Apache ("E" comme "Engine X").
Easy WEMP laisse le choix à l'utilisateur d'installer les versions des composant Nginx, PHP et MySQL prévus par l'installateur ou d'utiliser des versions déjà installés.
Il permet bien sûr de gérer les démons, mais aussi un accès rapide à leur configuration ou la modification du fichier hosts de Windows.
Easy WEMP, vous permet de reproduire au plus proche votre environnement de production.
Easy WEMP laisse le choix à l'utilisateur d'installer les versions des composant Nginx, PHP et MySQL prévus par l'installateur ou d'utiliser des versions déjà installés.
Il permet bien sûr de gérer les démons, mais aussi un accès rapide à leur configuration ou la modification du fichier hosts de Windows.
Easy WEMP, vous permet de reproduire au plus proche votre environnement de production.
Transmission 2.00
Transmission est un client BitTorrent multi-plateforme libre. Il propose cinq interfaces utilisateur : ligne de commande, Web, GTK+, Qt et Mac OS X.
La version 2.00 vient de sortir et offre principalement des optimisations pour le téléchargement, mais également un démarrage plus rapide, une vue compacte, et les classiques corrections de bugs. Cette nouvelle version n'est donc pas une révolution, mais vient plutôt marquer l'accomplissement des changements apportés depuis la version 1.00 pour en faire un client BitTorrent agréable et pratique à utiliser.
Ainsi, transmission est un client facile à utiliser, léger, avec une bonne intégration aux différents environnements, mais qui n'en reste pas moins puissant (chiffrement, échange de peers, liens magnet, DHT, etc.).
Ce qui est moins connu, c'est son extensibilité via les add-ons. On trouve parmis celles-ci le contrôle à distance (dont téléphones mobiles), des interfaces, ou d'autres encore, malgré un écosystème encore assez peu étendu.
La version 2.00 vient de sortir et offre principalement des optimisations pour le téléchargement, mais également un démarrage plus rapide, une vue compacte, et les classiques corrections de bugs. Cette nouvelle version n'est donc pas une révolution, mais vient plutôt marquer l'accomplissement des changements apportés depuis la version 1.00 pour en faire un client BitTorrent agréable et pratique à utiliser.
Ainsi, transmission est un client facile à utiliser, léger, avec une bonne intégration aux différents environnements, mais qui n'en reste pas moins puissant (chiffrement, échange de peers, liens magnet, DHT, etc.).
Ce qui est moins connu, c'est son extensibilité via les add-ons. On trouve parmis celles-ci le contrôle à distance (dont téléphones mobiles), des interfaces, ou d'autres encore, malgré un écosystème encore assez peu étendu.
Publication de CodingTeam 0.9.3
La cinquième version de la forge logicielle libre CodingTeam a été publiée récemment. Cette forge développée en PHP apporte avec cette 0.9.3 de nombreuses nouvelles fonctionnalités ainsi que des corrections de bugs la rendant à la fois plus agréable et plus stable.
CodingTeam est une solution multilingue (actuellement disponible en français et en anglais), légère et agréable, offrant de nombreuses fonctionnalités pour les projets :
et bien plus encore !
N'hésitez pas à installer et à tester la forge ! Vous pouvez aussi la voir en situation réelle et l'utiliser pour vos projets de logiciel libre sur le site CodingTeam.net. En outre, la communauté dispose de salons Jabber, vous pouvez donc rencontrer des utilisateurs et des administrateurs de la forge sur le salon codingteam@conference.codingteam.net.
CodingTeam est une solution multilingue (actuellement disponible en français et en anglais), légère et agréable, offrant de nombreuses fonctionnalités pour les projets :
- La gestion des sources (Subversion ou Mercurial) ;
- Timeline et roadmap ;
- La gestion des rapports de bugs et de demandes de fonctionnalité ;
- La traduction en ligne (via gettext) ;
- Suivi de l'activité du projet par flux (RSS ou Atom) ;
- La gestion des téléchargements ;
- Pages de documentations (sur le modèle du wiki) ;
- Forums de discussion ;
- Intégration des salons de discussion Jabber ;
- Statistiques SVG.
et bien plus encore !
N'hésitez pas à installer et à tester la forge ! Vous pouvez aussi la voir en situation réelle et l'utiliser pour vos projets de logiciel libre sur le site CodingTeam.net. En outre, la communauté dispose de salons Jabber, vous pouvez donc rencontrer des utilisateurs et des administrateurs de la forge sur le salon codingteam@conference.codingteam.net.
ØMQ, la messagerie inter-applications « nouvelle vague »
AMQP, ou Advanced Message Queuing Protocol, est un protocole standard ouvert pour les MOM, ou Message Oriented Middleware. Pour résumer, c'est un protocole de message entre serveurs offrant des mécanismes de files d'attente, de routage (point à point et par diffusion/abonnement), de fiabilité, et de sécurité. Citons les implémentations OpenAMQ (en C, sous GPLv3) ou RabbitMQ (en erlang, sous MPL).
Le sujet n'est pas nouveau, mais iMatix considère ce standard comme dépassé et en propose un nouveau, ØMQ ou ZeroMQ, avec une implémentation de qualité : légèreté, facilité d'intégration et performances. iMatix a pendant un temps développé OpenAMQ, mais soutient et développe désormais le projet ØMQ.
Que vous utilisiez Ruby, Python ou C n'est pas un problème, les bindings existent déjà. Vous pouvez vous en rendre compte en consultant le livre de recettes. La bibliothèque est elle-même développée en C++, sous licence LGPL.
Le transport des messages entre les nœuds est assuré par différents biais selon la disponibilité des moyens : TCP/IP, PGM, InfiniBand ou encore socket Unix dans le cas de communications internes. L'interface proposée permet d'implémenter de façon concise les principaux usages de messagerie inter-applications : requête/réponse, abonnement/notification, éventuellement avec restriction à un sujet particulier. L'utilisation de fonctions avancées comme le zero-copy ou le scatter-gather est rendue possible dans les dernières versions de la bibliothèque.
Le sujet n'est pas nouveau, mais iMatix considère ce standard comme dépassé et en propose un nouveau, ØMQ ou ZeroMQ, avec une implémentation de qualité : légèreté, facilité d'intégration et performances. iMatix a pendant un temps développé OpenAMQ, mais soutient et développe désormais le projet ØMQ.
Que vous utilisiez Ruby, Python ou C n'est pas un problème, les bindings existent déjà. Vous pouvez vous en rendre compte en consultant le livre de recettes. La bibliothèque est elle-même développée en C++, sous licence LGPL.
Le transport des messages entre les nœuds est assuré par différents biais selon la disponibilité des moyens : TCP/IP, PGM, InfiniBand ou encore socket Unix dans le cas de communications internes. L'interface proposée permet d'implémenter de façon concise les principaux usages de messagerie inter-applications : requête/réponse, abonnement/notification, éventuellement avec restriction à un sujet particulier. L'utilisation de fonctions avancées comme le zero-copy ou le scatter-gather est rendue possible dans les dernières versions de la bibliothèque.
Petites nouvelles pour rubyistes
Les Ruby Hero Awards sont remis une fois par an, lors de la RailsConf, et mettent en avant des personnes ayant fait avancer la communauté Ruby. Cette année, six trophées ont été remis :
Un sondage Ruby est organisé pour mieux cerner les préférences des développeurs Ruby : Rails ou Sinatra ? Textmate ou Vim ? Espaces ou tabulations ? Si vous êtes un développeur Ruby, je vous encourage à y participer (ça ne prend que deux minutes).
Pour ceux qui ont la malchance d'être sous Windows, sachez qu'il existe un moyen simple d'installer Ruby sur votre plateforme : l'installeur. Les versions de Ruby disponibles ont été mises à jour la semaine dernière et le site vient d'être refait.
Enfin, le 19 août sera l'occasion de célébrer le Why Day, en l'honneur de Why the lucky stiff. Ce hacker a très fortement influencé la communauté Ruby, par ses écrits et notamment le guide poignant de why, ses projets Ruby (Camping, Shoes, RedCloth, Try Ruby, etc.), et plus généralement par sa présence en ligne. Le 19 août de l'année dernière, il a décidé de supprimer toute son activité en ligne, probablement pour préserver son anonymat. Le Why Day sera l'occasion de lui rendre hommage et de se lancer dans des projets fous.
- José Valim, membre de la core team de Ruby on Rails, auteur de greffons très utilisés comme par exemple devise ;
- Nick Quaranto pour son travail sur gemcutter, qui a débouché sur la nouvelle version du site rubygems.org ;
- Aaron Patterson pour ses bibliothèques Ruby, dont Psych, sqlite3-ruby et Nokogiri ;
- Wayne Seguin pour RVM (Ruby Version Manager) ;
- Gregory Brown pour le blog Ruby Best Practices et la bibliothèque de génération de PDF Prawn ;
- Xavier Noria, membre de la core team Ruby on Rails, pour son important travail sur la documentation de Ruby on Rails.
Un sondage Ruby est organisé pour mieux cerner les préférences des développeurs Ruby : Rails ou Sinatra ? Textmate ou Vim ? Espaces ou tabulations ? Si vous êtes un développeur Ruby, je vous encourage à y participer (ça ne prend que deux minutes).
Pour ceux qui ont la malchance d'être sous Windows, sachez qu'il existe un moyen simple d'installer Ruby sur votre plateforme : l'installeur. Les versions de Ruby disponibles ont été mises à jour la semaine dernière et le site vient d'être refait.
Enfin, le 19 août sera l'occasion de célébrer le Why Day, en l'honneur de Why the lucky stiff. Ce hacker a très fortement influencé la communauté Ruby, par ses écrits et notamment le guide poignant de why, ses projets Ruby (Camping, Shoes, RedCloth, Try Ruby, etc.), et plus généralement par sa présence en ligne. Le 19 août de l'année dernière, il a décidé de supprimer toute son activité en ligne, probablement pour préserver son anonymat. Le Why Day sera l'occasion de lui rendre hommage et de se lancer dans des projets fous.
Troisième édition du Festival des Arts Libres
Libre Accès organise à Paris, les 19 et 20 juin, au sein de la Mairie du 2ème arrondissement, une nouvelle édition consacrée à la promotion des artistes faisant le choix de la libre diffusion. Cette édition favorisera la découverte des nouveaux modèles de financement de la création versus Mécénat Global. On se réjouit de la venue de Peter Sunde (fondateur de Pirate Bay) qui présentera Flattr. Ces initiatives contribueront peut-être à soutenir une création libre s'émancipant d'une industrie culturelle sclérosée, privatrice de liberté : Yooook, Ulule, Shagaï, MCN, SARD, Kachingle.
Cette troisième édition met à l'honneur le Cinéma Libre à travers une sélection de films proposés par le collectif Kassandre et le réalisateur Joseph Paris. Son dernier moyen métrage, « Printemps Soluble », nous plonge dans un univers poétique où la rencontre amoureuse est une aventure émotionnelle, tendre, tendue et peut-être extrême.
Cette année, l'ouverture des concerts sera confiée à la Batucada de l'école Musiques Tengeantes, suivie des groupes :
On espère un public nombreux, pour ces groupes ayant fait le choix de mener leur carrière sous licence libre. La plupart des événements seront retransmis par Oxyradio, mais venez ! La bière sera bonne et la cuisine aussi.
Cette troisième édition met à l'honneur le Cinéma Libre à travers une sélection de films proposés par le collectif Kassandre et le réalisateur Joseph Paris. Son dernier moyen métrage, « Printemps Soluble », nous plonge dans un univers poétique où la rencontre amoureuse est une aventure émotionnelle, tendre, tendue et peut-être extrême.
Cette année, l'ouverture des concerts sera confiée à la Batucada de l'école Musiques Tengeantes, suivie des groupes :
- 5 o'clock in the morning (inde / prog rock) : « Musique instrumentale, qui transgresse délibérément les prétendues frontières entre genres musicaux, emprunte à la fois au rock progressif, à l’expérimental ou à la musique improvisée » ;
- Lessazo (franco-malien) : « Lessazo est une rencontre musicale, humaine et culturelle entre des artistes maliens et français basés à Mopti depuis plusieurs années, et travaillant sur des créations musicales métissées » ;
- Lonah (électro-rock hallucinée) : « Un bel univers transcendé entre chanson de nuit et pop illuminée à variations électro, étonnant et sensible » (Longueur d’onde) ;
- Smokefish (pop-rock) : « Le premier album du quatuor israélo-brestois aux saveurs de brit pop et rock indé US… Un road movie plaisir pour l’oreille » (Rock’n’France).
On espère un public nombreux, pour ces groupes ayant fait le choix de mener leur carrière sous licence libre. La plupart des événements seront retransmis par Oxyradio, mais venez ! La bière sera bonne et la cuisine aussi.
CAMP 0.7.0 : bibliothèque de réflexion en C++ sous LGPL
La réflexion (ou introspection) est un mécanisme qui permet à un programme d'examiner, voire de modifier ses structures internes. En d'autres termes, c'est la capacité d'un programme à examiner son propre état. Cela permet par exemple d'effectuer des mesures de performance, d'inspecter des modules, de déboguer un programme, ou encore de le faire d'évoluer automatiquement en fonction des besoins et de l'environnement.
Certains langages de programmation offrent ce type de fonctionnalité, notamment Smalltalk, Java et C#, qui fournissent des outils pour connaître et utiliser la classe d'un objet, ses propriétés et ses méthodes (on parle en général de méta-classe, de méta-propriété et de méta-fonction).
L'introspection peut être utilisée pour fournir des bindings vers des langages de script, pour écrire des éditeurs de propriétés, ou faire de la sérialisation. L'intérêt étant que le code de ces outils est écrit une fois pour fonctionner sur la structure abstraite (méta-classe, méta-propriété, méta-fonction), et peut ensuite être utilisé dans n'importe quel programme.
Malheureusement, le langage C++ ne fournit aucun moyen de faire de la réflexion. Il existe cependant un certain nombre de bibliothèques fournissant ce type de fonctionnalité, la plus connue étant probablement Qt avec ses QObjects.
Cependant, pour générer toutes les « méta-informations » nécessaires à la réflexion, la majeure partie de ces bibliothèques requiert soit d'utiliser un pré-compilateur (moc pour Qt), soit de déclarer ses informations en ajoutant tout un tas de macros dans l'en-tête de chaque classe ; C++ Mirror faisant exception. De plus, il est souvent nécessaire d'hériter d'une classe de base (QObject pour Qt).
Ceci a amené Tegesoft à développer CAMP, une bibliothèque de réflexion généraliste pour C++. CAMP utilise intensivement les templates C++, ainsi que boost (ensemble de bibliothèques C++ permettant d'étendre les fonctionnalités du langage). Il est non-intrusif, à l'exception de la gestion du polymorphisme pour les méta-classes ; une alternative basée sur le RTTI (Run-Time Type Information : fait de déterminer, à l'exécution du programme, le type d'une variable, dans les langages orienté-objet) du langage devrait être ajoutée dans la prochaine version.
CAMP ressemble à Luabind ou à boost::python, mais est généraliste. De ce fait, il est possible d'écrire un module pour CAMP permettant d'embarquer un interpréteur Python, un autre pour embarquer un interpréteur Lua, ou encore un pour faire de la sérialisation XML, l'intérêt étant que le binding des classes n'est fait ici qu'une seule fois. Lorsqu'un nouveau module pour CAMP est disponible, vous n'avez aucun binding supplémentaire à écrire.
Le mieux dans tout ça ? C'est sous LGPL ! La version 0.6.0 de CAMP était déjà distribuée sous GPL, mais une licence plus permissive a été choisie afin de favoriser l'utilisation de la bibliothèque.
De plus, un nouveau site internet (basé sur Redmine) est disponible, avec bug tracker, wiki, et documentation de l'API. Le code est quant à lui hébergé sur GitHub. Un forum est également disponible.
Certains langages de programmation offrent ce type de fonctionnalité, notamment Smalltalk, Java et C#, qui fournissent des outils pour connaître et utiliser la classe d'un objet, ses propriétés et ses méthodes (on parle en général de méta-classe, de méta-propriété et de méta-fonction).
L'introspection peut être utilisée pour fournir des bindings vers des langages de script, pour écrire des éditeurs de propriétés, ou faire de la sérialisation. L'intérêt étant que le code de ces outils est écrit une fois pour fonctionner sur la structure abstraite (méta-classe, méta-propriété, méta-fonction), et peut ensuite être utilisé dans n'importe quel programme.
Malheureusement, le langage C++ ne fournit aucun moyen de faire de la réflexion. Il existe cependant un certain nombre de bibliothèques fournissant ce type de fonctionnalité, la plus connue étant probablement Qt avec ses QObjects.
Cependant, pour générer toutes les « méta-informations » nécessaires à la réflexion, la majeure partie de ces bibliothèques requiert soit d'utiliser un pré-compilateur (moc pour Qt), soit de déclarer ses informations en ajoutant tout un tas de macros dans l'en-tête de chaque classe ; C++ Mirror faisant exception. De plus, il est souvent nécessaire d'hériter d'une classe de base (QObject pour Qt).
Ceci a amené Tegesoft à développer CAMP, une bibliothèque de réflexion généraliste pour C++. CAMP utilise intensivement les templates C++, ainsi que boost (ensemble de bibliothèques C++ permettant d'étendre les fonctionnalités du langage). Il est non-intrusif, à l'exception de la gestion du polymorphisme pour les méta-classes ; une alternative basée sur le RTTI (Run-Time Type Information : fait de déterminer, à l'exécution du programme, le type d'une variable, dans les langages orienté-objet) du langage devrait être ajoutée dans la prochaine version.
CAMP ressemble à Luabind ou à boost::python, mais est généraliste. De ce fait, il est possible d'écrire un module pour CAMP permettant d'embarquer un interpréteur Python, un autre pour embarquer un interpréteur Lua, ou encore un pour faire de la sérialisation XML, l'intérêt étant que le binding des classes n'est fait ici qu'une seule fois. Lorsqu'un nouveau module pour CAMP est disponible, vous n'avez aucun binding supplémentaire à écrire.
Le mieux dans tout ça ? C'est sous LGPL ! La version 0.6.0 de CAMP était déjà distribuée sous GPL, mais une licence plus permissive a été choisie afin de favoriser l'utilisation de la bibliothèque.
De plus, un nouveau site internet (basé sur Redmine) est disponible, avec bug tracker, wiki, et documentation de l'API. Le code est quant à lui hébergé sur GitHub. Un forum est également disponible.
Publication de NagVis 1.5
Lars Michelsen, l'un des deux principaux auteurs du projet NagVis vient de publier officiellement la version majeure 1.5. NagVis, sous licence GPLv2, est une célèbre extension de Nagios, qui permet l'affichage de cartes géographiques, fonctionnelles ou réelles, disposées en fond d'écrans, sur lesquelles viennent se superposer les statuts des différents services ou hôtes gérés par Nagios. Tout cela étant au libre choix de l'utilisateur.
Comme toujours, le projet NagVis reste à l'écoute des dernières avancées technologiques autour de Nagios et, après avoir été l'un des premiers projets à utiliser NDO, il est l'un des premiers à utiliser MKLiveStatus voire le premier si l'on exclut Thruk, l'interface CGI alternative écrite en Perl par Matthias Kettner lui-même.
Cette nouvelle version apporte plusieurs nouveautés majeures :
Les méthodes d'identification et d'autorisations ont été ré-écrites et s'appuient à présent sur la base de données de NagVis :
Comme toujours, le projet NagVis reste à l'écoute des dernières avancées technologiques autour de Nagios et, après avoir été l'un des premiers projets à utiliser NDO, il est l'un des premiers à utiliser MKLiveStatus voire le premier si l'on exclut Thruk, l'interface CGI alternative écrite en Perl par Matthias Kettner lui-même.
Cette nouvelle version apporte plusieurs nouveautés majeures :
- La nouvelle source par défaut est MKLiveStatus, le fameux module de courtage d'évènements écrit par Matthias Kettner ;
- La fonction WeatherMap qui permet l'affichage dynamique du trafic sur les liens réseaux.
Les méthodes d'identification et d'autorisations ont été ré-écrites et s'appuient à présent sur la base de données de NagVis :
- De multiples automap sont dorénavant possibles ;
- Le design de l'interface de configuration WUI a été re-travaillé, avec une nouvelle navigation et propose désormais une grille pour faciliter la position des objets.
Bordeaux : Conférence et table ronde sur les modèles économiques du logiciel libre
S'il est assez facile de comprendre ce qu'est un logiciel libre, ce n'est généralement pas le cas des modèles économiques qui leurs sont associés. Cette conférence s'adresse en priorité au monde de l'entreprise et de l'administration où cette compréhension des nouveaux modèles économiques est souvent loin d'être acquise.
La conférence aura lieu le vendredi 18 juin 2010 à partir de 14h à la Communauté urbaine de Bordeaux, nouvelle venue parmi les partenaires des RMLL. Elle est organisée conjointement par les associations Aquinetic et Forum Atena en collaboration avec la commission d’organisation des RMLL 2010 et en partenariat avec le Conseil régional d'Aquitaine, le Conseil général de Gironde et la CUB (Communauté urbaine de Bordeaux).
Sept intervenants vont se succéder : François Élie, Yvon Rastetter, Jean-Paul Prulhière, Alexis Vachey, Hervé Lardin, Gilles Têtenoire et Stéphane Mascaron. François Pellegrini assurera l'animation de l'évènement.
La conférence aura lieu le vendredi 18 juin 2010 à partir de 14h à la Communauté urbaine de Bordeaux, nouvelle venue parmi les partenaires des RMLL. Elle est organisée conjointement par les associations Aquinetic et Forum Atena en collaboration avec la commission d’organisation des RMLL 2010 et en partenariat avec le Conseil régional d'Aquitaine, le Conseil général de Gironde et la CUB (Communauté urbaine de Bordeaux).
Sept intervenants vont se succéder : François Élie, Yvon Rastetter, Jean-Paul Prulhière, Alexis Vachey, Hervé Lardin, Gilles Têtenoire et Stéphane Mascaron. François Pellegrini assurera l'animation de l'évènement.
Revue de presse de l'April pour la semaine 23
La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
Sommaire de la revue de presse de l'April pour la semaine 23
Sommaire de la revue de presse de l'April pour la semaine 23
- [pcinpact.com] Tensions autour de la loi sur le droit d'auteur au Canada
- [numerama.com] Hadopi : des logiciels de sécurisation seront bien labellisés
- [nouvelobs.com] Orange lance son outil de protection contre le téléchargement illégal sans garantie face à Hadopi
- [Le Soleil - cyberpresse.ca] (Québec) Semaine-clé pour le logiciel libre
- [numerama.com] Linux doit rendre l'open-source "fabuleux" pour rester dans la course des mobiles
- [lemonde.fr] L'Europe pousse les gouvernements vers le logiciel libre
- [Numerama] Une amende d'un milliard de dollars pour tuer LimeWire ?
- [lemondeinformatique.fr] NKM : financer et non pas subventionner le numérique innovant
- [owni.fr] Paris: un pas vers l'opendata
- [cio-online.com] Jim Whitehurst, Red Hat, condamne les nuages propriétaires
- [lemondeinformatique.fr] Des appels d'offres publics plus ouverts au Quebec
- [slate.fr] L'open source trop ouvert aux hackers?
- [lemagit.fr] Le ministère de la Défense dit ne pas rouler que pour Microsoft... sans réellement convaincre
- [Trends.rnews.be] Les 4 grands partis francophones signent un triple pacte Internet
Toutou Linux – Fat Version
Toutou Linux est une version francisée de Puppy Linux, une distribution Linux sous forme de live-cd, particulièrement adaptée aux ordinateurs peu puissants et autres « ordinosaures », mais pouvant fonctionner sur une machine moderne, pour les amateurs de systèmes légers.
L'équipe de Toutou Linux vient de sortir une version « engraissée » de sa version standard.
Elle peut toujours fonctionner sur les « ordinosaures » mais se révèle plus complète, convaincante et très véloce sur des machines relativement récentes (mémoire vive minimale recommandée : 700 Mo).
Toutou Linux 4.31 – Fat Version, en plus des applications de la version standard, embarque les applications (en français) suivantes :
L'équipe de Toutou Linux vient de sortir une version « engraissée » de sa version standard.
Elle peut toujours fonctionner sur les « ordinosaures » mais se révèle plus complète, convaincante et très véloce sur des machines relativement récentes (mémoire vive minimale recommandée : 700 Mo).
Toutou Linux 4.31 – Fat Version, en plus des applications de la version standard, embarque les applications (en français) suivantes :
- Audacity – enregistreur et éditeur audio ;
- Exact Audio Copy – outil pour ripper les CD et les convertir en Vorbis, MP3, FLAC, etc. ;
- Inkscape – logiciel open source de dessin vectoriel ;
- NoteCase – outliner, traitement de texte structuré et hiérarchisé ;
- Open Office Suite – la meilleure alternative à Microsoft Office ;
- Pburn – logiciel de copie et gravure de CD / DVD / Blu-ray, etc. ;
- Peazip – logiciel open source de compression de données ;
- aMSN – client graphique de messagerie instantanée, clone de MSN Messenger ;
- Pidgin – client graphique modulaire de messagerie instantanée, compatible avec AIM, MSN, Yahoo!, XMPP, ICQ, IRC, SILC, SIP/SIMPLE, Novell GroupWise, Lotus Sametime, Bonjour, Zephyr, MySpaceIm, Gadu-Gadu et QQ ;
- Pwidgets – barres de « trucs » et « gadgets » sur les côtés du bureau ;
- Rox – explorateur et gestionnaire de fichiers simple et pratique ;
- Seamonkey Suite – suite d’applications destinées à Internet ;
- Scribus – publication assistée par ordinateur ;
- The Gimp – logiciel de création graphique et de retouche photo très puissant ;
- VLC Media player – lecteur multimédia léger et puissant ;
- Vuze – logiciel de P2P conçu pour le protocole BitTorrent ;
- wxMusik – jukebox open source très léger et en français ;
- Wine – permet de faire fonctionner certaines applications Windows sous Linux.