Ca sonne comme une petite comptine enfantine, c'est doux et léger comme un feuilleté : embrassez qui vous voudrez, le 4e film de Michel Blanc derrière la caméra ne révolutionnera pas le 7e art, mais ce n'est pas ce qu'on lui demande. Non, ce film on le regarde pour le casting impressionnant, pour l'humour grinçant piqué à l'anglais Joseph Connolly, pour les répliques bien placées, pour la vie, les personnages dans lesquels on se reconnait. Bref, Embrassez qui vous voudrez, c'est un pur moment de détente !
Les histoires d'Elisabeth, la snob, de Bertrand son alcoolique de mari se croisent avec celle de Véro et Jérôme, couple fauché et celle de Julie, jeune mère célibataire qui cherche le grand amour, et qui croit le trouver dans les bras de Maxime.
Pendant leurs vacances au Touquet, ces personnages vont se révéler. Elisabeth se révélera moins superficielle qu'il n'y parait et se prendra d'amitié pour Lulu, une Carole Bouquet exédée par un mari maladivement jaloux (Michel Blanc). Tandis que Emilie, la fille délurée d'Elisabeth et Bertrand fait la vie à Chicaco et en fait voir de toutes les couleurs au pauvre Kevin.
Bref, un vrai vaudeville : les personnages entrent, sortent. Il y a de la vie, du rythme, de l'humanité dans ce film dont on sort le sourire aux lèvres...
Minority Report
Mercredi dernier est sorti sur vos écran "Minority Report", le dernier film de Spielberg avec Tom Cruise dans le rôle principal.
Le film est basé sur une nouvelle de Philip K. Dick (en francais : Rapport Minoritaire).
L'histoire en quelques mots: Dans un futur assez proche, le crime a été presque totalement supprimé de Washington-DC par la mise en oeuvre d'une technologie appelée PRECRIME, qui permet de détecter à l'avance les meurtres et autres crimes graves, grace aux visions de trois 'mediums'.
Tout va pour le mieux pour l'inspecteur principal de PRECRIME, jusqu'au moment où c'est lui qui est désigné comme futur assassin.
S'en suit alors une course poursuite haletante qui tient le spectateur en haleine tout le long des 2 heures 25 minutes que durent le film.
Mais réduire le film a un banal film d'action ne serait pas lui faire justice. C'est tout d'abord un beau film, extrement bien réalisé par un Spielberg inspiré. Le scénario est lui aussi intelligent puisqu'au fil de l'intrigue, le scénariste aborde des sujets aussi divers et variés que la sécurité, l'éthique médicale, le rôle des scientifiques, le pouvoir, la politique, la famille (dieu merci, ce n'est pas miêvre) ... et j'en passe.
De plus, les acteurs sont tous excellents, même (et surtout) les seconds rôles.
L'intrigue est également pleine de rebondissements, ce qui ne gâche rien au plaisir d'aller voir ce film, que je vous conseille, si vous n'êtes pas déjà allé le voir.
Seul bémol, malheureusement trop courant dans les films à gros budget actuels : la présence de différentes marques qui trouvent dans le film le moyen de se faire de la publicité. Bien que le film se veuille egalement par certains cotés une critique de la société de consommation, cela reste gênant, à mon humble avis.
Le film est basé sur une nouvelle de Philip K. Dick (en francais : Rapport Minoritaire).
L'histoire en quelques mots: Dans un futur assez proche, le crime a été presque totalement supprimé de Washington-DC par la mise en oeuvre d'une technologie appelée PRECRIME, qui permet de détecter à l'avance les meurtres et autres crimes graves, grace aux visions de trois 'mediums'.
Tout va pour le mieux pour l'inspecteur principal de PRECRIME, jusqu'au moment où c'est lui qui est désigné comme futur assassin.
S'en suit alors une course poursuite haletante qui tient le spectateur en haleine tout le long des 2 heures 25 minutes que durent le film.
Mais réduire le film a un banal film d'action ne serait pas lui faire justice. C'est tout d'abord un beau film, extrement bien réalisé par un Spielberg inspiré. Le scénario est lui aussi intelligent puisqu'au fil de l'intrigue, le scénariste aborde des sujets aussi divers et variés que la sécurité, l'éthique médicale, le rôle des scientifiques, le pouvoir, la politique, la famille (dieu merci, ce n'est pas miêvre) ... et j'en passe.
De plus, les acteurs sont tous excellents, même (et surtout) les seconds rôles.
L'intrigue est également pleine de rebondissements, ce qui ne gâche rien au plaisir d'aller voir ce film, que je vous conseille, si vous n'êtes pas déjà allé le voir.
Seul bémol, malheureusement trop courant dans les films à gros budget actuels : la présence de différentes marques qui trouvent dans le film le moyen de se faire de la publicité. Bien que le film se veuille egalement par certains cotés une critique de la société de consommation, cela reste gênant, à mon humble avis.
Bowling for Columbine - Michael Moore
Ca fait un moment que je vous en parle de ce film dans les différents messages. Pourquoi ? Simplement parce qu'il est marquant, excellent et inquiétant.
Il sort le 9 octobre, on a encore un peu de temps mais je vous en parle dés maintenant parce que vraiment, le 9, s'il y a un film qu'il ne faut pas louper c'est celui-ci.
Bowling for Columbine est un documentaire, mais quel documentaire ! Prix spécial 55e anniversaire à Cannes, Bowling for columbine est le troisième opus du décapant Michael Moore (après Roger et moi et The big One)
Moore s'intéresse à la vente libre des armes à feu aux Etats-Unis. Enfin s'intéresse... dénonce, fouille, questionne ce droit donné aux citoyens par la constitution de posséder une arme en toute légalité. Son combat, il le mène caméra au poing. Et cela donne un film drôle et profond, inquiétant et alarmant, subtil et grinçant.
On entre de plein pied dans le sujet quand Moore débarque dans une banque et demande à ouvrir le compte qui permet de recevoir en "cadeau", un fusil. Exemple du décalage mis en exergue dans ce film, au moment de repartir avec sa carabine, Moore lance, l'air de rien "c'est pas un peu dangereux de donner des armes dans une banque ?" à un employé qui ne voit pas où est le problème !!!
Pour construire sa démonstration, Moore part du drame de Columbine, cette petite ville qui fut ensanglantée par le massacre de deux étudiants dans leur lycée. Puis il va jusqu'à Flint, sa ville natale, tenter de comprendre comment on peut devenir meurtrier à 6 ans.
Avec talent, ironie, humour, mais aussi gravité, Moore explore l'histoire de son pays sans lui faire de cadeau. Il s'acharne sur le NRA (National Rifle Association) guidée par Charlton Easton qui refuse de voir le lien entre la vente libre des armes à feu et la montée de la violence aux USA. Au passage, les médias se font aussi égratiner sévèrement.
Si vous ne devez voir qu'un film dans 15 jours, c'est celui-ci.A moins que vous ne préfériez croire que les Etats-Unis ce n'est que Men In black 2 ou Independance day et dans ce cas là, on ne peut plus rien pour vous...
Il sort le 9 octobre, on a encore un peu de temps mais je vous en parle dés maintenant parce que vraiment, le 9, s'il y a un film qu'il ne faut pas louper c'est celui-ci.
Bowling for Columbine est un documentaire, mais quel documentaire ! Prix spécial 55e anniversaire à Cannes, Bowling for columbine est le troisième opus du décapant Michael Moore (après Roger et moi et The big One)
Moore s'intéresse à la vente libre des armes à feu aux Etats-Unis. Enfin s'intéresse... dénonce, fouille, questionne ce droit donné aux citoyens par la constitution de posséder une arme en toute légalité. Son combat, il le mène caméra au poing. Et cela donne un film drôle et profond, inquiétant et alarmant, subtil et grinçant.
On entre de plein pied dans le sujet quand Moore débarque dans une banque et demande à ouvrir le compte qui permet de recevoir en "cadeau", un fusil. Exemple du décalage mis en exergue dans ce film, au moment de repartir avec sa carabine, Moore lance, l'air de rien "c'est pas un peu dangereux de donner des armes dans une banque ?" à un employé qui ne voit pas où est le problème !!!
Pour construire sa démonstration, Moore part du drame de Columbine, cette petite ville qui fut ensanglantée par le massacre de deux étudiants dans leur lycée. Puis il va jusqu'à Flint, sa ville natale, tenter de comprendre comment on peut devenir meurtrier à 6 ans.
Avec talent, ironie, humour, mais aussi gravité, Moore explore l'histoire de son pays sans lui faire de cadeau. Il s'acharne sur le NRA (National Rifle Association) guidée par Charlton Easton qui refuse de voir le lien entre la vente libre des armes à feu et la montée de la violence aux USA. Au passage, les médias se font aussi égratiner sévèrement.
Si vous ne devez voir qu'un film dans 15 jours, c'est celui-ci.A moins que vous ne préfériez croire que les Etats-Unis ce n'est que Men In black 2 ou Independance day et dans ce cas là, on ne peut plus rien pour vous...
Full Frontal
On attendait beaucoup du prochain film de Soderberg qui sort le 02 octobre (je vous assure que j'ai vu le film ;o)), malheureusement, c'est un peu une déception.
Soderberg se livre à une nouvelle expérience cinématographique pressentie dans Sexe mensonge et vidéo et dans Traffic : il utilise le numérique la quasi totalité du film.
Full frontal, c'est un film dans le film pour ceux qui aiment les films (dixit le dossier de presse). C'est surtout, à mon sens, une bonne partie de rigolade d'un réalisateur qui aime prendre des risques, explorer de nouveaux aspects techniques, s'amuser avec ses acteurs.
Soderberg a mis au point une sorte de "dogme" qui tient en 10 points :
- tous les décors sont situés dans des lieux naturels et réels
- vous vous rendrez sur le tournage par vos propres moyens. Si cela vous est impossible une voiture avec chauffeur passera vous prendre mais vous subirez peut-être des moqueries. D'une façon ou d'une autre vous devrez venir seul
- il n'y aura aucun service de restauration, il serait donc préférable d'arriver sur le tournage l'estomac plein. la qualité des repas sera variée
- vous constituerez et entretiendrez votre garde robe par vos propres moyens
- vous vous occuperez de votre maquillage et de votre coiffure
- il n'y aura pas de caravane. la production va essayer de réserver une zone privée mais n'y comptez pas trop. si vous avez besoin de vous isoler souvent vous êtes mal barré.
- l'improvisation sera la bienvenue
- vous serez interviewé sur votre personnage. Il se peut que le fruit de ces entretiens apparaisse dans le film
- vous serez interviewés sur les autres personnages. Il se peut aussi que ces séquences apparaissent dans le film
- vous vous amuserez que vous le vouliez ou non.
A priori, ils se sont bien amusés effectivement ! Par contre pour le spectateur, tout cela reste confus. L'histoire déjà. Un producteur pervers (David Duchovny) invite ses amis à son anniversaire, et ne s'y présente pas. Cela donne l'occasion au cinéaste de suivre les dit amis dans leur vie : la wonderwoman sadique qui prend plaisir à virer ses collaborateur, l'actrice (Julia Roberts) que l'on ne voit pratiquement que dans le film dans le film (vous suivez toujours ?), la masseuse, soeur de la wonderwoman, qui cherche à rencontrer l'amour sur Internet etc.
Un successions de petits sketches qui mis bout à bout forment un film.
Le concept c'est de bien séparé le film de la "réalité". Aussi, la réalité est tournée en DV. le grain épais de la DV finit par faire mal aux yeux. L'improvisation promise par Soderberg, laisse la place à de jolis cafouillage parfois.
Bref, on ne s'éclate pas vraiment devant Full frontal...
On ne peut que reconnaitre que décidemment Soderberg a beaucoup d'idées, qu'il maîtrise bien une caméra et qu'il adore s'amuser !
Soderberg se livre à une nouvelle expérience cinématographique pressentie dans Sexe mensonge et vidéo et dans Traffic : il utilise le numérique la quasi totalité du film.
Full frontal, c'est un film dans le film pour ceux qui aiment les films (dixit le dossier de presse). C'est surtout, à mon sens, une bonne partie de rigolade d'un réalisateur qui aime prendre des risques, explorer de nouveaux aspects techniques, s'amuser avec ses acteurs.
Soderberg a mis au point une sorte de "dogme" qui tient en 10 points :
- tous les décors sont situés dans des lieux naturels et réels
- vous vous rendrez sur le tournage par vos propres moyens. Si cela vous est impossible une voiture avec chauffeur passera vous prendre mais vous subirez peut-être des moqueries. D'une façon ou d'une autre vous devrez venir seul
- il n'y aura aucun service de restauration, il serait donc préférable d'arriver sur le tournage l'estomac plein. la qualité des repas sera variée
- vous constituerez et entretiendrez votre garde robe par vos propres moyens
- vous vous occuperez de votre maquillage et de votre coiffure
- il n'y aura pas de caravane. la production va essayer de réserver une zone privée mais n'y comptez pas trop. si vous avez besoin de vous isoler souvent vous êtes mal barré.
- l'improvisation sera la bienvenue
- vous serez interviewé sur votre personnage. Il se peut que le fruit de ces entretiens apparaisse dans le film
- vous serez interviewés sur les autres personnages. Il se peut aussi que ces séquences apparaissent dans le film
- vous vous amuserez que vous le vouliez ou non.
A priori, ils se sont bien amusés effectivement ! Par contre pour le spectateur, tout cela reste confus. L'histoire déjà. Un producteur pervers (David Duchovny) invite ses amis à son anniversaire, et ne s'y présente pas. Cela donne l'occasion au cinéaste de suivre les dit amis dans leur vie : la wonderwoman sadique qui prend plaisir à virer ses collaborateur, l'actrice (Julia Roberts) que l'on ne voit pratiquement que dans le film dans le film (vous suivez toujours ?), la masseuse, soeur de la wonderwoman, qui cherche à rencontrer l'amour sur Internet etc.
Un successions de petits sketches qui mis bout à bout forment un film.
Le concept c'est de bien séparé le film de la "réalité". Aussi, la réalité est tournée en DV. le grain épais de la DV finit par faire mal aux yeux. L'improvisation promise par Soderberg, laisse la place à de jolis cafouillage parfois.
Bref, on ne s'éclate pas vraiment devant Full frontal...
On ne peut que reconnaitre que décidemment Soderberg a beaucoup d'idées, qu'il maîtrise bien une caméra et qu'il adore s'amuser !
Trop bonne la S1M0NE !
Ce vendredi soir, je suis allé voir le dernier film de Andrew Niccol avec Al Pacino : S1M0NE.
Dans l'histoire, Al Pacino campe le rôle d'un réalisateur qui, pour se soustraire aux exigences capricieuses de certains acteurs, va s'adjuger les services d'une actrice complètement virtuelle. Sa prestation sera tellement convaincante qu'un engouement idolâtre va naître autour de cette nouvelle star...
Ceux qui se souviennent du film « The Truman Show » et se souviennent qu'ils ont été émus par l'histoire, alors vont sans doute apprécier cet opus. Notons au passage que c'était déjà Andrew Niccol qui avait « commis » le Truman Show.
Si l'on devait faire une petite comparaison entre les deux films, dans le premier, toute la population, le monde était réuni pour berner un seul individu, acteur naturel, malgré lui... Dans S1m-0ne (Simulation One), c'est un seul individu qui mène en bateau le monde entier et la folie de celui-ci à se chercher des idoles à aduler.
Le film est vraiment, vraiment bien et je le conseille vivement. Al Pacino est fabuleux et même l'actrice qui a joué le rôle de Simone (une illustre inconnue) y est lumineuse.
A la fin de ce film, on resortira peut-être avec cet étrange sentiment paranoïaque qui nous fera remettre en question ce qui nous entoure (et si tout n'était que bluff, les Américains, ont-ils vraiment été sur la Lune, Monica Lewinski a-t-elle réellement existé... etc, je m'égare :) )
Allez, je m'arrête là et vous allez voir le film...
Dans l'histoire, Al Pacino campe le rôle d'un réalisateur qui, pour se soustraire aux exigences capricieuses de certains acteurs, va s'adjuger les services d'une actrice complètement virtuelle. Sa prestation sera tellement convaincante qu'un engouement idolâtre va naître autour de cette nouvelle star...
Ceux qui se souviennent du film « The Truman Show » et se souviennent qu'ils ont été émus par l'histoire, alors vont sans doute apprécier cet opus. Notons au passage que c'était déjà Andrew Niccol qui avait « commis » le Truman Show.
Si l'on devait faire une petite comparaison entre les deux films, dans le premier, toute la population, le monde était réuni pour berner un seul individu, acteur naturel, malgré lui... Dans S1m-0ne (Simulation One), c'est un seul individu qui mène en bateau le monde entier et la folie de celui-ci à se chercher des idoles à aduler.
Le film est vraiment, vraiment bien et je le conseille vivement. Al Pacino est fabuleux et même l'actrice qui a joué le rôle de Simone (une illustre inconnue) y est lumineuse.
A la fin de ce film, on resortira peut-être avec cet étrange sentiment paranoïaque qui nous fera remettre en question ce qui nous entoure (et si tout n'était que bluff, les Américains, ont-ils vraiment été sur la Lune, Monica Lewinski a-t-elle réellement existé... etc, je m'égare :) )
Allez, je m'arrête là et vous allez voir le film...
Etre et avoir
Hier soir, c'etait virée Cinéma. Un peu gavée des méga productions, je décide avec ma copine d'aller voir « Etre et Avoir ». Ce film est un petit moment de bonheur comme peu de films savent l'offrir.
Pendant un an une caméra a été installée dans une petite classe d'un village d'Auvergne incluant des élèves allant de la maternelle au CM2.
L'instit est superbe, les élèves attendrisssant aussi bien qu'hilarant. L'image est superbe avec des vues sur quatre saisons dans une campagne magnifique.
Le petit detail qui fait plaisir, ce film arrive 4ème au box office sur la semaine du 4 sept au 10 sept ce qui tendrait à prouver que nous (les Français) ne sommes pas encore complètement abrutis au point de rater un tel petit bijou au profit d'une méga production aseptisée.
Bref un film a aller voire pour :
- le plaisir,
- soutenir une petite production qui mérite vraiment
- passer une excellent soirée
- saluer le fait qu'il a été nominé à Cannes
Allez-y vite avant qu'il ne joue plus
Pendant un an une caméra a été installée dans une petite classe d'un village d'Auvergne incluant des élèves allant de la maternelle au CM2.
L'instit est superbe, les élèves attendrisssant aussi bien qu'hilarant. L'image est superbe avec des vues sur quatre saisons dans une campagne magnifique.
Le petit detail qui fait plaisir, ce film arrive 4ème au box office sur la semaine du 4 sept au 10 sept ce qui tendrait à prouver que nous (les Français) ne sommes pas encore complètement abrutis au point de rater un tel petit bijou au profit d'une méga production aseptisée.
Bref un film a aller voire pour :
- le plaisir,
- soutenir une petite production qui mérite vraiment
- passer une excellent soirée
- saluer le fait qu'il a été nominé à Cannes
Allez-y vite avant qu'il ne joue plus
L'homme du train - Patrice Leconte
On a connu Leconte moins en forme... Après les navets consécutifs de ces deux dernières années : Rue des plaisirs (déplaisir ?), Félix et Lola.. il revient avec une petite comédie dramatique, qui sans être le chef d'oeuvre du siècle, rassure un peu sur son talent.
L'homme du train, c'est l'histoire de deux hommes que tout oppose : Milan (Johnny hallyday) est un baroudeur, Manesquier (Jean Rochefort), un obscur prof de province à la retraite. Une rencontre dans une ville presque morte va changer leur vie. Et c'est de ça justement dont ils ont envie : échanger leur vie. Si l'histoire n'a qu'un intérêt minime, Leconte s'éclate dans ses prises de vues.
Il sait mieux que personne saisir un regard, une expression. Le duo formé par Johnny et Rochefort pourrait laisser perplexe, cependant, Leconte parvient à les diriger avec habilité dans ce face à face initiatique.
Beauté des images, maitrise des cadrages, finalement, on va voir ce film plutôt pour la forme que pour le scénario...
Sortie le 2 octobre
L'homme du train, c'est l'histoire de deux hommes que tout oppose : Milan (Johnny hallyday) est un baroudeur, Manesquier (Jean Rochefort), un obscur prof de province à la retraite. Une rencontre dans une ville presque morte va changer leur vie. Et c'est de ça justement dont ils ont envie : échanger leur vie. Si l'histoire n'a qu'un intérêt minime, Leconte s'éclate dans ses prises de vues.
Il sait mieux que personne saisir un regard, une expression. Le duo formé par Johnny et Rochefort pourrait laisser perplexe, cependant, Leconte parvient à les diriger avec habilité dans ce face à face initiatique.
Beauté des images, maitrise des cadrages, finalement, on va voir ce film plutôt pour la forme que pour le scénario...
Sortie le 2 octobre
Blanche
Blanche est le dernier film de Bernie Bonvoisin, qui sort ce mercredi sur vos écrans.
L'histoire en quelques mots: La famille de Blanche, dont le père est riche armateur et cousin de la reine de France, se fait massacrer sous ses yeux, par le cardinal Mazarin et ses sbires ...
Adoptée par Doryphore, un 'nettoyeur' de Mazarin, elle décide de prendre sa revanche ...
L'intérêt de Mazarin pour une certaine 'Poudre du Diable' et des bénéfices de la revente de cette substance va lui fournir le moyen de faire triompher la justice.
Ce film est magnifiquement servi par une distribution hors norme -c'est son principal atout- : Mazarin est interprété par Jean Rochefort, le roi Louis XIV par José Garcia, la Reine mère par Carole Bouquet, Antoine de Caunes interprète un lieutenantde Mazarin. Le rôle titre est tenu par Lou Doillon et le premier role masculin (celui d'un agent secret), par Roschdy Zem.
Le film fait jouer plusieurs ressort comiques, notemment le décalage entre un parlé 'vieux' tout en salamalecs qui passe sans transition à l'argot. Le film, si le sujet en fait un film de cape et d'épées, oscille entre le western et un OVNI cinématographique mal défini.
On trouve egalement une satire féroce du pouvoir et de ses excès ...
Le reproche que j'ai à faire à ce film, c'est le choix de l'actrice principale qui est en complet décalage avec le reste des acteurs, elle se prend beaucoup trop au sérieux ... Le deuxième reproche est la réalisation qui est légèrement fatiguante, le rythme est souvent trop rapide et il faut se concentrer pour saisir tout ce qui est dit ...
Bref, il faut aimer le style, mais somme toute, il s'agit d'un bon petit film, à mon humble avis.
L'histoire en quelques mots: La famille de Blanche, dont le père est riche armateur et cousin de la reine de France, se fait massacrer sous ses yeux, par le cardinal Mazarin et ses sbires ...
Adoptée par Doryphore, un 'nettoyeur' de Mazarin, elle décide de prendre sa revanche ...
L'intérêt de Mazarin pour une certaine 'Poudre du Diable' et des bénéfices de la revente de cette substance va lui fournir le moyen de faire triompher la justice.
Ce film est magnifiquement servi par une distribution hors norme -c'est son principal atout- : Mazarin est interprété par Jean Rochefort, le roi Louis XIV par José Garcia, la Reine mère par Carole Bouquet, Antoine de Caunes interprète un lieutenantde Mazarin. Le rôle titre est tenu par Lou Doillon et le premier role masculin (celui d'un agent secret), par Roschdy Zem.
Le film fait jouer plusieurs ressort comiques, notemment le décalage entre un parlé 'vieux' tout en salamalecs qui passe sans transition à l'argot. Le film, si le sujet en fait un film de cape et d'épées, oscille entre le western et un OVNI cinématographique mal défini.
On trouve egalement une satire féroce du pouvoir et de ses excès ...
Le reproche que j'ai à faire à ce film, c'est le choix de l'actrice principale qui est en complet décalage avec le reste des acteurs, elle se prend beaucoup trop au sérieux ... Le deuxième reproche est la réalisation qui est légèrement fatiguante, le rythme est souvent trop rapide et il faut se concentrer pour saisir tout ce qui est dit ...
Bref, il faut aimer le style, mais somme toute, il s'agit d'un bon petit film, à mon humble avis.
September 11
Sur une idée originale d'Alain Brigand, 11 réalisateurs de 11 pays différents se retrouvent dans un film collectif : september 11.
La contrainte : présenter dans un court métrage de 11 minutes 9 secondes et 1 image sa propre perception du drame.
Finalement, le résultat est assez suprenant. Aucune complaisance vis à vis des Etats-Unis auxquels les réalisateurs rappellent les dérives : De Ken Loach qui fait un paralèlle avec le coup d'état organisé par les USA qui installa Pinochet au pouvoir au Chili, à Shohei Imamura qui rappelle les bombardements sur Hiroshima et Nagasaki à travers le destin de "L'homme serpent" en passant par Mira Nair qui alerte quant à la propagande médiatique.
Tous différents, tous intéressants, ces 11 courts métrages offrent un point de vue plus objectif sur les enjeux et les causes d'un tel drame.
La contrainte : présenter dans un court métrage de 11 minutes 9 secondes et 1 image sa propre perception du drame.
Finalement, le résultat est assez suprenant. Aucune complaisance vis à vis des Etats-Unis auxquels les réalisateurs rappellent les dérives : De Ken Loach qui fait un paralèlle avec le coup d'état organisé par les USA qui installa Pinochet au pouvoir au Chili, à Shohei Imamura qui rappelle les bombardements sur Hiroshima et Nagasaki à travers le destin de "L'homme serpent" en passant par Mira Nair qui alerte quant à la propagande médiatique.
Tous différents, tous intéressants, ces 11 courts métrages offrent un point de vue plus objectif sur les enjeux et les causes d'un tel drame.
Les sentiers de la perdition
Trois ans après American beauty, Sam Mendès revient avec un film qui, si il semble très différent, se rapproche finalement de son premier long métrage.
Chicago, pendant la grande Dépression. Michael Sullivan (Tom Hanks) est un homme silencieux, un père aimant et un tueur de la mafia redoutable. Il est également le fils spirituel de John Rooney (Paul Newman), le patron de l'Organisation. Un statut que jalouse férocement Rooney Junior au point de commettre l'irréparable : s'attaquer à la famille Sullivan.
Déjà avec American beauty, le réalisateur s'intéressait aux rapports familiaux et en décortiquait les dysfonctionnements. Là, encore, il met en parallèle les liens du sang, finalement plus fort que les liens sentimentaux. John Rooney défendra son odieux fils contre tous, malgré l'affection qu'il porte à Sullivan.
Un film certes académique mais qui réserve de magnifiques plans parfaitement cadrés et maitrisés. On retrouve cette ambiance noire des films de gangsters comme les Incorruptibles. On se laisse prendre par cette vengeance implaccable et on admire les trois rôles titrez : Tom Hanks, qui joue finalement bien les (faux ?) méchants, Paul Newman impeccable, et Jude Law masquant sa beauté derrière un faciès inquiétant...
Chicago, pendant la grande Dépression. Michael Sullivan (Tom Hanks) est un homme silencieux, un père aimant et un tueur de la mafia redoutable. Il est également le fils spirituel de John Rooney (Paul Newman), le patron de l'Organisation. Un statut que jalouse férocement Rooney Junior au point de commettre l'irréparable : s'attaquer à la famille Sullivan.
Déjà avec American beauty, le réalisateur s'intéressait aux rapports familiaux et en décortiquait les dysfonctionnements. Là, encore, il met en parallèle les liens du sang, finalement plus fort que les liens sentimentaux. John Rooney défendra son odieux fils contre tous, malgré l'affection qu'il porte à Sullivan.
Un film certes académique mais qui réserve de magnifiques plans parfaitement cadrés et maitrisés. On retrouve cette ambiance noire des films de gangsters comme les Incorruptibles. On se laisse prendre par cette vengeance implaccable et on admire les trois rôles titrez : Tom Hanks, qui joue finalement bien les (faux ?) méchants, Paul Newman impeccable, et Jude Law masquant sa beauté derrière un faciès inquiétant...
Parlez moi d'amour - Sophie Marceau
Sortie le 9 octobre
Espoirs déçus... Le premier long métrage de Sophie Marceau est une déception sans nom.
Bien sûr, on n'imaginait pas que l'actrice chérie des français nous ponde un chef d'oeuvre, mais tout de même !
Justine et Richard sont mariés depuis 15 ans, ils ont trois enfants et s'entendent mal. Forcément, ils vont se séparer.
Sophie Marceau enchaine cliché sur cliché dans le film sans saveur, sans profondeur. On se lasse très vite des pleurnicheries de Justine (Judith Godrèche), on est consterné par les plans éculés comme l'homme pensif sur la plage déserte au lever du jour, on s'agace des flashbacks bétifiants sur une enfance contrariée.
Sophie Marceau semble exorciser sa propre histoire à travers ce film. Pourquoi pas ? Mais le sujet est baclé, traité sans recul. ce qui donne un film fade, vide, inintéressant.
Espoirs déçus... Le premier long métrage de Sophie Marceau est une déception sans nom.
Bien sûr, on n'imaginait pas que l'actrice chérie des français nous ponde un chef d'oeuvre, mais tout de même !
Justine et Richard sont mariés depuis 15 ans, ils ont trois enfants et s'entendent mal. Forcément, ils vont se séparer.
Sophie Marceau enchaine cliché sur cliché dans le film sans saveur, sans profondeur. On se lasse très vite des pleurnicheries de Justine (Judith Godrèche), on est consterné par les plans éculés comme l'homme pensif sur la plage déserte au lever du jour, on s'agace des flashbacks bétifiants sur une enfance contrariée.
Sophie Marceau semble exorciser sa propre histoire à travers ce film. Pourquoi pas ? Mais le sujet est baclé, traité sans recul. ce qui donne un film fade, vide, inintéressant.
La Possession
La Possession, c'est le dernier film de Neil Labute, avec Aaron Eckhardt, Gwyneth Paltrow, Jeremy Northam, Jennifer Ehle.
Si je vous donne les noms de ces quatres acteurs, c'est que ce film retrace l'histoire de deux couples, à des époques différentes.
Tout commence lorsqu'un jeune américain Rolland Michell, chercheur stagiaire au British Museum, trouve dans un livre poussiéreux d'une bibliothèque, deux brouillons de lettres d'un écrivain victorien (britannique), Randolph Ash. Ces lettres sont adressées à une femme, qui n'est pas l'épouse de Randolph (ohlala).
A partir de là, il va mener une enquête qui va le mener droit dans les bras de Maud Bailey, universitaire spécialiste de la vie et l'oeuvre de Christabel LaMotte (non, on ne rit pas), qui se trouverai être la correspondante de Randolph...
Ce film veut mettre en parallèle deux histoires d'amour, l'une se passant aujourd'hui, et l'autre il y a trois générations.
A mon humble avis, c'est raté. L'histoire d'amour entre Randolph et Christabel écrase le film de par sa force et sa violence.
Par comparaison, l'histoire d'amour contemporaine se résume en quelques mots, cris, baisers et caresses.
C'est évidemment normal, puisque l'on peut suivre la vie des deux britannique sur plusieurs années (au fil des lettres, des écrits qui sont retrouvés), alors que l'histoire de Maud et Rolland se contcentre sur quelques semaines tout au plus.
Maud et Rolland sont là uniquement comme deux enquêteurs qui nous dévoilent au fil du film la vie des deux écrivains britanique.
Bien sûr, c'est un film romantique (à l'eau de rose diront certain) mais c'est, dans son genre, un très bon film, bien réalisé, avec beaucoup de rythme ...
Si je vous donne les noms de ces quatres acteurs, c'est que ce film retrace l'histoire de deux couples, à des époques différentes.
Tout commence lorsqu'un jeune américain Rolland Michell, chercheur stagiaire au British Museum, trouve dans un livre poussiéreux d'une bibliothèque, deux brouillons de lettres d'un écrivain victorien (britannique), Randolph Ash. Ces lettres sont adressées à une femme, qui n'est pas l'épouse de Randolph (ohlala).
A partir de là, il va mener une enquête qui va le mener droit dans les bras de Maud Bailey, universitaire spécialiste de la vie et l'oeuvre de Christabel LaMotte (non, on ne rit pas), qui se trouverai être la correspondante de Randolph...
Ce film veut mettre en parallèle deux histoires d'amour, l'une se passant aujourd'hui, et l'autre il y a trois générations.
A mon humble avis, c'est raté. L'histoire d'amour entre Randolph et Christabel écrase le film de par sa force et sa violence.
Par comparaison, l'histoire d'amour contemporaine se résume en quelques mots, cris, baisers et caresses.
C'est évidemment normal, puisque l'on peut suivre la vie des deux britannique sur plusieurs années (au fil des lettres, des écrits qui sont retrouvés), alors que l'histoire de Maud et Rolland se contcentre sur quelques semaines tout au plus.
Maud et Rolland sont là uniquement comme deux enquêteurs qui nous dévoilent au fil du film la vie des deux écrivains britanique.
Bien sûr, c'est un film romantique (à l'eau de rose diront certain) mais c'est, dans son genre, un très bon film, bien réalisé, avec beaucoup de rythme ...
Les Neuf Reines
Les neuf reines c'est l'histoire de deux arnaqueurs qui se trouvent presque par hasard dans une station service, l'un novice, l'autre plus expérimenté.
Et voila que ce dernier entraine l'autre dans une arnaque de grande ampleur, dont l'objet est de vendre à un riche philatéliste une planche de timbres de grande valeur, ayant pour nom : 'Les neufs reines'.
Ce film est assez intéressant, le scénario est très bien construit et efficace. Les retournements de situations collent bien aux personnages qui (eux même) jouent sur les faux semblants pour mieux tromper leur monde.
De plus, ce film, du réalisateur argentin Fabian Bielinsky, nous offre un autre regard sur l'Argentine et le début de la crise économique dans ce pays qui a conduit à la situation (dramatique) actuelle.
C'est donc un très bon polar, au scénario solide, même si ce sujet à déjà été traité auparavant. Les acteurs jouent très bien leur rôle, ce qui ne gâche rien ...
Et voila que ce dernier entraine l'autre dans une arnaque de grande ampleur, dont l'objet est de vendre à un riche philatéliste une planche de timbres de grande valeur, ayant pour nom : 'Les neufs reines'.
Ce film est assez intéressant, le scénario est très bien construit et efficace. Les retournements de situations collent bien aux personnages qui (eux même) jouent sur les faux semblants pour mieux tromper leur monde.
De plus, ce film, du réalisateur argentin Fabian Bielinsky, nous offre un autre regard sur l'Argentine et le début de la crise économique dans ce pays qui a conduit à la situation (dramatique) actuelle.
C'est donc un très bon polar, au scénario solide, même si ce sujet à déjà été traité auparavant. Les acteurs jouent très bien leur rôle, ce qui ne gâche rien ...
Les Diables - Christophe Ruggia
Enfin un film français qui remue, qui interpelle, qui transporte. Les diables, le second long métrage de Christophe Ruggia est un enchantement. L'histoire de deux enfants qui s'aiment, qui veulent rester ensemble et qui partent à la recherche de "leur" maison.
chloé, la petite fille est autiste, Joseph, son frère la protège contre la violence du monde et celle des adultes.
Prises de vues superbes,maitrise technique incontestable, émouvant sans tomber dans le mélo, Les Diables sort le 11 septembre et franchement, c'est un film magnifique.
chloé, la petite fille est autiste, Joseph, son frère la protège contre la violence du monde et celle des adultes.
Prises de vues superbes,maitrise technique incontestable, émouvant sans tomber dans le mélo, Les Diables sort le 11 septembre et franchement, c'est un film magnifique.
Revolution OS : Le film GNU/Linux !
Les 8 premières minutes du film "Revolution OS" sont disponibles, ainsi que la bande annonce!
Ce film a pour sujet la naissance du noyau Linux, avec des interviews de Torvalds, Stallman, Raymond, Gates(?)...
Il explique entre autre comment un geek abouti est devenu une star planétaire, en inventant un système libre et gratuit, mais qui vaut de l'or! Ca va nous changer de "Traque sur Internet" et consors. ;)
PS: thx pour l'info Nyco :)
Ce film a pour sujet la naissance du noyau Linux, avec des interviews de Torvalds, Stallman, Raymond, Gates(?)...
Il explique entre autre comment un geek abouti est devenu une star planétaire, en inventant un système libre et gratuit, mais qui vaut de l'or! Ca va nous changer de "Traque sur Internet" et consors. ;)
PS: thx pour l'info Nyco :)
Monique
Photographe de mode réputé, père d'un grand adolescent, Alex (Albert Dupontel) a sombré dans l'ennui du quotidien, au point de ne plus prononcer plus d'un mot par phrase, voire moins. Un soir où il a bu plus que de raison, il commande via Internet une poupée moulée ("moulée, pas gonflée"): squelette métallique, silicone, peau en latex, kits de nettoyage pour les orifices, bref le top du top!
Sa femme (sublime Marianne Denicourt) le quittant pour un homme caricaturalement parfait, Monique va le rendre heureux, lui redonner joie de vivre, entrain, et semer le trouble chez ses amis .. hommes et femmes.
Comédie pas romantique, Monique est un premier film réussi de Valérie Guignabodet -- qui signe aussi le scénario -- et qui ne tombe pas dans le vulgaire.
Sa femme (sublime Marianne Denicourt) le quittant pour un homme caricaturalement parfait, Monique va le rendre heureux, lui redonner joie de vivre, entrain, et semer le trouble chez ses amis .. hommes et femmes.
Comédie pas romantique, Monique est un premier film réussi de Valérie Guignabodet -- qui signe aussi le scénario -- et qui ne tombe pas dans le vulgaire.
Sexy Beast
Hésitant entre comédie et polar noir, Sexy Beast devrait ravir ceux qui ont aimé Snatch ou Face, deux de ses compatriotes britanniques.
Retraité -- ou plutôt retiré du "métier" -- en Espagne, Gal, un ancien gangster, goûte à une existence paisible entre sa femme, ex-star de porno, un couple d'amis, sa piscine et quelques indigènes. Hélas, son passé le rattrape quand Don Logan, un ancien "collègue", vient lui annoncer qui le veut pour un gros coup...
Don Logan est un personnage terrifiant, dont le seul nom suffit à glacer de terreur les quatre expatriés. Gal replongera-t-il ?
À noter l'impressionnante interprétation de Ben Kingsley en Don Logan -- très loin du personnage de Gandhi qui l'avait fait connaître il y a 20 ans. Un méchant réussi, dans le genre Brick Top (Snatch) ou Harry la hache (Arnaques, crimes et botanique).
À voir en VO absolument.
Retraité -- ou plutôt retiré du "métier" -- en Espagne, Gal, un ancien gangster, goûte à une existence paisible entre sa femme, ex-star de porno, un couple d'amis, sa piscine et quelques indigènes. Hélas, son passé le rattrape quand Don Logan, un ancien "collègue", vient lui annoncer qui le veut pour un gros coup...
Don Logan est un personnage terrifiant, dont le seul nom suffit à glacer de terreur les quatre expatriés. Gal replongera-t-il ?
À noter l'impressionnante interprétation de Ben Kingsley en Don Logan -- très loin du personnage de Gandhi qui l'avait fait connaître il y a 20 ans. Un méchant réussi, dans le genre Brick Top (Snatch) ou Harry la hache (Arnaques, crimes et botanique).
À voir en VO absolument.
Totoro de nouveau au cinema
Le film mon voisin Totoro ressort au cinéma dans les salles francaises le 28 Aout.
Seul bémol, seulement 30 copies circuleront en France.
C'est l'occasion de découvrir, voir ou revoir ce chef d'oeuvre du film d'animation japonais.
NdR: Pour les grenoblois, c'est au Melies qu'il faut aller le voir.
Seul bémol, seulement 30 copies circuleront en France.
C'est l'occasion de découvrir, voir ou revoir ce chef d'oeuvre du film d'animation japonais.
NdR: Pour les grenoblois, c'est au Melies qu'il faut aller le voir.
Shaolin Soccer
Parmi tous les films de l'été se classant dans une catégorie un peu à part, il y a un film, venu d'Asie qui s'appelle Shaolin Soccer.
Je ne vous dévoilerais pas la trame du film, même si tout le monde se doute qu'il est question de kung-fu et de football :-).
En fait dans shaolin soccer, à mon avis, on se trouve face à un mélange d'olive et tom, collège fou fou, de combats de kung-fu et des effets spéciaux dignes des plus grands films venus d'outre-atlantique... du délire total en somme !
A voir absolument si vous voulez passer un excellent moment de rigolade.
Ndr : Pour information, la version qui passe au cinéma est légèrement modifiée par rapport à l'originale, mais ce qui a été enlevé est minime et pour ma part était loin d'être les meilleurs moments (hormis celui où le méchant danse et le générique que je préfère en version originale, mais là c'est totalement subjectif), de plus des passages ont été rajoutés. Je dirais qu'en général que ces modifications ne gênent en rien pour apprécier le film contrairement à ce que l'on peut voir ici et là, le film reste totalement dans le même esprit et tout autant équilibré, c'est le principal.
Je ne vous dévoilerais pas la trame du film, même si tout le monde se doute qu'il est question de kung-fu et de football :-).
En fait dans shaolin soccer, à mon avis, on se trouve face à un mélange d'olive et tom, collège fou fou, de combats de kung-fu et des effets spéciaux dignes des plus grands films venus d'outre-atlantique... du délire total en somme !
A voir absolument si vous voulez passer un excellent moment de rigolade.
Ndr : Pour information, la version qui passe au cinéma est légèrement modifiée par rapport à l'originale, mais ce qui a été enlevé est minime et pour ma part était loin d'être les meilleurs moments (hormis celui où le méchant danse et le générique que je préfère en version originale, mais là c'est totalement subjectif), de plus des passages ont été rajoutés. Je dirais qu'en général que ces modifications ne gênent en rien pour apprécier le film contrairement à ce que l'on peut voir ici et là, le film reste totalement dans le même esprit et tout autant équilibré, c'est le principal.
Dog Soldiers
Dog Soldiers est un film d'horreur britannique de Neil Marshall.
L'histoire en quelques mots :
Un bon soldat (fort, bon, droit et loyal), est recalé à un test pour rejoindre un commando super secret d'opérations spéciales.
Quelques temps après, il est envoyé, avec le reste de son équipe, au milieu de la cambrousse anglaise pour un exercice militaire.
Ils découvrent alors que le groupe qui les a précédés sur le terrain (et qui se trouve être le commando super secret) a été quasiment entièrement anihilé par des créatures horribles, des loups garous...
Dog Soldiers reprend le schéma classique de tout bon film sur les loups garous et sur les soldats. Il verse aussi dans le gore (grand guignolesque ?).
D'un autre côté, c'est un film sans prétentions (du moins je l'ai pris comme tel), et si on en demande pas trop, tout en aimant ce genre de carnage, on est servis.
L'histoire en quelques mots :
Un bon soldat (fort, bon, droit et loyal), est recalé à un test pour rejoindre un commando super secret d'opérations spéciales.
Quelques temps après, il est envoyé, avec le reste de son équipe, au milieu de la cambrousse anglaise pour un exercice militaire.
Ils découvrent alors que le groupe qui les a précédés sur le terrain (et qui se trouve être le commando super secret) a été quasiment entièrement anihilé par des créatures horribles, des loups garous...
Dog Soldiers reprend le schéma classique de tout bon film sur les loups garous et sur les soldats. Il verse aussi dans le gore (grand guignolesque ?).
D'un autre côté, c'est un film sans prétentions (du moins je l'ai pris comme tel), et si on en demande pas trop, tout en aimant ce genre de carnage, on est servis.
Le règne du feu
Le règne du Feu est le dernier film de Rob Bowman, sorti mercredi dernier sur vos écrans.
On y retrouve Matthew McConaughey et Christian Bale, le premier dans le rôle d'un militaire américain, et l'autre dans le rôle d'un chef de communauté anglais.
L'histoire en quelques mots :
De nos jours, à Londres, des travaux d'aménagements du métro ouvrent une cavité qui se trouve être l'antre d'un dragon (ayant plusieurs milliards d'années). Celui ci s'échappe, tue les ouvriers ne laissant qu'un orphelin, Quinn.
On le retrouve 10 ans après, à la tête d'une communauté qui tente de survivre face aux dragons qui ont totalement colonisé la surface du globe.
Et voila, un jour, qu'arrive Van Zane, un américain à la tête d'une petite armée, qui prétend que l'on peut erradiquer les dragons ...
Effectivement, dans ce film, il y a beaucoup de feu, et de cendres.
On y apprend que les dragons sont la cause de l'extermination des dinosaures et qu'ils sont capable de dormir très très très longtemps (puisque ils sont encore vivant en l'an 2000).
Ce film fait vaguement penser à Mad-Max, et nous montre (une fois encore), que même si s'occuper d'une communauté dans des conditions précaires c'est bien, il faut parfois prendre les armes et s'en aller à la guerre comme un bon ptit soldat !
Personnellement, je n'ai pas trouvé les effets speciaux transcendants (c'est pourtant l'interet unique du film) : on voit beaucoup de feu, beaucoup de flammes, mais a part dans 2 ou trois plans, les dragons ne sont que des silhouettes. Le scénario est, comme il se doit, aussi creux et tiré par les cheveux que dans tout bon nanar de SF bon marché repris par Hollywood.
Bref, allez le voir pour vous faire votre propre opinion, après cette critique, vous ne pouvez craindre qu'une seule chose, c'est de l'apprécier.
On y retrouve Matthew McConaughey et Christian Bale, le premier dans le rôle d'un militaire américain, et l'autre dans le rôle d'un chef de communauté anglais.
L'histoire en quelques mots :
De nos jours, à Londres, des travaux d'aménagements du métro ouvrent une cavité qui se trouve être l'antre d'un dragon (ayant plusieurs milliards d'années). Celui ci s'échappe, tue les ouvriers ne laissant qu'un orphelin, Quinn.
On le retrouve 10 ans après, à la tête d'une communauté qui tente de survivre face aux dragons qui ont totalement colonisé la surface du globe.
Et voila, un jour, qu'arrive Van Zane, un américain à la tête d'une petite armée, qui prétend que l'on peut erradiquer les dragons ...
Effectivement, dans ce film, il y a beaucoup de feu, et de cendres.
On y apprend que les dragons sont la cause de l'extermination des dinosaures et qu'ils sont capable de dormir très très très longtemps (puisque ils sont encore vivant en l'an 2000).
Ce film fait vaguement penser à Mad-Max, et nous montre (une fois encore), que même si s'occuper d'une communauté dans des conditions précaires c'est bien, il faut parfois prendre les armes et s'en aller à la guerre comme un bon ptit soldat !
Personnellement, je n'ai pas trouvé les effets speciaux transcendants (c'est pourtant l'interet unique du film) : on voit beaucoup de feu, beaucoup de flammes, mais a part dans 2 ou trois plans, les dragons ne sont que des silhouettes. Le scénario est, comme il se doit, aussi creux et tiré par les cheveux que dans tout bon nanar de SF bon marché repris par Hollywood.
Bref, allez le voir pour vous faire votre propre opinion, après cette critique, vous ne pouvez craindre qu'une seule chose, c'est de l'apprécier.
"L'Adversaire" de Nicole Garcia
Excellent film de Nicole Garcia, peut-être son meilleur, L'adversaire plonge dés les premières minutes le spectateur dans un état d'angoisse ultime.
Tiré du livre d'Emmanuel Carrère du même nom, Nicole Garcia a su rendre en deux heures 18 ans de mensonges. Car L'Adversaire, c'est l'histoire de ce mythomane,Jean-Claude Romand, qui s'est fait passer pendant 18 ans pour un éminent médecin de l'OMS. Le 9 janvier 1993, il tue sa femme, ses deux enfants et ses parents, avant de tenter de se suicider.
Le livre d'Emmanuel Carrère, s'il éclaire sur la véritable personnalité du meurtrier (l'auteur l'a rencontré en prison à plusieurs reprises et narre l'enfance de Romand) est un véritable document. Tandis que le film de Garcia, se concentre sur le "dimanche blanc" et la dernière année de Romand avant les meurtres.
Sensible, touchant, violent, ce film est une angoisse de 2 h 09.
Sortie en salle le 28 août
Tiré du livre d'Emmanuel Carrère du même nom, Nicole Garcia a su rendre en deux heures 18 ans de mensonges. Car L'Adversaire, c'est l'histoire de ce mythomane,Jean-Claude Romand, qui s'est fait passer pendant 18 ans pour un éminent médecin de l'OMS. Le 9 janvier 1993, il tue sa femme, ses deux enfants et ses parents, avant de tenter de se suicider.
Le livre d'Emmanuel Carrère, s'il éclaire sur la véritable personnalité du meurtrier (l'auteur l'a rencontré en prison à plusieurs reprises et narre l'enfance de Romand) est un véritable document. Tandis que le film de Garcia, se concentre sur le "dimanche blanc" et la dernière année de Romand avant les meurtres.
Sensible, touchant, violent, ce film est une angoisse de 2 h 09.
Sortie en salle le 28 août
La sirène rouge
Vous avez de l'argent à perdre ?
Vous êtes adepte du second degré et voulez voir un film navrant ?
Vous n'avez pas de cerveau ?
Allez voir 'La sirène rouge' !!!
Un film terrible, avec Jean Marc Barr.
Un film européen, malheureusement, où tout est tellement nul qu'on en rit. Les acteurs européens qui parlent anglais comme des pieds (en VO). Des personnages stéréotypés. Des dialogues laborieux.
Une histoire inintéressante ... Mais je vais tout de meme vous présenter l'intrigue :
Une petite fille s'enfuit de chez elle et va à la police pour dénoncer sa mère, femme riche et puissante, en tant que meurtrière sadique. Par malchance, la police ne peut rien pour elle et elle s'enfuit encore (pourchassée par les tueurs de sa moman). Et là, miracle, elle tombe sur un mercenaire faisant partie d'une organisation para-militaire, ayant des remors pour avoir tué un enfant. Le reste est une course poursuite entre les différents protagonistes de l'histoire.
Ah oui, en générique d'ouverture, y a du Rammstein (Die Sonne).
Le reste en est a pleurer (de rire?) tellement c'est nul.
Vous êtes adepte du second degré et voulez voir un film navrant ?
Vous n'avez pas de cerveau ?
Allez voir 'La sirène rouge' !!!
Un film terrible, avec Jean Marc Barr.
Un film européen, malheureusement, où tout est tellement nul qu'on en rit. Les acteurs européens qui parlent anglais comme des pieds (en VO). Des personnages stéréotypés. Des dialogues laborieux.
Une histoire inintéressante ... Mais je vais tout de meme vous présenter l'intrigue :
Une petite fille s'enfuit de chez elle et va à la police pour dénoncer sa mère, femme riche et puissante, en tant que meurtrière sadique. Par malchance, la police ne peut rien pour elle et elle s'enfuit encore (pourchassée par les tueurs de sa moman). Et là, miracle, elle tombe sur un mercenaire faisant partie d'une organisation para-militaire, ayant des remors pour avoir tué un enfant. Le reste est une course poursuite entre les différents protagonistes de l'histoire.
Ah oui, en générique d'ouverture, y a du Rammstein (Die Sonne).
Le reste en est a pleurer (de rire?) tellement c'est nul.
Georges Lucas passe à Gnu/Linux
Les studios ILM (Industrial Light and Magic) qui permettent à Georges Lucas de faire, entre autres, les effets spéciaux de la Guerre des Etoiles, viennent de passer leur parc de machines vers des serveurs Pentium 4 sous GNU/Linux pour remplacer leurs machines RISC sous UNIX.
Note du modérateur : je rajoute deux liens sur des dépêches précédentes.
Note du modérateur : je rajoute deux liens sur des dépêches précédentes.
Lagaan
Vous aimez le sport et vous aimez le cinéma ...
Je vous propose donc d'aller voir pendant 3h40 ce merveilleux film indien : Lagaan.
L'histoire en quelques mots :
Dans un royaume au centre de l'Inde, les (méchants) anglais soumettent à un terrible impôt (le lagaan) les pauvres paysans des villages de la province ... Cet impot, qui s'applique sur les récoltes (de blé, riz, etc ...), est écrasant pour les villageois, surtout que depuis deux ans, la sécheresse sévit ...
Or, voici que l'administrateur anglais propose un curieux accord aux villageois : si, lors d'un match de cricket, une équipe composée de villageois peut battre une équipe de soldats britaniques, alors l'impôt ne sera pas perçu pendant trois ans. Au contraire, si ils perdent, les villageois doivent payer 3 fois plus d'impôt.
Bon, alors, ce film il faut le prendre au second degré. Les méchants sont tres méchants, petits, mesquins etc. etc. etc. Les gentils sont tres gentils. On a bien sûr une belle histoire d'amour, entre le héros et sa copine, et le tout est pétri de bons sentiments (idéaux de justice, d'égalité, fraternité etc. etc. etc.)
De plus, c'est une comédie musicale (avec des scène de danse et de chants aux moments clés de l'action).
Que du bonheur donc !
Attention également à la durée du film : 3h40 (sans entracte). Soyez motivés.
La salle était comble (ce qui est normal vu la diffusion restreinte de ce film). Personnellement, j'ai passé un très bon moment.
Je vous propose donc d'aller voir pendant 3h40 ce merveilleux film indien : Lagaan.
L'histoire en quelques mots :
Dans un royaume au centre de l'Inde, les (méchants) anglais soumettent à un terrible impôt (le lagaan) les pauvres paysans des villages de la province ... Cet impot, qui s'applique sur les récoltes (de blé, riz, etc ...), est écrasant pour les villageois, surtout que depuis deux ans, la sécheresse sévit ...
Or, voici que l'administrateur anglais propose un curieux accord aux villageois : si, lors d'un match de cricket, une équipe composée de villageois peut battre une équipe de soldats britaniques, alors l'impôt ne sera pas perçu pendant trois ans. Au contraire, si ils perdent, les villageois doivent payer 3 fois plus d'impôt.
Bon, alors, ce film il faut le prendre au second degré. Les méchants sont tres méchants, petits, mesquins etc. etc. etc. Les gentils sont tres gentils. On a bien sûr une belle histoire d'amour, entre le héros et sa copine, et le tout est pétri de bons sentiments (idéaux de justice, d'égalité, fraternité etc. etc. etc.)
De plus, c'est une comédie musicale (avec des scène de danse et de chants aux moments clés de l'action).
Que du bonheur donc !
Attention également à la durée du film : 3h40 (sans entracte). Soyez motivés.
La salle était comble (ce qui est normal vu la diffusion restreinte de ce film). Personnellement, j'ai passé un très bon moment.