Flash d’Adobe à l’agonie

149
1
nov.
2016
Internet

Flash Player et sa technologie sous‐jacente, tous deux développés par la société Adobe, n’en finissent plus d’agoniser. Sommes‐nous en train d’assister aux derniers soubresauts ?

  • Les principaux navigateurs Web réduisent la voilure de l’extension Flash Player, principalement pour des problèmes récurrents de sécurité, de performance et de consommation excessive de batterie. L’introduction d’un blob propriétaire dans les navigateurs est peut‐être aussi une raison pour certains projets, bien que ce point soit rarement mis en avant officiellement.
  • Certaines plates‐formes grand public ne permettent plus l’installation de Flash, parfois depuis des années (Apple iPhone, Microsoft Edge…).
  • L’absence de Flash sur un ordinateur personnel est de moins en moins un problème pour un usage, même intensif, du Web et force est de constater que l’on peut désormais surfer des mois sans Flash sans même s’en rendre compte.
  • Les plates‐formes publicitaires (Google en tête) vont commencer à refuser les publicités Flash.
  • Les clones de Flashplayer et les convertisseurs de Flash vers HTML5 sont abandonnés.

Logo Occupy Flash

Dans la première partie de cette dépêche, nous présenterons Flash et reviendrons plus en détail sur son histoire, son apogée, ses concurrents, puis sa chute vers l’oubli.
La seconde partie nous permettra de détailler les technologies du moment, afin de donner quelques pointeurs aux développeurs et designers Web souhaitant se mettre au goût du jour.

Divulgation prématurée : ladite relève se constitue essentiellement de standards, promus par l’ensemble des acteurs du Web !

Le protocole QUIC désormais normalisé

130
29
mai
2021
Internet

Le protocole de transport QUIC (couche 4 du modèle OSI) vient d’être normalisé, sous la forme de plusieurs RFC. QUIC, déjà largement déployé, peut changer pas mal de choses sur le fonctionnement de l’Internet, en remplaçant, au moins partiellement, TCP. C’est quoi, QUIC, et à quoi ça sert ? Logo du groupe de travail QUIC

Communiquer avec le serveur depuis un navigateur Web : XHR, SSE et WebSockets

112
18
avr.
2021
Internet

Dans cette dépêche, nous allons faire un tour d’horizon de différentes manières de communiquer avec un serveur depuis une application Web, avec un petit peu d’histoire, avant de rentrer plus profondément dans le fonctionnement des WebSockets, que nous allons démystifier. Nous digresserons ensuite à propos de la gestion (problématique) des requêtes longues et de HTTP 2 avec Apache, et nous discuterons d’une manière de limiter la casse. La dépêche contient quelques morceaux raisonnables mais l’absurdité est latente.

Supposons que nous ayons une application Web qui a besoin de recevoir des évènements du serveur pour voir si quelque chose s’est passé. À tout hasard, un jeu de société en ligne. Ce jeu a besoin d’envoyer les coups des joueurs et joueuses, et de recevoir les coups des autres.

Le serveur ne peut pas contacter le navigateur. Celui-ci est peut-être derrière un pare-feu, et de toute façon il n’y a pas de méthode pour cela. Le modèle du web, c’est une requête HTTP de la part du navigateur, et le serveur sert cette requête. Et puis, à la base, une requête = un chargement de page.

Mais des techniques sont apparues pour abuser de ce modèle, puis les standards se sont mis à intégrer des méthodes pour mener ces abus en toute sérénité.

Démystifier l’activité d’hébergeur

92
10
jan.
2019
Internet

Les Chatons (membres du Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts Neutres et Solidaires) veulent sauver Internet en proposant des services décentralisés pouvant remplacer ceux des GAFAM. Cependant, ils n’invitent pas qu’à utiliser leurs services1, leur projet est aussi de vous faire devenir vous‐même un fournisseur de services, pour héberger vos propres données et, pourquoi pas, celles de vos proches.
Cependant, il est normal que vous ayez une appréhension naturelle à vous lancer dans cette activité, parce que vous pensez que vous n’en avez pas techniquement la possibilité ou que les connaissances théoriques à maîtriser sont trop importantes. Sachez qu’il n’en est rien ! La complexité de l’activité n’est qu’une légende uniquement entretenue par les salariés du domaine qui veulent pouvoir négocier un gros salaire2.

Nous verrons dans cette dépêche les quelques concepts à maîtriser pour passer pour un professionnel, et les outils dont il faut s’équiper pour garantir sa tranquillité. Aucun nom de logiciel ou d’entreprise ne sera donné, le choix est immense dans le monde du logiciel libre : les connaisseurs sont invités à indiquer leurs technologies préférées dans les commentaires3.


  1. Ce que vous pouvez faire en toute confiance, ce sera toujours mieux que de confier votre vie privée aux entreprises qui veulent les exploiter. 

  2. Note de l’auteur : si mon employeur me lit, je tiens à préciser que la complexité immense de mon travail mériterait une augmentation. 

  3. C’est un sujet à troll immense, alors essayez, s’il vous plaît, de présenter ce que vous utilisez sans prétendre qu’on ne fait rien de meilleur… 

SafeCycle - Itinéraire pour vélo, centré sur la sécurité

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud et Ysabeau 🧶 🧦. Modéré par Pierre Jarillon. Licence CC By‑SA.
91
9
nov.
2021
Internet

Je propose SafeCycle, un service web, gratuit & open source, d'itinéraires pour vélo 🚴‍♀️ 🗺 , centré sur la sécurité.

C’est une interface alternative simplifiée à l'excellent brouter.de, basé sur OpenStreetMap : j’ai ajusté des profils évitant les axes routiers non protégés et prenant en compte les chemins pour les VTT. Par défaut, la carte est centrée sur Sophia Antipolis, mais fonctionne partout.

Le code est disponible sur GitHub, sous licence BSD.

Le backend est développé en Python (Flask). Le frontend utilise essentiellement JQuery (oui je sais…), Bootstrap & Leaflet.

Six nouveaux services chez Framasoft (30 au total)

Posté par  (site web personnel) . Édité par Davy Defaud, Benoît Sibaud, ZeroHeure et palm123. Modéré par ZeroHeure. Licence CC By‑SA.
83
6
oct.
2016
Internet

Framasoft fête le deuxième anniversaire de sa campagne https://degooglisons-internet.org/ qui vise à :

  1. sensibiliser à la problématique de la centralisation d’Internet ;
  2. démontrer au public que des alternatives (libres) existent et sont utilisables ;
  3. essaimer cette démarche pour éviter que l’association ne devienne elle‐même ce qu’elle combat (un point centralisateur).

À l’occasion, l’association vous propose de nouveaux services tout au long de la semaine.
Alternatives à Google Groups (via Sympa), Evernotes (via Turtl), Google Forms (via Drupal), Skype (via Jitsi Meet) ou Google Calendar (via ownCloud/Nextcloud).

La semaine prochaine, ce sera le tour de MyFrama (un service permettant de ne plus perdre ou oublier les adresses URL de ses Framadates, Framapads, Framacartes et autres). Puis, l’annonce officielle du collectif CHATONS (qui correspond à la phase d’essaimage citée plus haut).

La carte Dégooglisons

Détails des nouveaux services dans la suite de la dépêche.

Dégooglisons Internet, saison 2 : ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait !

75
8
oct.
2015
Internet

Framasoft lance la seconde saison de sa campagne « Dégooglisons Internet », annoncée sur le Framablog.

Partie il y a pile un an à l'assaut de la montagne GAFAM en tongs et en shorts, l'équipe de Framasoft semble avoir réussi à tenir son pari de mettre à disposition du public pas moins de 15 services libres en un an. Pas mal. Mais l'objectif de ses membres est d'aller encore au moins deux fois plus loin. Et ils n'y arriveront qu'avec votre aide.

Protéger sa vie privée sur le Web, exemple avec Firefox

74
26
fév.
2018
Internet

Un internaute peut penser que sa navigation sur le Web est noyée dans la masse, et que personne ne s’intéresse à la pister, puisqu’elle n’a pas d’importance particulière. C’est le genre de réponse que l’on peut entendre autour de soi quand on tente de sensibiliser au pistage. Ces assertions ne sont malheureusement pas valables. Bien au contraire, le comportement des internautes intéresse beaucoup les grandes sociétés : beaucoup fondent leur modèle économique^W de fonctionnement dessus, pour refourguer de la publicité au passage qui est leur vrai client payant (vu que c’est gratuit en utilisateur, tu es le produit :/).

À partir des données recueillies, des techniques de manipulation sont appliquées aux internautes comme le datamining, le neuromarketing, le biais cognitif, etc. Ces techniques ont atteint une telle maturité et efficacité qu’il est impossible de ne pas en être victime. Il ne se passe pas une semaine sans que de nouveaux articles paraissent sur de nouvelles techniques. Même être conscient de l’existence de ces biais ne permet pas de s’en protéger directement. Tout cela est l’objet d’une marchandisation monstre dans lequel nous sommes tous plus ou moins victimes. Cet article vise à sensibiliser le lecteur et à proposer des solutions efficaces afin qu’il puisse préserver sa vie privée, son autonomie, son libre arbitre, sa liberté et son indépendance, ou simplement ne pas se faire polluer de pub clignotant à foison sur chaque page consultée.

2018, curl a vingt ans

Posté par  (site web personnel) . Édité par ZeroHeure, Davy Defaud, Bruno Michel et palm123. Modéré par ZeroHeure. Licence CC By‑SA.
73
29
mar.
2018
Internet

Curl est l’exemple du logiciel utilisé partout, tellement omniprésent que l’on oublie d’en parler. Aucune dépêche ou journal LinuxFr.org dédié à ce logiciel, alors même qu’un de ses homonymes le langage Curl a eu le droit d’être mentionné en 2001. Tandis que le vénérable curl fête ses vingt ans, il est temps de réparer cet honteux oubli.

Curl (curl ou plutôt cURL pour « client URL request library ») se rapporte en fait à la bibliothèque libcurl et à l’outil en ligne de commande curl, permettant de faire des requêtes sur un réseau (pléthore de protocoles sont pris en charge). Écrits en C, ils existent sur une multitude de systèmes différents et la bibliothèque est utilisable depuis de nombreux (plus de 40) langages (C++, Java, .NET, Perl, PHP, Ruby, etc.).

Rakoshare, un outil de synchronisation de dossiers pour tout le monde

Posté par  (site web personnel) . Édité par Nÿco, bubar🦥, claudex, Benoît Sibaud et palm123. Modéré par claudex.
71
21
juin
2014
Internet

Rakoshare est un logiciel, en Go, sous licence MIT, de synchronisation de dossiers entre plusieurs machines. Il se veut simple d'installation et d'utilisation par le plus grand nombre. Fonctionnellement, il est très largement basé sur Bittorrent Sync, un logiciel équivalent mais non-libre.

NSA - temps de faire le (premier) point

Posté par  (site web personnel) . Édité par Benoît Sibaud, NeoX, palm123, Nÿco et Florent Zara. Modéré par patrick_g. Licence CC By‑SA.
69
2
août
2014
Internet

Préambule : bonjour tout le monde, j'ai écrit cet article il y quelques jours (NdM: sur son blog, puis republié par Reflets.info), j'en profite pour le partager avec vous. La version originale possède énormément de liens et je ne peux pas tout mettre ici, vous avez le lien vers l'article en question en bas de la page.

En 1988, on commença à parler du programme Echelon ; vient ensuite Frenchelon ; et bien sûr le lanceur d'alerte Edward Snowden. La Quadrature du Net a mis en place le site nsa-observer pour regrouper les infos. Dans la suite de la dépêche, un petit tour d'horizon rapide de ce site.

MPTCP, TCP dans un monde ultra‐connecté

Posté par  . Édité par Davy Defaud, galactikboulay, rootix et baud123. Modéré par rootix. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
68
29
oct.
2012
Internet

MPTCP un standard en cours de rédaction (et déjà bien avancé) à l’IETF. L’acronyme signifie MultiPath TCP dont le but est de pouvoir utiliser une même connexion TCP au travers de plusieurs interfaces réseau. Le cas typique d’utilisation est de décharger les réseaux GSM 3G/4G via le Wi‐Fi, vous pourrez ainsi utiliser le Wi‐Fi (par exemple, via le réseau FON ou votre réseau chez vous) et dès que vous n’êtes plus à portée, passer de façon transparente sur le réseau GSM. Une autre application est le partage de plusieurs liens (par exemple, deux câbles Ethernet) pour un serveur de manière transparente. L’intérêt est d’être totalement transparent pour les applications ; en revanche, il faut une implémentation du côté client et serveur pour que ce soit possible.

Même si le standard est en cours d’écriture, il est déjà possible de tester la version actuelle grâce une version modifiée du noyau Linux. Malheureusement, comme il faut un serveur qui implémente le standard pour que ça fonctionne, vous ne pouvez tester l’accès qu’avec le site de démo en MPTCP (ou vous devez monter votre propre serveur). Sur le site, vous trouverez aussi une vidéo de démonstration dans laquelle on peut voir la conservation d’une session SSH avec différentes combinaisons d’interfaces Ethernet, Wi‐Fi et 3G.

NdA : merci à galactikboulay pour son aide lors de la rédaction de cette dépêche.

Les Néerlandais peuvent choisir leurs modems et routeurs

Posté par  . Édité par NeoX. Modéré par Xavier Teyssier. Licence CC By‑SA.
68
14
sept.
2021
Internet

Les Néerlandais (habitants des Pays-Bas, à ne pas confondre avec les Hollandais, qui habitent la Hollande, laquelle n'est qu'une des provinces desdits Pays-Bas) ont bien de la chance.

Dans une décision publiée début août, l'ACM, autorité locale de régulation des marchés, a en effet obligé les FAI à permettre à leurs clients de choisir librement le matériel pour se connecter à leurs services (modems, routeurs).

Bien qu'ayant un impact local assez relatif (les FAI toléraient déjà le choix du matériel), cette décision garantit que les clients finaux qui s'équipent avec le matériel de leur choix bénéficieront par exemple du même niveau de support que ceux qui adoptent les box généralement fournies avec les abonnements.

Cette annonce est saluée par la FSFE qui promeut ce choix à travers son initiative "Router Freedom", lancée en 2013 et qui avait déjà porté ses fruits en Allemagne. La réglementation européenne (règlement (UE) 2015/2120) qui est d'application dans ce domaine est certes supposée garantir certains droits qui vont dans ce sens, mais est parfois imprécise et surtout, n'a été que trop peu traduite dans le droit national de chaque pays.

Pour cette raison, la FSFE continue à surveiller la mise en œuvre de ce règlement, ainsi que l'application de règles de conduite complémentaires publiées par le Body of European Regulators for Electronic Communications (BEREC) :

"The FSFE welcomes BEREC's effort to provide a set of principles to determine the Network Termination Point. However, due to the unclear terms in the new Guidelines, the lack of enforcement commitment by the NRAs and abusive behavior of ISPs, the implementation of Router Freedom by 27 EU member states will be challenging. Our task at FSFE will be the compliance monitoring and the reporting of illegal practices", says Max Mehl, FSFE Programme Manager.

L’auteur de Nginx enfourche le proprio

Posté par  . Édité par Ysabeau 🧶 🧦. Modéré par ted. Licence CC By‑SA.
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68
16
fév.
2024
Internet

Maxim Dounin, l'un des principaux développeurs de NGINX (il est Nginx disent même certains) se barre et crée un fork.

Nginx est l'un des principaux serveurs web, voire le plus utilisé mais ça dépend des statistiques. Il est réputé pour sa vitesse, sa légèreté et sa solidité. La version libre est au coeur d'Nginx, aussi costaud, rapide et sécurisée que la version avec quelques extensions propriétaire. Malheureusement, ça pourrait ne plus être le cas :

En 2019, F5 Networks a racheté la société derrière Nginx. En 2022, F5 a fermé les bureaux de Moscou, signant un accord avec Maxim Dounin qui continuait bénévolement à travailler sur Nginx. Ayant quitté la société, il veillait sur cette pièce essentielle du web et du libre. Or en 2024, la nouvelle direction d'F5 n'entend que pouic à la technique et se focalise sur le marché. Elle s'est mêlée des questions de sécurité, préférant une version libre moins robuste afin de vendre plus de prestations — d'après Maxim Dounin.

Le 14 février, il en a eu marre et a lancé le projet Freenginx pour garantir un développement sans interférences marketing.

Next v1.3.0, le navigateur web entièrement programmable

67
6
août
2019
Internet

Je suis heureux de vous présenter le navigateur Next, projet que j’ai rejoint il y a deux mois, et dont la version 1.3.0 livre son lot de fonctionnalités attendues pour un usage quotidien :

  • blocage de publicités (par domaine) ;
  • sélection approchée / fuzzy améliorée ;
  • raccourcis claviers à la Vim ;
  • un gestionnaire de téléchargements ;
  • un mode NoScript ;
  • un « back‐end » basé sur Blink, le moteur de rendu de Chrome (qui s’ajoute au back‐end WebKit) ;
  • prise en charge des serveurs mandataires (proxies), donc de Tor ;
  • et plus encore.

Oui, le tester donne envie de ne plus s’en séparer. :)

Next est unique car il n’expose pas d’API, il est totalement ouvert et programmable, et qui plus est programmable à chaud, il n’y a pas besoin de le redémarrer pour tester ses changements. Et au contraire des projets similaires (Konqueror ou Vimperator qui sont morts, Qutebrowser…), il n’est pas lié à un moteur de rendu particulier.

Je vous propose de le découvrir, et de nous soutenir pour voir une version 1.4 !

Matrix pour décentraliser Skype, Whatsapp, Signal, Slack et Discord

Posté par  . Édité par M5oul, Benoît Sibaud, palm123, Davy Defaud, Nÿco, Amandine, Dreammm et Bruno Michel. Modéré par Bruno Michel. Licence CC By‑SA.
66
20
juil.
2017
Internet

Matrix est un projet libre (licence Apache v2) définissant une nouvelle base (un ensemble d’API HTTP) pour une communication décentralisée, fédérée et temps réel.

TL;DR Pour se faire une idée rapidement, le plus simple est de cliquer ici et de voir immédiatement à quoi cela ressemble en pratique : accès au salon LinuxFr via le client Riot.

Logo de matrix.org

Thunderbird 68.0

Posté par  (site web personnel) . Édité par ZeroHeure, Shunesburg69, Davy Defaud, Cetera, palm123, Pierre Jarillon, Bisaloo, Benoît Sibaud et Florent Zara. Modéré par ZeroHeure. Licence CC By‑SA.
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65
5
sept.
2019
Internet

« Mozilla Thunderbird (prononciation : /mɒd.ˈzɪl.ə ˈθʌn.də.bɜː(ɹ)d/) est un client de messagerie, libre, distribué gratuitement par la fondation Mozilla et issu du projet Mozilla. Consacré à l’origine au courrier électronique, aux groupes de discussion et aux flux RSS et Atom, il s’est au fil du temps équipé de fonctionnalités supplémentaires telles qu’un agenda, un gestionnaire de tâches et une messagerie instantanée, lui conférant désormais le titre de collecticiel. », dixit Wikipédia.

Mozilla Thunderbird

Au menu, les nouveautés et changements, dont les pièces jointes et le menu de l’application ou encore les préférences et les couleurs, et puis les correctifs et problèmes connus. Cet article mélange les traductions des notes de version, de l’article de blog et de Wikipédia. Allez vite mettre à jour !

GNUnet continue sa route

Posté par  . Édité par bubar🦥, Nÿco, Yves Bourguignon, Nils Ratusznik et Xavier Teyssier. Modéré par Ontologia. Licence CC By‑SA.
65
1
juin
2014
Internet

GNUnet est un framework sous licence GPL pour le réseau peer-to-peer (pair à pair) sécurisé éponyme. Le réseau GNUnet est complètement décentralisé et ne repose sur aucun service centralisé de confiance. Le but de ce projet est de fournir une base logicielle solide pour construire un réseau global sécurisé, notamment en ce qui concerne l’anonymat.

La particularité de GNUnet par rapport aux autres réseaux peer-to-peer est qu’il place la barre très haut au niveau de la sécurité et de l’anonymat. Le réseau est ainsi conçu pour fonctionner dans un monde où un adversaire pourrait voir l’ensemble du traffic sur Internet, et possèderait beaucoup de nœuds traîtres dans le réseau, pouvant ainsi voir bon nombre des échanges entre les nœuds innocents. Bref, pas si loin de la réalité.

GNUnet

Évolutions des projets La Brique Internet et YunoHost des versions 2.2, 2.4 et 2.5

64
8
fév.
2017
Internet

Logo blanc de YunoHost

YunoHost est une distribution basée sur Debian GNU/Linux orientée serveur, ayant pour but de faciliter l’auto‐hébergement.

Dans un premier temps, sera présenté le projet La Brique Internet. Dans un second temps, les améliorations apportées dans les versions 2.2, 2.4 et 2.5 de YunoHost seront passées en revue. Pour finir, seront présentés la nouvelle organisation, les travaux qui ont été menés sur l’infrastructure du projet, les nouveaux outils de développement et les futurs chantiers.

Bitwarden, un gestionnaire de mots de passe libre

64
7
mar.
2020
Internet

Bitwarden est un gestionnaire de mots de passe en ligne (une alternative à LastPass, ou 1Password) disponible sous licence Affero GPL 3.0.

Il se compose d’un serveur et de différents clients :

  • une interface Web ;
  • une extension pour navigateur ;
  • une application pour mobile ;
  • un client de bureau ;
  • et un client en ligne de commande.

YunoHost 2.0 : l’auto-hébergement à portée de clic

63
20
juin
2014
Internet

YunoHost 2.0 est sortie ! 10 contributeurs acharnés, 22 mois de labeur et plus de 9 000 tasses de café ont été nécessaire à la sortie de cette version, qui apporte son lot de nouveautés. Petit rappel des faits depuis la première version :

YunoHost est une distribution GNU/Linux facilitant l’installation et l’utilisation d’un serveur. Elle est basée sur Debian Wheezy ainsi que sur d’autres logiciels libres. YunoHost fournit par défaut des services de courriel, de messagerie instantanée ainsi qu’un serveur web permettant de gérer le tout via son navigateur web.

Les possibilités sont étendues via un système d'application : vous pouvez ainsi héberger vos sites web, blogs ou wikis, installer des applications personnelles comme OwnCloud, RoundCube ou Jappix, ou ajouter d'autres services comme un serveur VPN ou de torrent. La liste complète est disponible ici.

Le nom YunoHost se prononce « why you no host », qui signifierait en argot anglais « pourquoi vous n'hébergeriez pas ».

YunoHost

Se passer de Google, Facebook et autres big brothers 2.0 #1 — Les moteurs de recherche

62
3
juin
2014
Internet

Merci aux participants de cette dépêche collective, c.-à-d. ack, Adrien Dorsaz, alendroi, Anthony Jaguenaud, BAud, baud123, Bruce Le Nain, deor, etbim, fabienwang, Florent Zara, frayd, gUI, HLFH, j, jcr83, jeberger, Jiehong, Laurent Pointecouteau, lenod, M5oul, Mildred, Nicolive, nullard3d, Nÿco, olivierweb, palm123, SidStyler, SKy, tetraf, Thom, titiii, tux-tn, ver2terre, Viish, Vincent Gay, vlamy, Xinfe et Yves Bourguignon

Aujourd'hui, le net est occupé en grande partie par les services de grosses entreprises privées. Ceci pose de nombreux problèmes : logiciels privateurs, centralisation des données, pistage permanent, censure, exploration de données, dépendance à des tiers, etc.

Cette série décrit (et critique) des alternatives soit utilisables en auto-hébergement, soit via des services basés sur des logiciels libres. Dans cette première dépêche, nous allons nous intéresser aux moteurs de recherche. Les commentaires sont là pour préciser des oublis ou corriger les éventuelles erreurs.

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Fuite d'un rapport de la CNIL sur les élections prud'homales par Internet en 2008

62
18
mar.
2012
Internet

Contexte

Pour les élections prud'homales françaises de 2008, il a été décidé de tester le vote électronique par Internet pour Paris. Des cartes électorales permettant le vote par Internet ont été envoyées aux électeurs et comportaient un identifiant et un mot de passe numérique. Comme ces traitements font appel à des données personnelles, la CNIL s'est sentie compétente pour contrôler l'usage de ces données (à la différence des machines de vote) et a procédé à des contrôles pendant le déroulement du scrutin. Elle a relevé plusieurs irrégularités dans un rapport non diffusé au public mais qui a fuité samedi dernier sur le site Ordinateurs-de-vote.

OPA sur OpenStreetMap

Posté par  . Édité par baud123, Nils Ratusznik, Benoît Sibaud, j, claudex et patrick_g. Modéré par j. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
61
28
mar.
2012
Internet

Depuis 7 ans, date de la création de Google Maps, celui-ci est le leader incontesté de la cartographie sur le Web.

En avril 2011, Google, profitant de sa situation de quasi-monopole et aussi d'une explosion du trafic, a logiquement annoncé une augmentation de ses tarifs et a durci ses conditions d'utilisation du service. Désormais, il y a une restriction à 25.000 chargements par jour. Au-delà, il faut payer 4 dollars par lot de 1.000 requêtes, ou encore louer une licence Maps API Premier, dont le prix démarre à 10.000 dollars par an.

Bien évidemment, on touche une corde sensible, et autant une entreprise privatrice s'accommode sans complexe des licences pernicieuses, autant quand ça touche les cordons de la bourse, elles se devaient de réagir.
Et souvent, la solution est l'utilisation de solutions libres. On assiste donc à un regain d'intérêt pour le projet communautaire OpenStreetMap (OSM).