La tâche première d’un gestionnaire de mots de passe est de garder en sécurité des informations sensibles (mots de passe, identifiants, adresses URL…) et de pouvoir les restituer de façon commode.
Certains gestionnaires permettent de générer des mots de passe à la demande : l’utilisateur n’a alors même plus besoin de voir ou de connaître le mot de passe, hormis le mot de passe maître (qui donne accès à tous les autres), et peut multiplier l’opération pour créer autant de mots de passe qu’il le souhaite. Sans avoir la prétention de résoudre toutes les questions relatives à la sécurité et à l’usage de mots de passe, cette pratique pourrait contribuer à augmenter leur sûreté d’un cran en dissuadant les usagers de réutiliser le même mot de passe pour des comptes différents, réduisant ainsi l’impact de leur compromission sur les serveurs (qui est un problème concret, comme peut l’illustrer le site Have I Been Pwned).
Il existe pléthore de gestionnaires, qui se distinguent par plusieurs critères :
- logiciel libre ou propriétaire ;
- sécurité (audits réalisés, utilisation d’algorithmes de chiffrement sérieux et non dépassés…) ;
- synchronisation possible ou non entre plusieurs emplacements ou appareils ;
- facilité d’utilisation (intégration avec les navigateurs) ;
- disponibilité sur différents systèmes d’exploitation ;
- format de stockage (portabilité) ;
- type d’utilisation (personnel, groupe).
Nous n’en présentons ici qu'une sélection. Notre choix s’est d’abord porté sur des logiciels libres et supportés par une communauté active ; de même, il est important qu’ils soient disponibles sur un maximum de plates‐formes avec au moins une possibilité de synchronisation (Git, WebDAV, Dropbox…) pour pouvoir fonctionner au sein d’une famille ou d’un groupe. Le choix est forcément arbitraire et dépend aussi de la disponibilité et de la bonne volonté des rédacteurs.