La Chambre 1408

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21
jan.
2008
Culture
Histoire de nous changer des articles sur un énième jeu libre pas très joli mettant en scène un pingouin, voici un petit article sur le film "La chambre 1408" sorti mercredi 16 janvier au cinéma, lui aussi inspiré d'un livre, plus précisément d'une nouvelle de Stephen King, que je n'ai pas lue.

Présenté comme un film d'épouvante/horreur, il met en scène Mike Enslin, joué par John Cusack, écrivain renommé de livres d'épouvante qui ne croit pas du tout aux fantômes et dont l'un des démons est la perte de sa fille quelques mois auparavant. Il passe le plus clair de son temps dans des hôtels prétendus "hantés" pour s'inspirer et démasquer les supercheries. Jusqu'au jour où il reçoit une invitation à ne pas aller dans une chambre numérotée 1408 d'un hôtel de New York. Il n'en fallait pas plus pour faire mordre à l'hameçon ce pragmatique auteur qui prend alors la route de New York, pour se rendre à l'hôtel Dolphin. Malgré l'intervention du directeur de l'hôtel, rôle très secondaire incarné par Samuel L. Jackson, qui tente de le décourager d'entrer dans la chambre à coup d'anecdotes sanguinaires, voici notre héros qui se jette dans la gueule du loup.

Vous vous en doutez, au bout de quelques minutes se manifestent alors aux yeux de Mike Enslin des évènements plutôt étranges, qu'il essaie d'expliquer par des raisonnements terre-à-terre. S'enchaînent alors les manifestations paranormales de plus en plus surprenantes dans cette chambre d'hôtel, jusqu'à en faire perdre la tête à son locataire. Apparitions, météo insolite, télékinésie, illusions, visions, spectres, on a droit a beaucoup d'élément propres aux films d'épouvantes, et on n'échappera pas au classique et inévitable spectre que l'on découvre en se regardant d'un miroir.

Dans la même veine que "La Maison de l'horreur" ou d'autres films à base de maison hantée, on sursaute un bon nombre de fois et un certain suspense est très bien entretenu par moment. On appréciera des effets spéciaux plutôt réussis et une certaine originalité, pas facile pour un genre déjà bien éprouvé. Néanmoins j'ai trouvé qu'il lui manquait un peu de profondeur, peut être à cause de l'interaction quasi nulle avec d'autres protagonistes (le second rôle est très très secondaire) ainsi qu'un scénario un peu vide sur la fin du film, qui reste totalement sans explication et qui laisse les spectateurs dans l'expectative.

En conclusion, amateurs de films-de-la-peur, n'hésitez pas, mais n'espérez pas y trouver un renouveau du genre.

Cloverfield

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11
fév.
2008
Culture
Prenez un célèbre producteur et scénariste dans le vent comme J.J. Abrams (connu pour les séries TV à succès Lost, Alias), ressortez un concept très peu utilisé dans le cinéma dit du "Faisons des économies sur le matériel et filmons à l'épaule avec un caméscope", créez un buzz sur votre film en ne dévoilant rien mis à part 3 minutes de film, et faites mijoter. Vous obtenez le film Projet Blair Witch Cloverfield. Car c'est bien à un projet blair witch-like auquel on assiste, mais avec bien moins de réussite.

Cloverfield c'est donc ça : l'histoire d'une attaque de New York par un monstre géant venu d'on ne sait où, vu par une bande de jeunes (enfin l'équipe de joyeux lurons se fait décimer le long du film) qui filment cet évènement avec le caméscope de tonton Henri. Et c'est la cassette de ce caméscope qui nous est diffusée. Je rassure les lecteurs : c'est semble-t-il un caméscope d'une autre génération que les HI-8, l'image étant plutôt jolie quand même.

La bande de jeunes tente donc tantôt de s'enfuir, tantôt d'aller secourir la petite amie d'un des protagonistes, tout en croisant des soldats américains en déroute, des monstres aux mâchoires fatales et en laissant à chaque étape un de leur amis joncher le trottoir. On peut ainsi admirer leur déambulation dans les rues New York, le métro et des immeubles en ruines.

Seulement, il y a un hic. Une forte impression de coquille vide est ressentie lorsqu'on assiste avec stupéfaction à l'arrivée du générique de fin. A se demander même si finalement le très maigre contenu diffusé pour entretenir le buzz sur internet n'a pas été plus conséquent faute de mieux. Car c'est ce qui manque au film : du contenu, et du fond (spoiler ci-dessous).

First they ignore you

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13
fév.
2008
Culture

Depuis Elephants Dream en 2005 la scène Creative Commons de la création audiovisuelle aux exigences professionnelles est restée quasi déserte. Deux ans et demi après l'image de synthèse c'est le documentaire qui fait son baptême du feu. En effet, depuis la semaine dernière un projet présente une série de documentaires professionnels, en vue d'une diffusion sous une licence Creative Commons (en fonction des financements), et entièrement réalisés avec des logiciels libres.

L'initiative a été saluée par l'équipe de Creative Commons, et supportée personnellement depuis le premier jour par Lawrence Lessig. D'autres acteurs importants du libre ont aussi manifesté leur intérêt et leur enthousiasme par rapport au projet. Le projet expérimente un modèle de financement original appelé "funding and licensing". Il vise à trouver un équilibre entre la liberté du public et contraintes économique.

Ce type d'initiative peut-il démontrer que des solutions sont possibles face à la crispation dont font preuve tous les acteurs du domaine, public, créateurs, politiques, médias et majors au sujet du piratage ? Ces documentaires sont en cours de production. De nouvelles vidéos font régulièrement leur apparition sur le site, ils traitent des mouvements non-violents récents et historiques en Inde.

There will be blood

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7
mai
2008
Culture
Le film n'est pas sorti hier (la sortie française a eu lieu le 27 février 2008), mais je l'ai vraiment aimé et je pense qu'il mérite une petite dépêche cinéma.

Le genre : There will be blood est un film complexe, entre reconstitution historique à propos des pionniers du pétrole américain et fresque psychologique sur le pouvoir, l'isolement et la folie, le tout mêlé à une musique oppressante et omniprésente. There will be blood, ce n'est pas un film classique.

L'histoire : Je ne vais pas vous raconter la fin, ni le début d'ailleurs, mais tenter de vous donner un très bref aperçu : c'est l'histoire d'un pionnier du pétrole, à partir des années 1890, de son ascension économique mais aussi de l'évolution de sa misanthropie.

Je suis resté volontairement vague. L'une des raisons de mon flou, c'est l'acteur principal, Daniel Day-Lewis, dont la performance exceptionnelle ne peut être décrite facilement avec des mots. Je ne vous conseille d'ailleurs pas de lire un résumé plus précis. Je viens de lire le résumé sur la page anglophone de imbd et je trouve que, sans raconter de choses fausses, il transmet une image du film très différente de la réalité.
En résumé, There will be blood, c'est un beau film avec un acteur formidable, une histoire originale et une musique qui vous met mal à l'aise.

NdM : Si vous préférez parler d'Iron Man, il y a un journal sur le sujet.

Libre accès

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8
juin
2008
Culture
Le vendredi 20 juin 2008, dans l'enceinte de la Mairie du 2ème arrondissement de Paris, de 17h à 02h vous êtes tous conviés à la manifestation Libre accès :
  • Concerts de musiques libres avec des groupes qui autorisent la copie, la diffusion et la modification de leurs morceaux ;
  • Projection de films, documentaires, courts-métrages librement enregistrables, diffusables et modifiables ;
  • Installations et performances artistiques libres comme l'air ;
  • Surprises en vue ;
  • ateliers de créations et de re-créations entre artistes et le public libérés du copyright ;
  • Installation et démonstration d'Ardour et de Cinelerra.
Organisé par Bellinux, Dogmazic, Lonah et Ralamax Prod, des associations qui encouragent la création libre issue de l'internet, du numérique et des logiciels libres.

Une légende s'éteint : Horst Tappert (1923-2008)

Posté par  (site web personnel) . Modéré par patrick_g.
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17
déc.
2008
Culture
Horst Tappert nous a quitté.

C'est le calme et la rigueur qui décrivait le mieux cet acteur hors norme. Je propose une minute de recueillement communautaire afin de respecter la mémoire de l'homme qui a été présent sur le petit écran tous les débuts d'après-midi pendant 25 ans, dans le rôle de l'inspecteur Stephan Derrick.

Horst Tappert rejoint la foule des acteurs et personnages importants de la culture contemporaine - tel Charles Bronson. Auf Wiedersehen Horst !

NdM : sa carrière lui a valu un Bambi d'Or en 1979, 1990 et 1998.

Plagiat — Respecte la Puissance Papale : un nouveau clip de rap réalisé tout en libre

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud et Davy Defaud. Modéré par ZeroHeure. Licence CC By‑SA.
0
31
déc.
2019
Culture

Plagiat, duo de « rap‑in‑opposition » né des cendres de Sebkha‑Chott, vient de sortir, pour Noël, un nouveau clip vidéo de seize minutes intégralement réalisé avec des logiciels libres (son et vidéo) : Respecte la Puissance Papale.

Plagiat — Respecte la Puissance Papale
(Instance PeerTube — liens de téléchargement direct disponible dans la description de la vidéo)

La musique et le contenu vidéo sont distribués sous licence CC 4.0‑by‑SA, comme le veut l’usage à l’AMMD, collectif dont fait partie Plagiat.

Les sources seront envoyées en ligne prochainement, sur archive.org, notamment.