GValiente développe un SDK pour créer des jeux pour la console Game Boy Advance : Butano.
Cet entretien revient sur son parcours et les raisons qui l’ont amené à s’intéresser à cette console.
GValiente développe un SDK pour créer des jeux pour la console Game Boy Advance : Butano.
Cet entretien revient sur son parcours et les raisons qui l’ont amené à s’intéresser à cette console.
Ces derniers temps ont été très riches en événements dans le monde graphique libre.
Une première phase du remodelage intégral de la pile graphique de nos systèmes libres avait commencé par DRI2, apportant notamment la possibilité à un compositeur tel que Compiz de rediriger le rendu OpenGL d’une fenêtre (Redirected Direct Rendering), puis le Kernel Mode Setting (KMS) permettant de transférer la gestion des modes vidéo et de la mémoire vidéo du pilote graphique X.Org (DDX) vers le noyau, et enfin, Gallium3D, le cadriciel de Tungsten Graphics, permettant la mise en commun de nombreuses fonctionnalités auparavant implémentées dans chaque pilote graphique.
Très récemment, le noyau 2.6.38 a apporté le kernel page flipping, permettant l’arrivée du futur serveur d’affichage Wayland développé par Kristian Høgsberg (également auteur de DRI2 et de AIGLX) et popularisé par Mark Shuttleworth (qui souhaite son adoption dans Ubuntu dès l’année prochaine). Les bibliothèques graphiques GTK+ 3 et Qt 4 ont déjà des back-ends permettant le fonctionnement expérimental des applications GNOME 3 ou KDE 4 sous Wayland…
Parmi les plus récents événements, de nombreux étudiants ont proposé des projets en lien avec la pile graphique libre utilisée par GNU/Linux à l’occasion de l’édition 2011 du Google Summer of Code (GSoC). Ces projets sont plus précisément des « state trackers » pour Gallium3D :
un étudiant belge du nom de Denis Steckelmacher (alias steckdenis), a proposé rien de moins qu’un state tracker OpenGL 4.1, entièrement récrit. Ce projet ayant été jugé bien trop ambitieux par les développeurs Mesa / Gallium3D dans le cadre du GSoC, ces derniers lui ont proposé de travailler sur le remplacement des représentations intermédiaires propres à Gallium3D (Mesa IR) par une sémantique [GLSL] plus standard. Après coup, cette idée n’a pas fait non plus l’unanimité au sein des développeurs, avec notamment deux sociétés, Intel et LunarG travaillant actuellement sur ces fameuses représentations intermédiaires. Denis Steckelmacher a finalement décidé de travailler sur Clover, le state tracker OpenCL, permettant d’exploiter la puissance des GPU pour le calcul intensif, avec pour objectif obtenir un state tracker fonctionnel réalisant, dans un premier temps, les calculs OpenCL sur le processeur en utilisant LLVMpipe, un moteur de « rendu OpenGL » logiciel basé sur LLVM (Low Level Virtual Machine).
un étudiant français, Émeric Grange (alias Emeric_), participerait également au GSoC 2011, avec pour projet le développement d’un décodeur vidéo WebM / VP8 accéléré via les [[shaders]] des processeurs graphiques. Tout cela serait placé dans un state tracker Gallium3D, qui exposerait ses fonctions aux lecteurs multimédias comme VLC, MPlayer et Totem (via un greffon GStreamer) à travers l’API VDPAU de NVIDIA.
Ce state tracker pourrait constituer un bon point de départ pour la prise en charge générique du décodage matériel d’autres formats vidéo, tels que le MPEG 4 ASP (DIVX < 7) et MPEG 4 AVC (H.264) ou le MPEG 2 (déjà pris en charge par le state tracker XvMC). À noter que, comme pour la gestion des textures compressées S3TC, la gestion de ces formats devra faire l’objet d’une analyse des brevets / licences impliqués.
Certes, tout n’est pas rose du côté de la pile graphique Linux, mais au moins ça bouge et ça avance plutôt dans le bon sens. Voir ci-dessous pour les détails.
L’équipe IMAGE du GREYC est heureuse de pouvoir fêter avec vous les dix années d’existence du logiciel G’MIC, son cadriciel libre (sous licence CeCILL), générique et extensible pour le traitement des images.
Le GREYC est un laboratoire de recherche publique en sciences du Numérique, situé à Caen en Normandie, et chapeauté par trois tutelles : le CNRS (UMR 6072), l’Université de Caen et l’ENSICAEN.
G’MIC-Qt, l’interface utilisateur principale du projet libre G’MIC.
Cet anniversaire décennal nous donne l’occasion rêvée, d’une part, d’annoncer la sortie d’une nouvelle version de ce logiciel libre (numérotée 2.3.4), et d’autre part, de partager avec vous (comme à notre habitude) un résumé des dernières fonctionnalités notables ajoutées depuis la dernière dépêche sur G’MIC, publiée sur LinuxFr.org en février 2018.
Le desktop shell Enlightenment vient de sortir en version 17. L'un des derniers grands vaporwares du logiciel libre vient effectivement de prendre forme matérielle. C'est donc un rude coup porté contre l'équipe du Hurd. Michael Blumenkrantz, le release manager du projet a été sans pitié. Il vient de propulser les sources finales en orbite basse à la date exacte prévue par les Mayas. Alors toi, lectrice ou lecteur, si tu as été un fan de la première heure, un ayatollah de E16, un bidouilleur invétéré, si tu trouves que Gnome est impotent, que KDE est une usine à gaz et que Xfce commence décidément à avoir du cholestérol, alors lis bien ce qui suit. Il est l'heure de recommencer à se marrer avec son bureau !
La suite bureautique multiplateforme LibreOffice 5.0 a été publiée le 5 août 2015. Cette nouvelle version non finalisée est destinée aux utilisateurs expérimentés — les autres, tel que les entreprises et les administrations sont invités à rester sous LibreOffice version 4.4.5.
Nous vous proposons la traduction d'un billet du blog d'un meneur dans le développement de LibreOffice. Il s'agit de Michael Meeks vice-président de l'éditeur Collabora spécialisé dans l'intégration de la suite LibreOffice.
Ce billet décrit l'ensemble des actions réalisées en profondeur durant tout le cycle de développement menant à cette version 5.0 de LibreOffice.
Son billet est publié sous licence CC0, et également dans le domaine public.
VTK est une bibliothèque libre incontournable de la visualisation scientifique, pourtant peu citée sur LinuxFr. Rattrapons le retard !
VTK est en quelque sorte le couteau suisse de la visualisation scientifique. La suite de cet article vous donnera un aperçu de ses domaines d’utilisation en s’appuyant sur de nombreux exemples abondamment illustrés.
Il y a un bail, j’avais dit que je voulais un jour parler des architectures haute performance, et de leur potentiel futur. Je me lance donc ici, en espérant que certains se permettront de me corriger là où j’aurai fait des erreurs (sans doute nombreuses).
Je vais diviser ces explications en trois parties. La première (qui suit juste après) va juste faire un rappel sur les architectures « séquentielles » de base. La deuxième partie (à venir très bientôt) s’occupera de décrire les systèmes multi‐processeurs et multi‐cœurs, ainsi que la raison de leur existence. J’en profiterai pour aussi expliquer les problèmes récurrents liés à l’exploitation de systèmes haute performance. La dernière partie parlera des efforts effectués en ce moment pour fabriquer les supercalculateurs du futur (disons à l’horizon 2020-2025).
Cet été, Lin Clark a publié un article assez détaillé sur le fonctionnement du nouvel interpréteur CSS qui sera utilisé par les futures versions de Firefox.
Comme l’article est assez détaillé et qu’il révèle ce qui fait la magie de Rust et du projet Quantum, nous avons décidé de vous proposer une traduction dans la suite de la dépêche.
Veuillez noter que l’article original est sous licence _Creative Common Attribution — Partage dans les mêmes conditions 3.0 non transposé, cette dépêche suit donc les mêmes règles.
Le C est un langage de programmation développé depuis 1972 par Kenneth Thompson, Brian Kernighan et Dennis Ritchie. Il est, au départ, étroitement lié au développement du système UNIX, mais il a par la suite trouvé de nombreuses autres utilisations.
Il a influencé le développement de plusieurs autres langages dont C++, Objective-C, Java, D et C#.
La version C23, qui sera vraisemblablement finalisée en 2023, apporte son lot de nouveautés.
Après un bref historique de la normalisation du langage, cet article parcourt les principaux changements présents dans cette nouvelle version.
La sortie de la version stable 3.19 du noyau Linux a été annoncée le dimanche 8 février 2015 par Linus Torvalds. Le nouveau noyau est, comme d’habitude, téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org. Le détail des évolutions, nouveautés et prévisions se trouve dans la seconde partie de la dépêche.
Pour rappel, la page wiki rédiger des dépêches noyau signale quelques possibilités pour aider à la rédaction et s’y impliquer (ce que tout inscrit peut faire, ne serait‐ce que traduire^Wsynthétiser les annonces de RC).
La sortie de la version stable 3.4 du noyau Linux vient d'être annoncée par Linus Torvalds. Le nouveau noyau est, comme d'habitude, téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org.
Le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche.
PS. : Merci à toutes les personnes qui ont aidé à traduire les courriels de RC quand cette dépêche était dans l'espace de rédaction: laurent wandrebeck, detail_pratique, khalahan, _PhiX_, Damien Szczyt, Akiel et Benoît.
La sortie de la version stable 2.6.39 du noyau Linux vient d’être annoncée par Linus Torvalds. Le nouveau noyau est, comme d’habitude, téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org.
Le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche.
PS : merci aux contributeurs qui ont participé à la rédaction collaborative de la dépêche en aidant à traduire les annonces de RC de Linus.
La sortie de la version stable 3.2 du noyau Linux vient d'être annoncée par Linus Torvalds sur la liste de diffusion et sur Google+. Le nouveau noyau est, comme d'habitude, téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org.
Le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche.
P.‐S. : Merci à toutes les personnes qui ont aidé à traduire les courriels de RC quand cette dépêche était dans l'espace de rédaction. Merci également à Laurent Wandrebeck (low) pour sa contribution sur la brève concernant DVFS.
Si la compression vidéo sans perte est moins tendance que celle avec perte, elle reste utile dans certains domaines (par exemple l’archivage, que ce soit pour son stockage ou sa transmission, qu’il concerne des enregistrements de procès importants pour l’histoire ou le dernier blockbuster à la mode).
L’Internet Engineering Task Force (IETF) avait déjà normalisé des formats de compression avec perte (Opus, pour l'audio), mais pas encore de format sans perte : c'est à présent chose faite, cette fois-ci en matière de vidéo, avec la normalisation de FFV1 sous le doux nom de RFC 9043.
Tous les articles sont le fruit du travail de la communauté. Grâce au système de rédaction coopérative du site, on peut s’aider les uns les autres. Pas besoin d’expertise pour participer.