Microsoft décide de fournir le code source de Windows (mais on ne sait pas quelles versions) aux Administrations . D'après la dépêche lue sur le site Bloomberg (et entendue sur France Info ce matin), le motif serait : être compétitif par rapport à Linux. Mais également pour que les gouvernements (gros clients de Microsoft) puissent améliorer la sécurité de leurs ordinateurs, essentiellement dans le cryptage de données.
Un nouvel acte vient de se jouer dans le procès entre Microsoft et certains états U.S.. Un accord à l'amiable a été passé avec la Californie.
Je vous laisse découvrir toute l'ingéniosité de l'opération vue par moi ;c) dans l'attachement.
Microsoft annonce que son modèle de gestion de droits électroniques DRM sera disponible gratuitement sur des plates-formes non-windows, tel Macintosh et linux. Cette prise de position est motivée par l'espoir de voir son modèle de restrictions de contenus sur tous les lecteurs multimédia disponibles.
Dans un article de ZDNet on apprend aujourd'hui que Un développeur britannique indépendant, Dan Jackson, a publié un programme qui, affirme-t-il, passe outre la protection anticopie intégrée au logiciel Microsoft Reader. Logiciel qui permet de lire des ouvrages sous forme numérique (format "e-book").
Cette affaire n'est pas sans rappeler celle d'Adobe et du développeur Russe Dimitri Skliarov qui avait eut quelques déboires avec la justice Américaine.
Microsoft confirme cette affaire et étudie les différentes «options à court et long terme», y compris une action en justice.
Un texte intéressant même si le parti-pris est résolument anti-Microsoft (bien que l'auteur s'en défende). Michael Jennings passe en revue tout ce qui, selon lui, fait de Windows un OS peu fréquentable.
C'est de loin la meilleur analyse que j'ai pu lire sur le sujet (ndm : hum) même s'il a tendance à dresser un portrait un peu trop diabolisant de la firme, il n'en reste pas moins que les faits enoncés sont vérifiables, en particulier, le traçage des fichiers Office Microsoft
De bons arguments pour sensibiliser les utilisateurs peu au courant des solutions alternatives, pour faire migrer vers OpenOffice.org.
Le site Xbox Linux http://xbox-linux.sourceforge.net a revélé l'identité de la personne qui a promis l'été dernier 100,000$ à l'équipe qui ferait tourner linux sur la console de Microsoft. Le donateur n'est autre que le très controversé Michael Robertson, fondateur de mp3.com et lindowsOS.
Le Juge fédéral Américain Frederick Motz Motz a publié une injonction préliminaire forçant Microsoft à intégrer l'environnement du moteur d'exécution Java de Sun Microsystem dans ses produits doté de .NET, comme Windows et Internet Explorer. Sun avait déposé plainte contre Microsoft en mars dernier, réclamant plus d'un milliard de dollars en dommages et intérêts pour violation de la loi antitrust. Dans une audition de trois jours, Sun a avec succès soutenu que Microsoft a essayé de marginaliser le Java en sortant une version incompatible du langage avec Windows . L'ordre - qui restera en vigueur jusqu'à ce l'affaire privée antimonopole de Sun contre Microsoft soit réglée - est conçu pour empêcher le marché de basculer en faveur de la technologie .NET de Microsoft dans un proche avenir. Le juge craint que si cela arrive pendant la durée du procès, Sun ne puisse jamais à nouveau être capable de regagner sa position compétitive actuelle. "Sun souffrirait grandement si sa demande n'était pas acceptée", a ajouté le juge Motz.
De son côté, Microsoft a annoncé qu'il entendait faire appel de la décision du juge Motz.
Un employé de Microsoft utilisateur de Vim a réuni 2650 $ pour la fondation ICCF Holland que soutient Vim. Il a levé 1375 dollars et sa société y est allé de sa poche pour à peu près doubler la somme.
Dans ses remerciements, Bram Moolenaar se réjouit de l'aide de Microsoft au concept de Charity Ware. " At least some of that 85% profit is going in the right direction! :-)"
Il termine ses remerciements par ce défi avant Noël : « Can you do better than Microsoft ? »
Note du modérateur : Vim est un éditeur puissant, avec un licence compatible GPL suggèrant un don pour les enfants en Ouganda.
Selon Metagroup, Microsoft lancerait ses premières applis sur le noyau Linux en 2004.
Les oracles du MetaGroup prévoient que d'ici 2007 les distributions Linux représenteront plus de la moitié des logiciels serveurs utilisés par les entreprises. Soit deux à trois fois plus qu'aujourd'hui.
Du coup le cabinet d'études affirme qu'à partir de 2004 "les principales applications propriétaires de Microsoft auront progressivement droit à leur version sous environnement Linux, ce qui inclut notamment SQL Server, IIS et Exchange".
Une explication de texte du Courrier International au sujet d'un article de Wired ; sur les objectifs à long terme de Microsoft et sa manière de surfer sur la vague sécuritaire qui sévit aux USA.
La fin de l'article semble nettement plus optimiste sur l'avenir des solutions alternatives à Microsoft (sans citer les logiciels libres toutefois).
Il ne reste vraisemblablement plus qu'un état américain (sur les neufs il y a un an), à vouloir continuer les poursuites contre Microsoft, suite à l'accord de novembre 2001. Faute de moyens, et au vu des décisions très clementes de la la justice américaine, seul l'état du Massachusetts persiste encore à vouloir durcir les sanctions envers Microsoft dans son procès d'antitrust.
Bien que cette affaire ne soit pas terminée, on peut d'ores et déja dire que ce procès aura obligé Microsoft à revoir sa stratégie de communication sans pour autant avoir à modifier son comportement anti-concurrentielle.
(ndm : merci également à Marc Perron)
Un article sur le site uZine (portail communautaire de publication sur Internet) propose une intéressante analyse de l'affaire de la fameuse NSAKEY, qui aurait été une backdoor intégrée par la NSA à l'interface de programmation cryptographique de NT4.
Il rassemble plusieurs sources, et essaye de déméler la vérité, qui paraît bien difficile à saisir.
Note du modérateur : ce sujet étant souvent revenu sur le tapis dans les commentaires, et même s'il est un peu hors sujet ici, j'ai accepté cette dépêche. L'accès au code source aurait permis de trancher la question (un des intérêts du logiciel libre dans le domaine de la sécurité).
Un haut-fonctionnaire européen (chargé pour partie de l'enquête de la Commission sur d'éventuels abus de position dominante de la part de Microsoft) a pris un congé sans solde pour être embauché par ... Microsoft. L'affaire fait grand bruit à Bruxelles.
Bien que la Commission nie que ledit fonctionnaire ait réellement eu un grand rôle dans l'enquête, elle a elle-même demandé une enquête sur le sujet. Le fonctionnaire en question a promis à la Commission de ne rien dévoiler de ce qu'il savait, et qu'il n'en avait jamais rien fait.
En réponse au programme « national strategy to secure Cyberspace » (statégie nationale pour la sécurisation du Cyberespace) du gouvernement américain, Microsoft vient de nommer un « federal director of homeland security » en la personne de Thomas Richey, un ex-agent fédéral. Celui-ci sera chargé d'agir de concert avec des correspondants de la firme, afin d'essayer de remporter le marché de l'équipement d'une éventuelle nouvelle agence chargée du contrôle des réseaux.
Cette annonce pose le problème de la difficulté pour la communauté du libre d'apporter une réponse à ce type d'initiative. Des associations tentent parfois d'interpeller les pouvoirs publics quant à la valeur des solutions libres, mais quel poids peuvent-elles représenter lors de telles tractations ? En outre, est-il réellement moral de contribuer à la mise en place de tels réseaux de surveillance ?
Choisir le libre pour des raisons de service public ? Et bien c'est possible de la part d'un état, et parfois c'est même annoncé ainsi : c'est ce qu'a fait l'état indien de Madhya Pradesh.
Et en plus ça été fait de manière assez "singulière" : officiellement par un Ministre de l'état en question au patron de Microsoft en visite en Inde, avec cette précision de sa part :
«Pour nous, il ne s'agit pas de Microsoft contre Linux. C'est juste une question de choix entre un logiciel libre et un monopole. Nous pensons que lorsque nous diffusons de l'information publique, cela ne devrait pas être fait avec un logiciel propriétaire.»
Microsoft vient de publier ses résultats branches par branches. Il perd de l'argent dans la plupart de ses activités. Seule la branche OS rapporte de l'argent. Elle rapporte 2.5 milliards de dollars pour ... accrochez-vous : 2.9 milliards de chiffre d'affaire. Que des économistes me corrigent en cas d'erreurs mais cela doit faire une marge de plus de 86%. Office génère 2.4 milliards de dollars de chiffre et 1,9 milliard de bénéfice. (cela ne fait que 80% de marge)
Easter-eggs vient de publier un compte-rendu de l'intervention de Microsoft à la quatrième journée du libre organisées par l'Atica. On y apprend la position de Microsoft vis à vis des logiciels libres (quoique la confusion entre libre et opensource ait été savamment entretenue) : le libre ils aiment bien, mais ils n'aiment pas la GPL, qui serait un danger pour l'industrie du logiciel ! Toujours les mêmes FUD en somme !
LinuxFR a récemment publié une brève sur un benchmark J2EE vs .Net. Rickard Oberg, fondateur du projet open source JBoss, a démontré qu'il s'agissait d'un FUD très subtil de Microsoft (ça devrait rappeler l'affaire MindCraft à certains).
Microsoft ne pouvant pas communiquer sur tous les fronts, plus elle s'occupera de J2EE, moins elle pensera à Linux.
Au fait, y-a-t-il des volontaires pour faire un benchmark LAMP/J2EE/.Net ?
Le rapport sur la Revue de la Strategie interne de Microsoft vis à vis de Linux est disponible sur le web. Ce document correspond à une réunion interne qui s'est tenue en septembre 2002.
Depuis quelques années, Microsoft tient tous les ans une réunion pour décider de sa stratégie vis à vis de Linux et les rapports sont parvenus à la communauté du logiciel libre à la période d'Halloween. D'où le nom.
Au menu de cette année, que des bonnes nouvelles. Le FUD ne paye pas trop, les gens croient de plus en plus au logiciel libre. Il faut continuer nos efforts.
Vu à la télé ce midi :
René Monory, président du Conseil général de la Vienne fait appel à Bill Gates pour relancer le Futuroscope. L'affaire se limite pour l'instant à un accord verbal, mais Monory va rencontrer le patron de Microsoft le 25 novembre pour mettre en place un accès dans le parc à des "jeux videos de nouvelle génération".
dlb nous dit :
« L'éditeur de Redmond a obtenu de s'occuper du Futuroscope de Poitiers (infos vu au JBN de C+ ce soir)... à priori un cadeau de 10 millions (à confirmer) à la clef... Enfin, que ce soit avec ou sans sous, le grand perdant est l'industrie Européenne et Française (courage et sympathie aux Alcôve) et cette initative prend à contre-pied tous les efforts déployés ici ou là pour rendre notre informatique un peu plus libre... »
La nouvelle version XI de Microsoft Office devrait utiliser un format de fichier XML la rendant ainsi incompatible avec les anciennes versions.
Non content d'imposer par le changement de format la migration vers la nouvelle version de sa suite bureautique, Microsoft pourrait en profiter pour faire migrer vers de plus récentes versions de Windows.
Note du modérateur : j'ai rajouté les liens proposés par Dr Freuderick dans une autre dépêche. Merci à tous ceux qui ont proposé l'info. D'autre part, on attend toujours de savoir si le format XML en question sera vraiment ouvert ou non.
Ce matin, dans ffmpeg-devel:
Log Message:
added wma decoder.
Nous avons donc bel et bien un décodeur WMA Libre (ffmpeg est sous licence LGPL).
Microsoft a passé un accord avec une boite qui a/va porté/er son service d'identification "MS Passport" sur Unix/Linux. Ceci dans le but bien entendu de le faire tourner avec Apache...
Je pense sincèrement que la stratégie business de MS se déplace vers l'identification (Internet). Ils savent que Windows sera bientôt "contournable" (grâce à Linux entre autres) et qu'il faut se positionner ailleurs. Ils essaient donc de se rendre incontournable sur l'identification, à mon avis.
Une interview de Jim Allchin, vice-président de Microsoft chargé de la stratégie .Net. Palladium, Linux, la qualité des logiciels, etc, sont évoqués par le journaliste avec des réponses assez claires.
Sponsorisée notamment par Microsoft et la BSA, mais aussi par l'administration Bush (via l'Ambassade américaine), l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle et l'ordre des avocats de Paris, se tiendra à Paris les 14 et 15 novembre prochains la conférence de la Computer Law Association, "pour la première fois dans une ville d'"Europe du Nord" ".
Les organisateurs attendent plus de 300 participants (1375,4 euros l'entrée, soit plus de 9000 francs français) : "...avocats spécialisés, directions juridiques de grands comptes comme des sociétés du secteur des Technologies".
On notera l'intervention de Microsoft sur "Le partage des codes sources : les implications pratiques et juridiques", ou encore celle de Disney Company.
Parmi les thèmes de la conférence on retiendra notamment l'exposé sur les "problèmes posés par les moyens de protection techniques prevus dans le Digital Millenium Copyright Act", la jurisprudence de l'OEB sur les brevets logiciels, ou encore l'"hébergement illégal de sites accesibles depuis l'Europe et les Etats-Unis".
Cette conférence pourrait être l'occasion de faire connaître un autre son de cloche à ce public influent. Qu'en pensez-vous ?