Évolutions techniques de systemd

Posté par  . Modéré par baud123. Licence CC By‑SA.
144
2
août
2011
Linux

LinuxFr.org a déjà publié quelques articles à propos de systemd, sans entrer trop dans les détails des améliorations techniques.

On trouve en particulier un entretien avec son auteur, Lennart Poettering, et un journal contestant la qualité et les dépendances du code.

L’arrivée de systemd provoque pas mal de remous, justifiés ou non. On peut citer l’objectif « Linux only » affiché par l’auteur, les multiples dépendances et en particulier celle de D-Bus, la personnalité de l’auteur et la qualité de ses réalisations précédentes, le périmètre de responsabilité de systemd (gdm) et probablement de nombreux autres points.

Cet article a pour objectif de passer en revue les évolutions techniques et les objectifs de systemd. Les autres questions citées ci‐dessus ne sont pas injustifiées (en tout cas, pas toutes), mais sont en dehors du périmètre fixé.

L’article se base essentiellement sur les présentations de Lennart Poettering publiées sur son site en particulier, certains paragraphes sont des traductions un peu condensées de sa présentation initiale.

Merci aux relecteurs : Davy, Spack, npa.

systemd : l’init martyrisé, l’init bafoué, mais l’init libéré !

127
24
fév.
2015
Linux

systemd est un projet composé de trois parties distinctes :

  • un processus d’initialisation, systemd, qui s’occupe de gérer le démarrage, du lancement du noyau Linux à l’interface graphique, et de la surveillance des processus ;
  • un ensemble d’outils qui contrôlent le processus systemd, notamment systemctl, et qui permettent, entre autres, de suivre, redémarrer et arrêter les différents services d’une machine ;
  • un jeu d’outils qui peuvent être utilisés comme base pour la création d’un système d’exploitation complet — un peu à la manière de ce que le projet GNU propose, mais avec une portabilité beaucoup plus réduite.

La première version de systemd a été publiée le 30 mars 2010. Presque cinq ans plus tard, quasiment toutes les distributions majeures l’ont adopté.

Remplaçant un composant central du système, il n’est pas étonnant que l’arrivée de systemd ait provoqué de nombreuses réactions. Elles ont parfois été violentes, mais pourquoi au juste ?

Cette dépêche éminemment collective (à peu près tous les contributeurs habituels sont venus participer, pour faire court) présente un état des lieux des opinions en présence, dans une démarche de remise à plat et d’apaisement, un peu similaire à celle entreprise ici ou et visible ici.

Sortie de Linux 3.17

110
13
oct.
2014
Linux

La sortie de la version stable 3.17 du noyau Linux a été annoncée le 5 octobre 2014 par Linus Torvalds. Le nouveau noyau est, comme d’habitude, téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org. Le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche.

Exploiter inotify, c’est simple

93
24
nov.
2014
Linux

Intégré à partir de Linux 2.6.13, le mécanisme inotify permet de mettre en place des actions associées à l’évolution de l’état du système de fichiers. À l’occasion des 10 ans de ce projet, cette dépêche va vous donner des pistes pour exploiter ce mécanisme qui pourra vous simplifier bien des tâches d’administration.

Sortie du noyau Linux 4.9

92
8
fév.
2017
Linux

La sortie de la version stable 4.9 du noyau Linux a été annoncée le dimanche 11 décembre 2016 par Linus Torvalds. Le nouveau noyau est, comme d’habitude, téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org.

Le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche (qui est sous licence CC BY-SA).

Les deux filles nerds implémentent BBR, un nouvel algorithme d’évitement de congestion TCP pour remplacer les douze autres algorithmes. Mais, à la fin, l’algorithme BBR, intégré dans Linux 4.9, n’est pas le meilleur dans tous les cas. Et les filles se rendent compte que maintenant elles font face à treize algorithmes et aucun pour remplacer les autres dans tous les cas !

Des nombres aléatoires dans le noyau Linux

Posté par  (site web personnel) . Édité par ZeroHeure, Benoît Sibaud, Davy Defaud et Xavier Teyssier. Modéré par ZeroHeure. Licence CC By‑SA.
89
3
sept.
2020
Linux

Basée sur un journal, cette dépêche présente les mécanismes de génération de nombres (pseudo‑)aléatoires dans le noyau Linux, et fait le point sur les principales évolutions survenues entre les versions 3.17 (en octobre 2014) et 5.6 (en mars 2020).

Sortie du noyau Linux 4.6

84
6
juin
2016
Linux

La sortie de la version stable 4.6 du noyau Linux a été annoncé le dimanche 15 mai 2016 par Linus Torvalds. Le nouveau noyau est, comme d’habitude, téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org.

Le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche (qui est sous licence CC BY-SA).

Sortie du noyau Linux 4.10

78
30
avr.
2017
Linux

La sortie de la version stable 4.10 du noyau Linux a été annoncée le 19 février 2017 par Linus Torvalds. Le nouveau noyau est, comme d’habitude, téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org.

Témoignage de Lars Wizenius : les 20 ans de Linux, souvenirs personnels

Posté par  . Modéré par baud123. Licence CC By‑SA.
74
1
sept.
2011
Linux

Je vous propose ci-dessous une traduction de ce poignant témoignage sur la genèse de Linux, par Lars Wirzenius.
Lars, camarade d'université de Linus, pose ici un œil très rafraichissant sur la personnalité de Linus, et la manière dont cette personnalité lui a permis de réaliser son noyau.

Bon, j'arrête d'essayer d'écrire et vous laisse découvrir l'article en question.

Ah oui, une dernière chose quand même : merci à tous les contributeurs qui ont participé à cette traduction.

Sortie du noyau Linux 4.11

65
31
mai
2017
Linux

La sortie de la version stable 4.11 du noyau Linux a été annoncée le 1er mai 2017 par Linus Torvalds. Le nouveau noyau est, comme d’habitude, téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org.

Entretien avec Linus Torvalds sur ZEIT ONLINE

Posté par  (site web personnel) . Édité par Davy Defaud et claudex. Modéré par Florent Zara.
63
18
nov.
2011
Linux

Anika Kehrer a interrogé Linus Torvalds pour le compte du quotidien allemand Zeit et de sa plate‐forme ZEIT ONLINE. C’est avec leurs aimables autorisations que je vous propose une traduction de cet entretien.

Le texte original de cet entretien est paru sur ZEIT ONLINE.

Sortie du noyau Linux 4.7

61
28
sept.
2016
Linux

La sortie de la version stable 4.7 du noyau Linux a été annoncée le dimanche 24 juillet 2016 par Linus Torvalds. Le nouveau noyau est, comme d’habitude, téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org. Le noyau a fêté ses 25 ans le 25 août 2016 \o/.

Le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche (qui est sous licence CC BY-SA).

Sortie du noyau Linux 4.8

61
16
déc.
2016
Linux

La sortie de la version stable 4.8 du noyau Linux a été annoncée le 2 octobre 2016 par Linus Torvalds. Le nouveau noyau est, comme d’habitude, téléchargeable sur les serveurs du site kernel.org.

Le détail des évolutions, nouveautés et prévisions est dans la seconde partie de la dépêche (qui est sous licence CC BY-SA).

btrfs avance à grands pas

Posté par  . Édité par Florent Zara et Nÿco. Modéré par claudex.
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60
20
fév.
2012
Linux

btrfs, « le petit système de fichiers qui monte », progresse chaque jour, notamment sous les houlettes d'Oracle (qui entend peser de tout son poids pour le faire admettre comme un concurrent sérieux à ZFS) et RedHat. Une petite recherche ciblée sur le net a permis de dénicher quelques nouvelles intéressantes. Chers lecteurs passionnés par les développements dans le monde austère et précautionneux du stockage de nos chères données, la suite de cette dépêche est pour vous !

NdM : merci à AP pour son journal.

TuxMake et le noyau Linux

60
9
mar.
2022
Linux

La compilation du noyau Linux est souvent présentée comme étant triviale : un appel à make et c’est réglé.

Cependant les choses se compliquent vite si l’on souhaite :

  • cross-compiler
  • utiliser différentes toolchains (ou versions)
  • reproduire une compilation sur une autre machine
  • utiliser une toolchain non-supportée par sa distribution

En connaissant bien le fonctionnement de sa distribution et les règles de compilations du noyau Linux, c’est tout à fait faisable même si cela reste fastidieux. D’ailleurs, beaucoup de développeurs du noyau possèdent un jeu de scripts maison pour cela.

Afin de rendre cela accessible à tous, Linaro a créé et maintient TuxMake.

Découvrez la communauté linux-sunxi

Posté par  . Édité par Nÿco, Benoît Sibaud, Pierre Jarillon, TBTB et tuiu pol. Modéré par Benoît Sibaud. Licence CC By‑SA.
54
9
mai
2013
Linux

La naissance de la communauté linux-sunxi a commencé avec une compagnie, Rhombus Tech, qui, surfant sur la vague médiatique de l'ordinateur au format carte de crédit Raspberry Pi, annonce un nouveau standard EOMA-68, spécifications physiques et matérielles. Ce qui intéresse surtout les gens, c'est le prix annoncé de 15$ US, possible grâce à l'utilisation du processeur A10 (un ARM Cortex-8 de la compagnie chinoise AllWinner Technology), dont le code source du noyau Linux et du u-boot (le chargeur d’amorçage de nombreuses cartes ARM, l'équivalent du BIOS du monde PC) est public.

Le nom de code de ce processeur est sun4i. Le processeur précédent est sun3i et le suivant est sun5i. D'où la généralisation en sunxi pour le nom de l'architecture dans le noyau.

En attendant la fameuse carte au standard EOMA-68, un des programmeurs de AllWinner, Tom Cubie, ouvre une petite boutique sur AliExpress (un site de e-commerce chinois) et commence à vendre des boîtes multimédia Mele A1000, basées sur le processeur A10, et avec un port UART console utilisable, ce qui permet de déboguer le boot. Un des gros avantages du processeur A10 est qu'il est impossible de le briquer, donc cela limite le risque pour les nouveaux. Briquer est un terme argotique de l'embarqué signifiant que l'ordinateur ne démarre plus, suite à une faute logicielle dans le firmware et donc est devenu aussi actif qu'une brique !

Autour du Mele se crée la communauté linux-sunxi qui commence à maintenir une branche du noyau Linux qui marche sur diverses machines utilisant le processeur A10. Et avec l'arrivée sur le marché chinois des clefs HDMI (un ordinateur qui se branche sur le port HDMI de votre TV et la transforme en terminal Android), aussi basées sur le processeur A10, un petit engouement se crée pour ces minuscules ordinateurs qui peuvent soudain démarrer Linux directement grâce au travail de la communauté.

Il en résulte plusieurs nouveaux développements que vous découvrirez dans la deuxième partie de l'article.

Publication de la mise à jour du livre Linux From Scratch

Posté par  . Modéré par Florent Zara. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
53
5
mar.
2011
Linux

L'équipe des auteurs du livre Linux From Scratch est heureuse de vous annoncer la publication de LFS version 6.8 (stable). Cette version contient de nombreux changements par rapport à celle 6.7 publiée en septembre 2010, notamment s'agissant des versions de logiciels aussi importants que Binutils (2.21), le noyau Linux (2.6.37), GCC (4.5.2) et Glibc (2.13). Vous y trouverez aussi des corrections de sécurité.

Un travail rédactionnel a également été accompli sur les explications contenues dans l'ouvrage, qui a cherché à la fois à les clarifier et à les améliorer.

N'hésitez pas à lire ce livre, disponible en anglais sur le site du projet, mais aussi en français. L'association Traduc.org qui assure sa traduction l'a publié moins d'une heure après l'annonce officielle et elle offre un support technique pour les francophones qui tentent l'aventure sans parler anglais.

N. D. M. : Linux From Scratch est un livre permettant de créer son propre système Linux complet et utilisable en n'utilisant que les versions des logiciels originaux téléchargées sur le site des différents projets.

/run or not /run

52
4
avr.
2011
Linux

Ces dernières semaines les personnes clés des principales distributions se sont réunies pour discuter des problèmes liés aux données d'exécution (runtime data) utilisées lors de la phase de démarrage et surtout de leurs emplacements.

Lors du démarrage d'un système GNU/Linux différents programmes (initscripts, dracut, mdadm, etc) ont besoin de stocker leurs données d'exécution dans l'arborescence et cela avant les éventuels montages annexes (/home, /usr ou /var). Ces données sont aussi utilisées par les programmes et daemons lors du fonctionnement du système.

Actuellement, les distributions utilisent différents subterfuges pour stocker ce type de données dans des dossiers cachés : /dev/.mdadm, /dev/.mount, /dev/.systemd, /dev/.udev, etc. Elles utilisent pour la plupart le répertoire /dev pour stocker les premières données, ce dossier est de type tmpfs et est disponible dès les premiers instants du démarrage.

À la suite des derniers montages (/home, /usr ou /var) les daemons sont lancés, ils utilisent principalement le dossier /var/run pour leurs données et cherchent les données liées au démarrage dans les différents dossiers /dev/.xxx ou autres selon les distributions.

Pour en finir avec cette cacophonie, les principales distributions ont décidé d'ajouter le dossier "run" à la racine. Ce dossier fera partie de l'arborescence initiale des prochaines versions, il contiendra les données contenues auparavant dans les dossiers /dev/.xxx, /var/run, /var/lock, /lib/init/rw, etc.

Cette décision est techniquement simple et simplifie la liaison entre les données liées au démarrage et les programmes, elle a souvent été envisagée mais repoussée pour des raisons politiques, des craintes d'intense flameware et la rupture avec la LSB/FHS.

Les développeurs de dracut, udev et systemd ont déjà mis à jour ces logiciels. Les distributions utiliseront le répertoire /run de façon progressive avec, dans un premier temps, des montages de type bind des anciens répertoires vers /run.

Lennart Poettering (Pulseaudio, avahi, systemd) a rédigé un mail pour faire le point sur cette réunion, annoncer le changement et les phases de mise en place.

Alors, LSB/FHS outragée, LSB/FHS brisée, LSB/FHS martyrisée… crouch, touch, pause, engage !

N. D. M. : Les principales distributions impliquées sont Debian, SuSE, Ubuntu et Fedora.

Une solution au problème de consommation du noyau Linux

Posté par  . Modéré par Nÿco. Licence CC By‑SA.
52
17
nov.
2011
Linux

Depuis sa version 2.6.38, le noyau Linux est atteint d’une régression sur la consommation d’énergie. Sur certaines configurations matérielles, la consommation pouvait augmenter jusqu’à 25 %.

Suite à différents tests, notamment de la part de Michael Larabel de Phoronix (il s’en est d’ailleurs largement entretenu dans beaucoup d’articles), il a été identifié que c’était à la suite d’un correctif du noyau que la régression était apparue. La norme PCI Express a introduit l’ASPM (Active State Power Management), un moyen pour diminuer la consommation des périphériques, mais qui n’est pas toujours pris en charge.

C’est le BIOS qui est censé exposer au noyau la configuration, seulement ce n’est pas toujours fait, car les fabricants passent outre avec leur pilote Windows et ne s’en tracassent pas le moins du monde. Avant le noyau 2.6.38, l’option était activée sur toutes les configurations, mais comme cela peut poser de sérieux problèmes, la vérification du BIOS a été introduite… Et là, c’est le drame !

Un patch a été créé en se basant sur des explications de Microsoft concernant l’implémentation de l’ASPM dans Windows Vista, afin de détecter si réellement le système peut activer cette option sans risque. Et ça a l’air de fonctionner. Comme la fenêtre d’intégration pour le noyau 3.2 a été fermée, il faudra attendre le 3.3 avant de voir ce patch arriver.

Sortie de Boost 1.46

Posté par  . Modéré par patrick_g.
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51
23
fév.
2011
Linux

Une nouvelle version de Boost vient de sortir après trois mois de gestation.

Boost est une compilation de pas moins de 104 bibliothèques logicielles multiplateformes et sous licence libre (licence semblable à la Licence_MIT) écrites en C++. Plusieurs bibliothèques ajoutées au standard TR1 ont d'ailleurs pour origine Boost, comme les bibliothèques "array" et "regex".

Ces bibliothèques exploitent généralement de manière intensive la programmation par template, ce qui en font des bibliothèques génériques pour résoudre une large palette de problèmes.

De la nécessité d’adopter les opérations atomiques C11 ?

50
1
mar.
2018
Linux

Jonathan Corbet, fondateur de LWN et contributeur au noyau Linux, a publié en juin 2016 un article important sur l’apport de la dernière version du langage C dans les recherches d’optimisation du noyau. En voici une traduction.

N. D. M. : Les articles publiés sur LWN le sont généralement sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 (CC BY-SA 4.0)

Le point sur udev et systemd

Posté par  . Édité par Davy Defaud, B16F4RV4RD1N, Nÿco, Benoît et patrick_g. Modéré par Nÿco. Licence CC By‑SA.
48
6
sept.
2012
Linux

L’annonce est passée inaperçue, mais udev est intégré depuis avril 2012 dans les sources de systemd. Les deux projets sont amenés à fusionner. Désormais, c’est systemd qui fournit le logiciel udev. Ce dernier est toujours utilisable indépendamment, mais son avenir est fixé. Les récentes déclarations de Lennart Poettering ont provoqué une salve de critique et même un fork de udev.

D’après Wikipédia, udev est « un gestionnaire de périphériques remplaçant devfs sur les noyaux Linux de la série 2.6. Sa fonction principale est de gérer les périphériques dans le répertoire /dev. udev s’exécute en mode utilisateur et dialogue avec hotplug qui, lui, s’exécute en mode noyau. »

Toujours d’après Wikipédia, systemd est « un remplaçant du démon init system V pour Linux. Il a pour but d’offrir une meilleure infrastructure pour la gestion des dépendances entre services, de permettre le chargement en parallèle des services au démarrage, et de réduire la surcharge du shell. systemd est un projet initié par Lennart Poettering en 2010 et publié sous licence GNU LGPL en version 2.1. Le nom de ce programme vient de « system daemon » : le daemon du système et fait aussi référence au “système D”. »

Linux 30 ans déjà ...

Posté par  . Édité par Ysabeau 🧶 🧦, Pierre Jarillon, Benoît Sibaud et Christophe B.. Modéré par Pierre Jarillon. Licence CC By‑SA.
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47
31
août
2021
Linux

Il y a 30 ans le 25 août 1991 Linus Torvalds annonçait sur Usenet qu’il se lançait dans l’écriture d’un noyau Unix « mais pas aussi gros et professionnel que GNU » (source).

Maintenant tout le monde (ou presque…) connaît l’importance de ce message qui a révolutionné le monde de l’informatique.

Logo de Linux

À cette époque, beaucoup d'informaticiens auraient souhaité disposer d'un UNIX mais le coût des licences était trop élevé. Il y a eu des tentatives avec Minix à but scolaire ou Coherent, un unix-like propriétaire vendu l'équivalent d'une centaine d'euros.

Puis une nouvelle s'est répandue : Linux, un Unix libre et bien conçu est disponible ! Cette nouvelle allait révolutionner l'informatique.

On s'attendait à ce que Linux, ou plus exactement GNU/Linux fasse de l'ombre à Microsoft. Pas vraiment, mais il a tué un à un tous les Unix propriétaires !

Maintenant prenons un peu de recul, et façon Retour vers le futur, imaginons ce que serait l’informatique d’aujourd’hui sans Linux.

Pas facile ? À vous la parole…

Retour vers le passé : de Linux 4.12 à 4.14

Posté par  . Édité par gusterhack, Davy Defaud, Anonyme, guitou, Nils Ratusznik, ZeroHeure, Benoît Sibaud, jcr83 et Florent Zara. Modéré par Florent Zara. Licence CC By‑SA.
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45
18
mai
2018
Linux

Cela fait quelque temps que nous n’avions pas eu de dépêche sur notre noyau préféré. Un petit retour en arrière sur les améliorations apportées par Linux 4.12, 4.13 et 4.14.