There will be blood

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7
mai
2008
Culture
Le film n'est pas sorti hier (la sortie française a eu lieu le 27 février 2008), mais je l'ai vraiment aimé et je pense qu'il mérite une petite dépêche cinéma.

Le genre : There will be blood est un film complexe, entre reconstitution historique à propos des pionniers du pétrole américain et fresque psychologique sur le pouvoir, l'isolement et la folie, le tout mêlé à une musique oppressante et omniprésente. There will be blood, ce n'est pas un film classique.

L'histoire : Je ne vais pas vous raconter la fin, ni le début d'ailleurs, mais tenter de vous donner un très bref aperçu : c'est l'histoire d'un pionnier du pétrole, à partir des années 1890, de son ascension économique mais aussi de l'évolution de sa misanthropie.

Je suis resté volontairement vague. L'une des raisons de mon flou, c'est l'acteur principal, Daniel Day-Lewis, dont la performance exceptionnelle ne peut être décrite facilement avec des mots. Je ne vous conseille d'ailleurs pas de lire un résumé plus précis. Je viens de lire le résumé sur la page anglophone de imbd et je trouve que, sans raconter de choses fausses, il transmet une image du film très différente de la réalité.
En résumé, There will be blood, c'est un beau film avec un acteur formidable, une histoire originale et une musique qui vous met mal à l'aise.

NdM : Si vous préférez parler d'Iron Man, il y a un journal sur le sujet.

First they ignore you

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13
fév.
2008
Culture

Depuis Elephants Dream en 2005 la scène Creative Commons de la création audiovisuelle aux exigences professionnelles est restée quasi déserte. Deux ans et demi après l'image de synthèse c'est le documentaire qui fait son baptême du feu. En effet, depuis la semaine dernière un projet présente une série de documentaires professionnels, en vue d'une diffusion sous une licence Creative Commons (en fonction des financements), et entièrement réalisés avec des logiciels libres.

L'initiative a été saluée par l'équipe de Creative Commons, et supportée personnellement depuis le premier jour par Lawrence Lessig. D'autres acteurs importants du libre ont aussi manifesté leur intérêt et leur enthousiasme par rapport au projet. Le projet expérimente un modèle de financement original appelé "funding and licensing". Il vise à trouver un équilibre entre la liberté du public et contraintes économique.

Ce type d'initiative peut-il démontrer que des solutions sont possibles face à la crispation dont font preuve tous les acteurs du domaine, public, créateurs, politiques, médias et majors au sujet du piratage ? Ces documentaires sont en cours de production. De nouvelles vidéos font régulièrement leur apparition sur le site, ils traitent des mouvements non-violents récents et historiques en Inde.

Cloverfield

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11
fév.
2008
Culture
Prenez un célèbre producteur et scénariste dans le vent comme J.J. Abrams (connu pour les séries TV à succès Lost, Alias), ressortez un concept très peu utilisé dans le cinéma dit du "Faisons des économies sur le matériel et filmons à l'épaule avec un caméscope", créez un buzz sur votre film en ne dévoilant rien mis à part 3 minutes de film, et faites mijoter. Vous obtenez le film Projet Blair Witch Cloverfield. Car c'est bien à un projet blair witch-like auquel on assiste, mais avec bien moins de réussite.

Cloverfield c'est donc ça : l'histoire d'une attaque de New York par un monstre géant venu d'on ne sait où, vu par une bande de jeunes (enfin l'équipe de joyeux lurons se fait décimer le long du film) qui filment cet évènement avec le caméscope de tonton Henri. Et c'est la cassette de ce caméscope qui nous est diffusée. Je rassure les lecteurs : c'est semble-t-il un caméscope d'une autre génération que les HI-8, l'image étant plutôt jolie quand même.

La bande de jeunes tente donc tantôt de s'enfuir, tantôt d'aller secourir la petite amie d'un des protagonistes, tout en croisant des soldats américains en déroute, des monstres aux mâchoires fatales et en laissant à chaque étape un de leur amis joncher le trottoir. On peut ainsi admirer leur déambulation dans les rues New York, le métro et des immeubles en ruines.

Seulement, il y a un hic. Une forte impression de coquille vide est ressentie lorsqu'on assiste avec stupéfaction à l'arrivée du générique de fin. A se demander même si finalement le très maigre contenu diffusé pour entretenir le buzz sur internet n'a pas été plus conséquent faute de mieux. Car c'est ce qui manque au film : du contenu, et du fond (spoiler ci-dessous).

Spip 1.9 pratique, sous licence libre

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22
jan.
2008
Culture
SPIP Pratique 1.9 est un livre destiné à tous, de la prise en main pour celui qui ignore tout de ce logiciel, jusqu’à un niveau avancé de connaissances. Le livre sortira officiellement le mardi 29 janvier 2008 à l’occasion du salon Solutions Linux à Paris. Spip est un gestionnaire de contenus orienté collaboratif.
La particularité éditoriale de ce livre est sa table des matières conçue, non pas en fonction de la technique du logiciel, mais de la logique humaine de l'utilisateur. C'est ainsi que la progression du livre correspond aux réels besoins. Mais, bien évidemment, chacun peut piocher n'importe où dans le livre et il n'est nul besoin de lire ce livre dans l'ordre.

Ce livre est le résultat d'une collaboration entre l'auteur et In Libro Veritas. SPIP Pratique 1.9 est publié sous Licence Art libre.

La Chambre 1408

Posté par  . Modéré par Nÿco.
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21
jan.
2008
Culture
Histoire de nous changer des articles sur un énième jeu libre pas très joli mettant en scène un pingouin, voici un petit article sur le film "La chambre 1408" sorti mercredi 16 janvier au cinéma, lui aussi inspiré d'un livre, plus précisément d'une nouvelle de Stephen King, que je n'ai pas lue.

Présenté comme un film d'épouvante/horreur, il met en scène Mike Enslin, joué par John Cusack, écrivain renommé de livres d'épouvante qui ne croit pas du tout aux fantômes et dont l'un des démons est la perte de sa fille quelques mois auparavant. Il passe le plus clair de son temps dans des hôtels prétendus "hantés" pour s'inspirer et démasquer les supercheries. Jusqu'au jour où il reçoit une invitation à ne pas aller dans une chambre numérotée 1408 d'un hôtel de New York. Il n'en fallait pas plus pour faire mordre à l'hameçon ce pragmatique auteur qui prend alors la route de New York, pour se rendre à l'hôtel Dolphin. Malgré l'intervention du directeur de l'hôtel, rôle très secondaire incarné par Samuel L. Jackson, qui tente de le décourager d'entrer dans la chambre à coup d'anecdotes sanguinaires, voici notre héros qui se jette dans la gueule du loup.

Vous vous en doutez, au bout de quelques minutes se manifestent alors aux yeux de Mike Enslin des évènements plutôt étranges, qu'il essaie d'expliquer par des raisonnements terre-à-terre. S'enchaînent alors les manifestations paranormales de plus en plus surprenantes dans cette chambre d'hôtel, jusqu'à en faire perdre la tête à son locataire. Apparitions, météo insolite, télékinésie, illusions, visions, spectres, on a droit a beaucoup d'élément propres aux films d'épouvantes, et on n'échappera pas au classique et inévitable spectre que l'on découvre en se regardant d'un miroir.

Dans la même veine que "La Maison de l'horreur" ou d'autres films à base de maison hantée, on sursaute un bon nombre de fois et un certain suspense est très bien entretenu par moment. On appréciera des effets spéciaux plutôt réussis et une certaine originalité, pas facile pour un genre déjà bien éprouvé. Néanmoins j'ai trouvé qu'il lui manquait un peu de profondeur, peut être à cause de l'interaction quasi nulle avec d'autres protagonistes (le second rôle est très très secondaire) ainsi qu'un scénario un peu vide sur la fin du film, qui reste totalement sans explication et qui laisse les spectateurs dans l'expectative.

En conclusion, amateurs de films-de-la-peur, n'hésitez pas, mais n'espérez pas y trouver un renouveau du genre.

Je suis une légende

Posté par  . Modéré par rootix.
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28
déc.
2007
Culture
Malheureusement non je ne suis pas une légende (un jour peut être !), il s'agit du titre d'un film sorti en salle ce mercredi 19 décembre, film dont vous connaissez peut-être le roman éponyme, chef-d'oeuvre de Richard Matheson sorti en 1954, en pleine guerre froide.

Second film de Francis Lawrence ( son premier étant Constantine), il met en scène le célèbre Will Smith dans un contexte post-apocalyptique où il est le dernier survivant de la ville de New York et peut-être du monde entier. Coté casting, le moins qu'on puisse dire c'est que ça n'a pas du coûter trop cher, vu le peu d'acteurs qu'on y trouve.

Son synopsis est un grand classique du genre "zombie" : Un vaccin contre le cancer qui a muté et qui s'est propagé par voie aérienne a transformé tous les habitants en créatures asociales et très agressives qui veulent assouvir leur instinct de survie le plus primitif : manger. Will Smith interprète le scientifique de l'armée qui essayait de le vaincre. Le hasard a fait qu'il soit naturellement immunisé et le film retrace quelques tranches de vie, sa lutte contre les créatures et ses recherches pour fabriquer un vaccin.

Présenté comme un film catastrophe où un héros doit sauver le monde, il en ressort qu'il ne s'agit pas vraiment de cela, ce qui m'a réellement ravi. Contrairement au récent Resident Evil Extinction, on n'a pas affaire à un énième film où un soldat d'élite invincible et téméraire casse du zombie avec n'importe quel ustensile qui lui passe sous la main, et ce film s'éloigne heureusement de cette trame qui commençait un peu à me lasser.

Contrairement à ce que nous laisse penser la première scène (une course poursuite dans New York au volant d'une vrombissante Ford Mustang Shelby), nous avons pas affaire à un film 100% action mais plutôt à un anti-héro on ne peut plus humain (qui n'a quand même pas oublié comment faire des tractions ou comment se servir d'un fusil d'assaut, formation militaire oblige) et le film essaie de se focaliser sur ses faiblesses, sa sensibilité, sa peur, son désespoir, parfois son courage, bref tout ce qui fait de lui un humain par rapport aux créatures. Ponctuée de scènes sursautantes, ou d'autres humoristiques (parfois cyniques), ce film de "zombie" apporte une certaine fraîcheur au genre, qui nous avait plutôt habitué (ou même lassé) à des "slash'em all", tout en entretenant un certain suspense par moment.

Coté mise en scène, la désertion de New York est plutôt réussie, mais pas encore assez vertigineuse à mon goût, j'aurais aimé voir un peu plus le vide laissé par les habitants. Du coté des créatures, je trouve que leur "animalité" et déformations physiques ont été un peu exagérées, mais cela a permis d'appuyer sur l'impuissance du héros face à eux.

Mon sentiment final est donc qu'il s'agit d'un très bon film de zombie, qui nous change de ce à quoi on a été habitué, j'y ai passé un très bon moment, même si je suis un tout petit peu resté sur ma faim, sûrement à cause du final pas spécialement surprenant. Je le recommande à tous ceux qui veulent passer un bon moment de détente, qui aiment sursauter de temps en temps et qui aiment avant tous les films de zombies. Râleur en tout genre à la recherche de films d'auteurs à-la-festival de Cannes, bien évidemment, passez votre chemin !

American Gangster

Posté par  . Modéré par Pascal Terjan.
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23
nov.
2007
Culture
American Gangster, de Ridley Scott, prend place dans le New York des années 1970, avec Denzel Washington dans le rôle du chauffeur d’un parrain de Harlem qui, à sa mort, devient discrètement le plus puissant des barons de la drogue à l’insu de tous, y compris les siciliens et les flics ripoux.

Parallèlement à son histoire est comptée celle d’un flic incorruptible interprété par Russell Crowe qui après s’être mis à dos tous ses collègues pour son excès d’honnêteté, se voit mis à la tête d’une nouvelle brigade de lutte contre les stupéfiants, constituée d'incorruptibles et visant à stopper les gros poissons du marché de la drogue.

On retrouve une trame déjà utilisée dans Les Infiltrés de Martin Scorsese où les activités professionnelles des 2 héros sont narrées en parallèle et parsemées de divers épisodes de leur vie privée. On voit tout au long du film leur histoire se rapprocher à coups d’erreurs pour l’un et de bons coups pour l’autre, pour une confrontation finale inévitable.

J’ai adoré ce film et y ai tout de suite trouvé un air de Les Infiltrés (auquel j’avais un peu moins accroché tout de même). Contrairement aux Infiltrés qui s’écoulait de 1970 à nos jours, celui ci reste dans les seventies et on repense de temps à autres forcément aux vieilles séries américaines des années 80 avec leurs voitures rectangulaires, leurs styles vestimentaires bien à eux, les armes à feu à barillets, tout ceci dans une ambiance parfois glauque, merci aux scènes décrivant le monde tournant autour de l'héroîne et du trafic de drogue.

Bref, je le recommande à tous, c’est 2h30 de bonheur !

Sortie de Ario 0.2

Posté par  . Modéré par Jaimé Ragnagna.
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24
oct.
2007
Culture
Comme le dit le titre, Ario est sortie en version 0.2. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Ario est un client GTK+ pour MPD.

Ario est écrit en C et sous licence GPL.

Les nouveautés depuis la 0.1 sont :
  • Des nouvelles fonctionnalités : une fonction 'recherche', la possibilité d'écouter des webradios, le support des playlists ;
  • Des performances un peu améliorées ;
  • Pas mal de correction d'erreurs ;
  • Des dépendances plus limitées (plus de eel, de gnome VFS...).

NdA : Merci à Corwin, l'auteur d'Ario, pour le journal d'origine.

Squeak By Example

Posté par  . Modéré par j.
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16
sept.
2007
Culture
Squeak est un environnement de développement moderne et libre pour le langage Smalltalk. Squeak by Example est un nouveau livre libre et en anglais écrit par Andrew P. Black, Stéphane Ducasse, Oscar Nierstrasz et Damien Pollet, avec des contributions de Marcus Denker et moi-même.

Ce manuel est destiné aux étudiants et aux développeurs. Grâce à lui, le lecteur découvrira le langage et l'environnement de développement avec une série d'exemples et d'exercices. Il est possible de télécharger le livre au format PDF gratuitement ou d'acheter une version imprimée qui vous sera livrée. Il est même possible d'acheter le format électronique (PDF :-).

Les sources LaTeX sont disponibles librement sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0. Une version française est déjà en cours de réalisation.

Starwars Episode 1

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud et Florent Zara. Modéré par Fabien Penso.
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21
mai
1999
Culture

Ca y est enfin, apres avoir bavé devant les trailers, le nouvel épisode de StarWars intitulé The Phantom Menace est sorti hier aux US. Alors que les critiques s'en sont données à coeur joie pour assassiner le film, des prévisions annoncent que l'économie americaine va perdre dans les 2 milliards de dollars à cause des personnes qui se feront porter pâles pour aller voir le film, et d'après les réactions des fans a la sortie du film ca a vraiment l'air de déménager. En tout cas nous a LinuxFR on a déjà nos http://www.w3.org/1999/05/19RB709.jpg pour aller voir le film qui sortira le 13 octobre en France.

Au fait il parait que des copies illégales circulent sur Internet, alors dans le souci de toujours vérifier nos informations nous cherchons des personnes qui ont des urls où les trouver :-)

NdM. : cette dépêche a été initialement publiée le 21/05/1999 à 01h13, perdue lors d'une migration du site, retrouvée et remise en ligne le 1er mai 2012 (les éventuels commentaires initiaux ont été perdus).