Les spécifications des formats binaires de la suite Microsoft Office ont été récemment mises à disposition publiquement sur le site de Microsoft. Les applications concernées sont MS Word (.doc), MS Excel (.xls), MS PowerPoint (.ppt) ainsi qu'Office Drawing et les technologies associées (Windows Compound Binary File Format, Windows Meta File -.wmf- et Ink Serialized Format -.isf-).
Brian Jones, program manager sur la suite Office, annonce de plus dans son blog la création d'un projet libre de traduction des anciens formats binaires vers les nouveaux formats Office Open XML (b2xtranslatror).
Ces spécifications sont libérées dans le cadre de l'Open Specification Promise de Microsoft.
De Microsoft et de sa stratégie de partenariat à l'école
Coup sur coup je viens de mettre en ligne sur le blog de Framasoft deux articles qui interrogent la politique de partenariat de Microsoft à l'école, en particulier en direction de certaines associations d'enseignants.
Le premier évoque une influente association (Projetice) qui se présente ainsi « association d'enseignants cherchant à promouvoir les utilisations pédagogiques des technologies de l'information et de la communication » mais qui étrangement, en 2008, semble totalement ignorer sur son site l'existence même du logiciel libre. Une visite en profondeur du site avec une analyse détaillée de son contenu se révèle édifiante quant à son parti pris et son indépendance.
Le second se pose la question du rôle exact du partenaire Microsoft au prochain et premier Forum des Enseignants Innovants organisé officiellement par un collège d'associations d'enseignants. L'expression "Enseignants Innovants" prêtant à confusion puisque très proche de l'ambitieux programme international Innovative Teachers de Microsoft.
NdM : mise à jour : un troisième article est en ligne.
Le premier évoque une influente association (Projetice) qui se présente ainsi « association d'enseignants cherchant à promouvoir les utilisations pédagogiques des technologies de l'information et de la communication » mais qui étrangement, en 2008, semble totalement ignorer sur son site l'existence même du logiciel libre. Une visite en profondeur du site avec une analyse détaillée de son contenu se révèle édifiante quant à son parti pris et son indépendance.
Le second se pose la question du rôle exact du partenaire Microsoft au prochain et premier Forum des Enseignants Innovants organisé officiellement par un collège d'associations d'enseignants. L'expression "Enseignants Innovants" prêtant à confusion puisque très proche de l'ambitieux programme international Innovative Teachers de Microsoft.
NdM : mise à jour : un troisième article est en ligne.
IE8, le test Acid2 et le futur du web
Les développeurs d'Internet Explorer annoncent sur leur blog le fait que la future version 8 du navigateur propriétaire de Microsoft arrive à passer le test Acid2.
IE8 est en développement et actuellement en version pré-alpha interne uniquement, donc non disponible pour le grand public ou des bêta testeurs enregistrés. On estime sa sortie au second semestre 2008 voire début 2009.
Le test Acid2 a été publié en avril 2005. Il faut noter que Safari a été le premier navigateur à réussir ce test en avril 2005, immédiatement suivi par Konqueror, ce qui est logique car Safari a basé ses développements sur KHTML, le cœur de Konqueror. Opera a suivi en mars 2006 et enfin, en décembre 2006, c'était au tour de Gecko 1.9, le cœur de Firefox 3 encore en bêta. IE est donc le dernier des navigateurs (importants) à se conformer aux normes du W3C.
Le test Acid2 est une page web qui doit montrer une « smiling face » crénelée, avec un « Hello World! » au-dessus. Cette image en apparence très simple est en réalité constituée d'une multitude de fonctionnalités HTML/CSS, Il suffit de regarder le code source de la page pour apprécier la sévérité de ce test de conformité.
Il s'agit tout de même des standards ouverts parmi les plus utilisés au monde et du navigateur le plus utilisé au monde (malgré une absence - inexplicable et inexpliquée - de développement pendant 5 ans), donc d'une nouveauté de première importance, malgré son éloignement dans le temps et son aspect invérifiable (on ne dispose pas de IE8).
Est-ce que cela laisse entrevoir un développement plus simple pour les développeurs web et une simplification pour les utilisateurs ? Espérons le... En effet, les développeurs pourront se concentrer sur un seul code unique HTML/CSS standard et valide, plutôt que de coder plusieurs fois pour plusieurs navigateurs différents en contournant les bugs par des astuces plus ou moins heureuses. Ainsi les applications web pourront atteindre leur vrai potentiel et ne pas être retardées par un navigateur omniprésent et technologiquement en retard de plusieurs années.
IE8 est en développement et actuellement en version pré-alpha interne uniquement, donc non disponible pour le grand public ou des bêta testeurs enregistrés. On estime sa sortie au second semestre 2008 voire début 2009.
Le test Acid2 a été publié en avril 2005. Il faut noter que Safari a été le premier navigateur à réussir ce test en avril 2005, immédiatement suivi par Konqueror, ce qui est logique car Safari a basé ses développements sur KHTML, le cœur de Konqueror. Opera a suivi en mars 2006 et enfin, en décembre 2006, c'était au tour de Gecko 1.9, le cœur de Firefox 3 encore en bêta. IE est donc le dernier des navigateurs (importants) à se conformer aux normes du W3C.
Le test Acid2 est une page web qui doit montrer une « smiling face » crénelée, avec un « Hello World! » au-dessus. Cette image en apparence très simple est en réalité constituée d'une multitude de fonctionnalités HTML/CSS, Il suffit de regarder le code source de la page pour apprécier la sévérité de ce test de conformité.
Il s'agit tout de même des standards ouverts parmi les plus utilisés au monde et du navigateur le plus utilisé au monde (malgré une absence - inexplicable et inexpliquée - de développement pendant 5 ans), donc d'une nouveauté de première importance, malgré son éloignement dans le temps et son aspect invérifiable (on ne dispose pas de IE8).
Est-ce que cela laisse entrevoir un développement plus simple pour les développeurs web et une simplification pour les utilisateurs ? Espérons le... En effet, les développeurs pourront se concentrer sur un seul code unique HTML/CSS standard et valide, plutôt que de coder plusieurs fois pour plusieurs navigateurs différents en contournant les bugs par des astuces plus ou moins heureuses. Ainsi les applications web pourront atteindre leur vrai potentiel et ne pas être retardées par un navigateur omniprésent et technologiquement en retard de plusieurs années.
Greffon d'import des fichiers PST pour Thunderbird
La société Aliasource, spécialisée dans le développement de solutions libres, publie un greffon d'import des fichiers PST pour Thunderbird. À l'origine de ce greffon existe la solution OBM, qui pourrait devenir le concurrent direct des solutions Microsoft Exchange/Outlook. OBM est un groupware/CRM basé sur LDAP/Cyrus/MySQL. Ce groupware peut se synchroniser avec Outlook via un greffon propriétaire payant.
Le greffon d'import des PST pour Thunderbird est publié sous licence GPL [NdM : il est en effet basé sur libpst qui est sous GPL].
NdM : Rappelons que les fichiers PST contiennent, entre autres, les données personnelles (courrier, rendez-vous, tâches, etc.) des utilisateurs des logiciels propriétaires à formats et protocoles propriétaires tels que Microsoft Exchange et Microsoft Outlook.
Le greffon d'import des PST pour Thunderbird est publié sous licence GPL [NdM : il est en effet basé sur libpst qui est sous GPL].
NdM : Rappelons que les fichiers PST contiennent, entre autres, les données personnelles (courrier, rendez-vous, tâches, etc.) des utilisateurs des logiciels propriétaires à formats et protocoles propriétaires tels que Microsoft Exchange et Microsoft Outlook.
Sortie de la bibliothèque MAPI OpenChange 0.6
La bibliothèque MAPI d'OpenChange propose une implémentation Open Source et portable des protocoles Microsoft Exchange et offre aux applications de bureau sous Linux, le moyen de communiquer avec un serveur Exchange de la même facon que Microsoft Outlook : en utilisant les protocoles natifs d'Exchange. Plusieurs communautés OSS se sont déjà engagées à évaluer la bibliothèque MAPI et à en étudier les possibilités d'intégration.
MAPI, acronyme de Messaging Application Programming Interface est un ensemble de fonctions propriétaires développées par Microsoft et utilisées dans les communications entre Microsoft Outlook et Microsoft Exchange Server. C'est principalement gràce à ce jeu de fonctions que Microsoft Outlook peut accéder aux courriels, calendriers, tâches, notes, contacts et public folders stockés sur un serveur Exchange. En contraste avec l'ensemble des solutions existantes, OpenChange communique avec Exchange sur le réseau exactement de la même façon que Microsoft Outlook. Cette transparence permet d'utiliser OpenChange sans nécessiter la moindre altération des machines et serveurs du parc informatique sous Windows.
Proposée dans sa version 0.6 et baptisée HOLODECK, cette nouvelle version propose, par rapport à sa version précédente, des interfaces d'accès aux messages MAPI beaucoup plus génériques, une amélioration des fonctionnalités et outils existants, et un jeu de nouvelles fonctionnalités avancées, dont certaines orientées administration, notamment avec la gestion des utilisateurs et comptes Exchange.
Cette version permet en outre aux utilisateurs d'accéder et de manipuler leurs données quelle que soit la version du serveur Exchange utilisée : Exchange 5.5, 2000, 2003, Small Business Server ou Exchange 2007.
Enfin, OpenChange accueille avec enthousiasme les efforts de Novell qui travaille au développement d'une nouvelle version du greffon Exchange pour Gnome Evolution basée sur la bibliothèque MAPI d'OpenChange. Cette réalisation, actuellement en cours de développement, est déjà accessible à partir du subversion de Gnome. Les développeurs en charge de ce développement devraient bientôt proposer une version bêta aux utilisateurs sous forme de paquetages.
MAPI, acronyme de Messaging Application Programming Interface est un ensemble de fonctions propriétaires développées par Microsoft et utilisées dans les communications entre Microsoft Outlook et Microsoft Exchange Server. C'est principalement gràce à ce jeu de fonctions que Microsoft Outlook peut accéder aux courriels, calendriers, tâches, notes, contacts et public folders stockés sur un serveur Exchange. En contraste avec l'ensemble des solutions existantes, OpenChange communique avec Exchange sur le réseau exactement de la même façon que Microsoft Outlook. Cette transparence permet d'utiliser OpenChange sans nécessiter la moindre altération des machines et serveurs du parc informatique sous Windows.
Proposée dans sa version 0.6 et baptisée HOLODECK, cette nouvelle version propose, par rapport à sa version précédente, des interfaces d'accès aux messages MAPI beaucoup plus génériques, une amélioration des fonctionnalités et outils existants, et un jeu de nouvelles fonctionnalités avancées, dont certaines orientées administration, notamment avec la gestion des utilisateurs et comptes Exchange.
Cette version permet en outre aux utilisateurs d'accéder et de manipuler leurs données quelle que soit la version du serveur Exchange utilisée : Exchange 5.5, 2000, 2003, Small Business Server ou Exchange 2007.
Enfin, OpenChange accueille avec enthousiasme les efforts de Novell qui travaille au développement d'une nouvelle version du greffon Exchange pour Gnome Evolution basée sur la bibliothèque MAPI d'OpenChange. Cette réalisation, actuellement en cours de développement, est déjà accessible à partir du subversion de Gnome. Les développeurs en charge de ce développement devraient bientôt proposer une version bêta aux utilisateurs sous forme de paquetages.
ReactOS 0.3.3 : du tout bon
Après la non-sortie de la version 0.3.2 (qui est restée une version interne à cause de quatre bugs critiques), c'est au tour de la 0.3.3 de prendre son envol.
De nouvelles captures d'écrans permettent de se rendre compte que Mozilla Firefox tourne comme un charme et que même des jeux comme "Enemy Territory" ou "Quake III Arena" fonctionnent.
Un outil non officiel "ReactOS Package Manager" permet l'installation facile de nombreux logiciels (opensource et shareware) fonctionnant correctement. ReactOS 0.3.3 est disponible en CD d'installation, LiveCD, image QEMU, image VMware et code source bien entendu.
De nouvelles captures d'écrans permettent de se rendre compte que Mozilla Firefox tourne comme un charme et que même des jeux comme "Enemy Territory" ou "Quake III Arena" fonctionnent.
Un outil non officiel "ReactOS Package Manager" permet l'installation facile de nombreux logiciels (opensource et shareware) fonctionnant correctement. ReactOS 0.3.3 est disponible en CD d'installation, LiveCD, image QEMU, image VMware et code source bien entendu.
OpenXML recalé par l'ISO
L'ISO vient de rejeter le format OpenXML (OOXML) de Microsoft qui n'a pu ni atteindre les trois quarts des membres avec 74%, ni des deux-tiers des votants avec 53%.
Ainsi, malgré les énormes pressions de Microsoft, la raison a su triompher. Ces raisons sont formulées dans les commentaires associés aux votes négatifs.
Microsoft a perdu une bataille mais la guerre des formats n'est pas terminée. Microsoft veut rendre IBM responsable de son échec. Échec qui vaut à coup sûr un délai règlementaire d'un an et qui doit servir à tenir compte de tous les commentaires. Certains d'entre eux remettent d'ailleurs très profondément en cause la stratégie de Microsoft comme l'AFNOR qui demande une convergence avec ODF.
La procédure accélérée demandée par Microsoft se conclut donc par un échec. Elle a eu aussi pour conséquence de mieux faire connaitre les défauts du format OpenXML et, avec le temps qui passe, de plus en plus de gens en sont conscients. Cela ne peut que profiter au format concurrent OpenDocument Format (ODF), le format ouvert qui est devenu la norme ISO 26300 en mai 2006.
Ainsi, malgré les énormes pressions de Microsoft, la raison a su triompher. Ces raisons sont formulées dans les commentaires associés aux votes négatifs.
Microsoft a perdu une bataille mais la guerre des formats n'est pas terminée. Microsoft veut rendre IBM responsable de son échec. Échec qui vaut à coup sûr un délai règlementaire d'un an et qui doit servir à tenir compte de tous les commentaires. Certains d'entre eux remettent d'ailleurs très profondément en cause la stratégie de Microsoft comme l'AFNOR qui demande une convergence avec ODF.
La procédure accélérée demandée par Microsoft se conclut donc par un échec. Elle a eu aussi pour conséquence de mieux faire connaitre les défauts du format OpenXML et, avec le temps qui passe, de plus en plus de gens en sont conscients. Cela ne peut que profiter au format concurrent OpenDocument Format (ODF), le format ouvert qui est devenu la norme ISO 26300 en mai 2006.
Et la guerre des formats bureautique continue
Suite à la normalisation d'OpenXML par l'ECMA, ce dernier avait recommandé une procédure "fast-track" à l'ISO par l'intermédiaire du JTC-1. Après avoir obtenu ce fast-track, Microsoft essuie un revers : le comité américain membre de l'ISO (INCITS) a en effet décidé de voter contre la normalisation du format OpenXML.
Les votes sont en effet de 8 contre 7 en faveur d'OpenXML, mais l'IEEE ayant décidé de s'abstenir, OpenXML devait alors rafler plus de deux tiers des votes et non la moité+1.
Nouveau revers donc pour Microsoft qui essuie cette fois-ci une défaite à domicile.
Les votes sont en effet de 8 contre 7 en faveur d'OpenXML, mais l'IEEE ayant décidé de s'abstenir, OpenXML devait alors rafler plus de deux tiers des votes et non la moité+1.
Nouveau revers donc pour Microsoft qui essuie cette fois-ci une défaite à domicile.
Microsoft irait-il plus loin dans l'open source ?
Ce n'est pas la première fois que Microsoft essaye de faire de l'open source surtout depuis le changement de direction à sa tête. La première initiative fut le « Shared Source » avec l'arrivée de trois licences : Permissive License (Ms-PL), Community License (Ms-CL), et Reference License (Ms-RL). Mais ce qui est nouveau c'est que Microsoft a demandé à l'OSI (Open Source Initiative) de faire valider ses licences officiellement en tant que licences open-source.
N'oublions pas que l'OSI a été très critiquée sur son laxisme. En effet, elle avait pour habitude d'accepter toutes les licences y compris si elles n'étaient pas "vraiment" libres mais ce temps est révolu. Aujourd'hui, l'OSI a accepté pas moins de 58 licences. A priori, Matt Asay - un permanent de l'OSI - est plutôt favorable à l'acceptation de ces licences.
La stratégie de Microsoft est de mettre un pied dans un monde qui devient de plus en plus incontournable : le logiciel libre alors qu'il y est complètement coupé. Enfin Microsoft a déjà connu des déboires avec le développement communautaire. En effet, Internet Explorer 6 essaye tout comme Firefox de se doter d'une base de greffon, mais sans grand succès pour l'instant.
NdM : À quoi bon avoir fait des licences supplémentaires (certaines non libres en plus) alors que les existantes (GPL, BSD, MIT, ...) connues et reconnues libres sont déjà disponibles ? Les lecteurs de slashdot (~150 commentaires) ont déjà fait cette remarque, s'étonnant du soit-disant "bon accueil" de ces licences dans la communauté du libre, alors que cela ressemble à s'y méprendre à de l'auto-promotion.
N'oublions pas que l'OSI a été très critiquée sur son laxisme. En effet, elle avait pour habitude d'accepter toutes les licences y compris si elles n'étaient pas "vraiment" libres mais ce temps est révolu. Aujourd'hui, l'OSI a accepté pas moins de 58 licences. A priori, Matt Asay - un permanent de l'OSI - est plutôt favorable à l'acceptation de ces licences.
La stratégie de Microsoft est de mettre un pied dans un monde qui devient de plus en plus incontournable : le logiciel libre alors qu'il y est complètement coupé. Enfin Microsoft a déjà connu des déboires avec le développement communautaire. En effet, Internet Explorer 6 essaye tout comme Firefox de se doter d'une base de greffon, mais sans grand succès pour l'instant.
NdM : À quoi bon avoir fait des licences supplémentaires (certaines non libres en plus) alors que les existantes (GPL, BSD, MIT, ...) connues et reconnues libres sont déjà disponibles ? Les lecteurs de slashdot (~150 commentaires) ont déjà fait cette remarque, s'étonnant du soit-disant "bon accueil" de ces licences dans la communauté du libre, alors que cela ressemble à s'y méprendre à de l'auto-promotion.
Normalisation de l'OOXML par l'ISO freinée par les États-Unis
Malgré le caractère "express" du processus de normalisation du format OXML par l'ISO, celui-ci vient d'être freiné par les États-Unis, via le comité V1 de l'organisme INCITS (INternational Committee for Information Technology Standards).
Ce dernier, membre de l'ISO, représente la position des États-Unis au sein de celui-ci, lors des décisions de ce type. Au sein de l'INCITS, il a la charge des dossiers relatifs aux systèmes de publication et de bureautique. Il est composé de sociétés sélectionnées sur candidature par l'INCITS.
De fait, un certain nombre de partenaires de Microsoft ont postulé pour participer à ce comité, mais trop peu pour atteindre les deux tiers des membres, proportion minimale de voix favorables pour valider une décision.
Ce dernier, membre de l'ISO, représente la position des États-Unis au sein de celui-ci, lors des décisions de ce type. Au sein de l'INCITS, il a la charge des dossiers relatifs aux systèmes de publication et de bureautique. Il est composé de sociétés sélectionnées sur candidature par l'INCITS.
De fait, un certain nombre de partenaires de Microsoft ont postulé pour participer à ce comité, mais trop peu pour atteindre les deux tiers des membres, proportion minimale de voix favorables pour valider une décision.
Argumentaire et pétition contre la normalisation de OpenXML
La guerre des formats des documents pour la bureautique continue !
Microsoft cherche par tous les moyens à imposer son format pour contrer l'adoption du format ODF normalisé ISO sous la référence 26300. Sa stratégie consiste à faire adopter une deuxième norme dévalorisant ainsi l'ODF.
Un argumentaire expliquant en quoi OOXML contrevient aux principes mêmes de l'ISO fait une synthèse claire des nombreux inconvénients de ce format. Loin de fournir un bénéfice optimal à la société, la proposition OOXML semble destinée au bénéfice d'une seule entreprise.
En France, l'État a confié à l'AFNOR le soin de représenter ses intérêts et c'est sur ces membres que s'exercent actuellement de fortes pressions. Un grand nombre d'entre eux sont d'ailleurs des représentants de firmes états-uniennes et la commission de normalisation des formats de documents bureautiques révisables est présidé par monsieur Frédéric Bon, président de CleverAge, la société qui a développé la passerelle entre les formats OOXML et ODF. Le 2 septembre prochain l'AFNOR doit définir sa position quant à ces formats.
La pétition, faite à l'initiative de la FFII, est destinée à servir de contrepoids aux pressions exercées par Microsoft qui a réussi à freiner l'adoption de l'ODF aux USA comme cela est relaté sur le site formats-ouverts.org.
Microsoft cherche par tous les moyens à imposer son format pour contrer l'adoption du format ODF normalisé ISO sous la référence 26300. Sa stratégie consiste à faire adopter une deuxième norme dévalorisant ainsi l'ODF.
Un argumentaire expliquant en quoi OOXML contrevient aux principes mêmes de l'ISO fait une synthèse claire des nombreux inconvénients de ce format. Loin de fournir un bénéfice optimal à la société, la proposition OOXML semble destinée au bénéfice d'une seule entreprise.
En France, l'État a confié à l'AFNOR le soin de représenter ses intérêts et c'est sur ces membres que s'exercent actuellement de fortes pressions. Un grand nombre d'entre eux sont d'ailleurs des représentants de firmes états-uniennes et la commission de normalisation des formats de documents bureautiques révisables est présidé par monsieur Frédéric Bon, président de CleverAge, la société qui a développé la passerelle entre les formats OOXML et ODF. Le 2 septembre prochain l'AFNOR doit définir sa position quant à ces formats.
La pétition, faite à l'initiative de la FFII, est destinée à servir de contrepoids aux pressions exercées par Microsoft qui a réussi à freiner l'adoption de l'ODF aux USA comme cela est relaté sur le site formats-ouverts.org.
Microsoft n'attaquera pas la communauté Open Source
Microsoft calme le jeu après avoir révolté la communauté Open Source en affirmant que des logiciels basés sur Linux enfreignaient 235 de ses brevets.
La firme de Redmond affirme ainsi n'avoir pas l'intention de déposer de plaintes : « Si nous avions voulu en passer par là, nous l'aurions fait il y a trois ans », a déclaré un porte-parole. « Plutôt que de recourir aux procès, Microsoft a consacré les trois dernières années à bâtir des passerelles entre sa propriété intellectuelle et d'autres parties — communauté Open Source comprise — et les retours de clients ont été extrêmement positifs. Nous comptons poursuivre sur cette voie. »
La firme de Redmond affirme ainsi n'avoir pas l'intention de déposer de plaintes : « Si nous avions voulu en passer par là, nous l'aurions fait il y a trois ans », a déclaré un porte-parole. « Plutôt que de recourir aux procès, Microsoft a consacré les trois dernières années à bâtir des passerelles entre sa propriété intellectuelle et d'autres parties — communauté Open Source comprise — et les retours de clients ont été extrêmement positifs. Nous comptons poursuivre sur cette voie. »
Sortie de la bibliothèque MAPI OpenChange 0.4
MAPI, acronyme de Messaging Application Programming Interface, est un ensemble de fonctions propriétaires développées par Microsoft et utilisées dans les communications entre Microsoft Outlook et Microsoft Exchange Server. C'est principalement grâce à ce jeu de fonctions que Microsoft Outlook peut accéder aux courriels, calendriers, tâches, notes, contacts et public folders stockés sur un serveur Exchange.
La bibliothèque MAPI d'OpenChange propose une implémentation Open Source de ce protocole et offre aux applications de bureau sous Linux le moyen de communiquer avec un serveur Exchange de la même facon que Microsoft Outlook : en utilisant les protocoles natifs d'Exchange.
Proposée dans sa version 0.4 et baptisée WARP, cette évolution corrige les limites de la version précédente (0.2 MAILOOK), offre un ensemble de nouvelles fonctionnalités liées à l'envoi et réception des courriels, rendez-vous, tâches, notes et coïncide avec la sortie du greffon OpenChange pour Evolution dans sa version TP1 (Technology Preview 1).
La bibliothèque MAPI d'OpenChange propose une implémentation Open Source de ce protocole et offre aux applications de bureau sous Linux le moyen de communiquer avec un serveur Exchange de la même facon que Microsoft Outlook : en utilisant les protocoles natifs d'Exchange.
Proposée dans sa version 0.4 et baptisée WARP, cette évolution corrige les limites de la version précédente (0.2 MAILOOK), offre un ensemble de nouvelles fonctionnalités liées à l'envoi et réception des courriels, rendez-vous, tâches, notes et coïncide avec la sortie du greffon OpenChange pour Evolution dans sa version TP1 (Technology Preview 1).
Sortie de la bibliothèque MAPI OpenChange 0.2
La bibliothèque MAPI 0.2 d'OpenChange baptisée MAILOOK est disponible au téléchargement. Cette version propose une API de programmation MAPI, de la documentation développeur, du code d'exemple et des utilitaires de tests. Les développeurs y trouveront le code nécessaire pour envoyer, recevoir ou supprimer des courriels, ainsi que le code nécessaire à l'envoi ou la réception de pièces jointes.
Cette version, bien qu'ayant été testée, devrait être considérée comme une alpha destinée aux bêta testeurs. Le principal objectif de cette publication est de fournir du matériel commun afin d'améliorer la robustesse et l'extensibilité de la bibliothèque MAPI sur le moyen et long terme.
NdM : comme indiqué sur wikipedia, MAPI est à l'origine un ensemble de fonctions propriétaires développées par Microsoft pour des applications souhaitant utiliser la messagerie.
Cette version, bien qu'ayant été testée, devrait être considérée comme une alpha destinée aux bêta testeurs. Le principal objectif de cette publication est de fournir du matériel commun afin d'améliorer la robustesse et l'extensibilité de la bibliothèque MAPI sur le moyen et long terme.
NdM : comme indiqué sur wikipedia, MAPI est à l'origine un ensemble de fonctions propriétaires développées par Microsoft pour des applications souhaitant utiliser la messagerie.
Microsoft est mort et le logiciel libre n'y est pour rien ?
Anticiper la mort de Microsoft est un grand classique d'internet et ses innombrables espaces de discussion. Ce qui l'est peut-être moins c'est de ne pas citer le logiciel libre comme l'une des causes de sa chute annoncée.
Ainsi, à lire un récent article du programmeur et essayiste Paul Graham, ce serait avant tout Google, Ajax (et le Javascript), le haut-débit et Apple, les principaux responsables de la future disparition du géant de Redmond. Il fait en effet partie de ceux qui pensent que, à l'instar de Gmail, toutes les applications de bureau vont finir par migrer sur le web, minimisant du même coup le système d'exploitation et les logiciels installés sur votre machine du moment que vous arrivez à vous connecter au net avec confort et ergonomie.
Vous trouverez une traduction française de l'article sur le Framablog qui en profite pour se demander si l'hypothèse d'une telle évolution ne va pas avoir une influence sur le logiciel libre lui-même encore peu présent sur ce secteur en devenir des applications de bureau "web 2.0".
Ainsi, à lire un récent article du programmeur et essayiste Paul Graham, ce serait avant tout Google, Ajax (et le Javascript), le haut-débit et Apple, les principaux responsables de la future disparition du géant de Redmond. Il fait en effet partie de ceux qui pensent que, à l'instar de Gmail, toutes les applications de bureau vont finir par migrer sur le web, minimisant du même coup le système d'exploitation et les logiciels installés sur votre machine du moment que vous arrivez à vous connecter au net avec confort et ergonomie.
Vous trouverez une traduction française de l'article sur le Framablog qui en profite pour se demander si l'hypothèse d'une telle évolution ne va pas avoir une influence sur le logiciel libre lui-même encore peu présent sur ce secteur en devenir des applications de bureau "web 2.0".
L'offensive de Microsoft contre Google
Vous travaillez à votre bureau et souhaitez vous documenter pour vos travaux ? Pas de problème, comme environ 54% des surfeurs du web vous tapez www.google.com dans la barre d'adresse de votre navigateur et ... Tiens, il ne répond pas... le réseau de l'entreprise aurait-il un soucis ?
Non, votre employeur a coupé l'accès au moteur de recherche de Google pour favoriser celui de Microsoft et participe ainsi au programme d'incitation à l'utilisation de Microsoft Live Search.
Non, votre employeur a coupé l'accès au moteur de recherche de Google pour favoriser celui de Microsoft et participe ainsi au programme d'incitation à l'utilisation de Microsoft Live Search.
Le Danemark rend obligatoires les standards ouverts MAIS...
Le 2 juin 2006 sur le site formats-ouvert.org, on pouvait lire : "le parlement danois, juste avant d'être en vacances parlementaires, a voté à l'unanimité en faveur de l'utilisation obligatoire de standards ouverts dans les technologies de l'information du pays à partir de 2008 au plus tard."
Le 4 mars 2007 toujours sur l'excellent Formats-ouverts.org, Thierry STOEHR écrivait : "Il est aussi certain que la bataille va faire rage en public ou dans les coulisses pour définir ce qu'est un standard ouvert."
Mais il y a un élément nouveau en date du 19 mars 2007 :
"For exchanging documents between public authorities, the ministry proposes the use of either ISO standard Open Document Format (ODF) or Microsoft's standard, Office OpenXML."
(http://ec.europa.eu/idabc/en/document/6768/469)
Verrons-nous la même chose en France pour le RGI ?
Le 4 mars 2007 toujours sur l'excellent Formats-ouverts.org, Thierry STOEHR écrivait : "Il est aussi certain que la bataille va faire rage en public ou dans les coulisses pour définir ce qu'est un standard ouvert."
Mais il y a un élément nouveau en date du 19 mars 2007 :
"For exchanging documents between public authorities, the ministry proposes the use of either ISO standard Open Document Format (ODF) or Microsoft's standard, Office OpenXML."
(http://ec.europa.eu/idabc/en/document/6768/469)
Verrons-nous la même chose en France pour le RGI ?
Vente liée : les politiques s'en mêlent !
Après une année 2006 riche en événements sur le front de la lutte contre les ventes subordonnées de logiciels avec du matériel informatique, l'année 2007 commence bien pour la visibilité de cette question, avec la lettre ouverte aux constructeurs, le questionnaire aux candidats à la présidentielle incluant cette problématique, et un dossier rassemblant des questions NTIC posées --dont la vente liée-- à six de ces candidats dans l'Ordinateur Individuel du mois de mars. Un communiqué co-signé par l'AFUL, l'APRIL et l'ADULLACT fait le point et rappelle qu'il n'est pas trop tard pour répondre au questionnaire de l'initiative Candidats.fr.
On notera cependant l'admirable ignorance de la réalité de terrain du Sénateur Maire de Lyon, qui signa en février un accord avec Microsoft. Une lettre ouverte co-signée par l'AFUL, l'APRIL et l'ADULLACT rappelle quelques évidences.
Enfin, du côté européen, une députée européenne manifeste son agacement sur ce sujet. Puisse y avoir bientôt du nouveau de ce côté aussi !
On notera cependant l'admirable ignorance de la réalité de terrain du Sénateur Maire de Lyon, qui signa en février un accord avec Microsoft. Une lettre ouverte co-signée par l'AFUL, l'APRIL et l'ADULLACT rappelle quelques évidences.
Enfin, du côté européen, une députée européenne manifeste son agacement sur ce sujet. Puisse y avoir bientôt du nouveau de ce côté aussi !
Un brevet lié au système de fichier FAT invalidé en Allemagne
Le tribunal fédéral des brevets allemand vient d'invalider un brevet de Microsoft lié au système de fichiers FAT déposé à l'Office Européen des Brevets (ou OEB). Ce brevet définit un moyen de faire cohabiter un nom long et un nom court (8 caractères + 3 caractères d'extension) pour désigner un même fichier. L'intérêt de cette méthode étant de permettre à l'utilisateur d'utiliser des noms de fichiers longs tout en gardant une compatibilité ascendante avec des programmes ne supportant que des noms courts.
Cette décision a été motivée par la preuve de réalisations antérieures (prior art) comme la spécification du Rock Ridge Interchange Protocol (sur la lecture des fichiers depuis un cédérom) publiée le 24 juillet 1991 ou des contributions sur les groupes de discussion comp.os.bsd et comp.os.linux publiées le 12 décembre 1992.
Cette contestation n'est pas une première puisque l'office des brevets américains avait déjà remis en cause la validité de brevets similaires avant de finalement trancher en faveur de Microsoft.
Le système de fichier FAT est encore couramment utilisé, en version FAT32, dans des périphériques de stockage comme les clés USB et les cartes mémoire. La validation de ces brevets permettrait à Microsoft de toucher des redevances de la part de constructeurs voulant utiliser ce système de fichiers pour formater leurs produits.
Cette décision a été motivée par la preuve de réalisations antérieures (prior art) comme la spécification du Rock Ridge Interchange Protocol (sur la lecture des fichiers depuis un cédérom) publiée le 24 juillet 1991 ou des contributions sur les groupes de discussion comp.os.bsd et comp.os.linux publiées le 12 décembre 1992.
Cette contestation n'est pas une première puisque l'office des brevets américains avait déjà remis en cause la validité de brevets similaires avant de finalement trancher en faveur de Microsoft.
Le système de fichier FAT est encore couramment utilisé, en version FAT32, dans des périphériques de stockage comme les clés USB et les cartes mémoire. La validation de ces brevets permettrait à Microsoft de toucher des redevances de la part de constructeurs voulant utiliser ce système de fichiers pour formater leurs produits.
Sortie de ReactOS 0.3.1
La nouvelle version de ReactOS, un système d'exploitation libre compatible avec Windows NT/2000/XP, est disponible depuis le 11 mars. Cette sortie, qui apporte une réécriture de différents composants tels que le noyau, le chargeur de démarrage ou la couche d'abstraction matériel (HAL), est principalement destinée à être exécutée sur des émulateurs et des machines virtuelles.
Notons que le projet est encore au stade de version alpha et que son utilisation en production est fortement déconseillée.
ReactOS 0.3.1 est disponible en CD d'installation, LiveCD, image QEMU, image VMware, et code source bien entendu.
Notons que le projet est encore au stade de version alpha et que son utilisation en production est fortement déconseillée.
ReactOS 0.3.1 est disponible en CD d'installation, LiveCD, image QEMU, image VMware, et code source bien entendu.
Interview de G. Collomb, Sénateur-Maire de Lyon
Vous en avez certainement entendu parler, le Grand Lyon a signé - ce 1er février 2007 - un partenariat avec Microsoft pour développer des projets numériques… Pourquoi Microsoft et quid des logiciels libres, des formats ouverts, de l’interopérabilité ? Veni, Vidi, Libri a tenu à en savoir un peu plus… et Gérard Collomb, le Sénateur-Maire, et président du Grand Lyon, nous répond.
Après l'interview de R. Cazenave, député de la 1ère Circonscription de l'Isère, sur la migration de l'Assemblée Nationale vers une solution 100% libre, Veni, Vidi, Libri propose cette fois l'interview de l'instigateur du partenariat entre la ville de Lyon et Microsoft.
Notez que les interviews sont sous verbatim : copyright © 2006 / 2007 - (L’Association) Veni, Vidi, Libri.
Pour faciliter la diffusion des entretiens, les droits de reproduction intégrale, de diffusion et de représentation intégrale sont conférés à tout public, sur tout support, jusqu’à destruction desdits documents ou dissolution de l’association.
Après l'interview de R. Cazenave, député de la 1ère Circonscription de l'Isère, sur la migration de l'Assemblée Nationale vers une solution 100% libre, Veni, Vidi, Libri propose cette fois l'interview de l'instigateur du partenariat entre la ville de Lyon et Microsoft.
Notez que les interviews sont sous verbatim : copyright © 2006 / 2007 - (L’Association) Veni, Vidi, Libri.
Pour faciliter la diffusion des entretiens, les droits de reproduction intégrale, de diffusion et de représentation intégrale sont conférés à tout public, sur tout support, jusqu’à destruction desdits documents ou dissolution de l’association.
OpenChange: Communiquez avec Exchange depuis Linux
OpenChange est une alternative Open Source à Microsoft Exchange Server pour les plateformes UNIX. Le projet est développé sous la forme d'un greffon pour Samba4 et permet déjà à des clients Outlook de configurer des comptes Exchange en utilisant le serveur openchange et l'Active Directory de Samba4.
Le développement a pris un nouveau tournant avec l'implémentation, pour l'instant expérimentale mais fonctionnelle, d'une bibliothèque de développement MAPI qui permet d'envoyer, de recevoir et de supprimer des mails sous Linux en utilisant les protocoles Exchange natifs (NSPI pour l'address book, EMSMDB pour la couche de transport et d'encapsulation MAPI)
La bibliothèque devrait rapidement évoluer et offrir une version taggée MAILOOK, au plus tard le 23 Avril 2007 pour la conférence SambaXP 2007 avec une documentation développeur et du code d'exemple.
Le développement a pris un nouveau tournant avec l'implémentation, pour l'instant expérimentale mais fonctionnelle, d'une bibliothèque de développement MAPI qui permet d'envoyer, de recevoir et de supprimer des mails sous Linux en utilisant les protocoles Exchange natifs (NSPI pour l'address book, EMSMDB pour la couche de transport et d'encapsulation MAPI)
La bibliothèque devrait rapidement évoluer et offrir une version taggée MAILOOK, au plus tard le 23 Avril 2007 pour la conférence SambaXP 2007 avec une documentation développeur et du code d'exemple.
Word XP/2003/2007 - Un greffon libre pour le format ouvert ODF
Aujourd'hui, Microsoft a publié sur SourceForge.net la première version stable, sous licence BSD, de son greffon ODF pour le traitement de texte propriétaire Word XP/2003/2007.
NdM : il existe aussi un patch libre de moins de 100 Mo qui permet de bénéficier de la lecture native de fichiers ODF, qui au passage fournit aussi un traitement de texte, un tableur, un outil pour les présentations et pour les les bases de données : OpenOffice.org. Les logiciels libres KOffice (kword) et Gnome-Office (Abiword) bénéficient aussi de la lecture de textes ODF. Microsoft ne fournit pas de greffon libre pour OpenOffice.org pour son format OOXML.
NdM : il existe aussi un patch libre de moins de 100 Mo qui permet de bénéficier de la lecture native de fichiers ODF, qui au passage fournit aussi un traitement de texte, un tableur, un outil pour les présentations et pour les les bases de données : OpenOffice.org. Les logiciels libres KOffice (kword) et Gnome-Office (Abiword) bénéficient aussi de la lecture de textes ODF. Microsoft ne fournit pas de greffon libre pour OpenOffice.org pour son format OOXML.
Inauguration du labo commun INRIA-Microsoft
Le laboratoire commun INRIA-Microsoft Research est inauguré aujourd'hui après-midi à Orsay. On notera un entretien intéressant avec Jean-Jacques Lévy, directeur du centre commun de recherche, dans lequel celui-ci précise que l'INRIA a souhaité restreindre les travaux à de la recherche fondamentale.
Par ailleurs, la production éventuelle de logiciels se fera sous licence CeCILL-B, une licence de type BSD, c'est-à-dire libre, mais sans copyleft. Il s'agit de ce point de vue d'une nouvelle rassurante sur les tenants et aboutissants de cette collaboration.
On notera la déclaration suivante de J-J. Lévy : « Il s'agit bien de partenariat. Gilles Kahn a toujours veillé à ce que le contrat qui lierait l'INRIA et Microsoft Research dans une telle structure concerne strictement la recherche fondamentale et stipule que les logiciels mis au point dans ce cadre seront disponibles sous licence libre de type CeCILL B ».
Par ailleurs, la production éventuelle de logiciels se fera sous licence CeCILL-B, une licence de type BSD, c'est-à-dire libre, mais sans copyleft. Il s'agit de ce point de vue d'une nouvelle rassurante sur les tenants et aboutissants de cette collaboration.
On notera la déclaration suivante de J-J. Lévy : « Il s'agit bien de partenariat. Gilles Kahn a toujours veillé à ce que le contrat qui lierait l'INRIA et Microsoft Research dans une telle structure concerne strictement la recherche fondamentale et stipule que les logiciels mis au point dans ce cadre seront disponibles sous licence libre de type CeCILL B ».
Analyse du coût de la protection de contenu de Windows Vista
Peter Gutmann, un chercheur néo-zélandais, a publié il y a quelques semaines un document fort instructif nommé « A Cost Analysis of Windows Vista Content Protection » et détaillant les effets de l'arrivée du nouveau système de protection de Vista, que ce soit sur le plan financier, des performances ou de l'utilisabilité. L'un de nos lecteurs vient de publier la traduction française de ce document.
Je vous conseille fortement la lecture de cet article édifiant, basé sur des documents publics de Microsoft. On y apprend comment ce système de protection et ce qu'il impose aux fabricants souhaitant que leur matériel soit utilisable sous Vista va vous toucher même si vous n'utilisez pas ce système d'exploitation.
Ce système entraînera en effet une augmentation du prix du matériel, des baisses de fiabilité, l'interdiction de publier des spécifications complètes du matériel (sans quoi le pilote pourrait être révoqué, les gens l'ayant acheté ne pouvant alors plus l'utiliser sous Vista), et plein d'autres mauvaises surprises.
Je vous conseille fortement la lecture de cet article édifiant, basé sur des documents publics de Microsoft. On y apprend comment ce système de protection et ce qu'il impose aux fabricants souhaitant que leur matériel soit utilisable sous Vista va vous toucher même si vous n'utilisez pas ce système d'exploitation.
Ce système entraînera en effet une augmentation du prix du matériel, des baisses de fiabilité, l'interdiction de publier des spécifications complètes du matériel (sans quoi le pilote pourrait être révoqué, les gens l'ayant acheté ne pouvant alors plus l'utiliser sous Vista), et plein d'autres mauvaises surprises.