Diaspora, le logiciel libre de réseaux social décentralisé, ou plutôt fédéré, vit sa propre vie. En effet, le dépôt de code est désormais aux mains de la communauté, dont la gouvernance est naissante.
Cette version n’apporte pas de changements révolutionnaires. Au menu, le SemVer ou Semantic Versionning, un nouveau système de configuration, des changements dans les Gems, refactorisation du JavaScript et utilisation de Backbone.js. Cela ressemble donc à ce que c’est réellement : une prise en main. À l’occasion, les développeurs ont numéroté cette version 0.0.1, et non 0.1.0. Cela symbolise donc un nouveau départ.
Donc Diaspora n’est pas mort, contrairement à ce que certains disaient. Les quatre développeurs à l’origine qui avaient récolté des fonds de la part du public, avant d’avoir écrit la moindre de ligne de code, ont donc abandonné le projet pour se concentrer sur autre chose (Makr.io). Ils avaient en effet commis pas mal d’erreurs, autant techniques qu’au niveau de la gouvernance et de la fermeture du développement.
Ce nouveau départ permet donc de relancer le développement, avec des personnes qui, cette fois‐ci, développeront et gouverneront de manière ouverte. Diaspora perdra toutefois le très volumineux buzz médiatico‐marketeux… Bon vent à Diaspora !