AT&T attaque Microsoft pour violation d'un brevet sur la transmission à haut débit d'appels téléphoniques et de données vidéo via le protocole IP. Cette technologie permet de coder/décoder la voie sur IP et donc de faire de la visioconférence. Ce brevet est utilisé dans TrueSpeech et Netmeeting qui sont intégrés à tous les versions de Windows récente.
Le plus "marrant" est que Microsoft est actionnaire d'AT&T et y a injecté 5 milliard de dollars.
L'émission "Loftstory" relance le débat sur la cyber-surveillance des salariés
Un autre article sur le site du Droit des Nouvelles Technologies: "Loftstory, probablement l'émission TV française la plus controversée de ces dernières années, relance de manière insoupçonnée le débat sur la cybersurveillance des travailleurs".
Vous y trouverez aussi d'autres articles, des références aux lois et de la jurisprudence sur ce sujet sensible qu'est la surveillance de l'utilisation de l'internet sur le lieu de travail.
Vous y trouverez aussi d'autres articles, des références aux lois et de la jurisprudence sur ce sujet sensible qu'est la surveillance de l'utilisation de l'internet sur le lieu de travail.
Et paf, sur la tête
Ca tient en quelques mots : Onetel (le FAI qui prosait un forfait illimité l'an dernier) s'est à nouveau fait condamner ...
Ca me fait marrer quand je repense qu'il y a à peu près un an, j'avais demandé à la "téléopératrice" : vais-je avoir des problèmes avec vous, comme précédemment j'en avais eu avec WOL et qu'on m'avait répondu un truc du genre : "non monsieur, il n'y a aucune arnaque dans notre offre" ...
Ca me fait marrer quand je repense qu'il y a à peu près un an, j'avais demandé à la "téléopératrice" : vais-je avoir des problèmes avec vous, comme précédemment j'en avais eu avec WOL et qu'on m'avait répondu un truc du genre : "non monsieur, il n'y a aucune arnaque dans notre offre" ...
Leonardo contre Leonardo...
Le jugement jeboycottedanone sanctionnait une contrefacon du logo. Cependant cette imitation n'avait pas pour objectif de se mettre en concurrence mais plutot de proposer une caricature.
Un autre jugement "Leonardo" débattu au tribunal de Nanterre vient d'apporter cet éclaircissement:
la reproduction d´une marque n´est prohibée que pour des produits et services identiques ou similaires à ceux visés par le dépôt de marque. (Code de la Propriété Intellectuelle)
Un autre jugement "Leonardo" débattu au tribunal de Nanterre vient d'apporter cet éclaircissement:
la reproduction d´une marque n´est prohibée que pour des produits et services identiques ou similaires à ceux visés par le dépôt de marque. (Code de la Propriété Intellectuelle)
Rapport sur le système échelon en ligne !
Le rapport du parlement européen sur le système d'espionnage ECHELON est en ligne sur le site Du Droit des Nouvelles Technologies.
Il nous dévoile les dessous de ce système complexe qui à certainement permis aux USA de faire de l'espionnage industriel à grande échelle.
Il nous dévoile les dessous de ce système complexe qui à certainement permis aux USA de faire de l'espionnage industriel à grande échelle.
Vote par Internet à Genève
On a déjà parlé sur linuxfr des problèmes du vote électronique et de disponibilité des codes sources, particulièrement en Belgique.
Le GULL (Groupe des Utilisateurs Linux du Léman) nous apprend que l'Etat de Genève lance un projet-pilote (au niveau Suisse) de vote par Internet, qui pose encore plus de problèmes que le seul vote électronique. En particulier, il semblerait que la solution choisie soit propriétaire, et le GULL craint que la transparence du vote n'en soit affectée. Afin de défendre le point de vue que la démocratie impose l'utilisation de logiciels open-source, une lettre ouverte a été écrite à l'intention des autorités genevoises. La liste de liens qu'ils ont commencé à rassembler sur le sujet est intéressante, n'hésitez pas à y contribuer.
Une autre nouvelle intéressante citée sur le "portail" du GULL concerne l'utilisation de logiciels libres dans le secteur médical en Suisse, et un rapport aux arguments peu convaincants qui est reproduit sur le site http://www.medecin.ch.
Le GULL (Groupe des Utilisateurs Linux du Léman) nous apprend que l'Etat de Genève lance un projet-pilote (au niveau Suisse) de vote par Internet, qui pose encore plus de problèmes que le seul vote électronique. En particulier, il semblerait que la solution choisie soit propriétaire, et le GULL craint que la transparence du vote n'en soit affectée. Afin de défendre le point de vue que la démocratie impose l'utilisation de logiciels open-source, une lettre ouverte a été écrite à l'intention des autorités genevoises. La liste de liens qu'ils ont commencé à rassembler sur le sujet est intéressante, n'hésitez pas à y contribuer.
Une autre nouvelle intéressante citée sur le "portail" du GULL concerne l'utilisation de logiciels libres dans le secteur médical en Suisse, et un rapport aux arguments peu convaincants qui est reproduit sur le site http://www.medecin.ch.
RSF demande la libéralisation totale de la crypto
Il semble que les associations françaises se réveillent enfin : Reporters Sans Frontières, qui habituellement fait plutôt des communiqués concernant des dictatures, s'est fendu d'un communiqué bref mais bien senti demandant (entre autres) la libéralisation totale de la cryptologie en France à l'occasion du vote prochain de la loi LSI. En fait, RSF critique la rédaction actuelle du projet LSI. Mais le symbole est là : depuis la glorieuse époque de PGP (en juin 1991, cela fait déjà dix ans), on attendait que les LDH, Amnesty ou RSF disent que le droit de protéger sa vie privée est un droit de l'Homme.
Premier test légal de la GPL
La société SloMedia a sorti son programme de 'ripping' DVD, Vidomi, qui inclut une partie du soft VirtuaDub, qui est sous GPL!
Comme SloMedia ne veut pas sortir la totalité du programme en GPL, ou arreter d'utiliser le code de VirtualDub, l'auteur de VirtualDub est en train de planifier une attaque de SloMedia avec l'aide de la FSF.
Comme SloMedia ne veut pas sortir la totalité du programme en GPL, ou arreter d'utiliser le code de VirtualDub, l'auteur de VirtualDub est en train de planifier une attaque de SloMedia avec l'aide de la FSF.
Le DMCA remis en question par la justice américaine ?
2600 est toujours en procès contre la MPAA pour la divulgation du code de DeCSS (Le logiciel qui permet de contourner l'interdiction imposée par les majors de pouvoir regarder les DVD qu'on leur achète...)
Il a été demandé aux deux parties de donner leur avis (par écrit) sur la conformité du DMCA avec le (fameux) premier amendement de la constitution américaine. La rédaction devrait être facile pour 2600 vu le nombre d'argumentation sur le sujet que l'on peut trouver sur le net.
Si 2600 arrive à convaincre la cours d'appel américaine, pourrait-on voir s'effriter le DMCA ?
(source : Internet-Actu)
Il a été demandé aux deux parties de donner leur avis (par écrit) sur la conformité du DMCA avec le (fameux) premier amendement de la constitution américaine. La rédaction devrait être facile pour 2600 vu le nombre d'argumentation sur le sujet que l'on peut trouver sur le net.
Si 2600 arrive à convaincre la cours d'appel américaine, pourrait-on voir s'effriter le DMCA ?
(source : Internet-Actu)
Music-Contact/Jean Ferrat : Les suites
Vous connaissez tous l'affaire Jean Ferrat qui s'attaque à l'association Music-Contact à cause d'un "hommage". Si c'est pas le cas, vous pouvez jeter un oeil serieux sur l'url.
Afin de payer les honoraires d'un avocat et comme l'association n'a pas le droit à l'aide juridictionnelle, Music-Contact lance donc un appel pour monter un fond de soutien.
Afin de payer les honoraires d'un avocat et comme l'association n'a pas le droit à l'aide juridictionnelle, Music-Contact lance donc un appel pour monter un fond de soutien.
L'industrie du disque paralyse des recherches universitaires au nom du droit d'auteur
Phénomène connu : l'industrie et les auteurs tentent - c'est bien normal - de restreindre autant que possible la prolifération de fichiers illégaux sur l'internet.
On sait que les attaques ciblées sur la fin de la chaîne de distribution sont souvent victorieuses juridiquement, mais peu efficaces en pratique (par exemple, l'interdiction partielle de Napster a surtout favorisé l'essor de concurrents mais n'a pas résolu le problème).
L'industrie tente donc aussi de restreindre les fuites en début de chaîne. C'est à ce titre qu'elle combat depuis des mois la divulgation des codes qui protègent les DVD ou les fichiers musicaux. Là où les choses se corsent, c'est quand elle prétend également contrôler la recherche universitaire.
Le concours organisé par le SDMI
SDMI est un consortium de firmes de l'industrie du loisir formé pour élaborer des solutions au piratage par voie numérique. SDMI tente principalement de mettre au point des outils techniques de protection harmonisés et efficaces.
L'an passé, SDMI organisait un concours international en vue de tester la fiabilité d'une série de techniques dites "watermark", destinées à empêcher la copie de fichiers musicaux. Une sorte "d'invitation à hacker" en toute légalité pour être certain que la protection est inviolable, ou à tout le moins pour en connaître les faiblesses et les corriger.
Les plus grandes universités se sont prises au jeu. Parmi celles-ci, l'équipe du professeur Felten de la prestigieuse université de Princeton. Le professeur a du reste remporté le concours en brisant trois des cinq protections proposées.
La semaine passée, le professeur s'apprêtait à publier l'ensemble de ses travaux et à en faire une présentation lors d'un colloque qui devait rassembler de nombreux universitaires.
La mise en demeure du SDMI:
Le 9 avril, le professeur Felten est stupéfait de recevoir une mise en demeure du SDMI l'enjoignant de ne pas publier le résultat de ses recherches sous peine de poursuites judiciaires. La lettre se fonde sur le Digital Millenium Copyright Act (DMCA).
On sait que les attaques ciblées sur la fin de la chaîne de distribution sont souvent victorieuses juridiquement, mais peu efficaces en pratique (par exemple, l'interdiction partielle de Napster a surtout favorisé l'essor de concurrents mais n'a pas résolu le problème).
L'industrie tente donc aussi de restreindre les fuites en début de chaîne. C'est à ce titre qu'elle combat depuis des mois la divulgation des codes qui protègent les DVD ou les fichiers musicaux. Là où les choses se corsent, c'est quand elle prétend également contrôler la recherche universitaire.
Le concours organisé par le SDMI
SDMI est un consortium de firmes de l'industrie du loisir formé pour élaborer des solutions au piratage par voie numérique. SDMI tente principalement de mettre au point des outils techniques de protection harmonisés et efficaces.
L'an passé, SDMI organisait un concours international en vue de tester la fiabilité d'une série de techniques dites "watermark", destinées à empêcher la copie de fichiers musicaux. Une sorte "d'invitation à hacker" en toute légalité pour être certain que la protection est inviolable, ou à tout le moins pour en connaître les faiblesses et les corriger.
Les plus grandes universités se sont prises au jeu. Parmi celles-ci, l'équipe du professeur Felten de la prestigieuse université de Princeton. Le professeur a du reste remporté le concours en brisant trois des cinq protections proposées.
La semaine passée, le professeur s'apprêtait à publier l'ensemble de ses travaux et à en faire une présentation lors d'un colloque qui devait rassembler de nombreux universitaires.
La mise en demeure du SDMI:
Le 9 avril, le professeur Felten est stupéfait de recevoir une mise en demeure du SDMI l'enjoignant de ne pas publier le résultat de ses recherches sous peine de poursuites judiciaires. La lettre se fonde sur le Digital Millenium Copyright Act (DMCA).
Communiqué de l'autre net et d'ouvaton face à l'affaire jeboycottedanone
Voici un communiqué d'ouvaton et l'autre net. Je le copie/colle, il est très interressant, et (pour une fois dans un communiqué !) l'essentiel y est dit. Bonne lecture.
L'Autre Net et Ouvaton s'inquiètent à propos du jugement en référé rendu au sujet du site parodique http://www.jeboycottedanone.com et de ses suites.
L'Autre Net et Ouvaton, nés de la fermeture d'Altern consécutive à la loi du 1er août 2000 relative à la liberté de communication, comptant plus de 1200 membres fondateurs, coopérateurs, associés et webmestres, s'inquiètent du jugement rendu lundi 23 avril 2001 par la juge Evelyne Delbes dans l'affaire qui oppose Danone à Olivier Malnuit, créateur du site jeboycottedanone.com. Olivier Malnuit a été condamné à payer 5000 francs à Danone, et l'usage du logo de Danone, même à des fins parodiques, lui est interdit, dans l'attente du jugement sur le fond, prévu pour le 30 mai.
[...] (voir la suite dans le lien)
L'Autre Net et Ouvaton s'inquiètent à propos du jugement en référé rendu au sujet du site parodique http://www.jeboycottedanone.com et de ses suites.
L'Autre Net et Ouvaton, nés de la fermeture d'Altern consécutive à la loi du 1er août 2000 relative à la liberté de communication, comptant plus de 1200 membres fondateurs, coopérateurs, associés et webmestres, s'inquiètent du jugement rendu lundi 23 avril 2001 par la juge Evelyne Delbes dans l'affaire qui oppose Danone à Olivier Malnuit, créateur du site jeboycottedanone.com. Olivier Malnuit a été condamné à payer 5000 francs à Danone, et l'usage du logo de Danone, même à des fins parodiques, lui est interdit, dans l'attente du jugement sur le fond, prévu pour le 30 mai.
[...] (voir la suite dans le lien)
IBM et l'holocauste, épisode II
En février, nous avions vu sortir l'ouvrage d'Edwin Black, intitulé IBM et l'holocauste, qui avait suscité une foule de commentaires (la news du 13 février). Sans connaitre son contenu et avoir une connaissance poussée du sujet, il aurait été douteux de donner un jugement catégorique sur l'ouvrage. A l'occasion d'un article, dans l'Histoire (#254, mai 2001) sur l'industrie de l'Holocauste, de Norman Finkelstein, Annette Wierworka, directrice de recherche au CNRS, historienne du génocide, a eu l'opportunité de donner un avis, qu'on peut supposer éclairé, sur l'ouvrage d'Edwin Black. En voici un extrait :
" [...] IBM et l'holocauste, c'est en effet ce qu'on peut appeller un « coup médiatique » : un livre préparé dans le plus grand secret, dont les droits ont été vendus - probablement très cher - à la maison d'édition Robert Laffont. Et dont le lancement répond aux lois du marketing.
Seuls certains journaux ont eu l'exclusivité des épreuves et de l'interview de l'auteur. Du fait de l'embargo posé par l'éditeur, personne, avant la sortie du livre, n'a eu la possibilité de vérifier les informations et la documentation de l'auteur.
Le contenu du livre mérite à peine qu'on s'y arrete. Edwin Black dénonce le role supposé central d'IBM dans l'extermination des juifs d'Europe. Il dit que les dimensions de la Shoah sont liées à l'utilisation des machines IBM. Ce qui n'est aucunement étayé. [...] "
De quoi se faire un avis plus objectif sur la teneur de l'ouvrage et l'implication d'IBM dans l'holocauste, n'est-ce pas...
" [...] IBM et l'holocauste, c'est en effet ce qu'on peut appeller un « coup médiatique » : un livre préparé dans le plus grand secret, dont les droits ont été vendus - probablement très cher - à la maison d'édition Robert Laffont. Et dont le lancement répond aux lois du marketing.
Seuls certains journaux ont eu l'exclusivité des épreuves et de l'interview de l'auteur. Du fait de l'embargo posé par l'éditeur, personne, avant la sortie du livre, n'a eu la possibilité de vérifier les informations et la documentation de l'auteur.
Le contenu du livre mérite à peine qu'on s'y arrete. Edwin Black dénonce le role supposé central d'IBM dans l'extermination des juifs d'Europe. Il dit que les dimensions de la Shoah sont liées à l'utilisation des machines IBM. Ce qui n'est aucunement étayé. [...] "
De quoi se faire un avis plus objectif sur la teneur de l'ouvrage et l'implication d'IBM dans l'holocauste, n'est-ce pas...
Le pot de fer contre le pot de terre
Danone a gagné son procès contre "jeboycottedanone.com". Le site, destine à protester contre le plan social de la compagnie Gervais-Danone, avait été crée par un particulier. La pétition proposée sur le site avait déjà reçu de nombreuses signatures. Le tribunal de grande instance de Paris a interdit l'utilisation des marques de la compagnie Danone, entrainant la fermeture du site. Non contente de cette décision, Danone demande 100.000F de dommages et intérêts pour "atteinte à la renommée de la marque".
D'accord, l'appel au boycott est interdit en France. Cependant, vu que les appels au boycott dans les autres média (publics, radio, presse, tv...) n'ont pas subi le meme traitement, on se rend compte qu'il existe deux poids deux mesures lorsqu'il s'agit de juger la liberté d'expression dans les média "classiques" et celle sur Internet. La methode classique du procès d'un particulier par une grosse compagnie a encore fait ses preuves...
D'accord, l'appel au boycott est interdit en France. Cependant, vu que les appels au boycott dans les autres média (publics, radio, presse, tv...) n'ont pas subi le meme traitement, on se rend compte qu'il existe deux poids deux mesures lorsqu'il s'agit de juger la liberté d'expression dans les média "classiques" et celle sur Internet. La methode classique du procès d'un particulier par une grosse compagnie a encore fait ses preuves...
La déclaration des droits de l'homme est contradictoire?
Au sujet des lois sur les brevêts (informatiques, sur le genome, et les autres), on peut avoir l'idée de se reporter à la déclaration universelle des droits de l'homme, on y trouve l'article 27 intéressant notre sujet :
Article 27
1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.
La première partie de l'article dit que si votre compatriote agriculteur trouve une manière astucieuse et efficace d'irriguer son champs, vous pouvez jouir des bienfaits de ce progrès scientifique (vous êtes son compatriote).
La seconde partie de l'article dit que cet agriculteur rusé a le droit de garder sa découverte pour lui, d'échanger sa découverte contre la moitié de votre récolte, etc... propositions qui s'accordent mal avec le premier article.
Le débât sur la légitimité des brevêts est complexe. Je ne crois pas que l'on puisse de bonne foi proteger une invention, qui certainement n'est qu'une découverte, comme une propriété. Le savoir ne doit pas etre une propriété (qu'est-ce qui a gelé le développement scientifique dans le monde chretien de 800 à 1400?).
Aujourd'hui, il faut réfléchir sur la question des brevêts, engager le citoyen et faire agir l'étât.
Article 27
1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.
La première partie de l'article dit que si votre compatriote agriculteur trouve une manière astucieuse et efficace d'irriguer son champs, vous pouvez jouir des bienfaits de ce progrès scientifique (vous êtes son compatriote).
La seconde partie de l'article dit que cet agriculteur rusé a le droit de garder sa découverte pour lui, d'échanger sa découverte contre la moitié de votre récolte, etc... propositions qui s'accordent mal avec le premier article.
Le débât sur la légitimité des brevêts est complexe. Je ne crois pas que l'on puisse de bonne foi proteger une invention, qui certainement n'est qu'une découverte, comme une propriété. Le savoir ne doit pas etre une propriété (qu'est-ce qui a gelé le développement scientifique dans le monde chretien de 800 à 1400?).
Aujourd'hui, il faut réfléchir sur la question des brevêts, engager le citoyen et faire agir l'étât.
Un effet pervers du brevetage des gènes
Voici un article de la Recherche du moi d'avril qui est très intéressant.
« Le marché des tests de prédisposition au cancer du sein illustre les dérives engendrées par l'appropriation par des entreprises des gènes humains qu'elles ont contribué à découvrir. Les gènes humains devraient être considérés comme un bien commun de la recherche et de la santé publique. »
« Le marché des tests de prédisposition au cancer du sein illustre les dérives engendrées par l'appropriation par des entreprises des gènes humains qu'elles ont contribué à découvrir. Les gènes humains devraient être considérés comme un bien commun de la recherche et de la santé publique. »
Conférence sur la rémunération pour copie privée.
Le jeudi 5 Avril aura lieu une conférence débat organisée par le DESS du droit du multimédia et de l'informatique de l'Université Paris 2.
A cette conférence participera une personne dont le nom ne vous est certainement pas inconnu : Monsieur Francis Brun-Buisson.
Pour le lieu et l'heure c'est à 09H00, salle des conseils Université Paris 2, 12 Place du Panthéon. 75005 Paris.
A cette conférence participera une personne dont le nom ne vous est certainement pas inconnu : Monsieur Francis Brun-Buisson.
Pour le lieu et l'heure c'est à 09H00, salle des conseils Université Paris 2, 12 Place du Panthéon. 75005 Paris.
Canal+ attaque Xawdecode
Après des années d'immobilisme, Canal+ semble mal accepter la présence des logiciels de décryptage Nagravision et s'en va t'en guerre contre eux.
Cela englobe hélas Xawdecode (la version 1.3 vient de sortir avec un filtre ligne violettes!).
L'attaque de Canal+ a été lancée le 20 mars dernier sous forme d'un constat d'huissier envoyé aux différents hébergeurs concernés.
Xawdecode est un projet sous licence GNU/GPL basé sur le logiciel XawTV.
Il permet de regarder la TV sous Linux (grâce à une carte TunerTV équipée de chipset BT8x8) et de décoder les chaines encryptées en Nagravision.
Le décryptage s'effectue uniquement si une clé de décryptage, matérialisée par un fichier key.txt, est présente dans le répertoire du logiciel.
Ce fichier key.txt est bien entendu protégé par les lois sur la propriété intellectuelle et n'est pas inclus dans les archives de Xawdecode. On n'est donc pas du tout dans le même cas que DeCSS.
De plus, l'algorithme de décryptage utilisé dans Xawdecode ne fonctionne pas du tout de la même façon que celui utilisé dans un décodeur officiel.
Xawdecode utilise un algorithme de corrélation des lignes basée sur les prpriétés de l'image vidéo pour trouver la clé de décryptage alors qu'un décodeur officiel récupère la clé de décryptage dans les lignes télétexte.
On ne peut donc pas assimiler Xawdecode a une contrefaçon d'un décodeur officiel Canal+.
Hélas, cela n'empêche pas Canal+ de faire les gros yeux et de tenter de réduire Xawdecode au silence.
Cela englobe hélas Xawdecode (la version 1.3 vient de sortir avec un filtre ligne violettes!).
L'attaque de Canal+ a été lancée le 20 mars dernier sous forme d'un constat d'huissier envoyé aux différents hébergeurs concernés.
Xawdecode est un projet sous licence GNU/GPL basé sur le logiciel XawTV.
Il permet de regarder la TV sous Linux (grâce à une carte TunerTV équipée de chipset BT8x8) et de décoder les chaines encryptées en Nagravision.
Le décryptage s'effectue uniquement si une clé de décryptage, matérialisée par un fichier key.txt, est présente dans le répertoire du logiciel.
Ce fichier key.txt est bien entendu protégé par les lois sur la propriété intellectuelle et n'est pas inclus dans les archives de Xawdecode. On n'est donc pas du tout dans le même cas que DeCSS.
De plus, l'algorithme de décryptage utilisé dans Xawdecode ne fonctionne pas du tout de la même façon que celui utilisé dans un décodeur officiel.
Xawdecode utilise un algorithme de corrélation des lignes basée sur les prpriétés de l'image vidéo pour trouver la clé de décryptage alors qu'un décodeur officiel récupère la clé de décryptage dans les lignes télétexte.
On ne peut donc pas assimiler Xawdecode a une contrefaçon d'un décodeur officiel Canal+.
Hélas, cela n'empêche pas Canal+ de faire les gros yeux et de tenter de réduire Xawdecode au silence.
Article sur les brevets logiciels dans télérama
Un article sur les brevets logiciel sur le site de télérama. On y parle des brevets déposé par l'Aful. L'article est objectif (un peu anti-brevet quand même). Il a le mérite de présenter le sujet aux non spécialistes avec en plus une série de liens sur les sites qui parlent des brevets.
Aol perd et risque de perdre à nouveau!
AOL France, assigné en référé par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, a été condamné pour "publicité illicite" concernant son forfait Internet illimité.
La descision de la cour d'appel les oblige à placer sur leur portail le rendu du jugement, chose qu'AOL a fait sauf qu'il fait la trouver cette page!
La chasse au trésor est lancée!
La descision de la cour d'appel les oblige à placer sur leur portail le rendu du jugement, chose qu'AOL a fait sauf qu'il fait la trouver cette page!
La chasse au trésor est lancée!
Hailstorm: des services
Microsoft a annoncé hier son plan pour l'avenir (lire 2002 au plus tot, en version 1): Hailstorm ou le concept de serveur centralisé (chez Microsoft) avec des échanges en XML (via SOAP) et un serveur central d'identification (Passeport).
Cela touche le monde Linux qu'il le veuille ou non, parce que Windows prochaine version et Office M+1 supporteront/forceront l'utilisation de Hailstorm.
L'avantage c'est que le XML/SOAP c'est du texte, c'est un format standard, donc l'intéropérabilité est plus grande.
L'inconvenient potentiel diront les cyniques, c'est que Microsoft n'est pas stupide au point de laisser les autres remettre la main sur ce qu'elle controle (le desktop) donc .NET est juste un moyen de gagner des parts de marcher au niveau serveur.
L'inconnu, c'est comment ca va marcher pour les pays qui payent l'accès Internet à la durée.
Accessoirement, ca soulève le problème des services WEB et de comment ils contournent la "viralité de la GPL" ("the ASP hole" en anglais), est-ce qu'un programme propriétaire "sans les sources" qui interagit via XML-RPC/SOAP/RPC avec un programme GPL devrait etre GPL ou point ?
Cela touche le monde Linux qu'il le veuille ou non, parce que Windows prochaine version et Office M+1 supporteront/forceront l'utilisation de Hailstorm.
L'avantage c'est que le XML/SOAP c'est du texte, c'est un format standard, donc l'intéropérabilité est plus grande.
L'inconvenient potentiel diront les cyniques, c'est que Microsoft n'est pas stupide au point de laisser les autres remettre la main sur ce qu'elle controle (le desktop) donc .NET est juste un moyen de gagner des parts de marcher au niveau serveur.
L'inconnu, c'est comment ca va marcher pour les pays qui payent l'accès Internet à la durée.
Accessoirement, ca soulève le problème des services WEB et de comment ils contournent la "viralité de la GPL" ("the ASP hole" en anglais), est-ce qu'un programme propriétaire "sans les sources" qui interagit via XML-RPC/SOAP/RPC avec un programme GPL devrait etre GPL ou point ?
la prescription s'applique aux publications sur internet
La cour de cassation a finalement décidé que le délai de prescription était valable sur le réseau.
Aux dernières nouvelles, la publication d'une information diffamatoire était vue comme une infraction continue et aucune prescription n'était donc possible. L'argument avait de quoi tenir en apparence puisque n'importe qui pouvait aller sur un site des mois après la mise en ligne de l'article mais... on peut tout aussi bien relire un journal ou un livre des mois plus tard et là, la prescription s'applique. La cour de cassation a donc décidé d'appliquer aussi la prescription aux publication sur le net, pour une fois qu'on s'intéresse à nos libertés d'internautes.
Voilà un lien sur Libération où la nouvelle est un peu détaillée.
Aux dernières nouvelles, la publication d'une information diffamatoire était vue comme une infraction continue et aucune prescription n'était donc possible. L'argument avait de quoi tenir en apparence puisque n'importe qui pouvait aller sur un site des mois après la mise en ligne de l'article mais... on peut tout aussi bien relire un journal ou un livre des mois plus tard et là, la prescription s'applique. La cour de cassation a donc décidé d'appliquer aussi la prescription aux publication sur le net, pour une fois qu'on s'intéresse à nos libertés d'internautes.
Voilà un lien sur Libération où la nouvelle est un peu détaillée.
La Scientologie s'en prend à Slashdot
Un anonymous coward a posté sur slashdot un commentaire contenant un extrait copyrighté appartenant à l'église de scientologie. La scientologie, appliquant le DMCA, menace slashdot de poursuites judiciaires si l'extrait n'est pas retiré des commentaire. Suivant les conseils de leurs avocats, l'équipe de slashdot à donc fait le choix de le retirer, plutot que de se lancer dans un procès couteux à l'issue (très) incertaine...
L'audacieux "Mr Taxe-Moi"
Les taxes numériques n'ont apparemment pas encore fini de parler d'elles. C'est tout au moins ce que l'on peut constater en feuilletant le numéro 1486 du Point (hebdo tres mediatique), rubrique "PointCom".
En effet, l'interview de celui qu'on surnomme "Monsieur Taxe numérique" trône fièrement a la page 143. Phrase d'introduction : " Francis Brun-Buisson est l'homme qui taxe les supports numériques vierges. Portrait d'un iconoclaste qui ne compte plus ses ennemis. ". Sans équivoque.
Cet "inconnu du grand public" est le responsable - entre autres - de la récente taxe sur les supports enregistrables tels CDs ou encore MiniDisc (cf Decembre-Janvier). Selon ses prores dires, il "se bat pour imposer une revalorisation de la redevance sur les produits numériques vierges du type CD, MiniDisc ou encore DVD" ! Son obstination a fini par payer, remarque Le Point, puisque la taxe se chiffre a 98millions pour cette année et elle est prévue aux environs de... 700 millions de francs en 2001 ! Alors, payer pour des artistes qu'on ne connait pas, est-ce le jackpot de l'Etat ? A en croire ses nouveaux projets, oui : "C'est un obstiné. Il vient de rouvrir les négociations pour passer à la deuxième phase de son plan antipirate : créer une taxe - une nouvelle ! - sur les produits à mémoire intégrée : les lecteurs MP3, la nouvelle génération de décodeurs câble ou satellite, mais aussi les disques durs. Certes, à l'en croire, ce n'est pas une taxe, mais une « redevance ». Nuance... "
Le Point reconnait quand meme que "Le sujet est politiquement sensible et il faut naviguer à vue. Le récent flop de Catherine Tasca, qui envisageait la création d'une redevance sur les disques durs, est là pour le rappeler". Sans compter les récents sondages (dans lesquels il est clairement dit par exemple, que ceux qui téléchargent sur des serveurs comme Naspter sont parmi ceux qui achetent le plus de CD audio) et les nombreuses pétitions anti-taxe naviguant sur le Net.
En effet, l'interview de celui qu'on surnomme "Monsieur Taxe numérique" trône fièrement a la page 143. Phrase d'introduction : " Francis Brun-Buisson est l'homme qui taxe les supports numériques vierges. Portrait d'un iconoclaste qui ne compte plus ses ennemis. ". Sans équivoque.
Cet "inconnu du grand public" est le responsable - entre autres - de la récente taxe sur les supports enregistrables tels CDs ou encore MiniDisc (cf Decembre-Janvier). Selon ses prores dires, il "se bat pour imposer une revalorisation de la redevance sur les produits numériques vierges du type CD, MiniDisc ou encore DVD" ! Son obstination a fini par payer, remarque Le Point, puisque la taxe se chiffre a 98millions pour cette année et elle est prévue aux environs de... 700 millions de francs en 2001 ! Alors, payer pour des artistes qu'on ne connait pas, est-ce le jackpot de l'Etat ? A en croire ses nouveaux projets, oui : "C'est un obstiné. Il vient de rouvrir les négociations pour passer à la deuxième phase de son plan antipirate : créer une taxe - une nouvelle ! - sur les produits à mémoire intégrée : les lecteurs MP3, la nouvelle génération de décodeurs câble ou satellite, mais aussi les disques durs. Certes, à l'en croire, ce n'est pas une taxe, mais une « redevance ». Nuance... "
Le Point reconnait quand meme que "Le sujet est politiquement sensible et il faut naviguer à vue. Le récent flop de Catherine Tasca, qui envisageait la création d'une redevance sur les disques durs, est là pour le rappeler". Sans compter les récents sondages (dans lesquels il est clairement dit par exemple, que ceux qui téléchargent sur des serveurs comme Naspter sont parmi ceux qui achetent le plus de CD audio) et les nombreuses pétitions anti-taxe naviguant sur le Net.
Le gouvernement anglais refuse les brevets logiciels
Quand j'ai lu la nouvelle sur slashdot que la consultation anglaise était finie et qu'elle ne soutenait pas les brevêts, j'ai été tellement content et surpris, que j'ai couru en faire cette petite traduction. En la redigeant, je l'ai mieux comprise, et je suis moins chaud maintenant.
Autant en ce qui concerne les méthodes commerciales, le texte est clair: non, autant en ce qui concerne les logiciels, il devient moins enthousiasmant sur la fin.
En clair, ils veulent garder les choses comme elles sont: ne pas étendre les brevets, d'accord, mais garder la brevabilité des logiciels associés à un effet technologique (ou quelque chose dans ce style de jargon). Ils disent vouloir par contre clarifier la situation d'un point de vue légal, bien que ne sachant pas comment faire.
Mais c'est certain qu'ils vont essayer puisque "Dans cette partie du marché, il y a moins de participants et ce sont de puissantes sociétés."
PS: je ne suis pas un traducteur pro, n'hesitez pas à signaler les erreurs
Autant en ce qui concerne les méthodes commerciales, le texte est clair: non, autant en ce qui concerne les logiciels, il devient moins enthousiasmant sur la fin.
En clair, ils veulent garder les choses comme elles sont: ne pas étendre les brevets, d'accord, mais garder la brevabilité des logiciels associés à un effet technologique (ou quelque chose dans ce style de jargon). Ils disent vouloir par contre clarifier la situation d'un point de vue légal, bien que ne sachant pas comment faire.
Mais c'est certain qu'ils vont essayer puisque "Dans cette partie du marché, il y a moins de participants et ce sont de puissantes sociétés."
PS: je ne suis pas un traducteur pro, n'hesitez pas à signaler les erreurs